L'indépendance belge

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s.n. 1917, 28 July. L'indépendance belge. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0z70v8bf9d/
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, I iSème année. NO 177 L' INDEPENDANCE de I à- | ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CEKITS) ADMINISTRATION ET REDACTION: „ BUREAU A PAj?3: j. DANE STR.. ÏÏIQn HOLBORN, W.C.l. l1, PLACE , 3^A. P? £5" TELEPHONE : HOLBORN 1773-4 TELEPH.: { ^3g. 7 5 SAMEDI 28 JUILLET 1917. AB( En vente à Londres à 3 h. le vendredi 27 juillet. ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS. "1 _ , ABONNEMENTS;.) (j MOIS, 17 SHILLINGS, V CONSERVATION par le PROGRES. { 1 AN. 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Vendredi, midi. Les nouvelles du front russe ne sont 6 toujours pas satisfaisantes. Eu Galicie c'est encore toujours la débâcle, avec ( cette consolation cependant que la tentative ennemie de couper la retraite aux armées russes qui opèrent au sud du ^ Dniester semble avoir échoué, e Le repli rapide des groupes oomman-dés par le général Korniloff a permis k sauvetage de cette armée, qui bat en retraite dans la direction de Czernowitz, capitale de la Bukovirie. * C'est à l'est de Tarnopol^ "entre ceti *" '• j'us au sud' ,AMJâfAP DCrilRCÇP * ;;e sVrfa.V h particulièrement forte, - ses etloits dt nos alliés d'arrêter l'avance de l'armée de von Boehm-Ermolli sont restés sans :4 succès. La position des Russes dans cette * région a été compromise par le mouve- * ment de flanc exécuté du sud de Trem- 5, bovla par lts forces ennemies qui, opé- j rant au nord de Buczacz, ont pénétré le "• plus loin en avant dans les lianes russes »,• 1 ,, ■- et qui essaient d opérer un vaste mouve- ~ ment enveloppant, dont la réussite signi- 3 Serait un désastre pour les'armées russes du sud, rabattues vers les Carpathes. iLa manœuvre allemande dans ce secteur n'a réussi, comme le fait remarquei e commandant en chef des armées russes, lue par suite de la "'composition ineffec-ive' de certaines unités et du moral iii:a3isa:it qui ont compromis le succès les contre-attaques russes. La iigne du Sereth a dû être aban-lonnée par nos alliés jusqu'à hautein Le Janow et de Zwiniacz, et l'artillerie ilbmandé dans ces parages est très ac-ive. Dans ce secteur également plusieurs mites russe j ont abandonné leyrs po'si ions sans combattre, abandonnant là-hement 1 urs camarades, qui résistèrenl ,vco la der-nière énergie aus assauts Ces faits font rassortir la nécessité ilisolue du rétablissement de la peine capitale, abolie par la révolution, et qui. sur la demande expresse des commandants d'armée et des commissaires civils, rient d'être rétablie au front. C'est, comme le dit M. Kerensky, investi maintenant de pouvoirs dictato-iaux, le seul moyen dont disposa le gou-ernement pour rétablir la discipline et nettre fin aux actes de trahison qui com-nomettent le salut de la révolution et lu pays. Rien ne prouve mieux que le succè.s le l'offensive russo-roumaine dans les }arpathes du Sud, l'immense service rendu par les traîtres et déserteurs ruses aux Puissances (fe ntraies. Dans cette ■égion les Russo-Roumains, commandés >a-r le général Scherbatchefi, ont capturé u deux jours 2,000 prisonniers et 57 ca-ons,( ce qui prouve qu'avec un général ésolu, disposant de bons éléments, la ituaiion pourrait, même en cette heure le crise, être rapidement et efficacement orrigée. Dans les Carpathes Moyennes, les Rusés ont commencé également à se retirer t l'ennemi annonce que par suite de la pression exercée sur les armées russes au aord du Dniester, le front russe des Car-îathes, au sud de la passe de Jablonica, Minmence à céder et les Russes, chassés les hauteurs de Baba-Ludowa, ont aban-imné lleur front jusqu'au secteur de urlibaba. La débâcle de certaines unités russes pi affecte plus particulièrement les on-•ièm?, huitième et septième armées,, est i'autant plus désastreuse que, comme le 'ait remarquer de correspondant de Pé •rograd du "Morning Post," jamais ar- •*>•> rt— rv^-,.,1 - . . , A. niée russe ne fut mieux outillée que 1 ar- : mée de Galicie. "Une artillerie de tout j premier ordre, desservie par des canon-niers britanniques et français, des pièces merveilleusement défilées, et un train de tout premier ordre avaient fait de cette armée une unité de choc admirablement équipée. Malheureusement, dit le corres- I pondant, la plus grande partie de l'artillerie de ces trois armées est perdue, les déserteurs ayant en certaines circon- ( stances tué les artilleurs pour s'emparer ( de leurs chevaux ! Après des faits de ce genre, les Russes . les plus imbus de l'esprit démocratique admettront la nécessité de sanctions sévères. Celles-ci sont annoncées dans le manifeste adressé par le Comité exécutif des conseils des délégués ouvriers, soldats et paysans à tous les délégués du front et de l'arrière. Ce document montre les dangers de la situation anarchi-que créée par les traîtres et les contre-révolutionnaires: l'invasion et la défaite de la Révolution. C'est pour y faire face, dit le manifeste, que, d'accord avec nous, le gouverfiement s'est constitué en Gouvernement de Salut Social et a pris une série de mesures destinées à fortifier le front, à exécuter des réformes démocratiques et sociales, à rétablir l'ordre et à anéantir la contre-révolution. Le manifeste se termine par un appel pressant à se grouper autour du drapeau de li Révolution, afin de ne pas laisser périr celle-ci. Entretemps on annonce l'arrestation, en Finlande, de Lénine, le chef des ex- ' trémistes, ainsi que la démission du gouverneur de la Finlande et celle du gou-verneur militaire de Pétrograd. Abstraction faite de l'activité de l'ar- ' lillerie, un calme relatif règne sur le frânt britannique. Le bombardement en- . (té la côte et la Lys, dit Berlin, continue j de faire rage avec la même intensité, et >i dégénéré, par moments, en un feu rou- , larit ; mais, aux dernières informations, le duel avait légèrement diminué. Les Français, sur le Chemin des Dames, ont été réattaqués avec une très grande violence, à l'est d'Hurtebise jusqu'à la Bovelle. L'ennemi a réussi, au sud d'Aillés, à pénétrer dans certains éléments de tranchées français, mais par la suite nos alliés ont repris en grande par- , tie les points perdus. En Champagne, deux attaques aile- i mandes, dirigées contre le Mont Haut et le Mont Blond ont été repoussées sans que l'ennemi ait pu faire le moindre progrès. A en croire Berlin, les troupes allemandes auraient pénétré, au sud d'Aillés (Chemin des Dames), dans les positions tr-mcaises sur une largeur de deux kilomètres et une profondeur de 400 mètres en Champagne auraient repris le I terrain conquis par les Français le 11 courant dans la région du Mont Haut. Au cours de ces différentes opérations, ' les Allemands auraient ,capturé 1,150 prisonniers, dont 4G officiers, ainsi que 1 des mortiers de tranchée. ' La Chambre des Communes, après les ' déclarations de MM. Asquith et Bonar 1 Law, dont nous donnons le résumé 1 plus loin, a repoussé, par 148 voix con- i rre 10, la motion "du pacifiste Ramsay < Macdonald demandant d'approuver la ; résolution "de paix" récemment adoptée ] par le Reichstag, et demandant au gou- 4 vernement britannique ainsi qu'aux Al- | liés de réaffirmer leurs buts de guerre. 1 M. Bonar Law, parlant au nom du l j gouvernement, a déclaré au milieu des ] ' acclamations que si nous désirons une i paix réelle, nous devons montrer que i nous entendons aller jusqu'au bout. t , . ■ ,, — — miLi m . ' U GUERRE EUROPEENNE — » » e ; sur les mm russes M. Kerensky blessé ? "e' ! Le correspondant du "Az-Est," de Bu ice' jdapest, sur le front galicien, a télégra le Ipbié à la date du 22 juillet, dit le 'Daily Express" de ee jour, qui suivanl des déclarations de prisonniers russes; ot. Kerensky aurait été sérieusemem blessé au bras, sur la colline Lysonie. ' Pre_s de Brzezany. Une division d'infan terie russe refusait de se battre et com | mençait à. battre e retraitet lorsque artillerig russe, furieuse de cette déser Itlon, aurait tourné son feu sur l'infanterie. M. Kerensky dans son auto \ fliobile se serait précipité entre les deuj ^partis et serait parvenu à arrêter cette lutte fratricide, tout en étant blessé lui même. Les femmes héroïques Le bataillon de la Mort, composé de. femmes de Pétrograd, a fait 100 prison niers dans la région de Smorgon-Krevo, 1 et son action a couvert d'une gloire his- ' torique, le nom des femmes russes. Mme 1 Botchkareva, commandant le bataillon, 1 a été blessée. ' i operations aeklesnes Accident d'aviation Le "Figaro" rapporte qu'un tragi I que accident s'est produit au parc de : Villacoublay. Le comte Pierre de Quinsonas, sous-officier aviateur, qui se trouvait avant- , : hier à 11 h. au parc d'aviation pour ; - étudier un nouvau Nieuport avec le- i quel il devait prochainement partir ] ■ pour le Maroc comme attaché à la sec- ; ; tion marocaine, causait avec deux capi- i ! taines, quand un camarade vint atter ' rir. A la suite d'un faux mouvement de l'appareil, les deux capitaines ont été sérieusement touchés et blessés. Un bat-> tant de l'hélice a atteint M. de Quin- - sonas et lui a perforé le cœur. Trans- sorté à l'hôpital, le jeune aviateur i succombé ; il était fiancé à la fille di lue et de la duchesse d'Uzès. i iVriraftH TTÏHiM'I. iWiMirç gsii'in ms«î5sriSsi£^cu^'asBrFiaa la mmmi des allies i mi® La presse française, toujours très een iible à tous ce qui est juste, a compri e côté délicat de la décision de n'avoi: iccordé que la voix consultative à li Roumanie, à la Grèce, et à la Serbii lans la conférence. Elle justifie ains ?ctte décision : ''Les petites Puissance balkaniques ont seulement une voix con ;ultative à la conférence, mais elles peu rent compter sur un excellent avocat e protecteur en M. Ribot, et elle ajout, sncore que l'Angleterre est absolumen lésintéressée dans les Balkans et que 1; Russie soutiendra la France dans soi L'ôle classique de champioii des natio ralites." C'est une explication mais ce n'est pa: ine reconnaissance de ce qui devrai ître. En effet, la justice intégrale ne peu Das être satisfaite par ce protectorat ac •ordé par la France. Evidemment nou sommes sûrs que la France agira ei lotre faveui;—et nous ne doutons pas di ■ôle <le notre avocat M. Ribot. Mais il n'y aura de justice complèt oour tous ces petits pays que le jour oi l'on cessera de les traiter comme de ninëUrs. J'estime que ces petits pays ont ai noins acquis leur majorité le jour d> eur entrée dans la guerre pour la causi îommune. On ne pourra certainement pas clin jue la Belgique, par exemple, peti oays, est encore une nation mineure qu i besoin d'un avocat-tuteur et d'un pro ;ecteur. La vérité est toute autre: c'est qu< ious tous—petits et grands pays—cha ïun proportionellement à ses forces ious avons.-étb solidaL:..ii o_t et re juement l'avocat et le protecteur le Ltjis des autres dans la grande catastro phe mondiale, et cette collaboration ré :iproque a créé et cimenté la solida rite internationale. Or, c'est cette solidarité internatio aale qu'il faut maintenir et développe: Dour le bonheur du monde entier et j< se crois pas que cela est compatible ave: ?ette décision de n'accorder qu'uni roix consultative seulement aux petite îations. UN ROUMAIN. les buts de miMl des allies Le groupe des pacifistes impénitent i cru devoir, à la Chambre des Com mines, faire une manifestation, d'ail eurs stérile, à propos de la récent ésolution du Reichstag ait sujet de mts de guerre de l'Allemagne. Feignant de croire que le Reichstas ■eprésente réellement le peuple aile nand et que les résolutions votées pa: e Reichstag sont bien l'expression d a volonté de ce peuple; feignant d'au :re part de croire à la sincérité d'uni ■ésolution, acceptée par le nouveat ■hancelier sous réserve de l'interprète: i sa façon, M. Ramsay MacDonald i iroposé la motion suivante: "En pré ience de la résolution passée par les re irésentants du peuple allemand assem >lés au Reiehstag disant que, lejetan ont projet d'acquisition de territoire >ar la force, le Reichstag lutte pou me paix par négociation et pour uni •éconciliation durable des nations; qui oute usurpation politique, éconcmiqu >u finacière est incompatible avec uni )aix. pareille, et que le Reichstag répu lie tout projet vîsant à l'isolement éco îomique ou à l'assujettissement de ton )ays après la guerreen présence doni le cette résolution, la Chambre des Com mines déclare que cette résolution ex irime les principes pour lesquels le pav utte et fait appel au gouvernemen jour réaffirmer ses buts de guerre ei •onséquence; elle déclare de plus qui es Alliés devraient accepter la propo lition russe disant que la prochain ■onférence des Alliés au sujet des but le guerre devait comprendre des repré entants du peuple et non seulement de jorte-paroles des gouvernements. Il fi ippel au "Leader" de la Chambre pdui 'aire, à propos de la résolution di Reichstag, une déclaration qui fassi ■onnaîtie aux Alliés aussi bien qu'i 'ennemi que nous acceptons cette ré :olut.ion, ou tout au moins son esprit .1 fit remarquer qu'il était, vraiment ex raordinaire que cette importante déci don du Reichstag a.it à peine été men ionnép par les journaux anglais. I ilonna lecture de la résolution. Il re i connut que le Reichstag ne nommait pas : i les ministres de l'Empire et n'avait pas de responsabilité directe dans la poli » tique du pays, mais le Reichstag n en i représente pas moins le peuple alle-l mand. 11 s'étonna de ce qu'en Angleterre tous les journaux aient insisté sur le discours du nouveau chancelier en laissant dans l'ombre la résolution du Reichstag, tandis qu'en Allemagne on • 3 avait parlé 20 fois plus de la résolution que du discours. Il repoussa l'explica-' tion donnée par le "Times" que tout ! cela n'était que comédie, et en trouva [ une preuvre (?) dans le,fait que le "Vor-5 warts" réclamait une politique conforme au programme du Reichstag. D'après M. Macdonald cette résolution t ouvre une voie à la paix, et il demande : î au gouvernement de saisir cette occa-" sion. 1 M. Trevelyan opina dans le même 1 sens, disant notamment qu'aucune des groupes ne parviendrait à obtenir une paix par la victoire. t La réponse de M. Asquith M. Asquith déclara que les deux ora-1 teurs précédents étaient loin d'avoir le monopole du désir de paix ;tout le monde ' désire la paix,et partout ôn accueillera 1 avec joie toute indication montrant que 1 le peuple allemand est prêt à la paix à des conditions qui permettraient aux Alliés d'atteindre les buts élevés pour 1 lesquels ils sont entrés en guerre. Mais ces deux orateurs ont attaché a la récente résolution du Reichstas - i • plus d'importance qu'elle n'en mérite.' Dans quelles circonstances s'est-elle produite? Après une lutte obscure à Berlin, dans laquelle les partisans d'une po-^ litique relativement modérée semblaient . devoir prendre l'avantage, les chefs militaires sont apparus sur la scène et ils l'emportèrent bientôt; ils obtinrent la a démission du chancelier, en qui le Kaiser avait quelques jours auparavant exprimé sa confiance illimitée ; et ttmfc ee que nous savons du nouveau chancelier 3 c'est qu'il est 1 homme rte ceux qui dut' _ remporté la victoire dans cette lutte de . coulisses; c'est l'homme des extrémistes . et non des modérés. Il a été nommé sans consultation du Parlement et ce dernier . reste, comme par le passé, une quantité • négligeable comme influence sur la poli-; tique du gouvernement. Qu'a dit le uou-? veau chandelier au sujet de la résolution ? en question? Qu'il l'acceptait pour au-? tant qu'il la comprenne. Les buts de guerre des Alliés sont connus. Ils ont été décrits souvent. Ils luttent pour la liberté et pour rien moins que la liberté. Ce serait un cauchemar que de supposer que nous saeri- . fions les vies de nos meilleurs fils et que : nous hypothéquons nos ressources com- I me nous le faisons, dans un but cl'im- ' 5 péi'ialisme et d'annexionnisme. Mais il ' résulte de cela même que nous ne pourrions souscrire à aucune paix qui réta- - blisse sous un déguisement quelconque I 5 le statu quo ante et qui laisserait des , pays comme la-Belgique, la Serbie et la Grèce à la merci d'intrigues dvnasti- ( ques ou sous la menace constante d'op- , pression militaire. Dans le remaniement | de la carte du monde, le principe di'rec- , teur devra être l'intérêt et, pour autant qu'on puisse s'en assurer, la volonté i des populations en cause. Entretemps, , nous n'aiderons pas l'arrivée de la : 1 ipaix si nous donnons l'impression que , nous hésitons dans notre détermination : ou que nous doutons de notie capacité -à supporter la tâche que nous avons en- < ' treprise avec une claire conscience pour 1 5 de nobles buts. (Vifs applaudissements.) < ; Déclaration de M. Bonar Law r M. Bonar Law déclara que M. Maedo- , ; nald et ses amis vivaient dans un monde 3 ? irréel et n'avaient aucune conception'de - l'enjeu du conflit. U fit remarquer qu'ils ■ - avaient omis de parler dans leur motion l de la demande contenue dans la résolu- , ? tion du Reichstag réclamant la "liberté - des mers." Cette liberté des mers signifie, - en langage allemand, que le pays qui pos-5 sède la puissance navale ne peut pas en i user, tandis que celui qui possède la i puissance militaire doit pouvoir s'en ser-? vir d'une manière illimitée. Pourquoi, demanda il. Bonar Law. :• l'Allemagne n'a-t-elle jamais fait con-s naître ses conditions de paix? Celles des ' - Alliés peuvent avoir été trop loin, mais 3 au moins les Alliés ont eu le courage do t les faire connaître au monde. L'Allema-■ gne n'a jamais rien fait de semblable i parce qu'elle ne pense pas ce que M. Mac-? donald et ses amis croient qu'elle pense, i Dans leur essence, nos buts de guerre sont - les mêmes aujourd'hui qu'au temps où . M. Asquith les a fait connaître au Guild - Hall. Nous luttons pour notre liberté à nous 1 - et pour le droit des autres nations 1 ] de vivre de leur propre vie à côté de - l'Allemagne. Nous combattons pour chas-'i >er les Allemands de la Belgique et du Nord de la France. Nous combattons pour la paix et pour la garantie de la paix dans l'avenir. Nous aurons perdu la guerre si nous r'avons pas la garantie que le danger qui i ruiné cette génération ne ruinera pas nos enfants. Nous traversons une crise dangereuse et les événements de Russie >nt produit un grand changement dans rotre situation. Mais, dit M. Bonar Law, je crois que la Russie n'a pas dit son lernier mot. En tous cas, les ressources des Alliés sont suffisantes pour rendre absolument certain que, à moins que le ;œur ne vienne à nous manquer, nous obtiendrons les résultats pour lesquels nous avons entamé la lutte. AUTOUR del la GUEBRE BELGIQUE — On annonce que.l'avocat Emile Digueffe, membre du Conseil communal :1e Liège, est parmi les Belges déportés on Allemagne à titre de représailles pour le soi-disant mauvais tiaitement Je prisonniers allemands en Afrique Orientale, Tous ces déportés se trouvent au camp d'Holzminden. —^ L'opposition à la division administrative de la Belgique, dit le "Tele-jraaf," augmente de jour en jour. Les fonctionnaires ministériels qui devaient 3tre transférés à Namur ont démissionné et une confusion illimitée règne dans les ministères, — Les Allemands se servent du champ d'aviation d'Ans. Là se trouvent des Zeppelins et des avions. Il n'y a à Liège pas plus de 2,000 soldats. Le gouverneur général réside à Liège. Il occupe la maison de l'abbé Ca-rnéliau, coin de la rue des Rivageois. Les Allemands occupent à Cointe le couvent des Bénédictines. Il y ont rassemblé beaucoup d'artillerie de toute espèce et la population ne jieut appro-.h&r.Sous la conduite des Allemands, on continue à draguei- avec la plus grande activité la Meuse. On extrait journellement 50 tonnes de gravier que l'on expé< die vers les Flandres. Le chemin de fer Hasselt Maesevck ne circule plus qu'à raison d'un train par jour dans chaque sens. ESPAGNE — La loi martiale a été levée à Va* ence et des conditions normales régnent 3ans toute la région. GrtîANDE-BRETAGNE — Le secrétaire du département de .'intérieur à déclaré jeudi à la C'ham-:re des Communes qu'il s'attend à voir i l'œuvre les pacifistes pro-allemands }ui doivent se réunir en conférence de-nain samedi, mais qu'il ne défendra pas ette réunion. Cette déclaration a été aite en réponse à une motion faite par .e major Hunt et demandant "si le secrétaire de 1 intérieur savait qu'une •éunion d'une soi-disant, "Union des 3uvriers et Soldats, ' devait avoir lieu samedi au Mémorial Hall, Farringdon 3treet ; s'il savait que cette union avait mvoyé un télégramme à Moscou, dé-ronçant MM. Will Thorne et O'Grady, ous deux membres du parlement, :omme étant des espions, alors qu'ils igissaient comme délégués ouvriers, représentant la Grande-Bretagne ; s'il savait qu une députation de Léninistes —qui sont des Russes pro-allemands et lont 1 un, nommé Baurn, est l'organisa-;eur de la résistance contre la loi formant les étrangers de nationalités amies i faire leurs service militaire—devait issister à cette réunion, et si étant îonné ces faits, ii n'interdirait pas cette 'éunion." — La conscription a été votée en roisième lecture à la Chambre des Re->i ésentants au Canada par 102 voix :ontre 44. RUSSIE -— Lénine, le chef des maximalistes russes, qui avait fui Pétrograd après la publication de la révélation que les principaux membres de son parti étaient \ la solde des Allemands, a été arrêté mardi matin à Ozerki, en Finlande. — Un télégramme de Haparanda dit ]ue Lenine avait demandé à être arrêté, afin d'être protégé contre les attentats le ses adversaires. ■— Le gouvernement russe a pris des mesures contre l'agitation des extrémistes socialistes en Finlande. Un certain nombre d'amis de Lénine ont été arrêtés et le Comité militaire d'Helsing-ioi's a été dissous. — La comtesse Panin — membre du parti démocratique constitutionnel (ca-]ets) — a donné sa démission de minisire de l'Assistance publique. — Un congrès des femmes militaires a ;té convoqué pour le 5 août.

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