L'indépendance belge

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s.n. 1918, 27 July. L'indépendance belge. Seen on 18 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3b5w66b34n/
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I 89e année Wo 176 L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO continent. . 15 centimes hollande. ..... 5 cents ADMINISTRATION ET REDACTION tUDOR HOUSE. TUDOR ST.. E.C. 4 TÉLÉPHONE: CITY 3960 BUREAU A PARIS: U. PLACE DE LA BOURSE TÉL.: 311-57 et 23S-75 SAMEDI 27 JUILLET 1918 En vente à Londres à 3 h. le vendredi 26 juille j'3 MOIS, 9 SHILLINGS ABONNEMENTS ■ 6 MOIS. 17 SHILLINGS .1 AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION Vendredi midi, La résistance de l'ennemi dans tout !< saillant de la Marne devient de plus er plus désespérée et les contre-attaque: lancées par lui dans de nombreux sec leurs, avec des effectifs souvent impo sants, semblent indiquer que Ludendort espère encore pouvoir se ressaisir Toutefois, nos alliés conservent partou l'avantage, et s'il arrive que l'adversairi parvient à reprendre quelques positions ses gains sont généralement éphémères A l'est de Reims le.général Gourau: conserve toujours la situation bien ei main, et toutes les tentatives' ennemie; de ce côté sont restées vaines jusqu'; présent, les Allemands ayant déjà sub sur ce front des pertes énormes, sans qui nous ayons du consentir à des sacrifice: sensibles. La légion polonaise qui a pri. position sur ce front, a reçu le baptèrrn du fer dans un brillant combat près di Saint-Hilaire, au cours duquel elle a fai plus de 200 prisonniers. Pour un débu ce succès est très satisfaisant et prouvi que les Polonais ont conservé entière leu traditionnelle bravoure. Au sud-ouest "de Reims, qui tien comme un roc à la ruée germanique, le Teutons ont lancé de Nouvelles cohtre attaques entre la Vesle et l'Ardre, et son parvenus un moment à prendre pied su la Côte 240 ; cependant, les troupes ita tiennes exécutèrent, un retour offensi dans cette direction, et avec le concour d'unités françaises, ont non seulemen repris cette hauteur, mais encore dépass la ferme de Mérv, entre Méry-Prémec et Gueux, prenant trois canons, une di Eaine de mitrailleuses, et faisant enviroi 100 prisonniers. Sur le front de la Marne les Allemand ont également réagi avec violence et on ' réussi à occuper temporairement un peti bois à 1,500 mètres au nord de Tréloup ainsi que le village de Chassins ; mais le troupes franco-américaines ne leur on pas laissé le temps de s'y organiser, le en chassant bientôt dans un heureux re tour offensif. Entre Tréloup et Armentières su Ourcq la grande bataille pour la captûr de Fère-en-Tardenois s'est poursuivi avec succès, nos alliés ayant progress ici de plus de six kilomètres srfr un fron d'environ 20 kilomètres, en moins d deux jours, capturant la plus grand moitié de la Forêt de Fère en atteignan la ligne Le Charnel-Beuvardes. Au cour des combats livrés dans cette région le troupes du général Dégoutte ont inflig des pertes cruelles aux plus précieuse divisions ennemies, tout en leur enlevan plus de 2,000 prisonniers, ainsi qu'ui nombreux matériel de guerre. Nos al liés ont également occupé le village d Coincy et la plus grande partie du boi de la Tourelle, ainsi que la Côte 141, a sud-est d'Armentières, d'où ils ont con tinué à avancer, après avoir traversé 1 Nanteuil. Au nord de l'Ourcq l'armée du gène ral Mangin a également réalisé quelque progrès ; certaines de ses unités ayan franchi la grand'route de Château 1 hierry a Soissons, à Le Plessier-Huleu se portèrent trop rapidement e: avant et n étant pas suffisamment ap puyées sur leur flanc, durent battre e: retraite sur leur ligne de départ. C môu\ ement s est executé en bon ordre sans a\ oir coûte de pertes aux tro-bouillants bataillons qui l'exécutèrent Néanmoins, nos alliés ont mainten Oulchy-la-Ville contre les plus furieu assauts de l'adversaire. Le point le plus avancé de la ligne a liée sur le front de la nouvelle bataill engagée est la Ferme-de la Croix-Rougi dans la Forêt de Fère, à moins de hu kilomètres de Fère-en-Tardenois, loc; lité située au carrefour de nombreuse routes, dont l'emploi est d'une précieus utilité pour l'ennemi. La violence de ta réaction des Ails mand.s dans tout le saillant de la Marm et surtout en avant de Fère, suggèi l'impression que Ludendorff prépare u coup qui aurait pour but de neutralisf les effets de l'offensive du général Foc! Les effectifs dont il dispose encore dan cette poche plus ou moins étroite peuver être évalués à au moins 400,000 hon' mes, ce qui est évidemment très suffisar pôur tenter une action capable de sauve les fruits de tant d'efforts coûteuï Néanmoins, des signes d'un mouvémer de retraite sur la Vesle persistent à s manifester et dans son communiqu d'hier le G.Q. américain signalait encor de grands incendies dans les environs : d'Oulchy le Château et de Fère-en-Tar-i denois, ce qui indique, à moins d une ; feinte invraisemblable, que le chef d'état- - major teuton brûle ses dépôts, en vue. - d'un recul prochain. ! Aussi bien, est-il plausible que Ludendorff, trop à l'étroit dans Je saillant de la t Marne pour essayer d'y déployer une ; manœuvre de style, cherche une diver-, sion sur une autre partie de front ; cette . éventualité est d'ailleurs entrevue par 1 les correspondants de ta presse française î près de l'armée britannique, et ils signa-5 lent tous le fait que le groupe d'armée i du prince Rupprecht de Bavière montre i une activité des plus significatives sur le b front de Flandre et plus spécialement s dans les secteurs de Béthune, d'Lstaire, s d'Armentières et d'Ypres. Les Al-lemands disposant ici d'un grand ; nombre de divisions, dont au t moins trente en réserve, il est cer-l tain que, malgré le mauvais état di) ter-; rain par suite des pluies qui ne cessent de r tomber, le front de la Lys offre beaucoup plus de ressources que l'étroit saillant de : la Marne, pour un grand mouvement of-5 fensif. Ludendorff, qui est avant tout - un soldat, est de tâille à faire fi du t contre-coup politique que pourrait avoir r l'abandon momentané de son objectif ac- - tuel, pour reprendre l'initiative de la ba-f taille en Flandre. Reste à voir si Focli,-s qui est aussi tenace que clairvoyant, lui t laissera l'occasion de se ressaisir de la é sorte. y Entretemps, le front britannique, tant . en Picardie qu'en Artois et devant les i monts flamands, continue à être le théâtre d'actions secondaires, généralement s favorables à nos armes. Une initiative t ennemie, prise dans la soirée de mer-t credi, au sud de Villers-Bretonneux, et , transportée ensuite au nord de la s Somme, est restée sans résultat. Uil t autre essai allemand, tenté jeudi matin s sur les avant-postes britanniques au sud . de Meteren, bien que puissamment préparé par un bombardement étendu, n'a i* pas été plus heureux, ayant été repoussé » avec des pertes nombreuses pour les as-e saillants. Les troupes de sir D. Haig i ont, de leur côté, exécuté un raid fruc-t tueux au sud-ouest d'Albert et avancé ; légèrement leur ligne au stid de-, bois çîè ; Rossignol, dans le secteur de Hébu-t terne. s Sur le front belge l'activité de l'artil-5 lerie s'est ranimée de part et d'autre et s des bombardements très intenses ont été s dirigés contre les lignes de front et de t communication. Un coup-{ie-main exé-t cuté avec décision par nos troupes au . sud-est de Wieltje leur a permis de s'ern-s parer de plusieurs prisonniers, s En Italie, les batteries de nos aliiés ont x vigoureusement répondu à un l'eu . destructif persistant de l'artillerie en-e nemie dans la région des montagnes. Des patrouilles austro-hongroises ont . été repoussées sur ie Stelvio (frontière s suisse), sur le mont de Val Bella t (Asiago) et sur la rive gauche de ia Brenta. En Albanie, l'activité combattive s'est confinée à des duels d'artillerie, et sur le front macédonien la chaleur, qui est particulièrement accablante, entrave sérieusement les opérations militaires. > Le débarquement de forces expéditionnaires alliées et leur organisation sur 'a côte mourmane n'a pas encore amené une réaction effective de la part de la s coalition germanique. Les journaux de Helsingfors démentent que le génie alle-mand ait construit une voie ferrée dé e la frontière finlandaise à Kem, ainsi que :, le bruit en avait circulé, et l'envoi de it troupes teutonnes en Carelie, qui avait i- était décidé il y a quelques semaines, n'a ^s pas encore reçu un commencement d'exé-:e "ution, vraisemblablement parce que le chemin de fer mourman n'est pas utili-sable, plusieurs tronçons de ceiui-ci se ; trou\ant subfnergés dans les marais jus-e qu au retour de la gelée, cependant que n la pai tie septentrionale est défendue par ■x les troupes franco-britanniques et du i. conseil régional mourman. s Toutefois, l'initiative prise par l'En-,t tente dans la presqu'île de Kola inquiète [. fort les tyrans bolshévistes. Aussi bien t ces derniers ont-ils adressé à toutes les x nations—-lisez à l'Allemagne—une Not.î affirmant que l'expédition des Alliés sur t la côte mourmane n'est pas tentée pour e protéger leur propres approvisionne-é ment sur les bords de l'Océan Arctique, c mais a pour but le renversement du " gouvernement russe!" Son objet est aussi, dit Lénine, de provoquer une nouvelle guerre contre l'Allemagne. Aussi, s son " gouvernement " considère l'ac-- tion de l'Entente comme déclaration de e guerre et par conséquent prendra toutes les mesures que la situation comporte ' e. Ce qui n'émeut guère les Alliés. OPERATIONS NAVALES e Le torpillage du " Justicia " c Le secrétaire de l'Amirauté a publié r hier soir le compte-rendu suivant du tor-e pillage du "Justîda" que nous avons l_ annoncé hier : e "Le "Justicia' fut attaqué par une tor-e pille le'19 juillet, à 2 h. 30 de l'après-e midi, alors que ce navire, avec d'autres it bateaux, était escorté par des destroyers :, et d'autres unités navales. I- ' 'La torpille fit explosion dans la cham-d bre des machines, qui se remplit d'eau u immédiatement. Bien que les oomparti-ments étanches fus- ent intacts, les bar-■_ ques de sauvetage furent mises en état |e de prendre i'eau, tandis que des re-mor-p queurs s'approche: - nt du navire, par lf. mesure de précaution. A 4 h. 30, deux f. torpilles furent lancées, l'une d'elles étant déviée de son but par un coup de u canon et l'autre le manquant. Le 'Jus-;r ticia' fut pris à la remorque à 8 heures du soir, moment où une quatrième tor-pille fut encore déviée de son but par un i obus. Un certain nombre d'hommes de l'équipage quittèrent le 'Justicia' pen-dant que le navire continuait à être re-rr.orqué.1 "Le 20 juillet, à 4 h. 30 du matin, s une cinquième torpille fut aperçue, passant juste devant le navire. A 9 h. 15, i(_ deux torpilles furent aperçues s'appro-chant du 'Justicia,' l'une frappant la c cale no 3, l'autre la cale no 5. Dès lors, " le navire commença à donner de la poupe " et finalement- coulà à midi 40. Le oroi-a sième mécanicien du 'Justicia' mourut 1! de ses blessures et 15 hommes apparte-n'ant à la chambre des machines, où se produisit la première explosion, sont manquants. Tous les officiers et hommes * de l'équipage furent sauvés. ,c "Le sous-marin signalé comme ayant été coulé par le 'Marne' était un de ceux ? qui attaquèrent le 'Justicia.' " * OPÉRATIONS AÉRIENNES j. « L'activité britannique '* Le 24 juillet: Vent violent et temps ^ ccuvert, s'améliorant vers le soir. Quinze :e appareils ennemis abattus et 5 désem-parés. Trois appareils britanniques sont manquants. Au cours de la nuit suivante u 24 tonnes de bombes ont été jetées sur divers objectifs ennemis, notamment sur les gares de Valenciennes, Seclin, Cour-lt: trai et Armentières. Deux trains furent u atteints par des bombes et des milliers de cartouches ont été tirées sur diverses »• cibles, y compris des canons anti-aériens en action, des réflecteurs et des trans-'>-• ports. Tous nos appareils sont ren-a' très. Un des aéroplanes allemands pouf a bombardement nocturne a été abattu dans nos lignes par l'artillerie. 21e victoire de Coppens jt Le sous-lieutenant aviateur Coppens a abattu un ballon captif allemand au , dessus de Zarren, remportant sa 21e victoire. f HOMMAGE A LA BELGIQUE 'e M. Charles Leboucq, député de Paris, écrit dans "Le Soir" de Paris, sous le 'e titre "Notre Reconnaissance à la Belgi-15 que," l'article ci-joint que les Belges '_s liront avec plaisir : Le hasard a parfois la coquetterie de a placer les événements là où la justice et la morale demandent qu'ils soient dis-■e tribués : ainsi ,a-t-il vouln que notre pre-'• mière grande victoire depuis 1914 fut >e remportée à l'époque même où nous célé-brions la fête de nos admirables alliés, ie les Belges. ir N'oublions pas que la Belgique est a u l'avant-poste de notre résistance. C'est elle qui, la première, répondit en armes i- à l'appel des opprimés et versa, sans compter, le plus généreux de son sang, n pour riposter à l'insulte allemande. :S Le sublime-général Léman, .que Le L-î Havre acclamait hier, apparut devant le ir Boche comme une de ces figures gigan-ir tesques qui sont de l'épopée, plus que de e- l'histoire. e, Albert 1er, formidable dans sa sim-lu plicité; ses généraux, oeux de Liège et de l'Yser, demeureront dans les annales du monde, au même titre que les héros de Sparte, les vainqueurs de Marathon, et la lignée des grands Gaulois, modeste5 mais inébranlables. Nous eussions souhaité que ce 21 juillet fut fêté en France avec le même éclat que 1"'Indépendance Day." Paris eût acclamé les trois couleurs belges avec la même émotion et le même enthousiasme que la bannière étoilée des Etats-Unis. • Le Roi Albert qui n'aime pas les manifestations ostentatoires, et le prouve en vivant en soldat dans un très humble chaumière d'un petit, village de sa frontière, a préféré que la reconnaissance restât dans les cœurs, et prit la forme d'une silencieuse communion d'amitié. Rien n'a pu, cependant, empêcher nos poilus d'ajouter â la fête, le feu d'artifice de l'Aisne, de solides discours de canons, et le spectacle de Ludendorff en déroute faisant pendant à celui de Léman sur le pavois. CHARLES LEBOUCQ. BELGIQUE ET GRANIT DUCHE DE LUXEMBOURG 1 A l'occasion de la Fête nationale belge, l'Union des Luxembourgeois de l'Armée belge envoya au Roi Albert le télégramme suivant : i "Unis plus intimement depuis quatre années de lutte- et d'épreuves à des frères dont des traités, contraires à la volonté populaire, ont jadis séparé leur pays natal, les Luxembourgeois du Grand.Du-ché, qui ont l'honneur de combattre sous les ordres de Votre Majesté pour la cause commune du Droit violé, pour la liberté de la noble Belgique et pour la libération du Luxembourg opprimé, adressent à leur Chef héroïque, en ce jour de fête nationale, l'expression de leur attachement enthousiast.-e et de fidélité à la Belgique et à son Roi." Le président de l'Union des Luxembourgeois de l'Armée belge, (s.) Dr ARENDT, Médecin militaire." ♦ * * Réponse du Roi "Le Roi est très touché du télégramme qui lui a été adressé par l'Union des Luxembourgeois de l'Armée belge et remercie vivement les membres de cette association de leur sentiment de sympathie pour la Belgique. Rapprochés par la communauté de souffrances et d'épreuves, Belges et Luxembourgeois seront à jamais unis d'amitié fraternelle. La Belgique est heureuse et fière de compter dans les rangs de son armée des volontaires du Grand-Duché, qui défendent en même temps que sa propre cause celle de la liberté du Luxembourg, victime de la même injuste agression. (s.) de JEHAY." LES EVENEMENTS EN RUSSIE Les Tchèques capturent Simbirsk Il est officiellement annonce de Moscou que Simbirsk a été capturé par les troupes tchéco-slovaques, malgré la résistance désespérée de l'armée des Soviets, qui non seulement ont dû abandonner la rive gauche du Volga, mais •aussi une partie de terrain sur l'autre rive du fleuve. La " Pravda," commentant ces nouvelles, montre une grande inquiétude. Cette révolte, dit-il, s'étend comme une épidémie. Simbirsk était un important point d'appui pour le Soviet du Volga, et sa chute augmente le danger ; celui-ci est réel, car I' " ennemi " est nombreux et bien organisé. UN DISCOURS DE M. SALFOUR Le sort des petits pays Au cours d'une réunion Organisée Lier à Mansion House par le Comité serbe (yougoslave) des buts de guerre en Grande-Bretagne, le ministre de Serbie, M. Jovarnovic a défini les buts serbes comme suit: 1. L'union des Yougoslaves; 2. Dès Balkans aux peuples balkaniques; 3. La reconstruction des pays dévastés occupés par les Yougoslaves; 4. Relations économiques et intellectuelles avec les pays alliés. M. Balfour, au cours du discours qu'il a prononcé à cette réunion, a dit notamment : "C'est l'attaque de l'Autriche contre la Serbie et celle de l'Allemagne contre la Belgique qui ont éveillé la conscience du monde civilisé. Les Allemands parlent toujours de paix — d'une paix allemande. Il n'y a aucun parallèle à établir entre les conséquences d'une victoire allemande, d'une part, et celles d'une victoire alliée, d'autre part. Rien n'est plus certain que ceci : c'est prôportionnelle-mént à l'étendue de la victoire des Alliés que se répandront les idéals nationaux, le développement national et l'indépendance nationale; d'autre part, c'est en proportion de l'étendue des succès allemands que se répandront sur le monde les miasmes de la domination allemande au point de vue économique, politique et f.n 1 fit! ral AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — On mande de Stockholm que le comte Luxburg, ancien chargé d'affaires allemand à Buenos-Ayres, est arrivé lundi à Gothenburg, à bord du transatlantique "Suecia." AUTRICHE-HONGRIE — Le Dr von Hussarck a été chargé par l'Empereur de former un nouveau ministère, mais il n'est pas certain du tout qu'il puisse s'assurer une majorité au Reichsrath, et si les négociations qu'il poursuit pour l'obtenir n'aboutissent pas, il ne pourra songer à prendre le pouvoir. — Le nombre de postes officiels remplis par des Allemands en uniforme à Vienne montre à quel point l'Allemagne gouverne en réalité en Autriche. Mais l'harmonie n'existe guère entre les Alliés, et la défaite des Allemands sur ia Marne console un peu les Autrichiens de leur échec sur la Piave, que leurs alliés leur avaient si vivement reprochée. — Deux cents restaurants, de Vienne viennent de fermer, faute de provisions alimentaires. La situation au point de vue de l'alimentation est, paraît-il, terrible.BELGIQUE — Soixante mille Allemands des provinces de Luxembourg et de Liège auraient été autorisés par les Allemands à employer l'allemand comme langue o^" cielle. Franchement, nous ignorions qu'il pût y avoir avant la guerre tant d'Allemands dans ces provinces. On aura procédé au dumping des Boches pendant la guerre. GRANDE-BRETAGNE — Une conférence des délégués ou-1 vriers a eu lieu hier à Leeds; elle s'est! prononcée pour une grève générale mardi prochain. Des délégués de 50 districts de munitions étaient présents; ceux-ci étaient assez divisés, mais les extrémistes parvinrent à l'emporter. La conférence refusa de se soumettre aux demandes du gouvernement, malgré l'avis contrairei des leaders des syndicats. Si un arrangement ne se produit pas d'ici mardi et siles ouvriers se conforment aux décisions de la conférence, 300,000 ouvriers se mettront en grève pour empêcher la réalisa-* tion de mesures que le ministère des munitions a déclaré indispensables pour pouvoir fournir les munitions à l'armée. Hier, à Birmingham, 100,000 hommes ont chômé. RUSSIE — Un télégramme de Moscou dit que le procès des anciens ministres Protopo-pofî et Maklakoff a commencé et qu'il sera rapidement poursuivi. Tous les fonctionnaires du gouvernement du Tsar, sous arrêt à Pétrograd. seront transférés à Moscou, où ils seront .jugés. Suite à la 4e page, 2e colonne DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Vendredi, 10 h. 35 matin. L'ennemi a attaqué nos nouvelles po» sitions dans le secteur d'Hébuterne sous le couvert d'un violent barrage. Les troupes furent repoussées avec des pertes sévères, abandonnant 30 prisonniers en nos mains. De bonne heure ce matin une forte attaque locale ennemie fut lancée contre- la ligne récemment conquise par nous à Meteren. Cette attaque fut aussi repoussée après un vif combat. Au cours de la nuit un de nos détachements enleva une position de mitrailleurs ennemis dans le secteur de Merris. L'artillerie ennemie a été active dans la vallée de la Somme et dans le voisinage de Boyelles.

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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