L'indépendance belge

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s.n. 1914, 01 March. L'indépendance belge. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/fb4wh2f87n/
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|4Q Cezitimos! en ea,îlSU£ 6T 6 PARIS CJ 85' ANNÉE Dimanche 1er mars 1914 administration et rédaction 17« rue de» Hahleu, JCîruxelie* BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bours? ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIÈXNE lELËiQUE. Un m 20 ir. 6 «sis, 10 Ir. 3 mois, Sfr. lUXEKSOtlBStGr.-ll.l •-> 28 fr. ■' :S fr. => 8 fr. ÎTMM » 40 ir. =< 22 fr. » iîfi ÉDITION HEBDOMADAIRE llnltroationsls tt d'Outri-mcrl fo pages, paraissant le mercredi lînau WK francâ «Six moi»....- t& tï-anos L'INDÉPENDANCE 00 ^Dimanche lw mars 1914 Les annonces sont reçuesg a BRUXELLES î aux bureaux du joiwiôï» a PAPtlS î il, place de la Bourse, Jt LONDRES : criez MM. Joim-F. Jones & Çfi} a® Snow Hiilf K. C,; à f Agence Havas, n® liàu Cheapside £,C.; et chez Nevrouti & fils, LtdL a0814-18, Queea Victoria Sireêt. et T. 13, Browneu itd, n° 163, Queen Victoria Streei. Jh AMSTERDAM : cii£z Nijgh&Van Diiruar, Kokin, 2* A. ROTTERDAM : même Ûrme, Wynhaven, 113» m ALLmAG-XE, EN AL'TRICIlÊ-BONGRIE el Eft SUISSE, aux Agences de iaMaioon EudoiEMoas^ Il ITALIE : chez MM. Haasensteïn & Yogler, à Turin et Rome. j|^EW-\'ORKî T.B, Browne, Ltd, f, Easi4£ûd Streôt* ÏHQÎS JKfiinoSS EiE JOrE* — Sis PAGE3 BELGE Cf'XJERVAÏKW EiS EE PMC-KISS Édition du matin « Aujourd'hui : Revue politique. LA QUESTION DES ILES ET LA FRONTIERE D'ALBANIE. — L'autonomie (te l'Epire albanaise. — Echange d'Iles. — Le prince de Wied. Au Mexique. — Exigences américaines. Au Portugal. — La situation. En Italie. — La campagne de Libye à !» Chambre. — Intéressante lettre pastorale suir l'anticléricalisme. En Espagne. — Obstruction aux Cortes. - — La grève de Valence, v Notes du jour, par J.-B. En France. — La politique financière du gouvernement. — Le vote. En Belgique. — Le remaniement ministé- * riel. Metal-Exchange ùe Londres. Chronique mondaine. Informations financières et industrielles. —. Nouvelles diverses de nos correspondants.Les dépèches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de 1 après-midi; les dépèches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 0 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre 0 sont celles qui on. para d'abord dans notre troisième éà Uon, publiée le mo'.in. * - Nos ateliers étant fermés à l'occasion des îêtes traditionnelles du Grand Carnaval, le journal ne paraîtra pas demain. BRUXELLES 28 lévrieu Revue Politique M. Caillaux, ministre des finances de (' France, a eu sa revanche hier, àlaCham-( bra des députés, de l'échec qu'il a subi ( il.y a quelques jours au Sénat. On discu* f.tait,une interpellation sur la politique linancièr.e du gouvernement, ce qui revenait à mettre en cause la • politique personnelle de AI. Caillaux, qui porte entièrement sur la réforme fiscale. On sait que la méthode de AI.. Caillaux est totalement différents de celle de son prédécesseur. AI. Dumont, ministre des finances dans le cabinet Barthou, avait obtenu de la Chambre un vote favorable à l'émission d'un grand emprunt de 1,300 millions. Le cabinet Barthou fut renversé, deux jours plus tard, sur le principe de l'immunité de la rente. AI. Caillaux, devenu ministre des finances clans le cabinet Douniergue, renonça au grand emprunt voté par la Chambre et, pour équilibrer les ressources et les charges, il veut demander des ressources à une réforme fiscale profonde par l'impôt sur le revenu, tandis qu'il ne l veut recourir au crédit public que par )!des emprunts réduits et à. court terme, / au fur et à mesure des besoins. Le ministre des tlnances a posé nettement, hier, la question de confiance. Il a demandé à la Chambre de dire si, oui ou non, elle approuve sa politique financière. M. Briand intervenant au débat, s'est étonné que Al. Caillaux n'ait pas cru devoir poser dans les mêmes conditions la question de confiance au. Sénat et qu'il n'ait pas cru devoir engager sa responsabilité devant la Haute-Assemblée sur le principe de l'impôt sur le revenu. Le ministre des finances a répliqué à cela qu'il restera toujours intransigeant sur les points essentiels de l'impôt sur le revenu, mais qu'il fera des concessions sur les points secondaires- Par là, le débat prit un caractère nettement politique et Al. Doumei-guè, président du conseil, intervenant, a son tour, déclara que le gouvernement n'acceptait. que l'ordre du jour de AI. J. Durand par lequel la Chambre approuve les déclarations du gouvernement et compte sur lui pour faire aboutir la réforme fiscale et notamment le dégrèvement de la terre. Cet ordre du jour ob-1int, la priorité par 329 voix contre 2'14 et il fut adopté ensuite à mains levées. Cela constitue un succès pour Al. Caillaux personnellement, mais il est à remarquer que l'ordre du jour adopté parle de la réforme fiscale sans insister autrement sur la formule de l'impôt sur le revenu. Le conflit entre le Sénat et la Chambre subsiste donc et on a 1 impression d'une équivoque. 11 y a là une lutte entre éléments républicains qui ne fait que. commencer et qui se prolongera sans doute jusqu'aux élections générales. 11 faut souhaiter que ce ne soient pas finalement les socialistes révolutionnaires et les cléricaux réactionaai-• res qui en tirent profit. L'incident, qui s'est produit hier à la Chambre des députés d'Italie est caractéristique de l'état, des esprits à l'heure présente dans- le royaume, de Victor-Emmanuel III. Depuis deux ans, le peuple italien vit dans la joie de la Libye conquise. On ne peut, qu'admirer le bel élan patriotique avec lequel il fit son devoir et consentit à tous les sacrifices qu'exigea cette conquête. Rarement en Europe, on eut l'impression de l'unité morale aussi parfaite d'une nation dans l'action extérieure engagée en son nom. I Les choses changent malheureusement d'aspect maintenant qu'il s'agit de régler les comptes, qui. sont fort lourds. En effet, les dépenses engagées pour la Libye jusqu'au 31 décembre 1913 s'élè-vaient à un total de. 1 milliard ISO millions. Il y a là 950 millions pour la Libye proprement dite; 50 millions pavés a la Dette publique ottomane pour libération de la'part de'la Libye dans les' charges de l'Empire ottoman; enfin, 138 millions pour les travaux effectués et les œuvres créées en Tripolitaine et en Cyrénaïque. Les douze millions restai! Is furent dépensés dans l'occupation des îles de la mer Egée, il va de soi que les dépenses effectuées pour la Libye augmenteront, d'année en année, par la raison bien simple que tout est. à. créer, à organiser dans la colonie. C'est ainsi que ces dépenses seront pour 1914 supérieures de 300 millions au montant des dépenses faites l'année dernière. Cette aggravation des charges est inévitable et le peuple italien doit loyalement en accepter la responsabilité. Quant à savoir comment il importe d'y faire face, soit, par un emprunt global soit par la création de nouvelles ressources, c'est une question d'intérêt purement politique. Ce qu'il faut retenir, c'est qu'un député de gauche a affirmé hier, au cours de la séance do la Chambre, que les millions consacrés à la Libye seraient mieux dépensés pour l'assainissement- des terres en Italie même et il a rappelé, à ce propos, que le gouvernement s'est engagé à consacrer à l'assainissement des terres italiennes les capitaux de la caisse de consignation. Cette déclaration a provoqué un" véritable tumulte, AI. Luzatti confirmant cet engagement pris, tandis que le président du conseil, AI. Giolitti, et deux autres ministres le démentaient formellement. Il fallu suspendre la séance et, à la reprise, la querelle recommença de plus belle, si bien que la séance dut être levée. 11 est cerlain que l'effort à faire en Libye.ne doit pas faire oublier au gouvernement, les devoirs qui lui incombent vis-à-vis les. régions de l'Italie où la situation des masses paysannes est lamentable. L'Italie, avec son prodigieux relèvement moral et matériel, est. assez riche pour faire face à. toutes ses obligations.La Question des lies et ia frontière a aibanie L'autonomie de l'Epire albanaise Athènes,- vendredi, £7 lévrier. Aussitôt que -M. Zografos sera arrivé à Argyrocastro, des proclamations seront distribuées dans toute la partie de' l'Epire annexée à l'Albanie, étendant à, toute cette région l'autonomie qui a. été proclamée à oeivino, Premeti et Argyrocastro. Des souscriptions sont 'ouvertes pour soutenir ia lutte. 11 est probable que l'apparition de ces proclamations coïncidera avec le commencement de l'évacuation ùe Koritza ,qui est fixée à dimanche. Koritza sera remise à la gtvndarmei ie albanaise placée sous le commandement des om-ciers hollandais. La remise sera faite officiellement par le colonel Condculis, gouverneur de Koritza, qui rendra les honneurs au drapeau albanais .Par contre, les Albanais, au moment du départ du colonel Condoulis, rendront aussi les honneurs au drapeau grec. Les régiments de la S" division d'infanterie et l'artil'erie ont déjà évacué Koritza. • *« Aucune nouvelle n'a été reçue depuis quelque.temps ù Chiinara. On annonce seulement que .des bandes d'irrég-uliers albanais se- concentrent au nord du village de Doutâtes, mais elles ne manifestent jusqu'à présent aucune tendance de marcher en avant, ** * Plusieurs familles de Koritza ■ abandonnent-la ville et se réfugient à Salonique. Le « Kairoi » annonce que 10,000 Cretois sont prêts à aller en Epire pour- prendre part à l'insurrection. Le gouvernement prend les mesures nécessaires po.ur lés en empêcher. .(a) *** Vienne, samedi, 2S février» Bien que les nouvelles venant d'Epire annoncent une' extension cohsidéraDle du soulèvement, l'opinion austro-hongroise n'estime pas qu'il y ait lieu de redouter.de graves complications. Les journaux déclarent avec une satisfaction Unanime qu'il n'existe aucun motii de douter de la-parole de MM. Venizelos et Streit qui, à maintes reprises, ont donné l'assurance formelle que le gouvernement grec exercerait une influence modératrice en Epire. Le <i Deutsche Volksblalt » croit que le mouvement sera bientôt automatiquement ■ terminé par l'entrée en activité du gouvernement et de ia gendarmerie albanais, le prince de Wied devant s'embarquer ù Trieste jeudi prochain. Le morne journal déaient que la présence ii Trieste des croiseurs français et anglais et l'absence du croiseur italien ait un caractère politique. La présence des deux premiers, selon le journal, s'explique par des raisons purement techniques, les croiseurs anglais et français ayant un besoin urgent de faire du charbon à la suite d'un long voyage, ce qui n'est pas le cas pour le'croiseur italien qui viendra d'un port peu éloigné. (b) L'évacuation de l'Albanie méridionale Athènes, samedi, 23 février. Le gouvernement grec a ordonné l'év cuation du district de Chimarra. (a) Echange! d'îlea Londres, vendredi, 27 février. On apprend que le grand-vézir vient de nouveau de pressentir le ministre de Grèce à Constantinople dans le but d'obtenir l'échange des iles de Cliio et de Mitylène contre d'autres lies de la mer Egée. La Grèce répondit que cette affaire ayant élé laissée à la discrétion des puissances, elle ne .pouvait déroger en rien aux décisions prises par celles-ci. M. Venizelos a adopté en Epire une attitude énergique. Il a rayé des cadres de l'armée l'officier grec Spai-iomilos, qui commande à Chimara et qui est à la tête du .mouvement épirot-.e. M. Venizelos a ordonné l'arrestation de Zogra.phos, président du gouvernement, autonome de l'Epire. (a) Le prince de Wied à Saint-Pétersbourg Saint-Pétersbourg, vendredi, 27 février. L'Empereur a conféré au grince de Wied l'ordre de Saint-Alexandre-Ne.wsky. . (a) Accueil glacial De Saint-Pétersbourg au « Daily Tele-graph » : ' , La réception qu'a faite le public russe au prince de Wied ne pouvait être plus glaciale; l'opinion publique russe est montée contre le prince par des rumeurs ' persistantes, reproduites dans les journaux, suivant lesquelles Je prince de Wied ne voulait pas visiter Saint-Pétersnourg avant de faire son entrée à Durazzo. 11 n'y avait pas de députation. russe-à la gare, pas d'offrande de pain et"de sel, pas de foule pour le saluer. Les gendarmes et la police avaient pris des précautions tout à' fait inutiles dans l-a gare et. dans les rues. Un adjudant du Tsar, le colonel Todtie^ ben, a conduit le prince de Wied au palais d'Hiver. A Tsarkoïé-Selo,' il a déjeuné avec l'Empereur et l'Impératrice. De retour \ Saint-Pétersbourg, il a rendu visite à M. Sasonoff, ministre des affaires étrangères, et aux ambassadeurs des grandes puissances. Le soir, un dîner a eu lieu en son,honneur à l'ambassade d'Allemagne. (a) Représentant diplomatique austro-hongrois Vienne, vendredi, 27 février. Le « Journal officiel - publie la nomination de .M.-de Lowentbal, conseiller de légation, an poste de ministre. d'Autriche-. Hongrie auprès de ki cour d'Albanie, (a) Essad pacha à Vienne. Vienne, samedi, 28 février. L'Empereur a reçu a 1 henvre de l'après-midi a Schoeitbruiiti, en audience particulière, Essad pacha, ainsi que dix-sept membres de- la délégation albanaise. Il a conféré à Essad pacha la g'rand'croix de l'Ordre de François-Joseph. Essad Pacha et la délégation albanaise ont dijauné à ii heures chez le comte BerCMold, ministre des affairés Étrangères d'Aiilriche-Hpngrie,. (c) tavelles ils l'Étranger ALLEMAGNE Les incidents de Saveme Le ministre couvre les autorités civiles Strasbourg, vendredi, 27 février. Le ministre a fait savoir à AI. Mahl, ancien directeur de l'arrondissement de Sa-verne, que l'enquête ouverte contre lui,sur sa demande, au sujet des incidents de Sa-verne, a établi que rien iie prouve qu'il ait manqué à son. devoir dans cette grave affaire. Le nouveau ministre, comme l'ancien, estime que dans l'affaire de Sàveme l'autorité civile n'a rien à se reprocher. ANGLETERRE Pour le service militaire obligatoire Londres, vendredi, .',7 février. M. Asquiih a reçu une délégation comprenant trois feld-nuiréehaïux, dont lord Ro-berts, deux amiraux, des représentants du cierge et des professions libérales, venue pour préconiser le service militaire obliga tOire. M. Asquiih a répondu qu'une sous-commission du comité de l'a défense impériale, chargée d'étudier cette question, est arrivée à cette conclusion a peu près- unanime que la marine britannique est plus que jamais capable de protéger le pays contre toute invasion. M. Asquiih estimé que les inquiétudes de la délégation ne sont nullement justifiées. Le premier ministre1 est l'adversaire du service militaire obligatoire.' Les pays qui sont soumis depuis'deux ou trois générations à l'obligation du ser-vice militaire ne sont pas' pourvues p ur c-ela 'd'hommes ayant des aptiludes morales et physiques supérieures a celles dés-Anglais. (a) Manifestation suffraciste Londres, samedi,, 28. lévrier. L'inspection des suffragettes, à la- tète de laquelle se. trouve Miss ■ Sylvia Pank-hurst, avait organisé ,hier -soir, une manifestation populaire : dans ■ Test de Londres. La police ■ a dispersé la foule et a opéré ■ plusieurs arrestations, ■ notamment c-etle de Miss ■ Btalrnyth. (a) Le vole féminin dans la Colombie britannique Victoria (Colombie britannique), 27. février. La législature s'est prononcée par 23 voix contre 10 contre le bit! tendant à con-. férer aux femmes le droit , de vote. Les chemins de fer en Asie-Mineure Lonrlres, vendredi, 27 février. Mouktar bey, directeur des chemins de fer ottomans, actuellement à Paris,, 'où n s'occupe avec Djavid bey des lignes fran çai.ses de chemins de fer de'l'Asie-Mine'ure, viendra dans quelque temps à Londres aider Ila-khi pacha dans les négociations concernant les chemins de fer britanniques de l'Asie-Mineure. Malgré le silence fait sur les négociations entre les Italiens et le compagnie du chemin de fer- britannique Siriyrne-Aida, on croit que cette compagnie serait peut-être disposée à renoncer en faveur des Italiens à son droit de construire une ligne partant d'Adalia et qu'elle pourrait chercher, à obtenir de la. Turquie le droit de pousser sa i ligne le long du. littoral en face de Samos et vers l'est dans la direction du chemin de fer de Bagdad. On estime, dans les milieux diplomatiques, que quoique oes différentes propositions affectent soit directement, soit indirectement. d'autres concessions étrangères en Asie-Mineure, tout ceci s'e terminera par un accçrd général. (a) Victime de la science Calcutta, samedi, 28 février. Le Dr Fox, qui est ici depuis quelque temps, est mort à la suite de morsures de serpent. Le docteur était venu à Calcutta pour démontrer , devant les autorités l'efficacité de son antidote contre les morsures de serpent. Ses expériences avaient lieu dans le jardin zoologique. Au cours d'une de ces expériences, un serpent lui fit cinq morsures au 'poignet. Le docteur soigna immédiatement quatre de ces morsures, mais il oublia la cinquième. Dans l'après-midi d'hier, les symptômes se déclarèrent et le docteur mourut à S heures du soir.(a) AUTRICHE-HONGRiE Mort du cardinal Katschthaler Salzbourg, vendredi, 27 février. On annonce la mort du cardinal Katsch ilfaler, prince archevêque de Salzboûrg. (a) CHINE Combats sanglants Londses, samedi, 23 février. On signale de Pékin au « Times » que des victoires décisives ont été remportées par les. forces gouvernementales ■ sur' ies bandes du Loup-Blanc, sur la frontière du Honan et de l'Anhui. Des aéroplanes ont prêté' leur concours aux opérations. Il V aurait ou, paraît-il, dans les deux combats, près de 4,000 tués. (a) BULGARIE f,r On cojnmente dcfa-svjrablement la proposition faite à la Skoupchtina monténégrine en vue de la conclusion d'une union militaire, diplomatique et douanière avec la Serbie. On voit, à Sofia, dans cette proposition,- une' manifestation nouvelle de la politique de la Serbie aspirant à une fusion qui deviendrait une source de périls pour la paix d-ans les Balkans. (b) ESPAGNE La grève à Valence A'alence, vendredi, 27 février. La situation du pays est statiomnaire. La gendarmerie a chargé pour- protéger ies tramways. Dix aiTéstations ont été opérées.- (a) ' Valence, vendredi, 27 février. 10 heures soir. Des désordres- se sont renouvelés. Un coup de feu a été tiré dans la foule. Un engin alait explosion. La police a dû charger vigoureusement pour disperser les manifestants. (a) L'obstruction aux Cortès Madrid, vendredi, 27 février. Au cours d'un meeting tenu ce soir, les membres de la conjonction républicaine socialiste ont décidé de faire de l'obstruction au Parlement pendant la dorée de la • guerre .au Maroc. (a) ITALIE Cléricalisme et anticléricalisme Rome, vendredi, 27 février. Le « Giomale d'Ilajia » donne la substance de la prochaine lettre pastorale de M. BonomelM, évêque. de Crémone, laquelle fort probablement aura des suites retentissantes. M. Bonomelli s'attache à définir les mois de cléricalisme et d'anticléricalisme. 11 étudie- la transformation du cléricalisme et du catholicisme politique après que l'idée nationale et unitaire eut fait, tomber le princ-ipat des papes. Le cléricalisme politique eut comme formule le Pape-Roi, ni-électeur, ni élu. « Non expedit » était la formule des cléricaux intransigeants et intolérants, mais il est fatal qu.e tous 103 partis, surtout les partis politiques, aillent insensiblement en se modifiant et en s'1 transformant parce qu'ils sont intimement liés aux choses humaines qui sont changeantes. Le cléricalisme d'aujourd'hui est différent, il est sorti de sa façon intransigeante ét n'est, plus rien de ce qui pouvait le mettre en contraste avec les sentiments de la nation. L'ordre clérical porte désormais sur son drapeau 'ces mots : « Pour la religion et pour -ta patrie. » Nous ne demandons et nous ne demanderons jamais les privilèges et. les faveurs qui, en d'autres temps, étaient considérés comme dus à notre foi. C-es idées, nous le comprenons; sont passées. Nous réclamons la liberté qui se concède à tous dans les limites de la loi. Nous, simples prêtres le droit, commun et nous ne souffrirons jamais d'en être exclus. Qu'importe, d'ailleurs, nos vieilles divisions et nos torts réciproques; Nous .' cherchions par des voies diverses ce que nous avons finalement trouvé. 11 y a une parole qui doit tous nous réunir-: « La liberté et la loi loyalement appliquée. » Ce cléricalisme politique est tout autre qu'untipatr'iote et ennemi des modernités et de ses justes et utiles réformes, que la société réclame instamment, (a) ! Scandale en vue Rome, samedi, 2S février. Suivant le « Corriere d'Italia », qui reproduit des informations d'un journal maritime de Naples, l'on serait à la veille de révélations au sujet de fraudes commises dans le service d'affrètement des vais-seaus destinés aux transports pour la guerire de Libye. Certains • personnages, notamment un ancien major de marine qui servait d'intermédiaire pour l'affrètement, auraient organisé une véritable spéculation en faisant payer à l'Etat, c'est-à-dire aux ministres de la marine et de la guerre, des prix beaucoup plus élevés qu'il ne convenait et en effectuant les transports dams de mauvaises conditions. (a) Cet ancien major dont il est question serait. même allé jusqu'à laisser hier, sur la table d'un officier supérieur de la marine, une enveloppe contenant une certaine somme. C'est la dénonciation de cet officier supérieur qui aurait attiré l'attention sur la question de l'affrètement. (a) Combat à Sidi-Brahim Benghazi, vendredi, 27 février. Les troupes de la zone de Benghazi se sent avancées hier sur Sidi-Brahim. Le 3° bataillon éryllirésn a eu une rencontre avec environ 600 rebelles aimés. Ceux-ci ont été bientôt mis en fuite, laissant sur le terrain 179 morts et emmenant avec eux de nombreux blessés. Les troupes italiennes ont eu un officier et : '} askanis tués et un officier et un petit nombre d'askaris blessés. (aj> A LA CHAMBRE La Chambre continue la discussion des dépenses de l'occupation de la Libye. Le ministre du Trésor déclare que.l'établissement du compte rendu présente à la Chambre demanda beaucoup de temps en raison du nombre considérable de documents à consulter; Les dépenses s'élevaient, ail 31 décembre 1913, à ,1 milliard 150 millions, dont •950 millions pour la Libye, 50 millions payés1 à la Dette publique ottomane et 13S millions pour les travaux effectués et les œuvres, organisées dans la colonie. Le ■ reste fut dépensé pour l'augmentation du matériel militaire,,.l'occupation des îles de la rne-r Eg£e et l'Albanie. Le .ministre justifie dans . tous ses détails la politique .financière du., gouvernement. H fait remarquer que depuis 1910 ■oh tran$ij»hta dans chaque exe.rei.ee les crédits inscrits dans l'exercice précédent. Les dépenses effectives de Libye se sont, accrues en moyenne de 73 millions chaque année et cette année de 300 millions. Le ministre déclare être complètement d'accord avec M. Luzzati pour exclure absolument tout emprunt. Le ministre conclut en faisant remarquer que, malgré les diversions, éventuelles dans te choix des moyens et la gradation des réformes, une concorde fraternelle réunit, tout le monde dans la volonté de travailler infatigablement à. conserver intégralement la source de, l'équilibre financier et a augmenter le progrès économique, social,. la force-et la grandeur de la patrie. (Vifs applaudissements.) La discussion générale est close. On commence à développer les ordres du jour. A la lin de la séance de la Chambre, M. Cugnoiia a affirmé que les sommes consacrées à .la Libye seraient mieux dépensées . pour l'assainissement des terres en Italie, et il rappelle, en invoquant le témoignage de M. Luzzatti, que le gouvernement s'est engagé à,consacrer à l'assainissement de^ terres en Italie les capitaux de la Caisse de consignation. Un très'vif incident s'est élevé à la suite de ces paroles. M. Luzzatti a confirmé cet engagement. MM. Giolitti, Tedesco et Sacclii ont protesté. Ils ont démenti qu'il se soit agi d'un engagement du gouvernement. Il y a seulement eu, ont-ils dit, un échange d'idées. La Chambre est agitée et la séance a dû être suspendra au milieu du bruit et des rumeurs de l'extrême-gauche. A la reprise de la séanée, M. Giolitti a répété que le gouvernement ne. s'était pas engagé. . . Les interruptions ■ se sont renouvelées et la séance a été levée au milieu du bruit. (a) JAPON Les scandales dans la marine TokioJ vendredi, 27 février. M. Herrmann, directeur à Tokio d'une maison allemande, qui a été arrêté comme étant compromis! dans. 1e scandale naval, 1 a été mis en liberté-sous une caution de 200,000 livres sterling fournie par un avocat japonais. (a) MEXIQUE Les Etats-Unis exigent une réparation Washington, vendredi, 27 février. Le. gouvernement, estimant que la mort de M. Vergara exigeait une réparation, a envoyé au général Iluerta une requête demandant le châtiment des coupables. (a) Juarez, vendredi, 27 février. Le général Villa a ordonné d'informer promptement le co.nsul des Etats-Unis de l'arrestation de tout étranger. (a) La politique des Etats-Unis Washington, samedi, 2S février. Après une conférence de deux heures, le président Wilson et- 'e conseil des ministres ont décidé à l'unanimité qu'il n'était pas encore opportun d'apporter des changements à 'a politique du président, (a) ' PORTUGAL La situation Madrid, vendredi, 27 février. Les nouvelles officielles du Portugal signalent que la situation est stationnaire. J.,es Rabotages! çontinuent. Le président d'Arriaga menace les syndicat; de les dissoudre dans le cas où ils continueraient à- chercher ù étendre la gc¥ ve. I.ec voyageurs signalent que les grévia» tes sont bien pourvus d'argent. Le chargé d'affaires du Portugal déclare ■lue le service des trains est normal, s-aut sur la ligne de Vovoa-Mafra, où des individus étrangers à la compagnie ont. commis des ac-tes de sabotage. (a) Le mouvement gréviste Lisbonne, samedi, 28 février. Le syndicat des cheminots a ajourné ia mouvement de grève. Tous les service# fonctionnent normalement. (hj SERB5E Les mauvais traitements dans l'armée* Belgrade, vendredi, 27 février.' La Gliambie continue rinterpel'lart-ion &U.Ç les mauvais traitements dans l'aimée. Le ministre de la guerre déclare que la plus précieux avantage de l'armée serbe, c'est la cordialité qui y règne entre supé-rieurs et inférieurs. Les quelques cas d« mauvais traitements signalés sont choses maWienj î eusement inévitables et se rencontrent dans toutes les guerres. Le g ou ver-n-ement- punira sévèrement les coupables* Après de vifs débats, qui se sont proloib gés plusieurs heures, la Skoupchtina a pris acte de la réponse du gouvernement et a repoussé, par 06«voix contre 42, la pro« position tendante à instituer une commis* sion parlementaire d'enquête., (a) TURQUIE Exercice de mobilisation Londres, ■ samedi, 28' février.- On mande de Constantinople au «Daily Ghronicle » : Enver pacha a pris un décret ordonnant un exercice de mobilisation dans les trois corps d'armée d'Aïdin, Erzingian et Donnasous. (a) Pourparlers turco-roumains Cons-tantinoplc, samedi, 2S février. On dit que le ministre de l'intérieur sS rendra prochainement à Bukarest. D'après le « Tasvir-I-Efkiar », ce voyaga ne se rattache nullement 'à la question de» ' îles. — Osman Nizami pacha est nommé an» ba,ssçideur Washington. (a) FRANCE Ilotes du Jour (De notre correspondant.) 11 y a parmi les abonnés du journal des hommes bien aimables puisqu'ils veulent bien nous communiquer d§ temps à autre leurs réflexions sur ces «Notes du joui-)). Quelques-uns mêmes opposent des objections ou nous .a.clres. sent des demandes qui ne laissent pas d'être embarrassantes. Pourquoi, m'écrit un honorable mugis» trat, juge au tribunal de Bruxelles, en de« hors des comptes rendus spéciaux de la Bibllograpliie courante, ne nous parlez-vous pas ffius souvent des livres qui vous paraissent mériter attention. Comme tout le monde, vous lisez nécessairement un cer* tain nombre de volumes, bons ou mauvais; que ne nous en domiez-vous un aperçu suc-cinct ?... Les volumes aujourd'hui se ven-, dent trois francs cinquante ou sept francs. C'est, pour l'esprit, comme ces repas à prix fixe des restaurants à bon marché. Par métier, vous fréquentez ces tables d'hôte dont les menus sont variés. Nous vous se> rions reconnaissant de nous dire avec sincérité votre sentiment. Surtout pas de' ré. clame, ni de camaraderie. Après votre ar< ticl-e sur le livre dè M. Guy de Cassagnae, j'ai demandé à mon libraire;,.ce volume; sans être tout, à fait de votre avis, je suis très heureux qu'on m'ait signalé ce roman que je n'aurais peut-être pas lu; vrai, j'y aurais perdu. Allons, un bon mouvement de temps à autre el rendez-nous ie service d'aller expérimenter les «menus littéraires ,, des boutiques intellectuelles dont quel, ques-unés sont au coin du qu'ai. Nous, voua en saurons gré... Il y a à celte demande bien des empêchements. D'abord, « L'Indépendance Belge » a, depuis près de vingt ans, un excellent chroniqueur littéraire, mon vieil ami Victor Dupré, qui est non seulement un lettré, raffiné mais encore un juge, judicieux ét expert. Puis ce programme « Pas de camaraderie! » —• Pierre V'éron l'appelait- : « La banlieue de l'amitié » — est bien difficile à, remplir. Comment résister aux désire bien naturels d'un compagnon . de route vous demandant d'appeler l'attention du lecteur sur le dernier livre qu'il a publié et qui représente tant de peines et d'efforts, et si on cède à cette pression, comment ne' pas céder au.'besoin d'être utile à un brave écrivain dont ia chance n'égala pas toujours le talent ? Puis la camaraderie n© pousse pas toujours à la bienveillance, au contraire. Lorsqu'il s'agit de ceux qui sont demeurés en arrière et dont le mérite n'a pas été récompensé par le succès, on est naturellement poussé à la bienveillance. Alais il y a ceux qui avec dea qualités bien moindres, par l'intrigue, la fortune, le hasard, les femmes ou les protections sont arrivés, aux places élevées; pour ceux-là, parfois, sans qu'on le veuille, on se laisse aller à une sévérité qui, pour en être méritée, n'en est pas moins avivée par une involontaire jalousie. On ne s'en rend pas compte; mais, sans le faire exprès, crac, on donne un coup de plume qui égrati-ghe. On devient injuste sans le savoir.

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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