L'indépendance belge

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03 October 1918
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CONSERVATION PAR LE PRQGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO | CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : TCDOE HOUSE, TODOR ST.. B.C. 4 U. PLACE DE LA BOURSE TÉLÉPHONE: CITY 3SM TELE.: 31147 et 23J-7S JEUDI 3 OCTOBRE 1918 En vente à Londres à 3 h. le mercredi 2 octobre (3 MOIS, 9 SHILLINGS ABONNEMENTS •{ 6 MOIS. 17 SHILLING*» _______ Il AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION La guerre Mercredi midi. L'offensive totale des armées alliées sur la plupart des fronts de bataille se développe de la façon la plus satisfaisante..En Flandre, la manœuvre confiée à nos troupes en conjonction avec la deuxième armée britannique donne les meilleurs résultats. Pendant queues unités navales alliées poursuivent vigoureusement le bombardement de nos côtes et dirigent un feu destructif sur les troupes enne-| myss dans la région de Bruges, nos divi-' sions poursuivent vaillamment leur avance sur Thourout, Roulers et Ise-ghem.Depuis dimanche soir, nonobstant une pluie torrentielle qui tombe sans interruption, notre infanterie, puissamment soutenue par des troupes françaises,*.! ! réalisé <{j& prog'fès^érieux sur tout le I front d'att^^u^^gi^Purmontant la résistance de l'ennemi et les énormes difficultés qu'offre le terrain boueux de Flandre, nous avons emporté successivement I dans des combats souvent sanglants, les ! uliageà d'Amersvelde, de Staden et I d'Oostnieuwkerke, ce dernier à 4 kilomètres à l'ouest de Roulers, et traversé ;n plusieurs points ies routes de Zarren à Roulers et de Roulers à Menin. Sur notre droite, l'armée du général Plumer poursuit aussi victorieusement son avance sur Menin et Courtrai. Elle a repoussé de violentes contre-attaques I dans la région de Gheluwe, et s'est transportée au delà de la Lys, sur la ligne Warneton-Comines-Wervicq. Le butin tombé aux mains de nos soldat? et des troupes^ britanniques augmente sans cesse. D'importants dépôts H de tout, genre ont été capturés, ainsi cjuc du matériel de chemin de f*er. De même I le nombre de prisonniers s'accroit, dans I de grandes proportions. * L'avance alliée en Flandre donne les I plus grandes espérances. Déjà l'on signale l'évacuation de la grosse artillerie par l'ennemi dans la région des Dunes, | ce qui semble indiquer que les Allemands j n'ont pas l'intention de s'attarder le long de la côte et promet l'évacuation ; d'Ostende et de Zeebrugge pour dans un temps relativement rapproché. D'autre part, dans le sud, Lille est dès à pré-! sent si menacé que les Teutons o'nt commencé leurs préparatifs de départ. La grande ligne ferrée de Paris-Lille-Os-tende est coupée et les Allemands ne disposent plus entre ces deux dernières villes que des chemins de fer secondaires, faisant de longs détours et n'ayant le plus souvent qu'une seule voie. Le " Matin " signale que la Kommandantur de Lille a réquisitionné tous les moyens de transport, pour convoyer tout le butin volé dans les maisons des Lillois déportés ; lorsque le Boche en est à ces opérations de cambriolage organisé, c'est qu'il n'est pas loin de lever le camp ! Ainsi que nous l'annoncions hier en ''Dernière Heure," la lutte aux environs de Cambrai a pris un caractère des plus âpres et les hordes barbares ne pouvant plus espérer conserver longtemps cette vieille cité, y ont mis le feu. Sur la gauche de ce front d'attaque, entre la .Sensée et Cambrai, les unités britanniques ont eu des engagements d'une extrême violence et ont repoussé avec des pertes sanglantes des contre-attaques ennemies, livrées par des divisions fraichement amenées sur le champ de bataille. Néanmoins, les Canadiens 3nt emporté Proville et Tilloy, faubourgs de Cambrai, et ont progressé à l'est de 1 illoy, ainsi que dans le voisinage de Blécourt. Dans le centre, un combat des plus sévères a eu lieu dans les villages de Ru-roilly et de Crêve-Cœur, ainsi que sur les plateaux au nord et à l'est de ces localités.Sur la droite, les bataillons, du général Byng ont capturé Vendhuile, et les Américains ont pris pied dans Joucourt, enlevé d'assaut les défenses et le village d Lstrées, et chassé l'ennemi du plateau au sud de Le Catelet. Sur l'aile droite l'armée du généra! Rawlinson a capturé Levergies, et réalisé une avance considérable vers l'est, au nord de Saint-Quentin. Depuis le 27 septembre les Allemand: °nt lancé 36 divisions sur le seul front de Cambrai à Saint-Quentin, et toutes cel-les-ci ont été battues par les vaillantes troupes britanniques qui leur ont inflige des pertes énormes* Le dernier bulletin de sir D. Haig signale queues armées en France ont fait 66,300 prisonniers, y compris 1,500 officiers, et qu'elles ont pris 700 canons et des milliers de mitrailleuses au cours du mois de septembre dernier. Ajoutées à celles du mois d'août ces captures portent à 123,618 prisonniers, dont' 2,783 officiers, et à environ 1,400 canons les trophées-britanniques pour les deux dér-niers mois écoulés. Saint-Quentin, objet de tant de luttes obstinées, est tombée hier aux mains des troupes de la première armée française. Les combats continuent dans les quartiers extrêmes est de la ville, qui est débordée au nord par l'armée Rawlinson. Dans cette région les unités du généra! Debeney ont atteint le canal entre Tron-quoy et Rouvroy, tandis qu'au sud de Saint-Quentin elles se sont transportées dans les positions Hindenburg, jusqu'à deux kilomètres à l'est de Gauchy. Les armées Mangin et Berthelot ont repris hier matin leur avance en conjonction avec des détachements italiens, entre l'Aisne et la Vesle. Sur le front de cette dernière rivière lesr Allemands ont été forcés d'abandonner les plateaux entre l'Aisne et la région de Reims, battant en "retraite sur toute la ligne. Nos allies ont occupé Concevreux et Maizy, sur la rive méridionale de l'Aisne, qui est en leurs mains entre ces deux villages. Sur leur droite ils ont capturé Meurival, Ven-teiay, Bouvencourt, Trigny, Chenay, V; ury—Saint—Thierry et ont poussé leur li^ne jusqu'aux limites de Saint-Thierry. Df puis hier les Flrançais ont capturé, sur ce front, 2,100 prisonniers, ainsi que 20 canons, dont 10 de gros calibre. c En Champagne, l'armée Gouraud continue son vaillant effort. Sur sa droite elle a conquis,^dans la vallée dè l'Aisne, Autry, le bois d'Autry et Vaux-les-Mou-rons, à cinq kilomètres au nord de Bou-conville. Sur la gauche elle a atteint les confins de Charlerange, transporté sa ligne à un kilomètre au sud de Liry, et pénétré dans le bois d'Orfeûil, au sud-est de ce dernier village. Depuis le 26 septembre nos alliés sur ce front ont capturé plus de 13,000 prisonniers et au moins 300 canons de tout calibre, non compris le butin tombé dans leurs mains au cours des combats d'hier. La Ire armée américaine a également repris son avance dans, la forêt d'Ar-gonne. Plus à l'est ses patrouilles jnt dépassé Cierges et opèrent au nord de ce village et sur la route d'Exermc-it à Gesnes. Sur le front méridional il n'y a rien à signaler en dehors d'une activité d'artillerie et de patrouilles. En Macédoine l'armistice a corn mérité hier et les hostilités ont été suspendut-s, sauf à l'ouest du lac Ochrida, où ies Autrichiens opposent toujours une vigoureuse résistance aux troupes alliées. Suivant des nouvelles de Budapest, la monarchie dualiste a pris toutes les mesures nécessaires à assurer la défense de son front dans les Balkans. Avant la suspension des hostilités les Serbes ont occupé les hauteurs de Gradishe et de Plavitse, entre Uskub et la frontière bulgare. C'est le 29 que les F'rançais ont capturé Uskub, tandis que d'autres forces alliées s'emparaient de Kichevo et Stronga, dans la région des lacs. Suivant la " Gazette de Cologne " ,un combat se serait développé le 30 au sud de Sofia, mais ce journal ne donne aucun dtail sur cet engagement. En Sibérie les Japonais continuent brillamment leur campagne et le dernier communiqué officiel publiée par le War Office signale que 15,000 prisonniers autrichiens et allemands, ayant été chassés de Blagoveshtchensk, ont atteint Heitho, où ils ont été désarmés par nos alliés. En Palestine la'cavalerie britannique, avançant de la Galilée, s'est établie dimanche soir au nord, à l'ouest et.au sud de Damas, ayant capturé au cours de la journée" un millier de prisonniers, ainsi que cinq canons. La cavalerie française de son côté avance sur Beyrout. La politique Des dépêches publiées par les journaux allemands tendaient à faire croire à une concentration des forces allemandes et autrichiennes qui, sous les ordres de Mackensen, allaient rapidement et fortement réagir. Même certains organes allemands annonçaient l'entrée à Sofia de 250,000 hommes. Mais c'est là, sans doute, du bluff de la dernière heure; car rien n'est venu confirmer ces affirmations sensationnelles.Il faut, cependant, reconnaître qu'une réaction contre les armées alliées dans les Balkaçs rentrerait dans les vues et les désirs du parti militaire allemand. La " Vossische Zeitung," qui passe pour êtreJl'organe de'Ludendorff, montre le danger qu'il y a pour l'Allemagne à abandonner les Balkans, et elle dépeint, la situation sans en cacher la gravité :"SL la Bulgarie accepte une paix dictée par l'Entente, la capitulation de la Turquie^ déjà fortement menacée, suivra nécessairement. L'impression d'une situation pareille sur la Roumanie est évidente pour quiconque connait la tension extrême des sentiments dans ce pays. Donc les premières conséquences de la capitulation bulgare constituerait la remise complète des Balkans à l'Entente, qui aurait alors la- base d'une position militaire extrêmement favorable., Dans ces conditions l'Allemagne devrait poursuivre seule la guerre. L'Allemagne aurait alors à accepter la paix de l'Entente ou se résigner à la perspective de poursuivre la guerre vers une ■ issue incertaine et avec les sacrifices les plus terribles. ' ' > A Berlin l'annonce de la capitulation de la Bulgarie a produit une réelle pani-* que à la Bourse et le découragement envahit la population. Celle-ci réclamé la paix et aurait même manifesté ses sentiments à cet égard en allant ovatiônnér l'ambassade bulgare. Le chancelier, comte Hertling, le sous-chancelier, von Payer, le secrétaire d'Etat, von Hiritze, ne sogt pas encore remplacés. On s'attend naturellement à une orientation vers la démocratie qu'il faut apaiser. Les journaux .ivancés réclament un gouvernement " du peuple," et les'modé-rés vont tout au n'v ■: à-Exprimer le désir de voir revenir au pouvoir Bethmann-Hollweg. Depuis quelques jours on parle cependant du comté de Bulow. Lui et von Kuhlmann ont toujours été désignés comme les futurs négociateurs du grand traité de paix. Le comte de Bulow n'a rien du Prussien cassant; il est souple, aimable, très habile, ce serait sans doute notre plus redoutable adversaire au Congrès de Paix. SUR LE FRONT OCCIDENTAL L'OFFENSIVE BELGE 29 septembre, au soir. Poursuivant son succès, l'armée belge, sous le commandement du Roi Albert, qui accompagne les troupes, enleva samedi Woumen et Clercken dont la côte sableuse constituait depuis 4 ans pour les Allemands un observatoire qu'ils'jugeaient imprenable. Dimanche les troupes bélges inlassables attaquèrent Zarren qu'ils emportèrent brillamment débordant Dixmude qui était en leur pouvoir à midi. Cet après-midi la ligne belge partait de Dixmude, suivait le canal jusqu'à Zarren d'où elle descendait sur Terreste. contournait la forêt d'Houthulst qui est entièrement en mains belges et rejoignait Vyfwegen et Weet-R<oosebeke enlevés samedi. La ligne atteint plus au sud Moorslede, où sont arrivées les troupes qui avaient reconquis hier Passchen-daele. A Dadizeele te front se soude à celui des troupes anglaises qui opérèrent victorieusement à la droite des .Belges. Les officiers anglais et français de liaison sont pleins d'admiration pour l'énergie, et la bravoure des troupes belges dont l'élan est réellement splen-dide.Ils savent combien Passchendaele, la forêt d'Houthulst, Clercken, et Dixmude étaient durs à prendre. Leurs félicitations sont appréciées par nos hommes qui méritent bien du pays. * • * 30 septembre, 1 h. du matin. La progression belge s'est poursuivie dimanche en dépit de la résistance obstinée de l'ennemi et une pluie battante. i Rien ne peut entamer l'enthousiasme émouvant des troupes. Les unités nouvelles entrent dans la bataille en chantant; celles .qui enlevèrent Moorslede passèrent près de l'endroit dénommé "Cimetière des tanks" où ceux-ci gisent emtxnirbés et recouverts de gazon depuis l'offensive franco-britannique de 1917. Les avions ne cessèrent pas de survoler et de soutenir l'infanterie ; nos batteries avec habileté et entrain se portèrent de position en position pour appuyer la marche rapide de l'infanterie. Le sol est jonché de cadavres allemands qu'on enterre hâtivement, couverts de chaux. * Devant nous, Roulers, qui ne paraît pas être trop endommagé, et d'autres village de la Flandre émergent de la verdure. Moorslede dut être enlevé maison par maistki. Les combats furent'par-ticulièrement sanglants aux abords de la gare qui changea plusieurs fois de mains. Les avions ennemis mitraillèrent nos troupes pour essayer de rétablir la situation, mais furent chassés par nos avions belges. Nos soldats restèrent finalement maîtres du village. * * * Front belge, 1er octobre, 1 h. du matin. Malgré le temps affreux et la pluie torrentielle qui transforma en cloaque le terrain spongieux criblé de trous d'obus et en rivières de boue toutes les voies de communication, les troupes belges, dont aucun obstacle ne peut faire fléchir l'ardeur magnifique, ont continué à progresser pendant la journée de lundi et ont obtenu des succès importants. Elles ont atteint puis dépassé la route de Zarren à Stadeî et enlevé à l'est de cette route le village d'Amersvelde. Le gros bourg de Staden a été emporté de haute lutte ainsi que le hameau'de Sleyhaege sur la route de Staden à Roulers. Plus au sud, Oostnieuwkerke, à 4 kilomètres environ à l'ouest de Roulers, tombait en notre pouvoir. _ La ligne belge passait à la fin de l'après-midi à l'est de Moorslede, conquis la veille et rejoignait la ligne anglaise aux environs de Dadizeele. En même temps dans la région au sud du chemin de fer de Dixmude à Thourout, une action locale entreprise au nord de Dixmude fut couronnée d'un brillant succès. Les importants -postes fortifiés, les fermes Terstille et Violette à plus de 2 kilomètres au nord-est de Ramscapelle furent enlevés de vive force après un bref et violent bombardement. Des prisonniers et du matériel furent capturés. Situées en pleine zone inondée les fermes Violette et Terstille avaient été transformées par les Allemands en de véritables forteresses et constituaient des points d'appui de premier ordre depuis fin 1914. De nombreux et sanglants combats furent livrés à plusieurs reprises pour leur possession, et il avait été impossible d'en déloger l'ennemi. Nos vaillants soldats sont maîtres aujourd'hui de ces postes fameux dont l'attaque présentait des difficultés inouïes. Le butin conquis par nos troupes lundi fut considérable. Des dépôts importants de toute nature et du matériel de chemin de fer tombèrent entre nos mains. Le chiffre des prisonniers s'est notablement accru mais le total n'est pas encore dénombré, » Fcont belge, 1er octobre* (D'un témoin occulaire). La pluie continua la nuit dernière. Le soleil se montra par éclaircies aujourd'hui. Malgré les intempéries, le moral des troupes belges reste admirable et l'humeur toujours joyeuse. Deux faits caractéristiques : un bataillon belge devant Sleyhaege refusa d'être relevé par la troupe arrivée derrière lui, à cette fin. "Avant d'avoir enlevé d'assaut ce village, pas de repos, disaient les soldats." A Staden nous avons pris une locomotive et plusieurs wagons que. les Allemands n'avaient pu évacuer.'Nous sommes dans le train,' dit le soldat facétieux. Aujourd'hui l'avance continue malgré la vive résistance et les violentes contre-attaques ennemies et un combat d'un grand acharnement. Au sud de Hand-zaeme nous avons pris d'assaut Haze-wend, à 2 kilomètres au nord-est de Staden et Gemeenhof, à 2 kilom. au nord-ouest d'Oostnieuwkerke, et le hameau Ruyter, à 2 kilom. avant Roulers, où cette nuit nous vîmes des lueurs de grands incendies. * Dunkerque bombardée Le bombardement de Dunkerque par des canons à longue portée, commencé le 27 septembre, a continué dans la matinée du 28. Il n'y a' eu ni blessés, ni dommages matériels. OPÉRATIONS AÉRIENNES Le bilan de septembre Il résulte des divers communiqués alliés et ennemis que pendant le mois de septembre, sur tous les fronts de bataille et au cours de divers raids exécutés en » Allemagne, 1,142 aéroplanes et 171 ballons ont été abattus. Le nombre des aéroplanes abattus en août était 1,309 ; en juillet 1,179 ; juin 1,235. Sur le total ' de 1,142 les Alliés en réclament 902 et les Allemands 240. Ce'dernier chiffre est inférieur à la réalité, car les britanniques seuls reconnaissent que 297 de leurs appareils sont manquants. Les communiques allemands sont donc incomplets à cet égard. L'activité britannique Du Quartier Général : * Le 30 «septembre.—Temps détestable,-9 tonnes de bombes lancées sur troupes, transports, trains et ponts 'ennemis. L'ennemi n'a fait preuve d'aucune activité. Deux de nos appareils sont manquants.Du Détachement Indépendant: .• Dans la nuit du 30 -septembre au 1 octobre, nos escadrilles en coopération avec la première armée américaine ont Tx>mbardé la gare dje Metz-Sablons et l'aérodrome de Frescaty. Les hauts-fourneaux de Burbach furent aussi attaqués. Un de nos appareils est manquant. LA CAPITULATION BULGARE La presse italienne Les journaux italiens insistent pour que les Alliéà se méfient de la démarche bulgare et qu'ils se tiennent sur leurs gardes et ne relâchent pas un moment leur surveillance sur les mouvements de l'Autriche. L Il est certain que Ferdinand a dominé trop de preuves de sa mauvaise foi pour $i'on puisse se fier à lui, et il faudra voir de quelle manière les Alliés seront mis à même de s'assurer effectivëment des garanties promises dans l'armistice. Un télégramme de Berlin dit que- Fer dinajid a adressé un télégramme au Kaiser, l'assurant de sa fidélité à l'Alliance, et, d'autre part, un message de Zurich dit qu'il a abdiqué en faveur du prince Boris. AUTOUR DE LA GUERRE RUSSIE — L'armée du Don a adopté la résolution suivante: "Le territoire du Don est un Etat indépendant fondé sur la souveraineté du peuple; l'armée' détient le pouvoir suprême et législatif. L'ataman reoit d'elle l'autorité pour exercer le pouvoir." Le général Krasnoff a été réél-u ataman du Don. DERNIERE HEURE Saint»Quentin en feu. L' "Echo de Paris" annonce que M. Clemenceau a déclaré hier soir que les Allemands avaient mis le feu à plusieurs'' . quartiers de Saint-Quentin et de Cambrai. Les aviateurs français ont survolé ces villes avec quelques difficultés, à cause des épaisses colonnes de fumée qui s'élèvent des foyers d'incendie. Le communiqué britannique Mercredi, 10 h. 45 matin. Après avoir maintenu une violente pression sur l'ennemi pendant la première partie de la journée, les troupes de la 32e division attaquèrent à 4 heures le centre de la ligne défensive allemande qui s'étend de Fonsonne jusqu'aux environs de Beaurevoir. L'attaque fut couronnée de succès. Le village de Sequehart et le hameau de Presselles furent capturés et, la ligne Fonsonne-Beaurevoir fut entamée. Au nord de ce point, nous avons expulsé l'ennemi de Joncourt et les troupes australiennes ont achevé la- capture des défenses ennemies au sud de Le Catelet et de Jouy. Dans le secteur au sud de Cambrai, un violent combat qui dura tout le joui se termina par une attaque heureuse à la tombée de la nuit ; des troupes néo-zélandaises, anglaises et écossaises opi refoulé l'ennemi de Crèvecœur 'et de Ru-milly et -se sont établies sur le plateai • à l'est et au nord de ces villages. Plusieurs centaines de prisonniers ont été capturés par nous dans ces opérations. Le communiqué belge Le communiqué belge de ce matin 'an nonce une nouvelle avance des troupe: belges et françaises dans la direction de Roulers et d'Hooglede. Des troupes britanniques ont pris Ledeghem, sur le chemin de fer de Roulers-Meninv 39e année ^No 233

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