L'indépendance belge

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s.n. 1918, 01 August. L'indépendance belge. Seen on 01 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8w3804zk87/
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BSe année tio 18C L' INDEPENDANCE CONSERVATION FAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE 6 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : l'ODOR HOUSE. TUDOR ST.. E.C. 4- 11. PLACE DE LA BOURSE TÉLÉPHONE! CITY 3960 TEL.: 311-57 et 238-75 «JEUDI 1 AOUT 1918 En vente à Londres à 3 h. le mercredi 31 l'uîilet '3 MOIS. 9 SHILLINGS ABONNEMENTS ■ 6 MOIS, 17 SHILLINGS (l AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION —o Mercredi midi. Les Allemands depuis deux jours cherchent à " freiner " la formidable poussée des troupes alliées, en livrant des contre-attaques de grande envergure, pour lesquelles ils emploient leurs meilleures unités, telle la garde impériale et les iroùpes fj'élite de la.Prusse et du Brandebourg. Bien que ralentie par cette réac-t;on, notre avance se poursuit sur tout le front d'attaque. Au sud-ouest de Reims les Allemands ont fait des efforts désespérés pour reprendre Sainte-Euphraise, mais bien qu'ayant progressé à l'ouest de ce village, ils ne sont point parvenus à atteindre leur but. Au nord de !a .Marne nous avops maintenu toutes nos positions sur la route de Dormans à Reims, brisant un -> if retour sur Saint-Gemme, et les Français ont occupé Ro-migriy. Sergy, qui a été l'objet d'une lutte obstinée, dans laquelle les Américains ont décirfié la 4e division de la garde prussienne, fraîchement arrivée d'Avri-court pour gah aniser la résistance allemande, est resté aux mains de nos alliés, après avoir été perdu huit fois. Dans ce \illage les Huns se sont livrés à leurs instincts barbares en passant à la baïonnette les blessés américains. Sur la ligne de l'Ourcq nos alliés ont1 continué leur progrès. Sur leur droite, après avoir capturé la Butte de Chal-mont, ils ont avancé au sud de Saponay, tandis que sur leur gauche ils ont dépassé Grand Rozoy, enlevé dans un bel assaut par des unités britanniques, qui occupèrent également des hauteurs le long de la route de Le Plessier-Huleu à Fère. Sur cette même route les Allemands exécutèrent de nombreuses contre-attaques sur Beugneux, qu'ils parvinrent un moment à réoccuper ; mais il;-, en furent bientôt rechassés par les troupes du générai Mangin. Au nord de Grand Rozoy ces mêmes troupes ont tgalement emporté le plateau d'Orme et la côte 190. Au sud de Soisscyis, les Ecossais ont continué à se battre héroïquement contre les légions teutonnes, qui ont subi des hécatombes sans précédent pour maintenir les précieuses positions qu'ils tiennent sur la Crise. Il semble néanmoins que nos alliés ont continué leur avance, et il ne serait pas ifnpossible qu'ils soient entrés en ce moment dans le village de Buzancy. Nous continuons à croire que l'ennemi sera obligé de poursuivre sa marche à reculons vers les hauteurs au nord de l'Aisne. Cependant, sa retraite, si elle se perdure dans l'ordre actuel, ce qui n'est pas certain, sera lente, voire même coûteuse pour nos troupes, et lui permettra en tout cas d'éviter une débâcle. jusqu'à présent 71 divisions ennemies ont été identifiées dans le fameux saillant de la Marne, et de celles-ci dix au moins appartiennent au groupe d'armées du prince Rupprecht de Bavière, qui désormais ne compte plus que 20 di-\ isions de réserves. Pour peu que le Kfonprinz impérial continue à sacrifier les troupes allemandes pour sauver '•on prestige, les suprêmes réserves stratégiques de Ludendorff seront réduites à néant, et c'est là un des côtés les filus importants du problème, l'Allemagne ne pouvant plus gaspiller impunément son " matériel humain." Pendant que la bataille faisait rage entre Soissons et Reims, les troupes australiennes s'employaient à arracher le OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité britannique Nuit du 29 au 30: Attaques aériennes britanniques contre les gares d'Offen-burg, Rastatt et Baden. Stuttgart et Solingen furent aussi attaquées. Dans la matinée du 30 la gare d'Offenburg fut à nouveau attaquée à coups de bombes. Au cours de combats, 3 appareils ennemis furent abattus et 5 forcés à descendre désemparés. Un appareil britannique est manquant. — (Détachement indépendant.)Le 30 juillet : 11 tonnes de bombes sur dépôts et "cantonnements; 14 appareils ennemis détruits; perte de 2 appareils britanniques. La nuit suivante, bombes sur Bra,y et Bapaume. Sur le front italien Lè dernier communiqué italien signale que l'activité aérienne a été intense de part et d'autre. Les camps d'aviation et d'autres objectifs militaires dans les ligne» de communication ennemies furent dernier des avant-postes importants de la défense de Hazebrouck, des mains de l'ennemi, en s'emparant de Merris. Cette opération, exécutée par la Ire division australienne, avec un mkiimura de perte, donna 169 prisonniers et un butin considérable à nos alliés. La capture de Merris complète heureusement la consolidation de la défense autour de Hazebrouck.L'activité de l'artillerie ennemie s'est donné carrière au nord-ouest d'Albert, les Allemands y faisant usage d'une grande quantité d'obus toxiques, ainsi qu'en de nombreux points entre le canal de La Bassé.e et Ypres. Sur le front belge l'artillerie a également été très active et les batteries en présence ont bombardé les premières lignes et les communications de part et d'autre. En Italie, des duels d'artillerie se sont développés en plusieurs points du front et il y a eu des combats d'avant-postes dans la Giudicaria et dans le Vallarsa. ainsi que. sur la Piàve. En Albanie, les Italiens, ayant complété l'organisation de leur ligne de résistance, leurs troupes avancées ont réduit la pression de l'ennemi sur le Se-1 meni et à l'ouest du confluent de l'Os-uni et du Devoli. En Sibérie, les troupes tchéco-slova-ques préparent, sans être inquiétées, leur prochaine expédition contre les forces maximalistes en Transbaïcalte et se contentent pour le moment de contenir les gardes'rouges au nord de Nikolsk. Un télégramme de Moscou à la " Rhei-nisch-Westfàiische Zeitung " reconnaît que toute la région entre Omsk et Udinsk,. y. compris Krasnoyarsk, Yeni-seisk et Irkoutsk, est sous le contrôle du général Alexeieff, tandis que le général Horvath commande à l'est d'Irkoutsk, la région entre la Transbaïcalte et Vladivostok. Ces deux chefs ayant entre eux des communautés d'intérêt coopèrent militairement, et tout semble indiquer qu'ils sont également, en accord parfait avec les Tchèques, unissant ainsi tous les efforts pour contenir les troupes bolshévistes et austro-allemandes en attendant l'intervention nippo-américaine. * * * Le baron von Hussarek est devenu premier ministre à Vienne, pendant que le Dr Seidler'était nommé %eeretaire particulier de l'empereur Karl. Le baron'von Hussarek a exposé son programme politique à la chambre haute et a commencé par affirmer que la guerre est, de la part des Puissances Centrales,' une guerre de défense ! Il serait tout disposé à signer un traité de paix, mais à condition que les ennemis abandonnent tous leur programme de guerre, sinon il n'y a rien d'autre à faire que de poursuivre la guerre à outrance. Il s'est félicité de l'Alliance allemande, " qui est réellement une affaire ,de cœur," et il a fait appel au Reichsrat en insistant, aux applaudissements de la majorité, sur ce que " la source de la culture et de la'force de l'Autriche réside dans la race allemande." C'est donc l'union étroitement maintenue entre les deux Kaisers. bombardées efficacement; 12 aéroplanes ennemis ont été abattus au cours de combats aériens; un treizième atteint par l'artillerie fut forcé à descendre près d'Asolo. L'AFFAIRE MALVY Témoins de marque Il était naturel qup M. Malvy cherchât à se faire couvrir par les divers chefs . de cabinet sous lesquels il avait exercé ses fonctions; aussi les .premiers témoins cités par la défense sont MM. Viviani, Briand, Rabot et Painlevé.Il est tout'naturel, dit le "Times," que les témoignages de ces hommes d'Etat constituent jusqu'à un certain point un plaidoyer "pro domo." M. Viviani a déclaré qu'il avait toujours rencontré le plus grand appui du ministère de l'intérieur et que M. Malvy avait notamment appliqué rigoureusement la loi de dénaturalisation.Au sujet des divers faits reprochés à M. Malvy, notamment de ses subsides au "Bonnet Rouge" et de son amitié avec Almereyda, M. Viviani dit que le subside fut accordé lorsque l'attitude du "Bonnet Rougé" était patriotique et qu'il fut retiré lorsque ce journal montra des sentiments pro-alle-mands. Il déclara que si M. Malvy avait commis des erreurs, ce devait être de bonne foi et parce qu'il croyait .que lefe autres agissaient avec les mêmes bonnes intentions. M. Viviani prit soin de dire que M. Cailiaux ^n'exerça pas d'influence dans la formation de son gouvernement ni de celui de M. Ribot. M. Caillaux ne me doit rien, dit-il, et je ne lui dois rien. Dans son témoignage, M. Briand a déclaré que M. Malvy n'était pas de ses amis politiques et ne lui avait pas été imposé lors de la constitution de son cabinet. Il estima que M. Malvy avait fait tout son devoir. Il rendit hommage à la classe ouvrière, affirmant que le gouvernement avait toujours'cherché à maintenir très haut le moral du pays. Lorsque j'ai quitté le pouvoir, dit notamment M. Briand, le calme le plus complet et la confiance régnaient en France. Aussi j'ai le droit de penser que tous mes collaborateurs avaient fait leur devoir. En résumé, en ce qui concerne notre politique générale dans nos relations avec les classes ouvrières, je n'hésite pas à croire que le ministre de l'intérieur était d'accord avec nous. Quant à dés faits particuliers, je n'en connaissais aucun qui me permît d'accuser M. Malvy. NOUVELLE INFAMIE ALLEMANDE ? Le gouvernement allemand a protesté auprès du gouvernement britannique contre l'usage de la cartouche en usage dans l'armée britannique. Une réponse a été envoyée affirmant que la balle de cette cartouche est strictement conforme aux stipulations de la Convention de La Haye et tout aussi humaine que celle employée dans toutes les autres armées. Mais comme une accusation de ce genre est généralement faite par les Allemands pour servir de prétexte à une nouvelle horreur, le gouvernement allemand a été averti que tout attentat nouveau serait suivi de représailles immédiates et sévères. SOCIALISTES FRANÇAIS DIVISES Par 1,544 mandats contre 1,172, les minoritaires conduits par M. Longuet ont finalement battu les majoritaires parmi lesquels &e trouvent MM. Albert Thomas et Renaudel, hier, au conseil national du parti socialiste unifié. Les centristes, ou parti conciliateur, ne parvinrent pas a trouver un terrain d'entente qui aurait rallié l'unanimité. Les deux résolutions sur lesquelles le parti socialiste unifié s'est divisé n'étaient cependant pas d'une bien grande dissemblance, bien que la motion de M. Longuet soit naturellement plus extrémiste. Par exemple, elle refuse aux Alliés le droit d'envoyer tout secours à la Russie, à moins d'un "consentement unanime" des socialistes russes; la motion des majoritaires prévoyait que l'intervention serait faite au nom et a'vec la participation de tous les Aliiés, que celle-ci ne servirait en aucune façon les intérêts de la contre-révolution et qu'elle aurait? pour seul objet de protéger l'indépendance du peuple russe tout en lui permettant d'assurer sa destinée en toute liberté. Le conseil national est virtuellement le comité exécutif du congrès national. Or le congrès doit se réunir dans deux mois et c'est là que se décidera la lutte pour savoir laquelle des deux fractions,majoritaire ou minoritaire, l'emportera. LES EVENEMENTS EN RUSSIE La lutte électorale Une dépêche de Vladivostok au "Times" datée du 27 juillet, dit que la plus gfande agitation régnait dans cette ville à cause des élections municipales qui devaient avoir lieu ce jour-là et le lendemain, les plus graves préoccupations de l'heure présente y étant subordonnées aux considérations politiques. Les élections n'engageront pas seulement l'administration de Vladivostok pour douze mois, mais elles serviront également de baromètre aux tendances politiques dans tous les centres peuplés de la Sibérie. 11 y a 17 partis en présence, représentant des intérêts particuliers, mais ils voteront en bloc, soit pour les socialistes, les bolshévistes, ou les cadets, les premier-nommés disposant de la majorité. Le conseil municipal sortant comprenait de nombreux bolshévistes, dont plusieurs sont actuellement en prison, ayant été arrêtés par les Tchéco-Slctvaques, qui ne veulent* les libérer sous aucun prétexte. Le suffrage étant universel, toutes tes femmes adultes ont le droit c»3 vote, et il y a plusieurs femmes candidats. De nombreux candidats sont ouvriers, quelques autres professent des carrières libérales ou sont journalistes revenus d'Amérique, ou encore des étudiants, presque des enfants. Les élections ont été le signal d'une forte offensive de la part des deux gouvernements rivaux. Le général Horvatii a publié une proclamation dans un journal local, ordonnant à tous les fonctionnaires de rester strictement à leur poste et de faire deg. rapports à son cabinet. Le gouvernement provisoire est reconnu ■ par le conseil municipal et le Zemstvo, et comme ces organismes sont implicitement reconnus par le corps consulaire, le gouvernement provisoire cherche à tirer argument de cette circonstance pour ;-e dire reconuu lui-même par les gouvernements de l'Entente. Mais les Alliés n'ont pas actuellement l'intention de recon-riaitre aucun gouvernement et semblent résolus d'attendre jusqu'à ce que les communications soit rétablies avec la Sibérie occidentale avant de se décider à appuyci aucun groupe politique. Evidemment le question essentielle et primordiale est de briser la combinaison entre bolshévistcï et prisonniers austro-allemands, après quoi tous les partis politiques auront l'occasion de mobiliser leurs.forces et de faire valoir leurs programmes. La terreur bolshéviste Les représentants des partis socialiste révolutionnaire et social-démocratique russes, arrivés récemment à Stookholrr dans le but de se rendre en Angleterre et en France, pour révéler aux démocraties occidentales la véritable situation qui prévaut en Russie, ont publié un remarquable appel aux socialistes d'Europe-, Cet appel est signé par M. Pau' Axelrcd, pour les social-démocrates, el par M. Nicolas Rusannoff, pour les socialistes révolutionnaires. Ces deux lea-deis sé trouvaient l'été dernier à Stock hclm, où il§ représentèrent leurs parti; respect-ifs pour l'organisation de la con férenee socialiste internationale qu échoua, et M. Busannoff visita par If suite Londres, Paris et Rome. L'appel débute par une description de; maux créés par les Bolshévistes dan; toute la Russie en détruisant l'industrie en licenciant l'armée et en empêchani par la force toute expression ds la vo 1-onté, voire même l'opinion du peuple Même les amis de la démocratie russe ne se rendent pas compte de la vérité. Le. déclarations telles que celles publiées pai les ouvriers de Pétrograd il y a quelque: semaines sur les effets de la tyrannie bol shéviste, sur la suppression sanglante d©; mouvements populaires et sur la façor dont des milliers de personnes meuren' de faim et de maladie sont considérées même par la- presse socialiste de l'Europi occidentale, comme des contes à dormii debout et les réelles déclarations de l'in dignation populaire sont traitées comm< constituant simplement des moyens di propagande de la contre-révolution. L; vérité est que la grande masse des ou vriers et des paysans n'est pas seulement anti-bolshéviste, mais sont sur le poin d'e prendre les armes pour briser la ty rannie bolshéviste. Dans ces circonstances les partis socia liste-révolutionnaire et social-démocrati que russes considèrent de leur devoir d< demander la création d'une commissioi internationale réunissant des représen tants de tous les partis socialistes, qu visiterait la Russie accompagnée d'inter prêtes sincères, et après une enquête su: place repondraient à des questions nette ment posées. Le rôle britannique en Russie Le consul britannique à Vladivostol a reçu l'instruction d'informer le fï. di ministre des affaires étrangères du gou vernement provisoire, que le but de h Grande-Bretagne est de rétablir l'ordri ■ politique et économique en Russie sau immixtion d'aucun genre et de contribue: à l'expulsion des forces ennemies du so russe. Le gouvernement britanniqu* déclare catégoriquement qu'il n'a p.t l'intention de porter la moindre atteint à l'intégrité territoriale de la Russie. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — Au cours du débat sur la réforme électorale à la Diète prussienne, le député socialiste indépendant M. Stroebl a -déclaré' "Le gouvernement allemand et les experts allemands se sont montre-une fois de plus mauvais prophètes eii ce qui concerne l'effort américain. Ils se sont, en fait, couverts de ridicule. Notre ministre des finanoes prussien, M. Hergt, a affirmé il y a deux ou trois mois que les Américains ne pouvaient pas voler et que, s'ils le pouvaient, ils n'avaient pas d'aéroplanes pour le faire, que les Amé-, ricains • lie pourraient jamais atteindi'8 l'Europe et que, même s'ils pouvaient jamais atteindre l'Europe, ils n'y vien-' draient jamais. Eh bien! les Américains sont venus ; ils sont venus par" centaines de mille et ils y viendront par millions, à moins jtjue la nation allemande ne se décide à envoyer au diable nos maniaques de guerre-, nos avocats de conquêtes et nos pan-germanistes." Ce conseil, tout véhément qu'il soit, est marqué au coin du bon sens, mais il se perdra comme bien d'autres, les pan-germanistes étant les maîtres. BELGIQUE — Suivant un télégramme de Bruxelles, le comte Hertling s'est rendu récemment dans cette ville et y a ponféré 1 aveo le gouverneur général de Belgique sur la question flamande. Le comte Hert-1 ling aurait déclaré qu'il adhérait au 1 point de vue de son prédécesseur. ; — D'après l'"Echo Belge," les Alle-1 mands auraient déporté un certain nombre de frères de la doctrine chrétienne de Malonne. Le motif de ces déportations est inconnu. GRANDE-BRETAGNE ' — La grève des ouvriers de munitions 1 est terminée. Les ouvriers ont repris le travail et dans de nombreuses usines ils font un effort- pour rattraper le temps perdu. -— La police de Montréal a dispersé un meeting de 700 socialistes russes et juifs qui s'étaient réunis à l'appel d'une ciï> / culaire protestant contre la tentative de démolir par la force la liberté des .Russes et le gouvernement qu'ils se sont donnés. Les agents bolshévistes sont actifs au . Canada. JAPON ! -— Une grande quantité de munitions ' a fait explosion au cours de son transbordement dans la gare située sur le pier '■ de Shimonoseki, provoquant une formi- > dable conflagration. L'express de ïtyoto ■ entrait précisément en gare au moment ' de l'explosion. L© nombre des victimes ' est estimé à une centaine de tués et ■ blessés. ! PORTUGAL — Le général Gomes da Costa a publié ; une description de l'action du 9 avril - dernier, lorsque les Allemands at»aquè-; rent en grandes forces les troupes bri-i tanniques et portugaises dans le secteur } du canal de La Bassée jusqu'aux envi-, rons d'Armentières. Les Portugais, dit ) l'auteur, défendaient un front de 12 ki- - lomètres, occupé par la 2e division, forte - de 139 officiers et de 5,800 hommefe. La j 2e division était sur le point d'être rele-s vée par une division britannique et at-i tendait cette relève, ce qui explique qv.s - tout parmi elle était plus au moins bou-i leversé. Ces circonstances, estime lt> gé-; néral da Costa, suffisent à expliquer le - désastre et la perte de 317 officiers et de 7,000 soldats portugais. Il paie un - tribut de réconnaissance à la bravoure - des troupes qui, étant soumises au plus > violent bombardement, résistèrent plu-i sieurs heures, luttant contre un ennemi ■ très supérieur en nombre et mourant en i faisant leur devoir. DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique ; Mercredi, 10 h. 35 matin. ; Plusieurs prisonniers ont été capturés par nous durant la nuit, au cours de raids 1 heureux et de rencontres de patrouilles , dans le voisinage de Lens, au nord de Béthune et dans le secteur nord de notre j front. Un détachement ennemi, tentant un raid au sud-ouest de La Bassée, a été ' repoussé. L'artillerie ennemie a été ac 5 tive sur les deux rives de la Somme, et a ' montré une activité considérable près de Merris et dans le secteur de Kemmci.

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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