L'indépendance belge

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08 October 1918
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s.n. 1918, 08 October. L'indépendance belge. Seen on 01 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/m61bk17r96/
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L'INDÉPENDANCE BELGE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO j CONTINENT. . 15 CENTIMES , HOLLANDE 6 CENTS TnnoH%RusT?DDofCTACEcON4: i, PU™ ™ r S™ ISARDS 8 OCTOBRE 1918 p MOIS, s shillings, TDDOR HOubU,. TUDOR ST.. E.C. 4 il, PLACE DE LA BOURSE , ABONNEMENTS -j 6 MOIS, 17 SHILLING**, TELEPHONE: CITY 3960 TELE.: 311-57 et 238-75 En Vente à fcondres à 3 h. le lundi 7 octobre 11 AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION ' La guerre Lundi, midi. L'Allemagne demande une armistice en vue d'obtenir une paix par négociation, qui la sauverait de l'invasion par nos armées. Notre rôle n'est pas d'examiner la valeur de son offre ni la suite qu'y donneront les Puissançes de l'Entente. Au point de vue militaire, cette démarche est une" indication de la puissance de nos attaques et un aveu sans jhrases de l'humiliante défaite subie par 'orgueilleuse Germanie, partie délibéré-nent, le 4 août 1914, à la conquête du îionde et décidée à commettre tous les ;rimes pour atteindre son but. La tâche le l'Entente a été très lourde devant :ette aggression colossale, les sacrifices xmsentis pour l'arrêter ont été immenses et douloureux, mais, en dépit de nos irreurs et de nos tâtonnements souvent jénibles, nous avons vaincu, et nos ar-nées chassent devant elles les hordes nrbares qui ont souillé le sol de la Belgique, de la France et de la Serbie. En Flandre, notre vaillante armée uttant avec une merveilleuse abnégation lux côtés de nos valeureux alliés fran-ais, britanniques et américains, conti-mçnt à maintenir une forte pression sur 'ennemi qui se débat dans un dernier ursaut de résistance forcenée. Cepen-laflt, les Allemands poursuivent hâtive-nent l'évacuation de la zone côtière, et îs nouvelles qui nous arrivent de Hol-ande à ce sujet, nous confirment avec orce détails que ce travail s'exécute fé-irilement et sur une grande étendue, ''est ainsi que les entrepôts établis sur s docks de Bruges ont été mis en feu, andis que les gros canons de marine lui avaient été posés dans les, dunes à .nocke et à Moerbekehoofn ont été re-xés. Nos compatriotes contraints aux 'avaux forcés ont reçu l'ordre de dé--uire les abris et les usines qui se trouent dans cette région et d'arrêter les avaux exécutés à Zeebrugge pour dés-mbouteiller ce port. Cette fuite éper-ue amène, hélas ! de nouvelles calami-:s pour nos populations civiles. On ignale, en effet, que tout les habitants alides de Moerkerke, de Lapocheure, loucke, Oestkerke, Knocke, Heyst, lankenberghe, Dudzeele et Lisseweghe nt été déportés vers l'est, pour une desnation inconnue, parmi un charroi sans om, et . . . accompagné de tout le bé-lil qui se trouvait encore dans la con-ée ! Les Allemands ont établi de nom-reuses batteries anti-aériennes à une izaine de kilomètres à l'est de Bruges, •'autre part, ils ont entreposé des cos-îmes civils dans tout le nord de la Flan-re, et ont donné l'ordre à leurs troupes e se déguiser en civils, dès que le mo-:ent sera venu, afin de leur permettre e passer en Hollande sans y être inter-és et de gagner ainsi l'Allemagne. Ces ispositions, ajoutées aux autres, mon-ent à toute évidence que le signal du épart n'est pas loin d'être donné, et que, i côte belge, grâce à l'avance belge, :ra bientôt entièrement libérée. Entretemps, les troupes britanniques Mtinuent leur marche progressive sur ille, et Douai, menacé par le nord et le Jd, a été mis en feu et évacué par l'ad-ersaire, prévoyant qu'il n'aurait pas irdé à en être chassé. Au nord de la carpe nos alliés ont occupé Fresnoy et s sont établis à l'est de ce village. Sur le front de Cambrai à Saint-Quen-" les armées Byng et Rawlinson ont înouvelé leurs puissantes attaques en de ombreux points. L'ennemi a continué î retraite sur tout ce front, et nos alliés 3 sont installés sur le plateau de la Ter-ère, dans la boucle du canal de l'Es-aut, entre Crèvecœur et Le Catelet, où s sont partout à l'est du canal. Ba-lyant les troupes de couverture alle-landes, ils sont entrés dans le village de ■a Terrière et la partie du système Hin-enburg dans cette région, où ils ont paiement sensiblement amélioré leurs ositions au nord et au sud-est de Auben-heul-aux-Bois.Des troupes anglaises et australien-es, accompagnées de tanks, ont atta-ue résolûment entre Beaurevoir et fontbrehain, et, après une lutte sablante, ont emporté ces deux villages, UJ ont été l'objet de nombreuses mais a'nes contre-attaques. Nos alliés se ont également établis ^sur le plateau étendant air nord de Lesdain. Au cours de ces opérations les Allemands ont subi des pertes énormes, lais sant aux mains des troupes britanniques plus de 1,000 prisonniers, ainsi qu'un nombreux matériel. Au nord de Saint-Quentin les troupes du général Debeney continuent à se battre avec une bravoure indiminuée. Elles ont refoulé pied à pied l'ennemi de la hauteur sjtuée à 1,200 mètres au sud-est de Chardon Vert et des bois avoisinànts. Entre Morcourt et Séquehard elles ont capturé Remancourt et la ferme Tilloy, ainsi que plusieurs bois fortifiés en points d'appui, s'emparant également de plusieurs centaines de prisonniers. Au sud de l'Ailette les trouves, italiennes opérant dans la région de Ostel-Sou-pir, après avoir emporté plusieurs centres organisés, ont été engagés dans de violents combats sur le plateau au nord-est de Lacourt-Soupir, et ont conquis les tranchées défendus obstinément par l'ennemi, sur là hauteur de la Croix-sans-Tête et de la ferme de Metz. La ville de Reims, qui fut si longtemps l'objet des convoitises allemandes, a été définitivement degagée de l'étreinte ennemie. Le fort de Brimont, ainsi que tout le massif de Moronvillers, sont entre les mains des Français, et le massif de Nogent-l'Abbesse est complètement cerné. Les avant-gardes alliées, se tenant en contact constant avec l'adversaire en retraite, ont dépassé la ligne approximative d'Orainville, Bourgogne, Cerney-lez-Reims, Benie et Béthéniville, et se trouvent aux limites méridibnales d'Aguilcourt et de Bertincourt, atteignant aussi la Suippe et de nombreux points. Plus sur la droite les troupes franco-américaines commandées par le général Gouraud ont avancé vers l'Arnes, et l'ennemi se retire, sur un front de 45 kilomètres. De ce côté nos alliés ont fait plus de 2,500 prisonniers et capturé 31 canons, dont 20 de gros calibres, cinq d'entre eux étant des pièces de 210 mm. A l'ouest de la Meuse les unités du général Pershing ont vigoureusement continué leurs attaques et nonobstant la résistance opposée par l'adversaire, ont progressé entre la Meuse et le bois Ogons. , En Italie des détachements alliés ont surpris des avant-postes ennemis sur le Stelvio (frontière suisse), et ofit refoulé une violente attaque austro-hongroise au nord du mont Grappa. Èn Albanie, la retraite ennemie rs s'est oas encore arrêtée. Les colonnes italiennes ont dépassé Lyushna, sur la Ka-voya, et Polovin, sur le Devoli, se dirigeant de ce côté sur El Basan. Le 3 octobre dernier les troupes bulgares opposées aux Italiens sur la route de Monast-r-Kichevo, se sont rendues, avec armes et matériel, nos alliés faisant ici plus de 7,300 prisonniers. Plus au nord les troupes françaises ont repoussé les troupes ennemies au delà de la Dibra. En Serbie, dans la région de Vranye, k mi-chemin environ d'Uskub et de Nish, es divisions franco-serbes, après un vif engagement, ont capturé les positions défendues par le§ Austro-Hongrois, qui se sont retirés vers le nord. Au nord et à l'ouest de Damas la cavalerie britannique déblaie la contrée et i fait plus.de 15,000 prisonniers, ce qui oorte à 80,000 hommes environ le chiffre des officiers et soldats turcs et allemands :ornbés aux mains des troupes du géné-"al Allenby depuis le 18 septembre. Celles-ci ont également capturé 350 canons zt un innombrable matériel de tout genre. La politique Le nouveau chancelier allemand, prince Max • de Bade, a débuté au Reichstag par la lecture d'une déclara-don sensationnelle : des propositions de paix ont été transmises de la part de l'Allemagne par l'intermédiaire de la Suisse au président Wilson. C'est la reconnaissance par l'Allemagne de son échec complet dans son abominable et orgueilleuse tentative de dominer le monde. Les propositions du chancelier peuvent se résumer ainsi : l'Allemagne adhérerait, en principe, à une ligue des nations. 1 La Belgique serait restaurée avec l'intégrité de son territoire dans une com-slète indépendance et "un effort " se-'ait tenté pour lui accorder une indemnité. « L'Alsace constituerait un état fédéral autonome. Les traités conclus par l'Allemagne à l'Est seraient maintanus, spécialement I pour ce qui concerne la Lithuanie et la Pologne. i Au point de vue qui nous est spécial et qui nous touche intensement, nous sommes, à présent, loin des .étalages < d'appétits gigantesques et des vantardises des von Tirpitz et Reventlow. Il n'y a pas six semaines qu'un pàn-germaniste enragé, le général von Lie-bert, s'écriait encore: "Nous devons obtenir une indemnité suffisante ; dans : l'intérêt de notre avenir nous devons conserver la Belgique militairement, économiquement et politiquement sous ) notre domination." Les événements militaires de ces dernières semaines ont amené l'Allemagne ' à une autre compréhension, dont nous avons tout lieu de nous réjouir. Car c'est ia première fois que l'Allemagne déclare formellement et solennellement admettre la restauration complète de la Belgique libre. Que l'Allemagne rechigne encore à l'indemnité '■ c'est naturel, mais, volens, nolens,-elle I y viendra. En attendant, et comme affirmation de la sincérité des offres de l'Allemagne, le président Wilson ne manquera certainement pas de réclamer l'évacuation immédiate et préliminaire à toutes-discussions de notre Belgique: c'est par là qu'il faut commencer. Au point de vue de nos alliés il faut reconnaître que les propositions du chancelier ont bien peu de chance d'être même examinées. Elles n'apportent, en effet, à la France aucune compensation pour ses contrées dévastées, pour le sang généreux qu'elle a répandu à flots, pour sdn admirable jeunesse fauchée sur les champs de bataille. ' L'Italie qui s'est généreusement lan-eée dans la mêlé- ne verrait pa?, la réalisation de ses justes revendications. L'Autriche fédérale organisée, ce serait le pouvoir des Habsbourgs, vassaux des Hohenzollern, consolidé et fortifié.Le traité de Bucarest subsistant, c'est la Roumanie ruinée, bâillonnée, ligottée à un point que l'on n'a pas suffisamment apprécié. Enfin, c'est l'Allemagne échappant à la main de la Justice et sortant de la guerre agrandie à l'Est et ayant trouvé en Russie de larges compensations à ses dépenses de guerre. SUR LE FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE Le communiqué de samedi Quelqu'activité d'artillerie sur notre front. Notre aviation de même ,que l'aviation britannique ont été actives. Plus de <^ix tonnes de projectiles ont été lancées sur les gares, les organisations, et les 1 aérodromes de l'ennemi, notamment à 1 Ardoye, De'ynze, Melle, St-Denis-Wes- } trem, Thourout, Lichtervelde, et Zee- 1 brugge. î Le lieutenant Coppens a remporté ses 34e et 35e victoires. Le sous-lieutenant I De Meulemeester sa lie en abattant en t flammes trois Drachens ennemis. ' ^ Le communinué hebdomadaire * r L'attaque déclanchée par les Belges le ^ 28 septembre entre Dixmude et Ypres en liaison à leur droite avec les Britanniques ( abonné des résultats importants. Les c puissantes positions que l'ennemi avait t organisées et perfectionnées pendant 0 quatre ans, la forêt d'Houthulst, entre ® autres, ont été erryportées dès le premier y jour par l'élan magnifique de nos troupes e que soutenait notre artillerie renforcée ] par les batteries françaises et britanni-ques; en dépit de la pluie, des'condtiions g de terrain peu favorables 'et d'une per- j sistanoe acharnée de l'ennemi en dp- nombreux endroits nos fantassins réalisaient ^ une avance de six kilomètres le premier c jour, Dixmude, Stadenberg, Passchen-daele, Moorslede tombaient le 29, et malgré de fortes contre-attaques les éléments avancési belges parvenaient à 3 kilomètres de Roulers et atteignaient en un point la route Roulers-Menin. Les jours suivants nous enlevions Zarren, Amersvelde, , Oostnieuwkerke ; des c troupes françaises enlevaient de leur s côté Siaden et progressaient vers Hoog- a lede. Une patrouille bfelge entrait mo- r mentanément dans Roulers. Ont été dé- q nombres jusqu'à présent par l'armée belge plus de 6,000 prisonniers dont t cent officiers, 250 canons, 300 mitra.il- t leuses, 100 mortiers de tranchée et un nombreux matériel; les aviateurs français, anglais et belges ont contribué pour jne large part au succès, mitraillant et oombardant sans cesse les troupes ennemies. Les routes de Flandre Front belge, 30 septembre. (D'un témoin ooculaire.) S'il est vrai que les bains de boue sont souverains contre les rhumatisme®, je conseille vivement à ceux qui en souffrent de venir faire une petite cure en territoire rédimé. Si leur mal résiste à ce ira.îtement, c'est qu'ils sont incurables. La boue submerge tout. Les êtres et les choses en sont éclaboussés. Or des sol-:iats se battenf depuis troi,s jours dans ce marécage sous la pluie. Et il supportent cela gaiement ! Quelle eçon pour ceux qui se plaignent des restrictions ! Ceux qui reviennent de la bataille sont usinés de boue. Ils se faufilent à travers 'innombrable charroi qui encombre les routes précaires et rapiécées à la diable pi conduisent vers la ligne de feu. Car ?e n'est pas une mince affaire que de ravitailler les hommes et les pièces d'artil-erie. Dans les deux sens, c'est une longue théorie de véhicules de toute espèce }ui avancent de quelques mètres, puis l'arrêtent de nouveau."" Il y a des batteries et des caissons; de gros camions chargés de munitions ou de matériel ; des :bariots, des usines roulantes dont les narmites répandent une agréable odeur ie café et de soupe. De temps à autre, me torpédo parvient à se faufiler dans >e dédale, faisant gicler la boue sur les piétons qui se garent, comme ils peuvent >t qui n'appellent pas précisément les jénédictions du ciel sur l'audacieux ïbauffeur. \ Cà et là, à l'a/bri d'une ruine, les hom-nes ont allumé dés feux autour dé. ■■ uels ls se pressent frileusement. Qu'une voiture reste en rac, et tout le ;onvoi est immobilisé. Des travailleurs 'insinuent entre les voitures, s'achar-îant à repousser la boue qui submerge >e qu'on appelle le chemin pavé, dont ils )ansent tant bien que mal les plaies àites par les obus ou par le charroi. Un ïamion, dégoûté sans doute dê rouler lans ce ruisseau de boue, s'est couché lans une vaste entonnoir, les roues in l'air. Ailleurs, se sont des :hevaux qui ont suivi cet exemple. J'en ii vu trois qui s'étaierft remisés avec une iariole dans un fossé plein d'eau. Ils relardaient langoureusement leurs con-lucteurs qui invoquaient copieusement e nom du Seigneur. Les routes qui traversent les champs ("entonnoirs font tout ce qu'elles peu-rent pour être carrossable-i. £ile.- y par-'iennent tant bien que mal (plutôt mal >our l'instant), avec l'active collabora-ion des compagnies du génie qui ne chô-nent pas. Une route dans cette partie lu terrain ce sont des ornières alignées es unes à côté des autres, recouvertes raitreusement d'une bonne couche de >oue liquide, avec çà çt là, quelques lots vaguement, très vaguement em-ùerrés.Sur ces routes on ne marche pas : on ►atauge, on s'enlise. J'en ai fait ce main la grise expérience. Une allée tra-■ersant la forêt d'Houthulst et se diri-eant vers l'arrière, m'avait séduit. Je n'y engageai allègrement. Cela alla lien au début. Puis petit à petit, l'allée 'effaça et se transforma en un ruisseau !e boue où l'on enfonçait presque jus-;u'aux genoux. A droite et à gauche :ne plaine nue marécageuse, d'où émer-eaient quelques troncs d'arbres, retour-lés par les obus, coupés de réseaux de tarbelés plus ou moins intacts. Dans les ntonnoirs, de l'eau boueuse. Il me fallut près de deux heures pour sortir de es terres de misère, mettant un pied en vaut et faisant un effort pour sortir 'autre de la boue qui le moulait. C'est à travers cette plaine que les fan-assins belges se sont pôrtés à l'attaque e la forêt d'Houthulst. OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité britannique Du Quartier-général : Le 4 octobre : 46 tonnes de bombes lan-ées au cours des 24 heures, notamment u'r des jonctions de chemin de fer; 14 ppareils ennemis abattus et 6 désempa-és; 8 appareils britanniques man-uants.Le 5 octobre: 22 tonnes et demie de ombes lancées pendant le jour, et une onne seulement pendant la nuit, le i temps étant défavorable; 8 appareils en-* nemis abattus et trois désemparés ; 4 bal-> Ions ennemis incendiés; un appareil en^ nemi descendu par l'artillerie; 9 appa' reils britanniques sont manquants. Du Détachement indépendant: Le 5 octobre: Dans la matinée, atta^ que des chemins de fer à Metz-Sablons, avec de bons résultats. Attaques de Kai-serslautern et Pirmaseus avec dç bons résultats. A l'aller et au retour de ces derniers raids, de violents combats eurent lieu, au *cours desquels 4 aéroplanes ennemis furent désemparés ; 4 de. nos appareils sont manquants. Dans la nuit du 5 au 6, 12 tonnes et demie de-bombes furent lancées sur les chemins de fçr à Mézières, Metz-Sablons, Thionville et Courcelles, ainsi que sur les aérodromes de Morhange et Fres-caty et les usines de Burbach; 9 lourdes bombes tombèrent sur ces dernières et un incendie éclata à Courcelles. De l'Amirauté Britannique: Nos aviateurs coopérant avec la marim sur la côte belge ont, du 29 septembre aii 5 octobre, pris leur part dans l'offensive lancée par l'arjnée belge.' Malgré le temps défavorable pendant 3 jours, 72 tonnes, de bombes ont été lancées sur les communications de clie^ mins de fer et les dépôts de munition? derrière le iront de bataille. Plusieurs trains furent atteints dont trois furent incendiés. Des explosions ont été causées dans d'importants dépôts de munitions, et des incendies se sont déclarés parmi les hangars et les bâtiments de chemin de fer, et de nombreuses pertes ont été infligées aux renforts ennemis circulant sur les routes, tandis que les transports étaient arrêtés par nos aéroplanes volant à faible altitude. Les ports d'Ostende, de Zeebrugge, et de Bruges ont été tej[j.us.en_phs;ervation, et un destroyer et un sous-marin ont été attaqués. En combats aériens 25 appareils ennemis ont été détruits et sept aucres ont été désemparés. Dix de nos aéroplanes sont manquants.L'activité française Malgré des nuages bas et du brouil* lard, de nombreuses reconnaissances nous ont permis de surveiller de près les mouvements de l'ennemi. Quatre appareils allemands-ont été abattus et un ballon captif mis en feu au cours de la journée. 20 toïïMa9jj,.de projectiles ont été lancées jCOntg&iies "groupes et convois ennemis dan#1ïa«%<a¥«' û^e bataille. Au cours de la nuit 13 tonnes de bombes ont été lancées sur diverses gares de chemin de fer. LES CRIMES ALLEMANDS La France usera de représailles La note officielle suivante du gouver» nement français est publiée à Paris : Le gouvernement allemand n'a jamais cessé de proclamer que s'il était obligé d'évacuer les territoires français qu'il a Suite à la 4e page -, DERNIERE HEURE Le communiqué britannique Lundi, 9 h. 48 matin. Dans un combat local livré hier au* environs d'Aubencheul-aux-Bois, nous avons fait 400 prisonniers. Hier après-midi nos patrouilles opérant dans le secteur d'Oppy ont ramené 34 prisonniers et 4 mitrailleuses. Dans la nuit nous avons établi des postes aux passages du canal au nord d'Aubencheul-aux-Bois, ainsi qu'au nord-est et à l'ouest d'Oppy. Un poste allemand à l'est de Berlaq a été capturé par une de nos patrouilles et nous avons réalisé de légers progrès au nord de Wez-Macquart. Les Vandales à l'œuvre Tandis que Berlin fait un suprême ef» fort pour sauver l'Empire de la défaite militaire finale qui le menace, les armées allemandes acculées à la débâcle, multiplient les actes de banditisme en Belgi-gue et en France avant de se retirer. Des incendies ont été observés du front au nord-ouest de Lille ët entre Douai et Sa-main. Laon est également la proie des flammes. Les troupes avançant en Champagne ont trouvé Nogent-l'Abbesse, Beine et tous les villages de ls vallée de la Suippe en feu. Le général von Quast, qui bat en retraite d'Armcn-tières à Lens, a ordonné à ses troupes de tout détruire et ses instructions oui été exécutées à la lettre., 59e ann^ No 237

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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