L'indépendance belge

1084 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1915, 17 August. L'indépendance belge. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/cv4bn9z43t/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

SGème année. No. 193 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAUX A PARIS TUDOR HOUSE, TUDOR ST. LONDON E C 11- PLACE DE LA BOURSE. TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: i 31 1-57 et * " "(238-75. LONDRES, MARDI 17 AOUT 1915. (3 MOIS, 9 SHILLINGS. ) ABONNEMENTS . 6 MOIS. 17 SHILLINGS, r 4 AN, 32 SHILLINGS. 1 Conservation par le Progrès. SOMMAIRE. LA SITUATION : Avance concentrique allemande vers Brest= Litowsk.—Bombardement de la côte occidentale britannique par un sous-marin allemand.—La crise balkanique. Gouvernement mutilé.—Emile Royer. A travers les Balkans.— S. P. Dans les temps de douleur et d'espoir C. R. Lettre du Chili. —Marc. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Faits menus, menus propos. —Bob. Lettre du Havre.—Pierre Nodrenge. Echos. Etc. LA SITUATION. Mardi, midi. T.c bulletin de Berlin signale une nouvelle avance des armées allemandes vers Brest Litowsk. Les forces commandées par le maréchal von Hindenburg opérant contre l'aile droite russe ont passé le Nurzec et avancent vers le Bug, après avoir fait 5,000 prisonniers. Un autre groupe de la même armée, reprenant les attaques contre les positions russes à Kovno, a fait 1,730 prisonniers. Dans le centre l'armée du prince Léopold de Bavière, progresse également. Passant le Bug à l'est de Drohis-zyns, après avoir occupé Losice et Mezyrece, elle poursuit les Russes, qui se replient en bon ordre vers les positions de Brest Litowsk, dont, elle n'est plus éloignée que d'une cinquantaine de kilomètres. Enfin, le groupe d'armées dirigé par von Mackensen avançant du sud vers la forteresse russe, est arrivé à Ciale et Slawatycza. Ce sont ces troupes qui se trouvent actuellement le plus près de Brest Litowsk, dont elles ne sont séparées que de quarante kilomètres environ. Le communiqué allemand est muet en ce qui concerne les opérations au sud de Riga, et ce silence doit être interprété comme confirmant les suçcès russes signalés par les bulletins de Pétrôgrad. Quant à l'entrée triomphale-du Kai-pçr à Varsovie, il n'en est plus question pou- le moment. On assure que des divergences de vues ont écilaté entre Berlin et Vienne tant au sujet de l'avenir de la Pologne qu'au sujet du choix du candidat à la couronne du nouveau royaume. L'idée d'une Pologne autonome est combattue par une partie de la presse allemande, qui redoute une Pologne économiquement indépendante. Concernant la candidature au trône, il parait que c'est pour mettre fin à la rivalité des maisons de Habsbourg et de Hohen-zollern qu'il serait question du prince Léopold de Bavière. Mais il ne s'agit là que de bruits, et le correspondant du "Times" à Pétrôgrad assure que c'est l'archiduc Kàrl Stephan, deuxième fils du défunt archiduc Charles Ferdinand, qui sera prochainement proclamé Roi de Pologne. En France, la journée s'est passée en canonnades intermittentes en Artois, en Argonne et dans les Vosges. Aucun fait important à rapporter si ce n'est l'échec complet de l'offensive du Kron-prinz en Argonne qui, selon la " Liberté " de Paris, a coûté aux Allemands 4,000 hommes en tués, blessés et prisonniers.Signalons, à l'intention de ceux qui s'étonnent de ne pas voir les Alliés prendre l'offensive sur le front occidental pendant que les Allemands sont ab sorbés en Russie, les déclarations que vient de faire sir George Buchanan, l'ambassadeur britannique à Pétrôgrad. L'éminent diplomate, de passage a Moscou, s'est laissé interviewer par nos confrères russes et leur a expliqué que si l'offensive franco-britannique attendue si impatiemment, n'a pas encore eu lieu, c'est parce que les Alliés estiment que ce serait une faute de dé-clancher ce mouvement tant qu'ils ne seront pas certains d'être à même de forcer les lignes allemandes. Puisque c'est une question de canons et de munitions, il est nécessaire d'attendre que tous les préparatifs soient achevés. C'est une erreur de croire, a dit sir George Buchanan, que les Allemands aient sérieusement réduit leurs effectifs dans l'ouest. Les renforts qu'ils ont envoyés en Russie étaient, pour la plupart, des recrues nouvelles encadrées :1e troupes provenant de France et de Belgique, remplacées elles-mêmes par les réserves provenant des dépôts. Sur le front italien on signale un duel d'artillerie intense dans le- secteur de Tonale et une nouvelle avance de nos Alliés dans la vallée du Sexten. Une contre-attaque autrichienne dans la vallée du Bodêrbach fut repoussée. En Carniole les Italiens infligèrent des pertes sérieuses aux troûpes autri-chicTiije- qui attaquèrent les positions italiennes à Pal Piccolo. Du côté de Plezza, dans la zone du Monte Nèro, les Italiens progressent et ont fait 300 prisonniers.Plusieurs hydroplanes autrichiens ont lancé des bombes sur les ouvrages militaires établis aux environs de Venise, mais les dégâts causés sont insignifiants.La côte occidentale britannique a reçu lundi matin la visite d'un sous-marin a1-le'marrd, qui a bombardé pendant quelques minutes Parton, Ilarrington et Whitehaven, situés sur la côte du Cum-berJand, au nord de Liverpool et à proximité de l'île de Man. Les dégâts se bornent à quelques maisons incendiées. Les événements dans les Balkans se développent. En Grèce, le cabinet gou-naris a donné sa démission, et la Chambre hellène a élu à une imposante majorité le candidat vénizéliste à la présidence. L'attitude de la Bulgarie reste énigmatique. Signalons pourtant une dépêche du " Courriere délia Sera " annonçant que le ministre de la Guerre bulgare aurait réquisitionné les céréales qui avaient été vendues à l'Allemagne. Enfin le correspondant du "Times" à Nish parle de l'esprit de conciliation du gouvernement serbe et de la possibilité d'une entente rapide sur la base des propositions de la Quadruple-Entente. GOUVERNEMENT MUTILÉ. Parmi les calamités dont notre malheureux pays est affligé, l'une des plus graves est l'inexistence actuelle de son parlement. La Belgique n'a plus qu'un lambeau de territoire et un régime gouvernemental tronqué. Car tous les pouvoirs émanent de la nation, qui les exerce par l'intermédiaire des Chambres dont dépendent les ministres. Ceux-ci sont maintenant livrés à eux-mêmes, ce qui ne saurait aller sans inconvénients. Je sais bien que l'impossibilité de réunir les représentants et les sénateurs n'est pas regrettée de tout le monde. Je crois même qu'à l'intérieur du pays ce sont les causes seules de cette impossibilité qu'on déplore. Je sais encore que l'heure n'est pas aux discussions ni aux batailles parlementaires. Mais je sais, d'autre part, que l'action et le contrôle parlementaires, à la condition de s'adapter aux circonstances, sont plus essentiels à cette heure que jamais. Personne en France ni en Angleterre ne songe à le nier, si ce n'est dans les milieux— hostiles à la démocratie. Les commissions parlementaires ne cessent de rendre à la République française de précieux services. Et la question que discutent des hommes comme Georges Clé-meneeau est de savoir où commence le i cvmwmislt'ment militaire dans lequel les ►-» - —« autorités civiles et même les Chambres n'ont à immiscer, tandis que tout ce qui concerne l'organisation militaire doit faire l'objet des préoccupations de la représentation 'nationale. En Angleterre des protestations se sont élevées contre, la trop longue durée d'un congé de sept semaines qu'a accepté la Chambre des Communes, étant entendu toutefois qu'en cas de nécessité le gouvernement la convoquerait avant l'expiration de ce délai. Et dans l'angoisse des revers qu'il subit en ce moment, c'est vers la Douma que le Tzar s'est tourné pour galvaniser dans l'intérêt de la défense nationale le peuple russe tout entier.Le Gouvernement belge, lui, n'a plus guère de territoire à administrer, mais la Belgique est plus ardente et moralement plus grande que quand ses fils vivaient chez eux dans l'opulence. L'armée belge est plus nombreuse et plus forte que jamais. C'est au sort de notre pa\s que s'intéressent avant tout les neutres qu'émeut le sentiment du Droit. La Belgique continue ainsi d'être un fac-teu'r essentiel de la situation morale des Alliés dans le conflit, et la réparation du ma! qui lui a été fait, dans toute la mesure où il est réparable—car elles sont, hélas ! innombrables, les souffrances que le crime allemand a causées et qui sont aujourd'hui sans remède—ne peut man quer d'être la première des conditions de la paix. La tâche du gouvernement belge est donc plus considérable qu'elle ne l'a jamais été. Et pour l'accomplir, il se trouve dans la plus irrégulière des conjonctures, puisqu'il y a maintenant impossibilité matérielle de respecter ia Constitution. Nous ne saurions à ce sujet qu'exprimer de vains regrets. Mieux vaut s'accommoder le mieux possible des contingences qui s'offrent à nous. Beaucoup de parlementaires étaient en même temps bourgmestres ou échevins de leurs communes. Les devoirs immédiats qu'ils avaient à remplir comme tels, les ont retenus au pays. Mais un certain nombre de sénateurs et de députés sont en France, en Angleterre, et en Hollande. Tous se sont mis à la disposition du gouvernement pour l'aider dans sa tâche, et beaucoup se rendent par leurs propres moyens, utiles à nos soldats d'abord, et aussi à nos compatriotes qui sont en exil, de même qu'à ceux qui sont demeurés en Belgique. Mais ils ont également à remplir collectivement certains devoirs qui résultent de leur mandat parlementaire. Cela, ils ne l'ont pas encore fait. Qu'importe que personne ne les presse de le faire! C'est avec soi-même qu'il faut être avant tout d accord Et plus tard ils pourraient regretter de ne s'être point souvenus à l'heure voulue, de tout ce qu'exige le régime de liberté qui fait l'honneur de la Belgique depuis 1830, et pour lequel se battent l'élite dbs célibataires de toutes les classes de la société et tant d'hommes mariés qui presque tous appartiennent aux anciennes levées de milice et par conséquent à la classe ouvrière. Point ne suffit, à mon sens, de proclamer la nécessité d'une union patriotique qui est dans les vceux dé tous, et d'exprimer la crainte qu'on puisse dire de certains hommes, . après la guerre "qu'ils n'ont rien oublié et rien appris. Il faut .se garder aussi de l'accusation d'avoir tout oublié et de n'avoir rien vu. Or, depuis le 4 août 1914, les membres du Sénat et de la Chambre avec lesquels peut communiquer le Gouvernement, n'ont aucune indication, ni Sur la situation financière, ni sur les arrangements intervenus avec les Puissances alliées, ni sur l'action de notre département des Affaires Etrangères, ni sur tout ce qui concerne l'organisation de l'armée, y compris les motifs qui ont restreint les termes de l'arrêté-loi du 1er mars à ce qu'ils sont. Mes collègues de la Chambre et Messieurs les sénateurs pensent-ils qu'ils n'ont pas à s'intéresser aux meilleurs moyens pour notre nation de contribuer à la fabrication de munitions toujours plifs abondantes, aux mesures prises pour l'utilisation des anciennes classes de milice, au sort réservé aux défenseurs de notre patrie qui sont maintenant hors-combat, à ce qui se fait ou ne se fait pas pour gagner le monde à notre cause, qui est celle de la justice et de la liberté? A ceux qui, d'aventure, n'y songeraient pas et me liraient sans avoir vu le "Moniteur" de ces derniers jours, ni les . intéressantes lettres du correspondant de 1' " Indépendance" au Havre, j'ai le plaisir d'apprendre que le gouvernement du roi Albert y songe pour eux. Depuis le 4 août 1914, le contrôle parlementaire est de fait supprimé. Les budgets pour 1915,, s'ils ont été dressés, n'ont pas été soumis à ceux qui, normalement, auraient eu à les discuter et à les voter. C'est pourquoi, sur la proposition de M. Van de Vyvere, ministre des Finances, le Roi, par arrêté en date du 19 juillet 1915, a institue une "commission budgétaire," composée de huit membres, dont quatre fonctionnaires du département des Finances et quatre fonctionnaires choisis parmi ceux des autres départements. , M. Van de Vyvere, dans son rapport au Roi sur la nécessité de l'institution de cette commission, s'est notamment exprimé ainsi : " Dans les circonstances actuelles, le budget est en état de continuelle formation ; chaque jour, , pour ainsi dire, amène la nécessité d'y comprendre dès crédits nouveaux, et ainsi devient particulièrement délicate la tâche de veiller à l'équilibre des ressources et des charges. Plus encore qu'en temps normal, il importe, dans ces ingrates conditions, de soumettre les propositions de crédit à un examen critique, le regard fixé sur les possibilités que mesurent les moyens du Trésor." La Commission budgétaire est chargée, à titre purement consultatif : "1. De l'examen des propositions de crédit soumises au ministre des Finances par les divers départements et services, et qui doivent être appuyées de notes justificatives. " 2. De l'examen des demandes de liquidation et de toutes vérifications en matière de dépenses: " Elle recevra communication des projets de contrats, marchés, cahiers des charges et conventions quelconques ayant trait à ''emploi des crédits ouverts."L'expédient auquel a recours notre gouvernement, amputé du Parlement et de la Cour des Comptes, pour assurer dans une certaine mesure le contrôle de ses finances, pourra lui rendre d'aussi précieux services qu'une jambe ou un bras postich^, à nos soldats mutilés. Autre chose toute .'ois qu'une jambe de bois, est une jambe en chair et en os. De même, autre chose qu'une. commission de fonctionnaire1- dépendant des ministres, est une parlement composé des élus de la nation. Et de même que les médecins s'efforcent de conserver à nos soldats blessés tout ce qu'il est possible de leur laisser de leurs pauvres membres déchiquetés—• car une adaptation se produit, et un morceau de bras ou de jambe est encore utile—de même il faudra s'efforcer de tirer des débris de la représentation nationale que les circonstances ont laissés à la disposition du gouvernement belge, tout le parti possible. 11 n'y a point de chance que les sénateurs et les députés restés libres se trouvent en nombre pour voter et prendre des décisions. Mais ils pourraient se réunir Officieusement au Havre, prendre connaissance des pièces communiquées déjà à la commission budgétaire, échanger leurs observations, leurs vues et leurs idées, recevoir collectivement les> renseignements que le gouvernement jugerait convenable de leur donner, faire part à celui-ci des réclamations qu'ils peuvent avoir reçues et qui leur paraîtraient dignes d'attention, se concerter sur là meilleure façon d'exercer leur contrôle, s.'en partager notamment ''exercice, obtenir de qui de droit les mesures qui le leur faciliteraient, etc. - - Personne ne saurait assigner une date à la victoire et à la paix. Nous n'avons pas à escompter l'avenir. C'est le devoir de l'heure présente qui nous requiert.Aussi ne pourrions-nou^ envisager trop favorablement la voie dans laquelle le gouvernement vient d',entrer. C'est un des plus beaux titres de gloire du roi Albert auquel se sont' ralliés , tous les Belges, même les plus fermement : é-publicains, d'être aux yeux du monde, comme il le sera aux yeux de l'histoire, "le roi honnête homme." Il sauvegardera tout ce qu'il pourra, de la Constitution belge. EMILE ROYER, Député de Tournai-Ath. MB—O———BURB * La Guerre les Vacances et les enfants Cette année les vacances doivent être courtes et économiques, mais la santé des enfants exige toutefois le grand air et la campagne. Nous indiquons ci-dessous une série de services de motor-bus qui circulent journellement, et traversent les parties les plus rustiques des environs de Londres ; les prix des parcours sont les plus minimes. Service No. 10A Eléphant et Càstle et Lou-gh- i ■ -ton Service No. 47 Sboreditch et Farnborottgh Service Ho. 160, Stock\vell et Rèigate ' Service No. 27 Highgate et Twinkenbam Service No. 105 Ealing et Surbiton Service No. 84 Golders Gïeeu et St. Albaais Service No. 142 Kilburn Park Station et Wat-fordThe London General Omnibus Co., Ltd., Electric Raihray House, Broadway, Westminster, S.W. liiiiiitfiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiHiiHiftrntiiHiiMiiifiuifiiir A TRAVERS LES BALKANS. Le Traité Serbo-bulgare de 1912 vu de Nish. De notre cor, espondant d'Athènes. A Nish, qù j'eus l'honneur d'être reçu en audience privée par M. Jovan Jovanovitch, ci-devant Ministre de Serbie à Vienne et actuellement gérant du ministère serbe des Affaires Etrangères, ainsi que le grand plaisir de causer avec plusieurs jeunes et distingués diplomates serbes', j'ai recueilli l'impression qu'on n'est nullement disposé à causer avec la Bulgarie sur la base du traité de 1912 désormais caduc. " En déclarant la guerre à la Serbie, la Bulgarie, affirment avec juste raison les Serbes, a de ses propres mains déchiré le traité serbo-bulgare. ' Il n'existe pas d'exemple dans l'Histoire, ajoutent-ils, qu'un Etat, après avoir foulé aux pieds un traité d'alliance et déclaré la guerre à son allié, se reprenne ensuite, et se mette à exiger l'accomplissement des obligations provenant de ce même traité et l'oubli de tous les maux causés par une guerre fratricide. Mais la guerre de 1913 n'eût-elle pas annulé la force du traité du 29 février, que nombreuses seraient encore les autres considérations qui militeraient en faveur de la thèse serbe, de la caducité? En effet, la ligne de frontière prévue par le traité serbo-bulgare n'est pas une limite ethnographique séparant les Serbes des Bulgares, mais une ligne politique provenant d'un accord entré la Serbie et la Bulgarie, intervenu sous le coup de 'a menace d'une grande Albanie imaginée par le comte Berchtokl et embrassant les vilayets de Kassovo, de Scutari, de Monastir et de Janina, et conclu afin d'assurer à la Serbie l'Albanie jusqu'au fleuve Sémeni. Or, non seulement la Bulgarie donna, à Budapest, par l'intermédiaire de M. Daneff, l'assurance que rien de ce qui touchait à l'Albanie, alors occupée par la Serbie, ne constituait pour elle un casus fœderis, mais, à la Conférence des .Ambassadeurs à Lon dres, se refusa même à défendre, solidairement avec la Serbie, les intérêts serbes sur le territoire situé à l'ouest du Char, reconnu pourtant comme serbe eri vertu de l'art. 11 de l'annexe secrète au dit traité serbo-bulgare. ; D'autre part, comme, tous les traités, celui de 1912 comporte de nombreuses charges et, ainsi que toutes les conventions militaires, désigne aussi le théâtre éventuel de la guerre. Or, non seulement la Bulgarie n'a pas, durant la guerre turco-balkanique, prêté à la Serbie le concours auquel elle s'était engagée ; non seulement elle a laissé à la Serbie et à la Grèce la lourde tâche d'achever seules la délivrance de la Macédoine pour se lancer à la conquête d'Andrino-ple et de Constantinople avec toutes ses forces disponibles, mais, s'apercevant bientôt que ces forces étaient insuffisantes, .elle sollicita de la Serbie, en dehors des obligations du traité, un aide supplémentaire en hommes et en artillerie que lui accorda le Gouvernement serbe, tout en lui faisant savoir, par l'entremise de MM. Tontcheff, Théodo-roff et Daneff, qu'en échange de ce concours spécial et non prévu, la Serbie demanderait la revision de la frontière fixée par le traité. Enfin, lorsque, conformément au fameux article 2 de l'annexe secrète stipulant, en outre, que les "-deux parties contractantes s'obligent à accepter comme frontière la ligne que S. M. l'empereur <je Russie pourrait trouver comme juste de fixer dans 'es 'imites mentionnées," il fallut trancher la cuestion du territoire contesté, c'est-à-dire la question de la Macédoine proprement dite, la Bulgarie refusa de démobiliser simultanément et de se rendre au tribunal d'arbitrage prévu par le Unité. * * Mais si les Serbes, pour les motifs

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods