L'indépendance belge

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17 October 1918
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s.n. 1918, 17 October. L'indépendance belge. Seen on 19 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/tb0xp6w84n/
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39e année L'INDÉPENDANCE No 24.5 CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO |iCONTINENT, . 16 CENTIMES .HOLLANDE S CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : [■UDOR HOUSE. TUDOR ST.. E.C. 4 11. PLACE DE LAt BOURSE TÉLÉPHONE: CITY 3960 TELE.: 311-57 et 238-75 JEUDI 17 OCTOBRE 1918 En vente à Londres à 3 h. le mercredi 16 octobre {3 MOIS. 9 SHILLINGS, 6 MOIS. 17 SHILLINGS 1 AN. 32 SHILLINGS LA. SITUATION La guerre Mercredi midi. Les troupes franco-belges et britanniques, commandées par le roi Albert, ont développé, hier, les brillants succès qu'elles s'étaient assurés la veille, entre Dixmude et la Lys. Sur l'aile gauche du front d'attaque, les Belges ont progressé de plusieurs kilomètres au nord de la ligne Hand-yaeme-Cortemarck, atteignant les approches de Thourout, moins de deux kilomètres les séparant de cet important centre de voies 'ferrées. Dans le centre gauche, les unités du général Dégoutte ont emporté tout le plateau d'Hooglede et se sont emparées de Gits et de Gitsberg, pendant que la cavalerie française, ayant traversé la route de Roulçrs à Thourout,' atteignait les limites de Lichtervelde, après avoir brisé une résistance obstinée. Dans le centre droit des régiments belges, rivalisant de bravoure, ont capture Winkelhoçk et Lendelede, à l'est desquels ils ont atteint la voie ferrée d'Ingelmunster à Courtrai, et la chute de ces deux dernières localités n'est plus qu'une question d'heures. Sur l'aile droite l'armée du général Plumer a occupé Gulleghem et Heule, d'où elle n'est plus que quinze cents mètres de Courtrai. Plus au sud nos alliés ont enlevé Menin et Wervicq, où ils ont traversé la Lys, marchant rapidement sur Bourbergue et la route de Menin à Lille. Cette brillante avance sur tout le front de Flandre, réalisée par un temps pluvieux et brumeux, sur un terrain généralement marécageux et accidenté de cratères d'obus profonds, et remplis d'e,au, a permis à nos vaillantes légion*-d'augmenter considérablement leur butin, et aux dernières nouvelles on citait le chiffre de 12,000 prisonniers et de 100 canons. Déjà, dans son communiqué d'hier, le G.Q.G. belge signalait la capture de 3,800 prisonniers et de 40 canons par nos troupes seules, mais c'est un nombre très en dessous de la réalité, nos trophées augmentant d'heure en heure dans de larges proportions. Sans insister sur les conséquences désastreuses que peut avoir cette nouvelle et décisive victoire, sur la situation de l'ennemi se trouvant dans le saillant de la côte, saillant qui s'est singulièrement approfondi depuis deux jours, notre ligne n'étant plus qu'à quatre petites 'ieues de Bruges, il est à remarquer q-ue les Allemands ne tarderont plus longtemps à prononcer une retraite de grand style s'ils veulent éviter la capture de plusieurs de -leurs divisions dans la vaste cavité enclavant l'agglomération lilloise, avec Tourcoing et Roubaix. Nos alliés marchent, en effet, à une allure telle des deux côtés de ce saillant, que ces deux branches de la pince pourraient bien avant peu réduire le couloir d'échappement au point qu'une issue devient très difficile, sinon impossible. « Entretemps, la pression britannique à l'ouest de Lille se maintient très puissante. Hier nos alliés ont fait des progrès sensibles dans le voisinage de Hau-bourdin, dans la banlieue même de Lille, tandis que sur leur droite des éléments de l'armée Horne traversaient le canai de la Haute Deule des deux côtés de Pont-à-Vendin, et capturaient Estevelles Meurchin et Bauvin, au sud-est de La Bassée. Dans le secteur de Douai les patrouilles britanniques ont déployé une très grande activité et nous ne serions pas étonnés de voir Confirmer aujourd'hui l'occupation de cette ville, annoncée officiellement hier par certains journaux français. Sur le front de Le Cateau il n'y a pas eu d'incidents importants, et l'on ne signale que des opérations de reconnaissance au cours desquelles les Américains, ayant traversé la Selle, ont fait des prisonniers.Au nord de l'Oise les unités du géné ral Debeney ont progressé dans la région d'Aisonville. Plus au sud, nos alliés ont pris Remies, Barenton, Cel et Monceau-le-Wast, et leur ligne borde la rive méridionale de la Serre, jusqu'à Poully-sur-Serre, qui est en leurs mains. Les troupes du général Mangin ont également gagné du terrain au nord-est de Marchais, faisant ici plus de 400 prisonniers. Sur leur droite des bataillons français ont emporté La Selve et Nisy-le-Comte, s'emparant du même coup de l'aérodrome allemand situé à Fest de Sis-sonne, d'où partaient les Gothas allant bombarder Paris. Dans la région de Rethel nos alliés ont capturé Nantheuil-sur-Aisne. A l'ouest de Grandpré les unités du général Gou-raud ont progressé au delà de l'Aisne, ont pris Alizy et Termes et occupé la route de Vouziers à Grandpré, tout en faisant 1,200 prisonniers. Au nord de Verdun les troupes franco-américaines commandées par le général» Pershing ont rencontré des deux côtés de la Meuse, une résistance obstinée de la part de l'ennemi considérablement renforcé. A l'ouest du fleuve les combat-; ont atteint une rare violence ; néanmoins les légions américaines ont réalisé des gains substantiels et se sont emparées de la Côte 299, qui a changé trois fois de mains avant de rester à nos vaillants alliés. De ce côté la fameuse position dite " Kriemhilde " a été brisée en de nombreux points, où les Américains ont soutenus d'ardentes lurtes corps-à-corps et fait de nombreux prisonniers. A l'est de;la Meuse les troupes franco-américaines ont également gagné du terrain. En Italie il y â eu des combats locaux du lac de Garde ià la vallée de la Brenta, et de vif, duels d'artillerie se sont développés en de nombreux points du front. En Albanie les divisions italiennes sont entrée lundi à Durazzo, privant ainsi les Austro-Allemands d'une précieuse base navale dans l'Adriatique. L'occupation de la capitale albanaise avait été précédée d'un vif engagement, au cours duquel nos alliés enlevèrent d'as^ut les hauteurs de Paljamaj et de Sasso Bianco. Plus à l'est les colonnes italiennes avançant d'El Basan sur Tirana, on! brisé la résistance des arrière-gardes ennemies dans la passe de Kraba, et poursuivent leur marche sur leurs objectifs. En Serbie, les troupes serbes, dans leur avance au nord de Nish, ont occupé sur une large étendue les hauteurs qui dominent les deux rives de la Moràva méridionale, capturant quatre canons de campagne. Le butin tombé aux mains des Alliés à Nish est des plus considérable et comprend plusieurs centaines d; wagons de chemin de fer. Opérant au sud-est de Nish, la cavalerie française a pénétré dans Pirot, ville préside la frontière bulgare, se trouvant sur la voie ferrée allant à Constantinople. La politique La note du Président Wilson a été ce" que l'on attendait de lui : elle est ferme, nette, catégorique. 'Pour l'armistice il s'en remet aux dirigeants militaires, mais il lé subordonne à l'abandon par l'Allemagne de ses barbares destructions, de ses lâches assassinats pat^ les sous-marins. On pourrait, on devrait y ajouter l'obligation de la mise en liberté de tous les otages civils que l'Allemagne détient au mépris de toutes les lois. 'La parole est maintenant au peyple allemand. Que décidera le Reichstag en présence de l'effondrement actuel, alors qu'au moment où il se séparait dans sa dernière session le Kaiser lui envoyait le message : Quand le Reichstag se réunira en' automne, la victoire militaire complète dé l'Allemagne ne sera pas seulement assurée, mais sera reconnue par le monde tout entier." Aujourd'hui l'univers sait que ce n'est pas le triomphe de l'Allemagne qui est assuré, mais son écrasement. SUR LE FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE (D'un témoin oculaire.') 15 octobre. La nuit du 14 au 15 et la journée d'aujourd'hui furent mouvementées.Malgré la brume et la pluie qui gênèrent les avions et Jes ballons captifs, organes vi« — -v suels de l'armée, nos succès continuèrent. Les Belges emportèrent Gits et quelques hameaux, tandis que la cavalerie française s'empara de Lichtervelde, où ils rencontrèrent une très forte résistance de la part de l'ennemi. Celui-ci contre-attaqua à plusieurs reprises, mais sans résultat. Cependant, dans des combats inégaux qui se livrèrent dans les localités encore habitées, les Belges ne purent em-' ployer tous les moyens efficaces à réduire la résistance de l'ennemi, qui se défendit < donc dans des conditions favorables, dis- ; putant pied à pied les endroits habités. Il renouvela indirectement le procédé de ■ "bouclier vivant-," ce qui, selon l'im- ! pression résultant de conversations avec : des blessés légers, aiguise davantage la : haine des soldats. "Nous comjjrenons, ] disent-ils, que les Allemands ouvrent des ■ cratères à la mine aux carrefours, mais il ■ faut être des maudits (sic) pour brûler des maisons sans nécessité et tirer de caves où il y a des femmes et des enfants." Le terme de "maudit" revient souvent à la bouche des soldats belges, parlant des Allemands, et oe nom pourrait bien leur rester. Evacuation dé civils par les Allemands en rétraite Les' renseignements reçus par le Gouvernement belge font croire que les Allemands évacuent la population dp Nord de la France et la zone d'étape cle Belgique. Plusieurs centaines de mille Français et Belges sont déjà arrivés sur le territoire du Gouvernement général allemand en Belgique. D'autres bandes de réfugiés sont annoncées. Le Comité National de Secours et d'Alimentation a pris immédiatement les mesures nécessaires pour ravitailler les réfugiés en cours de route, les répartir dans le pays et leur assurer le logement et 1a. nourriture. Le moral des évacués est excellent. Ils furent partout admirablement reçu? par la population belge. Des journaux annoncent que las réfugiés se dirigent vers-la frontière hollandaise. Us ne sont pas arrivés jusqu'à présent en Hollande. Ils ne doivent" pas quitter, la Belgique, où les mesures voulues sont prises poulies recevoir. Au cas où l'exode de Belgique serait nécessaire, le Gouvernement néerlandais a donné l'assurance qu'il recevrait sur son territoire les évacués du Nord de la France et de Belgique. Dans cette hypathè'-e. Ji ravitaillement en Hollande des réfugiés serait-assuré par Ja Commission for Relief. Les mines de Lens Un. examen des mines dans le district de Lens a établi qu'on ne pourra en extraire du charbon avant 18 mois à 2 ans. Il faudra au moins 5 ans pour atteindre la production normale. OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité britannique Du Quartier général : 14 octobre: Te-ijips clair et grande activité de reconnaissance. Expéditions de .bombardement efficaces sur gares et jonctions à l'arrière des troupes ennemies. Nombreux coups directs et multiples incendies. Attaques de détachements et de convois ennemis. Incendie d'un hangar dans un aérodrome allemand. 46 tonnes de bombes jetées. 31 avions allemands détruits et 6 mis hors combat. Un ballon captif mis en flammes. Onze appareils britanniques ne sont pas rentrés. De l'Amirauté : Du 6 au 12 : Coopération de nos aviateurs a l'offensive belge; temps malheu reusement peu favorable ; 14 tonnes de bombes sur objectifs divers; observation continue des ports d'Ostende, Bruges et Zeebrugge : 8 appareils ennemis détruits eh 4 désemparés ; 2 appareils britanui ques manquants. Du Détachement indépendant : Temps détestable; attaque de l'aérodrome de-1 Frescaty ; 'une bombe atteignit l'abri à Zeppelins, une autre atteignit un ha^ngar. Le feu de nos mitrailleuses causa des pertes parmi les mécaniciens. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Succès bolshévistes Les Bolshévists ont gagné du terrain ces jours derniers. Avec l'aide, dit-on, de prisonniers allemands qu'ils ont converti à leurs théories, ils ont pris Samara et les télégrammes indiquent un rapide accroisement de leur influence dans l'Ukraine Orientale, spécialement dans le sgouvernements de Tcharkoff et d'Eka-terinoslav, où les garnisons allemandes désertent en masse pour passer aux Bolshévistes. Les forces anti-bolshévistes s'étendent depuis l'arméè du général Alexeieff dans le Don à travers le district de Samara vers le gouvernement sibérien à Omsk puis de là vers le général Poole à Ark-hangèl.La mort du général Alexeieff au moment où la belle armée qu'il avait réunie était prête à entrer en campagne est un événement des plus regrettables. Il est à îspérer qu'on lui trouvera un bon rem-Dlaçant. En ce cas, et si on pouvait en nême temps arriver à une prompte ouverture des Dardanelles, qui permettrait 'envoi de munitions, la situation pour-•ait rapidement devenir favorable. La Mobilisation sibérienne a de son côté 'ourni près d'un demi-million d'hommes, ? compris les volontaires, mais non com-sris les Tchèques et les renforts alliés qui pourraient arriver d'Extrême-Orient. Les Allemands évacuent la Finlande Le départ des trpupes allemandes de Finlande se poursuit. Les organes pro-illemands de la presse finlandaise repro-jhent au ministre des affaires étrangères i'avoir insisté pour obtenir ce départ. Mais, en général, la presse finlandaise învisagp sans déplaisir le retour à une politique de neutralité et marque sa satisfaction des récentes assurances données par les Alliés disait que l'action militaire sur la côte mourmane ne menace pas la frontière finlandaise et ne vise pas. À exercer une pression sur le gouvernement finlandais, pourvu -que la Finlande reste neutre et empêche toute action de volontaires réguliers finlandais, avec ou sans forces allemandes, du côté russe de ses frontières. « Fonctionnaires britanniques relâchés On apprend que M. Tcbitcherine a accepté de relâcher tous les fonctionnaires britanniques se trouvant encore en Russie.Les Arméniens harcèlent les Turcs Le War Office publie une information signalant que le général arménien An-dranik est toujours actif dans les régions montagneuses au nord-est d'Erivan, en Transcaucasie. Il a eu récemment un certain nombre d'engagements avec te Turcs, harcelant leurs lignes de communication entre Juif a et, Erivan, sur une di-tance de 160 kilomètres, et dans une de^ces actions il est parvenu à détruire un important pont de chemin de fer au sùd-e^t de Nakhichevan (à 32 kil. au nord de Julfa). Ces opérations ,ont forcé les Turcs à maintenir une force considérable dans ces régions pour garder leurs communications et a empêché ainsi l'envoi des troupes ennemies sur d'autres fronts, et notamment en Perse nord-occi-dentale.POUR UNE PÔLOCNE LIBRE Le "Berliner Lokal-Anzeiger" dit que tous les journaux polonais-allemands publient le manifeste suivant des Polonais de Prusse : Aprè'-i plus de quatre ans de guerre, de furie, et de souffrances incalculables, un nouvel ordre de choses, basé sur la justice, va s'élever du chaos sanglant. C'est pourquoi le moment est venu pour les Polonais,, d'élever leur voix pour demander la réalisation du droit imprescriptible de leur pays. Seule la réunion en un seul état de tous les peuples vivant en territoire polonais, Etat qui jouira de tous ses droits, peut garantir une Ligue des Nations durable. Le Président Wilson l'a reconnu en mettant à son programme la création d'une Pologne indépendante, comprenant tous les territoires polonais, avec un accès libre à la mer. Du fait que le gouvernement allemand a accepté sans conditions le programme du Président Wilson comme base des négociations de paix, il faut déduire qu'il a accepté les lignes directives de ce programme au sujet de la question polonaise. Prenant note de cette harmonie et de notre unanimité nationale, les Polonais habitant des territoires appartenant à la Prusse estiment de leur devoir de confirmer l'attitude prise le 5 octobre par nos représentants parlementaires, et nous déclarons solennellement en cette heure décisive dans l'histoire du monde, que nous plaçons entre les mains de nos députés à la Diète de Prusse et au Reichstag la direction de notre politique dans le sens justifié par les intérêts de notre immuable idéal. LA REPONSE DEM. WILSON L'impression en Allemagne La réponse de M. Wilson a produit mauvaise impression en Allemagne. Elle a eu pour conséquence une panique dans les cercles bancaires à Berlin, ainsi qu'à la Bourse et la dépression se montre sur toutes les figures. On dit que le 'commandement' suprême de l'armée se réunira à Berlin à la fin de la semaine pour délibérer sur la mobilisation et la concentration de la force nationale et sur l'élévation de l'âge militaire. UN /\PPEL DU LUXEMBOURG Un télégramme de Luxembourg à la "Weser Zeitung" dit; La Chambré luxembourgeoise a unanimement adopté une résolution priant le Président Wilson de protéger les droits du Luxembourg et demandant, que le gouvernement obtienne l'évacuation du pays et la libération de tous les Luxembourgeois condamnés par des tribuna>ux militaires allemands. La résolution demande aussi que le gouvernement publie un Livre Blanc au sujet de la situation du Luxembourg dans la guerre mondiale donnant les réponses aux protestations , luxembourgeoises. Le gouvernement a adhéré à cette résolution. AUTOUR de la GUERRE AUTRICHE-HONGRIE — Les rations de viande à Vienne oui été réduites à 125 grammes par semaine et une nouvelle réduction est en vue. — Les dégâts causés au cours des récentes émeutes de la faim à Salzbourg sont estimés à Fr. 4,250,000. CHINE — La situation reste embrouijlée en Chine, où le gouvernement de Canton a déclaré la guerre au nouveau président de la République. FRANCE — Le conseil des ministres a arrêté hier les termes du décret citant- Caillaux à comparaître devant la Haute-Cour avec M'M. Loustalot et Comby. Le décret fixe au 29 octobre la date de la convocation . du Sénat. Outre les actes d'intelligence avec l'ennemi, il sera accusé de tentatives criminelles contre la sécurité de l'Etat. GRANDE-BRETAGNE- — Les Allemands ont définitivement refusé de ratifier -la convention établie entre les délégués britanniques allemands à La Haye pour l'échange de prisonniers la Grande-Bretagne ayaut maintenu son . point de vue de ne pas échanger les équipages des sous-marins. — La Chambre *des Communes' et la. Chambre des Lords ont eu hier leur séance de réouverture. Les couloirs étaient particulièrement animés. M. Bonar Law, répondant à une question posée au gouvernement, dit qu'il serait peu sage de la part d'un gouvernement allié quelconque de faire une déclaration sur les conditions à imposer à l'Allemagne avani l'octroi d'un armistice.M. Shortt, secrétaire pour l'Irlande, a fait connaître que le nombre de volontaires engagés depuis l'ouverture de la jiemière campagne de recrutement en Irlande est de"9,629. Sir A. Stanley a déclaré que jusqu'au 12 octobre 25,899 mineurs avaient été retirés de l'armée, mais que la situation au point de vue du combustible restait sérieuse. PAYS-BAS — Un télégramme de Maestricht di' qu'un train-lfôpital "vide," qui quitta cette ville dimanche dernier à destination -d'Aix-la-Chapelle, fut arrêté par les autorités de la douane à Simpelveld. La -visite du train "vide" permit de constater qu'il transportait de vastes quantités de provisions de tout genre, et notamment du café, du chocolat, du thé, ■de la viande, des spiritueux, du savon, des vêtements de lingerie et d'autres objets confectionnés, pour une somme de Fr. 87,500 ! Et l'inventaire n'est pas terminé ! Le train est toujours consigné. RUSSIE -5— Les Bolshévistes ont assassiné à Pensa 250 personnes arrêtées comme otages, en représailles du meurtre de Jogeroff, membre de la commission extraordinaire pour la suppression de la contre-révolution. — On a reçu à Berlin la nouvelle de la mort du général Alexeieff, ancien commandant en chef des armées russes. DERNIERE HEURE Le communiqué britannique Mercredi, 10 h. 6 matin. Nos patrouilles ont légèrement gagné-du terrain, dans la nuit, dans le secleu; Douai-Lille. Il n'y a rien d'autre à signaler.,

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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