L'indépendance belge

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s.n. 1918, 19 August. L'indépendance belge. Seen on 19 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/br8mc8sc7g/
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I CONSERVATION PAR LE PROGRÈS ROYAUME-UNI! 1 PENNY LE NUMÉRO j CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE 5 CENTS ■ ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS: LUNDI 19 AOUT 1918 ( MOIS, 9 SHILLINGS T0DOB. HOUSE, TUDOR ST., B.C. 4 11, PLACE DE LA BOURSE ABONNEMENTS ■! 6 MOIS. 17 SHILLINGS TEL ÉPHONE: CITY 3360 TELE.: 311-57 et 238-75 Eli Vente à Londres à 3 h, le Samedi 1 I aOUt 11 AN, 32 SHILLINGS LA SITUATION ~-t Samedi midi. De a iolents combats ont été livrés hier et àVant-hiér, sur tout le front entre la mer et l'Oise, les Belges ayant lancé un de leur détachements dé choc contre les positions ennemies dans le secteur de Merckem, d'où des prisonniers et du matériel ont été ramenés par nos vaillants soldats. Plus au sud les troupes britanniques ont subi un violent bombardement entre le canal d'Ypres et La Bas.sée, et des engagements plutôt vifs ont eu lieu entre a\ant-gârdes dans les environs de Kem-mel et de Vieux Berquin. Entre la Co-jeul et l'Ancre, à l'ouest de Bapaume, les Allemands ont continué leur retraite dans les secteurs de Bucquoy, de Pui-sieux, de Serre, de Beaumont-Hamel, et au delà de l'Ancre, dans la région de Thiepval, poursuivis partout par nos alliés. Des combats locaux d'un caractère assez sévère s'en sont suivi, se terminant tous en faveur e^poi^rsuivants, notamment entre fe|a$x>ùrt sur Ancre et Puisieux au Mohf elrdans lé^ôif de Thiepval. Sur ce fi%it»l(^mpiipe.y'an-glaises et néo-zélandai3feson^r.vantîé leur ligne de près de trois Entre l'Ancre et la Somme, nos alliés ont légèrement progressé au nord-est de Morlancourt et ont repoussé une attaque ennemie après un vif combat. Au delà de la Somme les Allemands ont également exécuté une attaque déterminée sur les nouvelles positions britanniques à Damery. Leur avance a été refoulée sur toute la ligne et 250 captifs, ainsi qu'un certain nombre de mitrailleuses, sont restés aux mains des bataillons de sir H. Rawlinson. Ceux-ci ont dé-clenchi une nouvelle attaqué en liaison avec des détachements de la Ire armée fi'ïïïÇaîSc sur leur "droite, et? ont réalisé des progrès substantiels dans la direct' tion de Fresnoy-les-Roye et de Francart, faisant un certain nombre de prisonniers. Cette avance a sensiblement rapproché nos alliés de Roye, qui se trouve menacé de trois côtés, et ne tardera plus à devoir être évacué par l'adversaire. Cette place étant le pivot de la ligne défensive du général von Hutier, opposé à l'avance de l'armée du général Hum-bert, il n'est pas douteux que toute cette ligne s'écroule bientôt, mettant les Allemands dans une situation plus que critique entre Roye et Noyon, et les obligeant à chercher une nouvelle ligne défensive, s'appuyant sur Nesles, voire même sur Ham. Le danger de cette situation doit avoir été prévu par von Boehm, qui, suivant une dépêche officielle de Berlin, a fait venir à son quartier-général tous les correspondants de journaux neutres, trahissant ainsi son intention de tenter une contre-offensive de grand style dans cette région, dans le but évident de soulager Roye de la pression puissante qui l'encercle. L'armée du général Debeney a, en effet, réalisé une nouvelle avance dans la région de \ illers Roye et de Saint-Aurin, et a occupé à l'est d'Armancourt, les pcemiè-res lignes alliées de 1916. Au sud de I Avre, la 3e armée française a pénétré profondément dans le bois des Loges, dans la direction de la route d'Amiens-Royé-Xoyon. Plus au sud, l'armée du général Humbert a encore progressé au delà du massif de Thiescourt, dont la capture est reconnue par les derniers communiqués de Berlin. La lutte pour cette butte importante a été particulièrement âpre et a coûté de part et d'autre dès sacrifices élevés. A présent les batteries françaises sont placées au sommet de cette hauteur, dominant une large étendue, et leur feu ne tardera {lus à entraver sérieusement l'ennemi dans Noyon et Lassigny. Eu Champagne les troupes du général CiOuraud ont fait des prisonniers dans le secteur de Perthes-lez-Hurlus, et ont repoussé une attaque surprise ennemie à ' est de Maisons de Champagne. En Italie, les Austro-Hongrois ont tenté de puissantes réactions dans le 1 Onale, mais sans faire la moindre impression. L'ennemi a également réagi sur la Piave,au sud-ouest de Papadopoli, dâns le but de reoccuper l'ilot capturé la veille par les Bersaglieri. Trois contre-attaques en force pour atteindre cet objectif ont échoué, les assaillants subissant de lourdes pertes. Efi Albanie, l'ennemi, pour la troisième *0|s, a renouvelé ses attaques contre les positions françaises à l'est de Porocani, •vns obtenir le moindre ^succès. De plus, ii a subi des pertes sanglantes au cours d'infructueuses reconnaissances dans la région de Gramsi. Les nouvelles de Russie sont toujours contradictoires. Nous les résumons d'autre part. Les faits saillants de ces derniers jours, est le débarquement d'un régiment américain à Vladivostok et la rupture des relations diplomatiques que les Etats-Unis avaient nouées avec le " gouvernement " bolshéviste. * ♦ * De Nauheim on annonce que l'état de santé du roi Ferdinand de Bulgarie, qui est, allé faire une cure dans cette ville allemande aux installations kolosàales, s'est subitement aggravé. Nous saurons sous peu si ce n'est pas encore là une ma-nueuvre de celui que l'on appelle- ici le roi renard. Le prince Boris a rendu visite au Kaiser et il pourrait ensuite s'adresser aux Alliés leur disant : Je ne suis pas responsable des actes de mon père ; accordez-moi donc ce que je demande. Et déjà, dans la presse anglaise'même, il y a eu une tentative de condescendancc envers la Bulgarie. Mais les Alliés se battent pour le Droit, pour la Justice, pour écraser le militarisme et aussi pour épurer le mœurs diplomatiques. Or, favoriser 1e Bulgarie, ce serait apporter un encou ragement et accorder une prime à la tra 1 hison et à la férocité. * * Il se produit en '"France une agitatior singulière. Le parti socialiste entend se solidariser avec M. Malvy et provoque 1 des réunions et des pétitions en faveur de celui dont on veut faire.Jf représentai!! delà classe'ouvrière et un marfyP de h ' justice bourgeoise. Pour nous qui avons assisté aux de ' bats de la Haute-Cour, qui sommes, ei ' devons rester, en dehors des question» ; de parti s'agitant en France, et qu ' n'avons pas à nous immiscer dans des re grettables querelles politiques, nous pou ' vons, cependant, émettre une opinion e L trouver que cette manœuvre imposée ai ' parti socialiste et au parti radical socia ; liste est aussi peu défendable que mal " habilç et impolitique. Il est résulté à toute évidence, poin ' tout homme jugeant impartialement I; ' conduite de l'ex-ministre de l'intérieur ; que M. Malvy avait commis des faute " impardonnables. 1 II s'était entouré de gens tarés, avai " protégé d'ignobles-personnages, et ferm " les yeux sur toute une campagne extré : mement dangereuse dans les circonstan " ces graves du moment. : Il n'avait pas su être à la hauteur d< : sa tâche ; il avait même favorisé par soi - attitude, tout au moins passive, le péri 5 défaitiste alors que la 'patrie était ei ï danger. s Mais, dit-on, d'autre part, il y a de. - écrivains qui s'attaquent à la Répuhl'^u - et que l'on ne poursuit pas. Si M. I.éoi 2 Daudet et ses collaborateurs s'en pren 2 nent réellement à la République, qui no.u , parait de taille à résister à d'autres atta - ques encore, il y a des lois qui permetten i d'atteindre ces fauteurs de désordre. I i y a une tribune pour, au besoin, signale i l'inaction de la justice. s Nous ne croyons pas d'ailleurs que M r Léon Daudet ait eu à se féliciter du ré - sultat issu de ses attaques. Car celles î ci furent reconnues fausses et manquan - de base. M. Daudet et son journal on - été atteints, eux aussi, par le.s conside i rants de la Cour et le publie a blâmé 1; i légèreté des attaques, tout autant que 1, s gra\ ité des î^ctes de M. Malvy. Celui-ci était ministre; il représentai 1 la République; sur lui reposait un e lourde charge et une grosse responsabi - lité. La lecture des pièces du procès de à montre qu'il n'a pas été à la hauteur d ses devoirs. Dès lors, une condamnatio: ^ s'imposait, si l'on veut considérer que le e ministres seuls sont et doivent être res ~ pensables. Absoudre complètement M Malvy c'eût été déclarer que les minis très peuvent tout se permettre et qu' ^ n'y a ni tribunaux ni sanctions contre le fautes ministérielles, alors que les déme craties ont tout intérêt à faire reconnai tre la responsabilité des ministres. Quant- à vouloir faire de M. Malvy u martyr à la cause ouvrière, c'est une teri e tâtive maladroite condamnée d'avance s le bon sens en fait justice. I OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité britannique Du 8 au 15 août. 60 tonnes de bombes lancées sur divers -jhjectifs, notamment sur Zeebruese. les docks d'Ostende, e>o l'aérodrome de Vai-enaere, les usines de la Brugeoise, les docks de Bruges, Blan-kenberglie et Midd-felkerke. Des navires ennemis ont aussi été attaqués et un coup direct a atteintfun destroyer, à bord duquel une explosion se produisit 'quelque temps après. Au coure d'engagements. 16 appareil? ennemis ont été détruits et 15 désemparés. Trois appareils britanniques sont manquants. — (Détachement britannique indépendant.) # * * Le 15 août: 4 appareils ennemis détruits ainsi que deux ballons; 5 appareils ennemis désemparés. Un appareil britannique manquant. Au cours de la journée et de la nuit suivante, 22 tonnes et demie de bombes ont été lancées. L'activité française Le 14^ioût : 15 appareils ennemis abattus ou mis hors de "•-ombat; 8 ballons incendiés : 32 tonnes de bombes lancées sur divers objectifs. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Les expéditions alliées Les Alliés ont débarqué des forces, pour la plupart en oetit nombre, en sept points, peut-être davantage, du vaste territoire russe. Les premiers de ces contingents ont atterri sur la côte murmane et avancé jusqu'à Kem sur les bords occidentaux de la Mer * Blanche. Trois autres contingents ^nt effectué un débarquement de l'autre.'côté de la Mer Blanche. De ceux-ci oui a occupé Ark-hangel, et. avance ie long du chemin de »rs ¥cJagjiii,.i-la baie d'Onega et a remonté le cours du fleuve portant le même nom, et ie dernier, qui de fait appartient aux forces opérant entre Arkhangel et Vologda, s'est dirigé le long de la Dvina. Deux autres détachements, uniquement britanniques, ont traversé la Perse occidentale au printemps dernier pour atteindre la mer Caspienne. De ces détachements, l'un a été envoyé à Bakou, terminus du chemi'n de fer transcaucasien; l'autre à Krasnovodsk, terminus de la voie ferrée transcaspieime. D'autres détachements composés de troupes indiennes ont été en- ■ voyés à Meshed, via Séistan, et opèrent près de la frontière du Turkestan. Enfin, ■ il y a eu le débarquement des forces expéditionnaires alliés à Vladivostok, opération qui n'est pas terminée et a pour • objet de renforcer les Tchéco-Slovaques ■ en Sibérie. Outre les bataillons britan- ■ niques, français et Japonais, un régiment américain, venu des Pliilipines, a : encore débarquée récemment, et d'autres i contingents des Etats-Unis ont été em- I barqués pour la Sibérie, à Manila. J|^- i qu'à présent toutes les troupes envoyées en Sibérie sont à peine suffisantes pour , effectuer une impression militaire sur la ■ Russie aux prises avec l'anarchie orga-i nisée et exploitée par l'Allemagne. L'importance de l'effort allié Les forces expéditionnaires de l'Entente en Sibérie, confiée à la direction du I général Otani, commandant en chef, auront une tâche des plus ardues à remplir. L'impression que les troupes qui les composent sont insuffisantes pour accomplir la mission imposée, grandit même aux Etats-Unis, au point que, malgré l'opi-^ nion de Washington estimant que l'effort principal de l'Entente doit être ef-t fectué en Franoe, l'Amérique envisage 'la possibilité d'élargir le champ de l'ac-1 tion des Alliés" en Sibérie. Il semble ' bien, dans ce but, qu'on encouragera le Japon à développer son concours mili ! taire en Russie, tant au point de vue du ; nombre d'hommes qu'au point de vue de " la fourniture du matériel de guerre. Le chemin jusqu'à Irkoutsk est long et : difficile, et tant que les Alliés n'auront 1 pas dépassé le lac Baïkal, les vaillants j Tchéco-Slovaques seront dans une posi " tion extrêmement dangereuse en Sibérie ■ occidentale. U semble douteux que les - contingents alliés, tout disciplinés qu'ils ' soient, concentrés dès à présent en Sibé 5 rie, puissent se maintenir contre les for - ces coalisées des prisonniers austro-aile - mands — au nombre de 150,000 — et cîe bandes bolshéviques, dont la détermina 1 tion peut suppléer à leur manque d'or - ganisation. De plus, plus les Alliés avan ; cent, plus ils s'éloignent de leurs bases et leurs communications ne peuvent être puissamment défendues. Aussi se senti- u rait-on beau<»up plus à l'aise si les g contingents de l'expédition étaient augmentés. n " UN DISCOURS DE " ; LORD NORTHGLIFFE j! s Les représentants de la presse d'outre- u j mer, en visite en Angleterre, ont été reçus hier à déjeuner par lord North- ® cliffe. Celui-ci, en portant un toast à ses ^ - hôtes, a rendu hommage aux prouesses , s accomplies par les soldats des colonies et \ " des dominions britanniques au cours de la guerre et déclaré que les récents ex- t ploits des troupes américaines avaient « " prouvé que celles-ci étaient de la même j " trempe tque leurs glorieux prédécesseurs. c Insistant sur l'effort américain, il parla a notamment de la production des moteurs s d'aéroplanes que les Etats-Unis fourni- ^ ront bientôt dans une proportion que ni j l'Allemagne et l'Autriche réunies, ni tout l'empire britannique ne sauraient . égaler. En estimant ce chiffre à 10,000 r par mois, le nombre de moteurs qu'ils peuvent produire, il pensa ne pas se K tromper. Il montra ensuite les Etats- . _ Unis devenant en un an une des pre- { C mières nations pour la construction de j navires. j Parlant ensuite de l'effort britannique -lord Northcliffe déclara que la propa-gande allemande faisait tous ses efforts e pour en réduire l'énorme importance, j [. disant notamment que l'Angleterre se p battrait jusqu'au dernier Français, au dernier Italien, au dernier Canadien ou [8 au dernier Américain, selon le pays où ' .. cette calomnie est répandue. Lord North- j i_ cliffe regretta que le gouvernement bri-tannique ne publie pas la liste officielle 6 des pertes britanniques, ce qui serait la ; meilleure réponse à ces intrigues aile 1 u mandes. "Lord' Northcliffe pensa p'oï. voir ' .. estimer à 900,000 le nombre de tués de 1 !g l'armée britannique depuis le début de i la guerre et à 800,000 le chiffre des pertes ^ totales pour l'année dernière seule, en tués, blessés et manquants. Il déclara 1 e espérer que comme ceci n'était qu'une ' a estimation de sa part, la censure n'y ver- 1 , rait pas d'inconvénient. ( u Lord Northcliffe invita aussi ses alidi- ! j teurs à ne pas juger ce qui se passe dans ' ;e le pays d'après les apparene»s exté-rieures. Vous trouverez ici, leur dit-il, j. divers journaux d'allures pacifistes, ^ mais je vous ferai remarquer qu'il n'y en j a pas un seul qui ne soit subsidié, ce qui c_ vous prouve que ces journaux ne «ont ; s_ guère demandés. Nous avons ici aussi 1 ir une classe de gens qui peuvent être com- ' 3S pâtés, aux Junkers allemands. Nous 1 , avons certain grand propriétaire terrien '< qui croit que la ruine l'attend si la guerre 1 a continue,nous en avons un autre qui est, 1 ag si je suis bien informé, chevalier de ] l'aigle rouge, ere classe; nous-'avons un p riche maître de forces qui dirige un jour-=s nal pacifiste; mais tous ces hommes très • ir sincères et qui craignent de perdre leur ' |a fortune, n'ont- pas grande influence." 1 j Quant à la paix par négociationSj cliché mis en circulation par l'Allemagne, 1 lord Northcliffe en a montré les dangers ; en citant deux exemples de la manière < ;i- dopt les Allemands l'entendent: la paix [u de Brest-Litovsk et le traité de Ver-i- sailles. Bismarck, qui se trouvait tout r. près de Paris, discutait et rediscutait n- avec Thiers et accordait des armistices i ir pendant lesquels l'armée allemande amé-ix liorait sa position, et cette paix par négo-i- dations coûta à la France la plus grande f. partie de deux riches provinces, cinq mil- , f. liards d'indemnité, l'entretien de l'ar-j-e mée d'occupation en Franoe jusqu'au 0- paiement de l'indemnité. Le? Allemands le nous ont montré là,-non pas comment il le faut faire la paix, mais où il faut faire ;i_ la paix. Pour ma part, j'estime que le lu véritable endroit eù la paix doit être Je faite, c'est à Berlin ou Potsdam, et je croîs .que c'est là qu'elle sera faite. f UNE NOTE ENERGIQUE 1- DE L'ESPAGNE es La note du gouvernement espagnol, !s qui doit être actuellement parvenue à ^ Berlin, est d'un caractère beaucoup plus e_ énergique que n'importe quel autre Je document de ce genre, adressé par l'Es- a- pagne pendant la guerre. La ligne de r- conduite prise est entièrement différente, n- Au lieu cîe protester et de demander des es promesses et des sauvegardes,, le gouver- re nernent espa^nple annonce simplement une décision qu'il a prise et en informe le gouvernement allemand. Cette décision porte qu'à la date de 1* note, le gouvernement espagnol se dédommagera lui-même pour toute violation à sa neutralité perpétrée sur des navires espagnols en confisquant un tonnage total à celui perdu, et qui sera prélevé sur bateaux allemands ayant trouvée un refuge dans les ports espagnols. Il y a environ quatre-vingt-dix steamers allemands dans cette situation, beaucoup d'entre eux étant des centres d'espionnage; en les saisissant le gouvernement espagnol se rendrait un double service.Le correspondant du "Tirnes" à San-tander, croit savoir, que le gouvernement ne compte prendre ces compensations que pour les bateaux espagnols qui sont habituellement employés à la navigation commerciale espagnole. Aucune communication de la -note ne sera officiellement faite avant que le gouvernement n'ait reçu la réponse de l'Allemagne. M. BRANTINC ET LES ALLIES Le leader socialiste M. Branting, qui a récemment visité la France et l'Angleterre et notamment les troupes du front, a donné une'conférence à Stockholm à l'invitation de l'Association du Travail de cette ville au sujet de ses impressions de voyage. M. Branting s'est' déclaré frappé par le libre esprit démocratique dans les rangs de l'armée, les relations familières entre les officiers et les hommes et par les étonnants faits d'armes accomplis par des troupes ayant subi un entraînement militaire reiativement court, tels que les troupes australiennes. Les Américains, qui, semblent les héros du jour, vont à l.a bataille comme, à une cpaisade pejur la destsaction r' ■ militarisme.Pour tous ceux qui combattent aux côtés de l'Entente cette guerre est une lutte pour la victoire du droit et la suprématie de l'idée de liberté. Comparer les buts des deux groupes est commettre une lourde erreur. La différence entre les deux est tellement grand que la vérité ne saurait se trouver quelque part entre les deux, mais seulement d'un seul côté. MENTALITE BULCARE Certains observatoires possèdent des sismographes, appareils qui relèvent les tremblements de terre à des milliers de kilomètres de distance. On .ne connaît pas de sismographe pour la politique étrangère. Il est cependant peissible de remplacer cet outil par quelques remarques-types révélant à grande distance les phénomènes internes qui échappent souvent à l'observation directe. Ainsi, lorsque les événements arrivent à un grand tournant de l'histoire, on en- ■ tend reparler du Bulgare qui essaye par en dessous de faire un travail de taupe. L'heure est donc venue de sa rappeler ce qu'est le Bulgare. Une petite histoire , bien connue en Orient doit nous servir de • directive. " Un jour le bon Dieu dit au Bulgare: Je vais faire quelque chose pour tôi. De-- mande-moi ce que tu \eux. iu l'auras. ■ Mais je pose une condition : ton voisin re-i cevra le double. " Sans prendre même le temps de réfléchir le Bulgare répondit: " Arrache-moi un œil. ..." > Cette petite histoire vaut un volume de considérations polît'iques.—('Le Matin. ) DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Samedi, 10 h. 3 matin. La pression de nos troupes au nord de la route de Roye et au nord de l'Ancre 'a continué et des progrès ont été réalisés par nous dans ces deux secteurs. Dans le voisinage de Vieux Berquin, nos patrouilles ont soutenu un \ if combat, hier, et de nouvelles rencontres ont 1 eu lieu pendant la nuit. Nos troupes ont 1 fait des progrès dans ce secteur et Ont ! fait des prisonniers dans le voisinage de ; Merris. L'artillerie ennemie a manifesté une activité considérable dans le voisinage . du Mont Rouge et du Scherpenberg, ain-. si qu'aux environs du lac de Zillebeke ; (secteur d'Ypres). 189e année 1

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