L'indépendance belge

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16 October 1917
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s.n. 1917, 16 October. L'indépendance belge. Seen on 20 September 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/vd6nz81t7f/
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I.___ _ , _i • „ . ^ » • ' • -, ■ • f ..i— «iMiiâ- w • - > No 24A> I ADMINISTRATION ET REDACTION: PLAcl^MM 4AROnRSE MARDI 16 OCTOBRE 1917. f 3 MOIS, 8 SHILLINGS. "| , ruNE STR., HIQH HOLBORN, W.C.X. ^ DE LA "OLRSE. ® ABONNEMENTS. ] jj MOIS, 17 SHILLINGS. ^CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. TELEPHONE : HOLBORN 1773-4 TELEPH.: { fag-'f S. E" V6nte à L°"dreS 3 3 hl le ,Undl OCt°bre' 1 1 AN. 32 SHILLINGS. J I LA SITUATION I Voyant leur prestige militaire sérieu-Bemeilt entamé par les opérations des B-Vlliés en Flu n dre, et se rendant compte, ■ lar suite des événements de Wilhelms- ■ liaven, des dangers résultant de l'in'ac-ItiTité démoralisante de la flotte, l'état-■major ennemi a déci'dé do tenter quand ■même l'entreprise de Pétrograd.^ Car le ■ débarquement que nos ennemis viennent ■d'efieeUier dans l'Ile d'Oesel et qui doit ■leur assurer le'commandement du Golfe ■deRiga> n'est autre chose qu'une opéra-■tion préliminaire à l'expédition contre ■ Pétrograd. Le débarquement eut lieu les 12 et 13 ■ octobre, après un bombardement des ■batteries côtières russes, et comporte, ■ aux dires du communiqué de Pétrograd, ■un total de deux divisions au maximum. I Les détachements ennemis atterrirent ■sur la côte nord de l'Ile, refoulant les ■troupes russes qui tentèrent de s'opposer ■à l'opération et qui furent* rabattues ■ vers la partie sud de l'Ile, dont plusieurs ■villes, entre autres, la capitale : Arens-Bburg, sont en feu. I Une tentative subsidiaire contre l'Ilt ■ de Dago fut cependant repoussée et la ■flotte russe do ',1a Baltique s'applique h -■défendre les détroits entre les lies Oesel ■et Dago, ainsi que le Sund de Moon. Une dépêche de Stockholm signale un ■ violent bombardement, provenant, dit-Bon, d'un engagement naval entre les for ■ ces russes et allemandes, mais rien n'es ■ venu confirmer jusqu'à présent cette in ■ formation. La flotte russe, de la Bai!tique; ■et plus particulièrement l'escadre des Rsous-miu'ins semble bien avoir manque I ,i une occasion unique de se mesurer avec Bl'adversaire, car la flotte ennemie qui ■couvrait le débarquement ne comprenait ■pas moins de huit cuirassés, d'ouzo croi-■seurs légers, quarante torpilleurs et ■trente pêche-mines ! L'appel que M. Kerensky adresse à la lotte vient à point rappeler aux marins russes que l'heure est venue pour la flotte delà Baltique de défendre l'honneur de lu Patrie et les grandes traditions de liberté de la Révolution., "Il est temps' dit le Premier Ministre, de réfléchir sérieusement et de cesser de coopérer involontairement avec îa cause de l'ennemi.'' "La garnison de Kronstadt, ajoute M. Kerensky, a déjà, par son attitude, été la cause que les ressources défensives de la forteresse sont incomplètes, et le pays n'oubliera pas ni la légèreté criminelle, ni les instigations malveillantes." Or, il est à peu près certain que nos alliés, trop préoccupés par la politique, ont négligé la défense des îles qui défendent le Golfe de Riga, sinon le débarquement n'eût pas été possible, du moins pas sans pertes sensibles. Or, les seules pertes que l'ennemi semble avoir subies sont la destruction de 4 torpilleurs coulés par les batteries de la côte de l'Ile Dago, et si la flotte avait sérieusement ét effectivement coopéré avec les forces de terre, te événements auraient certainement pris une autre tournure. Mais il est plus que probable qu'avant '1 entreprendre leur débarquement, les Allemands s'étaient renseignés sur l'état d'esprit qui règne dans la flotte russe, et 'est parce que celui-ci était "de nature a les encourager"' qu'ils ont pu entreprendre une opération aussi hasardeuse. Celle-ci indique que du côté allemaiffl °aoonsidère que la faiblesse de la Russie lest devenue telle qu on peut, împune- - ment, prendre tous les risques sans s crainte de surprises désagréables. L Allemagne autocratique et militariste ccn- - sidère la Russie révolutionnaire et ivre . de liberté comme une quantité négli . geable, et s'il arrive malheur à nos alliés 1 ils n'ont qu'à s'en prendre à eux-mêmes 5 Le danger de la situation nouvelle esi t d'ordres divers. La maîtrise dans le Golfe t de Riga facilitera les opérations de nos î ennemis contre les côtes de la Livonie e - àe l'Esthonie, et la menace est si grandi 3 que Pétrograd fait déjà pressentir une modification du front au nord de Riga. ] La menace contre le port de Rêvai es s également sérieuse, et si les Allemand: , parvenaient à confiner la flotte russi , dans le port de Kronstadt et à fermer L . Golfe dè Finlande, les possibilités mili (■ ta-ires et politiques seraient multiples g D'un côté, nos , ennemis pourraie.i r tenter dès le printemps prochain la mar g clie sur Pétrograd; de l'autre, ils se g raient bien placés pour brouiller le cartes en Finlande. Bref, le danger pour Pétrograd peu e venir à la fois de l'ouest et du nord, e a si nos alliés ne mettent pas bientôt d< l'ordre dans le*r maison, c'est le Teutoi 1 qui s'en chargera. Fort heureusement, la situation mili^ , taire sur le front occidental est si favo rable, en ce qui concerne les Alliés, qu< rien de ce qui se passe en Russie ir saurait en amoindrir .les conséquences. Pour peu que les conditions atmosmié riques changent, et les dernières qsisi j. rante-huit heures sont très encoura £ geantes, les Alliés chasseront l'ennemi d< c ses positions actuelles en Flandre. Au: j dernières nouvelles, lé'bombar dement de t lignes ennemies avait repris, et son in _ tènsité était telle que l'adversaire ccn ^ state avec étonnement qu'il ne fut pa suivi, dimanche matin, nar une non ( velîê offensive. Celle-ci ne se. fera certainement pa ^ attendre et nous en saurons probable m-dii e plus à ce sujet demain. Dès à présent, 1; Forêt d'Houthulst est débordée par L sud et son investissement par le nord ^ i ' pouvoir commencer. Les premières mai '■ sons de Passc-hendaele sont atteintes e une nouvelle poussée des troupes du ma e réchal Haig rendra nos alliés maître des dernières hauteurs que^rennemi oc ^ cupe encore. Or, dès que la Forêt d'Houf a hulst est nôtre, l'avance des Alliés pourri " commencer sur toute la ligne. L'armé< , belge, elle aussi, pourra enfin quitter le: tranchées où, depuis trois ans, elle déféne ' le dernier coin de Belgique, et s'élance: ' à nouveau contre l'envahisseur qui, cett. fois, sera refoulé. " En attendant, l'artillerie et les avia 3 teurs belges contribuent activement au: * opérations de nos alliés, et le communi 5 qué hebdomadaire l>elge mentionne pai Me menu leurs exploits. ' Les Allemands, qui ont perdu un tota de près de 1,000 prisonniers vendredi > n'ont-pas réagi et semblent se résigner ; ileur défaite en Flandre. Par contre, sur l'Aisne, ils continuer de faire preuve d'une grande activité, e: 3 à plusieurs reprises ils ont essayé d'enta •'l mer lés lignes françaises sur les l'eu? ^extrémités du Chemin des Dames. Ils n'ont réussi qu'à prendre pied moment a |nément dans des éléments avancés d'une - ] tranchée dans le secteur de Chevreux-l Hurtebise. Rien de spécial n'est signale :,des autres fronts. 14 GUERRE EUROPEENNE > » i 39 LE FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE frotre participation à l'offensive en Flandre Le dernier communiqué hebdoma-daire du G.Q.G. belge dit: Au cours de la semaine dernière nos batteries ont e*ecuté de nombreux tirs de réglage et jte bombardements destructifs contre les "atteiies ennemies. Dans la nuit, du 9 8,1 10 octobre spécialement, nos batte- |'l€s °nt contribué à la préparation pour aHaciue lancée par nos alliés sur notre droite, attaquant les batteries ennemies. Dans la région de Woumain, dans la matinée du 8 octobre, nos 75 ont bombardé les Allemands battant en retraite devant l'offensive française. Les organisations ennemies dans le région de Dixmude ont été soumises avec*1 un grand succès à notre feu destructif.Plusieurs bombardements ont été dirigés contre les lignes de communication ennemies, en représailles pour le bombardement de notre zone de cantonnement.Quant aux opérations 'd'artillerie, l'ennemi a été principalement actif dans la région de Ramscapelle, où il a fait usage d'obus chargés de gaz asphyxiants.4 SUR LES FRONTS RUSSES Menace allemande à Reval Yoici, d'après les communiqués russes, la suite des événements dans'le Golfe de Riga; 10 octobre. — Neuf aéroplanes allemands jettent des bombes dans la partie sud de l'Illo d'Oesellet sur,les transports russes. L'ennemi travaille-énergiquement à nettoyer l'entrée du Golfe de Riga. 12 octobre. -— Sous le couvert.de forces navales, plusieurs fois supérieures aux détachements de • défense, des détachements sont débarqués dans la baie de Tagga (nord de-l'Ile d'Oesel) et dans la partie méridionale de l'île de Dago (qui •se trouve au nord d'Oesel). Les batteries de côte sont réduites au silence par les divadnouglits ennemi* La garniso;; cl'OeseJ attaque les troupes débarquées, niais celles-ci réussirent à occuper une partie de l'île. 13 octobre. — Le débarquement de troupes à Oesel continue; l'endroit où celui-ci s'opère est gardé du côté de la fiier par de très importantes forces e.ine-mies. En même temps que le débarquement avait lieu à Oesel, plusieurs navires ennemis attaquèrent -la batterie de terre de l'île Dago. Quatre torpilleurs ennemis sont, coulés par celle-ci et un croiseur ennemi s'échoua au rivage. La batterie est complètement détruite par le feu écrasant de l'ennemi. Quelques détachements parvinrent à débarquer, mais durent bientôt regagner leurs navires. Les navires russes empêchent les forces navales ennemies de pénétrer dans les eaux oui séparent Oesel de Dago. EN AFRIQUE ORIENTALE Avance rapide Le 11 octobre, dans la région de la vallée du Mbemkuru la colonne droite des troupes britanniques avançant de Kilva-, a occupé Ruponda, une importante jonction de chemins à l'extrémité nord-occidentale de plateau Muera et sur le flanc de la ligne de retraite par le ccrps principal ennemi, dont l'arrière-garde,est poursuivie par nos détaehe-ment's marchant au sud de Nahuingo. La rapidité de l'avance britannique a apparemment surpris l'ennemi, qui se disposait à se rendre à Ruponda. Dans la région occidentale, un puissant détachement a été délogé de ses positions surplombant le rapide de la rivière Luwegu, près de Mponda's (à 84 k. et demi au sud de Mahenge), et s'est retiré à 9 k. et demi au nord-est. OPERATIONS AERIENNES L'activité des aviateurs belges Le dernier communiqué hebdomadaire du G. Q. G. belge dit: Malgré le temps défavorable, nos aviateurs ont été très actifs au cours de la semaine dernière et ont exécuté environ 200 vols. Nos appareils ont dirigé un fou destructif contre les batteries et îles ouvrages adverses. Plusieurs vols de reconnaissance à longue distance nous ont fourni de précieuses informations. Nos aviateurs-photographes ont profité de toutes les écilaircies pour déployer leur activité. Nos appareils de chasse ont assuré d'une façon parfaite la protection de nos diverses entreprises, alors qu'au cours de nos attaques aériennes deux ap-pareilsiallemands ont été. forcés d'atterrir en mauvais état dans leurs propres lignes. Un avion allemand abattu au-dessus d'Ostende Le 13 octobre, par suite du temps défavorable, les opérations des aviateurs de la marine britannique ont été restreintes. Une des patrouilles de combat a néanmoins abattu, dans l'avant-midi, un appareil allemand au-dessus d'Ostende. Cet avion ennemi est tombé en flammes sur la ville. REPRESSION DES SCANDALES EN FRANCE L'AFFAIRE BOLO L'emprunt turc de 1913 <>--Le rapporteur du 3e conseil de guerre 3 entendu le capitaine-aviateur Du- treil, député de la Mayenne, qui a déposé sur les faits parvenus à sa-connais-sance, au sujet du rôle de Bolo dans la négociation d'un emprunt turc en 1913. [ Le capitaine Boucliardon a également ' entendu, au sujet de l'affaire Bolo, un nouveau témoin qui serait, croit savoir ^ le "Petit Parisien," un des administra- * teurs de la banque Périer. Deux nouveaux témoins Dans un article paru le 4 octobre, 5 M. Charles Humbert, directeur du : "Journal," a longuement exposé dans " quelles conditions il avait eu besoin de 3 l'argent de Bolo pacha pour rembour-J ser, pour la plus 'grande partie, M. 'Pierre Lenoir qui,'"avec M. Desouches, 3 avoué à Paris, avait acheté le "Jour-5 liai" à M. Henri Letellier. M. Charles Humbert indiquait 110- > tamment, dans cet article : "Tous deux - se disaient porteurs d'une somme considérable, dix millions, qui provenait - de la fortune de M. Lenoir pèrfe. J'ai 1 appris, par la suite, que ce n'était pas 1 vrai." Et il laissait entendre que ces " fonds étaient, de provenance inspecte. Il y a lieu de penser que MM. Pierre 5 Lenoir et Desouches seront entendus 2(très prochainement comme témoins, pai 5 le capitaine-rapporteur chargé de l'affaire Bolo. Bolo et le ' Journal ' 5 M. le sénateflr Charles Humbert, di-t- recteur du "Journal," a intenté une ac- - tion dans le but de rompre son contrat s avec M. Paul Bolo. Le capital de Fr. i 5,500,000 mis'à la elisposition du ''Journal'' par Bolo Pacha a été remboursé. La somme a été reconstituée par M. Charles Humbert, pour un tiers et par M. Henri Letellier, ancien propriétaire du "Journal" pour les deux tiers restant. D'autre part, Bolo Pacha a assigné M. Charles Humbert au référé, prétendant que 1'a.ction du sénateur de la Meuse était présentée faussement et demandant la déseignation d'office d'un séquestre chargé de recevoir du directeur du "Journal" les sommes qui lui avaient été versées par Bolo. M. Sé-verin, président du tribunal de la Seine a donné satisfaction à la requête de Bolo t Pacha et a nommé M. Pellegrin "sé- > questre de toutes les sommes et valeurs remises par Bolo à C'harfes Humbert, . avec pouvoir de les retirer des mains de , ce dernier, d'en donner quittance à charge de les déposer à la Caisse des dépôts et consignations." Le cas de M. Monter C'est demain mardi, après l'audience solennelle de rentrée de la cour de cassation, que siégera le conseil supérieur de la magistrature, composé des magistrats des trois chambres de la cour suprême.Le conseil s'occupera des poursuites disciplinaires intentées contre M. Monier, premier président de la cour 1 de Paris. Quatre griefs, constituant des impru-1 dences et des'fautes professionnelles, sont reprochés à M. Monier. Après avoir entendu le rapport de M. 1 Bard, président de la chambre crimi-' nelle, le conseil statuera sur la question 3 préliminaire de savoir, s'il y a lieu de "suivre." Toutes les audiences du con-■ seil supérieur ont lieu à huis. clos. C'esi 1 à huis clos également que l'arrêt est i prononcé. L'AFFAIRE DU " BONNET ROUGE " j Une déposition du senateur Bérenger M. Léon Daudet, ayant cru devoir, au cours de sa déposition, faire appel au témoignage de M. le sénateur Henry Bérenger, rapporteur de la commission de l'armée et de la commission de con-' trôle des étrangers, celui-ci s'est rendu ' à la convocation de M. le capitaine Bouchardon. M. Henry Bérenger a déposé devant ; le juge, mardi, dans le courant de l'a-près-midi.( Nous croyons savoir, dit le "Petit | Parisien," que la déposition de l'hono-i rable sénateur de la Guadeloupe, qui a duré plusieurs .heures et a eu trait aux affaires du "Bonnet Rouge," a apporté un certain nombre de précisions sur certaines relations de l'arrière et du front. 'Après l'audition 3e M. Henry Béren- • gel*, le capitaine Bouchardon a reçu, à npuveau, M. Léon Daudet, qui a complété sa déposition. Celle-ci s'est prolongée jusqu'à six heures du soir. , Jeudi, le capitaine Bouchardon a entendu un témoin relativement à l'affaire du "Bonnet Rouge," et a continué enfin l'audition de M. Léon Daudet. Le témoin dont il s'agit est M. Maurice Privât, rédacteur au "Rappel," actuellement mobilisé. Il a indiqué au magistrat les noms de quelques personnes susceptibles d'éclairer la justice sur les relations d'Almereyda, son genre de vie et ses ressources. Nouvel interrogatoire de Duval Le capitaine-instructeur a fait subir à Duval un nouvel inteïrogatoire iur la nouvelle inoulpation de "commerce avec l'ennemi," laquelle concerne sa participation à la liquidation de l'affaire des "Bains de mer de San Stefano." Duval, qui a tenu à dicter lui-même ^ses réponses, prétend qu'en acceptant de liquider la société de San Stefano il n'a, ; en aucune façon représenté des intérêts i allemands. De plus, l'accusé a affirmé n'avoir agi, s dans cette affaire, que de concert avec s Mes Jaeoud, avocat, et Poncet, notaire 1 à Genève, ses co-liquidateurs, dont les sentiments francophiles ne peuvent être mis en doute. L'AFFAIRE TURMEL Débouté et condamné La chambre des mises en accusation a confirmé son jugement rendu en faveur de l'huissier Cousin, refusant de joindre l'affaire Cousin à l'affaire Turmel et mettant hors cause M. Cousin. Aux termes de l'article 136 du Code d'instruction criminelle, le tribunal a condamné en outre M. Turmel à payer Fr. 5,000 de dommages-intérêts au bénéfice de M. Cousin. LA QUESTION D'ALSAGE-LORRAIHEL'opinion de la Bavière Dans un discours prononcé à la Chambre bavaroise, le comte Hertling, premier ministre, a déclaré qu'au point de vj^ bavarois, la réunion de l'Alsace à l'Allemagne du Sud et celle de la. Lorraine a la Prusse conviendrait parfaitement, mais que dans cette question la Bavière devait se placer, non au point de vue bavarois, mais au point de vue allemand. Mais l'idée- d'accorder à l'Alsace-Lorraine l'autonomie serait une grande erreur; elle n'amenerait d'ailleurs pas la réconciliation avec la France. Quant à la Belgique, le moment n'est pas venu pour l'Allemagne de faire une > déclaration au sujet de ce gage. En tous cas elle devra prendre soin d'obtenir des garanties politiques et économiques contre la future hostilité de la Belgique, mais il faudra procéder avec modération et avoir égard aux vœux du peuple belge. La presse française La presse française est unanime dans son appréciation ^sur les déclarations de von Kùhlmann au sujet de l'AIsace-Lorraine.M. Marcel Sembat, dans 1' "Humanité,'' remercie von Ktihlma-nn d'avoir solutionné la question avec, toute la brutalité désirable et ajoute: "Nous devons donc vaincre ou abandonner tout espoir 3e libérer l'Alsace-Lorraine. Tous ceux qui admettent le droit des peuples à disposer d'eux-m-êmes, tous ceux qui reconnaissent que l'annexion des deux provinces fut un crime contre la justice et dont les conséquences doivent être effacées, sont placés par la déclaration de von Kiihlmann dans l'obligation de vaincre." Cette note est celle de toute la presse française. AUTOUR de la GUERBE KDSSIE — Au cour d'une interview accordé à un journal de Moscou, le général Alex-ieff a déclaré qu'il croyait qu-'en pré-jsence de la faiblesse actuelle de la Russie, le Japon interviendrait sur le théâtre européen de la guerre.

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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