L'indépendance belge

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24 November 1914
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s.n. 1914, 24 November. L'indépendance belge. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/639k35n68z/
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L'INDÉPENDANCE ANGLETERRE: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES. Administration h StREET' ^ LONDRES, MARDI 24 NOVEMBRE 1914. Conservation par le Progrès. MISE AU. PQINT* La politique et la question sociale. On lira plus loin deux articles de discussion signés par MM. Defontaine de |Tournai, et Paul Emile Janson, député de cette même ville... En publiant ces articles nous tenons à exprimer notre manière de voir, en ce qui concerne la ligne de conduite de " l'Indépendance Belge " durant la guerre... Pas de politique ! C'est un mot que nous retrouvons tous les jours dans des lettres que nos compatriotes nous adressent. Notre journal a prouvé surabondamment son désir de laisser la politique dormir, durant les atroces moments que l'autocratie, dépourvue de scrupule d'humanité, fait traverser à notre Nation—durant ces mois où le sang de nos braves soldats coule par la faute de cette autocratie qui, déjà, essaye aujourd'hui de donner le change. Pas de politique, non. Mais la défense 'de hauts intérêts sociaux, oui. Notre journal prouve sa bonne volonté en ouvrant ses colonnes à tous les collaborateurs qualifiés, à quelque opinion qu'ils appartiennent... A l'heure actuelle, il ne faut pas de sectarisme. Mais il est nécessaire d'ajouter que si chacun doit penser ainsi, il est nécessaire aussi de ne pas rester l'arme aux pieds lorsque l'adversaire profite de la circonstance pour faire, lui, de la politique... Le devoir, alors, est de s'expliquer. C'est à quoi " l'Indépendance Belge" ne faillira pas. La discussion de hauts intérêts sociaux ne constitue pas, d'ailleurs, de la politique—et l'utilité de dégager les responsabilités de la guerre actuelle s'impose. Déjà, daris les journaux autocratiques, tîies campagnes politiques apparaissent. Faut-il les laisser sans réponse? Non. 11 est nécessaire que le public ne se laisse pas égarer par ceux qui, profitant des dispositons bienveillantes et patriotiques de la majorité d'entre nous déforment la réalité. Il ne faut pas que l'on puisse endosser aux irresponsables la responsabilité des événements actuels, imitant en cela (à un autre point de vue) les Allemands, qui prétendent que " c'est la Belgique qui a commencé." Ceci dit, pour écarter les équivoques, nous ouvrons ci-dessous nos colonnes à deux collaborateurs qui, à des titres divers, ont qualité pour parler au public •—sans que nous approuvions ou improuvions les idées qu'ils développent. Nous serons aussi accueillant pour les écrivains qualifiés qui voudront répondre. Il s'agit de la libre émission d'opinions : un point, c'est tout. Mais ne fallait-il pas constater que les écrivains catholiques (M. Paul Bourget en tête) sont déjà à l'œuvre? L'INDEPENDANCE BELGE. LE CLAN BELGE. Paul Bourget, dans un récent article de " l'Echo de Paris," constate que depuis le début de la guerre le sentiment religieux s'est fort développé en France, et s'atteste par des manifestations répétées et émouvantes. C'est un fait. Qui donc d'ailleurs, au cours de ces terribles jours, ne cède parfois au besoin d'adresser un ardent appel à quelque puissance de réconfort, qu'il la place dans le lointain du ciel, ou au plus profond de sa propre conscience! Mais l'écrivain français, partant de cette constatation certaine, caresse l'espoir qu'après la guerre, c'en sera fini à jamais de la politique "de secte et de clan" qui, d'après lui aurait été jusqu'ici celle de la France républicaine. S'il ne nous appartient pas d'apprécier à quel point les reproches rétrospectifs de Paul Bourget sont réels ou imaginaires, il s'impose de constater que les griefs dressés par lui contre le gouvernement français d'hier sont précisément ceux que, dans notre Belgique, notre opposition n'a cessé de formuler depuis des années contre notre gouvernement Tous les hommes qui, sous des modalités diverses, se sont fait un devoir de combattre le parti qui régnait en Belgique ont toujours dénoncé sa politique "de secte et de clan." Com-mentn'êtrepasfrappé qu'en France comme en Belgique, les possesseurs du pouvoir se sont ainsi exposés, en dépit d'idées et de programmes tout-à-fait dissemblables, aux mêmes critiques de la part des minorités qui les combattent? Ne serait-ce point peut-être, qu'ici com me là, ce grief d'exclusivisme et d'intolérance à l'égard de l'adversaire s'appuie sur quelque réalité? Ne serait-il pas vrai qu'un parti, quelle que soit la grandeur de sa doctrine, finit presque toujours par être tenté d'abuser de l'autorité que des facteurs divers ont réussi à lui assurer? La politique " de secte et de clan " c'est le luxé fâcheux d'un peuple qui se complaît dans les discordes et échappe, au milieu de l'abondance et de la prospérité, au souci supérieur de sa conservation. Mais quand une nation comme la nôtre, traverse une crise pareille à celle que nous subissons, il faut que chacun de ses enfants, sous l'action des tenaillants soucis, s'impose de faire un retour sur soi-même et cherche avec sincérité, les erreurs, les malentendus, les appréciations fausses auquels il s'est abandonné jadis dans l'entredéchirement des passions politiques.Quelle force nous assurerait pour l'avenir cet effort individuel abondamment multiplié! Quelle puissance décuplée surgirait de plus de bonne foi collective ! L'idéal social et philosophique d'un citoyen n'est jamais exclusif de l'idéal d'un autre. Le domaine des idées et des aspirations ne connaît point de limites. Pour avoir le droit de penser librement et de vivre conformément à ses vœux, il n'est jamais nécessaire de contraindre la pensée d'autrui et de lui ravir quelque parcelle d'indépendance. Et les hommes, qui ont l'orgueil et le respect de leurs propres convictions, savent très bien, s'ils interrogent leur conscience, qu'il y a quelque chose d'avilissant à poursuivre ou à diminuer un adversaire pour la raison qu'il entend rester fidèle à la formation individuelle ou familiale qu'il a acceptée, ou qu'il s'est donnée. Malheureusement, ceux qui président à la vie politique sont trop souvent prisonniers d'une cohorte qui prend ses appétits pour des convictions. Et sous son incessante et vigilante pression les gouvernements de tous ordres cessent d'appliquer le programme qu'ils défendraient ouvertement pour s'asservir sans noblesse à des pratiques qu'on observe en silence sans jamais oser les avouer. L'homme de valeur et de droiture qui n'appliquerait que ses idées, tout en respectant celles des autres, deviendrait bientôt acceptable pour tous. Il est malheureusement plus aisé pour un chef d'agir, non comme il pense, mais comme l'exigent ceux qui le suivent. Et c'est ce qui fait glisser lentement jusqu'à la politique haïssable " de secte et de clan." Aucun parti ne peut se dire à l'abri de ce terrible mal, tenace et contagieux. Et pourtant, quand il s'agit de reconstituer un pays comme ce sera le cas du nôtre, de lui rendre l'ordre, de relever ses ruines, de réédifier toute son armature, de lui rendre enfin la vie, ne faudra-t-il pas que tous les hommes libres et indépendants, rejetant à l'oubli les misères et les heurts du passé, se fassent une loi d'observer désormais plus de tolérance, plus de grandeur d'âme, plus de généreuse compréhension des idées d'autrui. On ne se haït que parce qu'on ne se connaît pas. Le malheur commun ne nous a-t-il pas suffisamment fait connaître les uns des autres? Dans notre Belgique de demain, quel que soit l'homme ou le parti au gouvernail, fasse le sort que nous ignorions la politique "de secte" pour ne connaître que celle du clan belge tout entier, tendu vers le même idéal, celui de la résurrection de la patrie libre, indépendante et forte. PAUL EMILE JANSON. L'UNION. L'union devant l'ennemi sous la direction catholique, peut-être, mais si les Alliés sont vainqueurs—jamais. Le " Morning Post" du 19 novembre, F " Indépendance Belge" du lendemain, constataient que les catholiques italiens étaient germanophiles, et que le Vatican penchait du côté de l'autocratie défendue par le XXme siècle. Nous avons été gouvernés par Rome depuis plus de trente années, nous vivions dans une situation extra-légale, une minorité frauduleuse triomphant de la majorité. Nous n'avons pas eu le courage de faire la révolution et de résister par les armes, comme l'Ulster. Nous en subissons le châtiment. L'expérience paraît concluante. L' " Indépendance Belge" semble admettre cet idéal du gouvernement de l'Eglise après la guerre, parce que l'Union pour les catholiques, c'est la soumission1. L'Histoire devrait cependant nous servir de leçon. Faut-il rappeler les guerres de religion du XVIme siècle"? La loi de 1842 sur l'enseignement primaire a-t-elle pas été meilleure? Faut-il citer le suffrage plural et la revision constitutionnelle de 1893? En 1900, avec la représentation proportionnelle, Jules Bara n'avait-il pas prédit que nous nous enchaînions pour toujours, lui qui recommandait si élo-quemment le scrutin uninominal? Chaque fois que l'opposition a accepté les avances des catholiques elle a été trompée. Je ne crois pas qu'il soit possible de démontrer le contraire. Et malgré tout, 1' " Indépendance Belge " semble recommander2, si nous renaissons de nos cendres, la soumission aux auteurs responsables de l'Incendie. L'Eglise catholique, autocratique de sa nature même, reste l'ennemie irréconciliable de la démocratie. J'espère que tous les esprits libres resteront d'avis qu'il est impossible de pactiser avec elle. J'ai cru qu'il était nécessaire de protester contre l'appel à l'Union, c'est-à-dire, à la soumission catholique, et si je dois être seul de cet avis, je serai celui-là. DEFONTAINE. COURRIER DE PARIS. L'erreur allemande. Paris, 19 novembre. S'il y a encore dans la masse du peuple allemand quelques hommes qui réfléchissent et qui savent examiner les faits dans toute leur netteté, sans se laisser abuser par les formules trop souples des communications officielles et officieuses, ils doivent être singulièrement troublés par les erreurs de calcul du grand état-major allemand. Ce calcul, on le connaît. Le plan de campagne élaboré à Berlin était d'une naïveté stupéfiante : il consistait tout simplement à préparer la guerre par une mobilisation déguisée deux mois d'avance, puis à surprendre la France en pleine mobilisation, à la porter un coup décisif, et à jeter ensuite toutes les forces allemandes contre la Russie, avant le second mois de la guerre, c'est-à-dire, avant que la" Russie, dont la mobilisation militaire est forcément lente en raison des distances et du manque de communications rapides. Pour l'exécution de ce plan, il suffisait de manquer de scrupules et de violer délibérément la neutralité belge. Quant à l'idée que la Belgique pouvait s'opposer à la màrche en avant des troupes impériales à travers son territoire, elle ne vint pas un instant aux illustres stratégistes prussiens ; qu'elle fût complice ou qu'elle fût fidèle à son devoir international, la Belgique, cela ne comptait pas. Or, c'est la Belgique qui a fait échouer tout l'admirable plan allemand. Son héroïque résistance a permis à la France d'achever sa mobilisation, de faire face au nord et de briser l'élan allemand sur la Marne. Dès ce moment, et grâce à l'effort belge, on ne saurait trop le répéter, la partie était perdue pour l'Allemagne, quels que fussent les succès partiels et éphémères que le hasard des combats pouvait encore lui assurer. Dans une guerre comme celle-ci, où plus de seize millions d'hommes se trouvent engagés, on ne modifie pas un plan de campagne, on ne change pas les bases d'une offensive, on ne se livre pas au hasard de' l'inspiration, on n'improvise pas des mouvements dont tous les effets doivent être minutieusement calculés. Il advint donc la seule chose que le grand état-major allemand n'avait pas prévue. Aucun coup décisif ne fut porté à la France avant que la marche des Russes se précisât du côté de la Prusse orientale, et l'Allemagne se trouva ainsi obligée de donner son meilleur effort à la fois à l'est et à l'ouest, de diviser ses forces et d'établir entre les deux fronts une sorte de va et vient des troupes actives qui, en fait, ne se trouvaient jamais'là où elles eussent dû se trouver pour être réellement utiles. On a dit que la première et foudroyante marche des Russes en Prusse ori- (1) N. de la R.—" L'Indépendance " n'a jamais admis oela. 12) H. de la E.—C'est inexa-ct. entale—simple raid de cavalerie—fut une folie héroïque, mais inutile, parce qu'on savait bien que nos alliés ne pourraient se maintenir! dans les régions prussiennes occupées, n'ayant pas encore derrière les cosaques du général Rennen-kampf les masses compactes nécessaires pour garantir les positions conquises. Et bien, pas du tout, cette brusque avance russe en Prusse orientale avec des forces insuffisantes fut un coup de maître, ce fut elle qui impressionna les Allemands au point de leur faire perdre tout sang-froid et de les amener à dégarnir leurs armées sur le front occidental pour renforcer leur front oriental. Par là, les Prusses se sont sacrifiés, ils ont provoqué, pour ainsi dire, l'invasion d'un partie de la Pologne, mais ce sacrifice a permis de briser l'offensive allemande dans le nord de la France. Quand les Allemands ont compris le péril et que, au lendemain de la bataille de la Marne ils ont voulu ramener des troupes de leur front oriental pour renforcer à nouveau leur front occidental, la mobilisation russe était suffisamment avancée pour que les troupes du tsar pussent commencer une offensive décisive. L'armée autrichienne totalement battue en Galicie, les Russes ont porté aux Allemands un coup formidable devant Varsovie, puis, obliquant vers le Sud-Ouest, ils ont franchi le San, rejetant les forces autrichiennes dans la direction des Carpathes et refoulant les Allemands devant eux. La guerre se trouve ainsi transportée en territoire allemand et les Allemands ont définitivement échoué dans leur grand dessein qui était de maintenir les Russes derrière la Vis-tule.Le mal est maintenant sans remède pour l'Allemagne. Celle-ci pouvait sérieusement escompter la victoire que pour autant qu'il lui était possible de jeter une masse de trois à quatre millions de soldats sur son adversaire. Maintenant qu'elle est obligée de diviser ses armées et de poursuivre simultanément deux campagnes aussi formidables, la certitude de la double défaite pour elle est là. De deux choses l'une, ou bien les Allemands maintiendront le gros de leurs forces sur le front occidental et alors les Russes, occupant la Posnanie et la Silésie, menaceront bientôt le cœur de l'Empire, ou bien les Allemands faisant face au péril oriental céderont en occident à la pression des armées alliées et devront battre en retraite jusque sur la ligne du Rhin. C'est cctte seconde éventualité qui apparaît comme la plus probable, mais dans l'un comme dans l'autre cas, ce sera la fin de la puissance allemande, dans l'un comme dans l'autre cas, le terrible rouleau slave écrasera l'orgueil germain. Quoi que fasse le Kaiser, quoi que fasse le peuple allemand, ni l'un ni l'autre n'échappera à la Destinée. Ainsi <iu bout du troisième mois de la guerre apparaît clairement la situation de fait qui devait se produire par la force des choses du moment que la France était capable de résister au premier assaut. Comment le grand Etat-major allemand n'a-t-il pas tenu compte de ce risque? Comment le kaiser et ses conseillers n'ont-ils pas envisagé cette éventualité-là avant de tirer l'épée et de provoquer cette guerre qui ne peut se terminer que par l'écrasement de la puissance allemande ? C'est !à un point que l'histoire fixera un jour et la nation allemande constatera alors qu'elle doit sa perte à ceuxr qui prétendaient sottement lui assurer la conquête du monde et qui ignoraient même les forces vives qui dans tous les pays civilisés sont au service de la liberté et de la dignité humaines. ROLAND DE MARES. LETTRE DE GREGE. La Grece et la guerre contre la Turquie. (De notre correspondant particulier.) 9 novembre 1914. Comme le reconnaît très justement " l'Indépendant," de Salonique, l'attitude de la Grèce à la suite de la déclaration de guerre de la Triple Entente contre la Turquie va être soumise à une rude ép»euve. Au point de vue diplomatique pur, les hostilités qui viennent de commencer ne semblent pas être de nature à modifier la ligne de conduite que le gouvernement hellénique s'est tracée de- ■w——aa——■Boa—g. ui i ■■ imm——kwjbc—— No. 212 MODIFICATION AUX ITINÉRAIRES LONDON GENERAL OMNIBUS COMPANY, LIMITED. Les modifications suivantes ont été apportées dans les services et les nouvelles lignes ci-dessous sont actuellement en exploitation. LIGNES N°.s . 6. Kensal Rise and Hackney Wick (via South Hackney) io. Eléphant and Wanstead (les dimanches vers Woodford Bridge) 23. Oxford Circus and Barking (précédemment Acton Green et Barking) 37. Isleworth and Peckham (précédemment Hounslow et Peckham) 37a. Herne Hill and Richmond (Hampton Court, les dimanches) (précédemment Teddington et Herne HiU) 47a. Shoreditch and Bromley Common 68. South Hampstead and Tulse Hill (via Denmark HiU) 88. Acton Green and Mitcham (précédemment Oxford Circtis et Mitcham) 103. Blackwall Tunnel and Cubitt Town ( Walthamstow (Hoe Street) et Cubitt Town, les dimanches) 105. Surbiton and Ealing (Castle Bar) (précédemment Ealing Broadway) La Compagnie espère pouvoir maintenir les services sur les lignes ci-dessus pendant la saison d'hiver. The London General Omnibus Co., Ltd. Electric Railway House, Broadway, Westminster, S.W. AA ——j—— m—111 m m iiii 1 iiiiwiiwii ■ ■ wi 11 1 ma 11 puis le commencement de la conflagration européenne, que M. Vénizélos a solennellement et publiquement affirmée à plusieurs reprises et dont le cabinel d'Athènes n'a pas dévié un seul instant. Quel est le point de vue grec? Nul ne l'ignore. La communauté de sentiments et d'aspirations qui unit, eh Grèce, gouvernants et gouvernés se concrétise dans la formule suivante : Neutralité conditionnelle, c'est-à-dire, stricte neutralité de la part de la Grèce'tant qu'un tiers n'essayera pas de rompre l'équilibre balkanique établi par le traite de Bucarest ; intervention armée en faveur de la Serbie au cas où l'alliée de la Grèce viendrait à être attaquée par les Bulgares. Cette thèse a été confirmée du haut de la tribune par le président du Conseil lui-même. Abordant, dans la séance parlementaire du 30 septembre, les problèmes soulevés par la guerre européenne, M. Vénizélos rappelait les déclarations de neutralité faites par le gouvernment grec, mais ne cachait pas que la Grèce avait contracté des obligations d'alliance formelles envers la Serbie et qu'elle était décidée à les remplir fidèlement si le casus fœderis se présentait. Mais si au strict point de vue diplomatique, rien—par suite de la neutralité bulgare—ne justifie l'immixtion de la Grèce dans le conflit qui vient d'éclater entre les Puissances de la Triple Entente et l'Empire ottoman, politiquement tout justifie pareille intervention contre l'ennemi séculaire de l'Hellénisme ; contre cette Turquie dont les gouvernants, Vieux ou Jeunes Turcs, n'ont cessé de persécuter les Grecs et n'ont manqué aucune occasion d'humilier le royaume hellénique. Il est certain que si les Turcs profitaient des hostilités actuelles pour—en matière de représailles —persécuter l'élément grec de l'Empire^ SSMw anée. No. 3!5.

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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