L'indépendance belge

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23 November 1914
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tSimê mate. No. 314. L'INDÉPENDANCE BELGE. ANGLETERRE: ONE PENNY. CONTINENT : 15 CENTIMES. ■ Administration S™"' E C- LONDRES, LUNDI 23 NOVEMBRE 1914. (Conservation par le Progrès. S Ubbr II w »- « > LES SOLDATS BELGES BLESSES. Les personnes qui désirent avoir des nouvelles des soldats belges blessés se trouvant dans les hôpitaux en Angleterre sont priées de s'adresser au " Wounded Allies Relief Committee," au Grand Hôtel, Trafalgar Square, Londres, où tous les noms sont enregistrés. Ce comité recevra avec plaisir tous renseignements relatifs aux soldats belges blessés, ce qui permettra au bureau d'information installé au Grand Hôtel, de donner des renseignements exacts. "L'Indépendance Belge" et le " Morning Post " publient journellement i des listes de soldats blessés se trouvant dans les hôpitaux en Angleterre. Le comité accepte également, pour la transmettre aux destinataires, la correspondance de et pour les soldats belges blessés. LA VILLE MARTYRE. La chute d'Anvers a suscité une grande et unanime émotion. Il n'est pas nécessaire de sympathiser avec la Triple Entente pour sentir qu'un événement navrant s'est produit. Quelque chose, qui n'appartient pas seulement à la Belgique, mais à tous les peuples civilisés, a dû céder, épuisé, à la force prépondérante du nombre, à la furie de formidables artilleries. Cette chose, c'est le fier droit de vivre libres, la conscience nationale, la foi dans son droit, inébranlable même dans le sacrifice. Ne discutons pas ici les raisons et la nécessité de la guerre. La violation de 1 la neutralité de la Belgique advenue, il | peut se faire que, au point de vue mili-' taire, la conquête de ce dernier lambeau de l'indépendance belge fut inévitable. | La guerre a sa logique violente et im-j pitoyable. Il n'est que trop réel que les lois qui la régissent ne peuvent être ni prévues ni fixées. La loi c'est la concorde, la guerre c'est la discorde. La guerre se propose de vaincre à tout prix ; mais la victoire, cette fois, est moins belle que la défaite. Xul n'a jamais pensé que l'a Belgique pouvait vaincre la puissante Allemagne ; mais nul ne pense aujourd'hui que la Belgique soit vaincue. La Belgique n'a pas pris les armes pour tenter les chan-ces de la guerre ; elle est entrée en lice pour affirmer sa conscience. C'est librement qu'elle a choisi le martyre, elle a i été courageusement vers lui. La guerre entre la Belgique et l'Allemagne n'a pas été la guerre d'une armée contre un peuple; ce fut la défense d'un principe idéal contre un rude outil de guerre qui a passé broyant tout. Ce fut la résistance ferme et sereine,obstinée, concordante, divinement inutile contre l'inévitable. De la part de la Belgique il n'y avait pas le moindre égoïsme de race ni la moindre avidité ; il ne pouvait non plus y avoir l'espérance : il n'y a eu que l'hon-| neur. Et cet honneur est resté intact. Les canons de 420 ont démantelé les forteresses, démoli les murailles, abattu les maisons, amoncelé les cadavres sur | les cadavres, mais l'honneur de la Bel-| gique est sauf. Tout a été arraché au ; petit royaume ; la force destructrice a passé de ville en ville ; la belle contrée laborieuse est à présent couverte de ruines et inondée, ses jeunes hommes sont morts, ses armes sont brisées, ses I cites envahies, ses œuvres d'art détério-; rees, ébréchées, abîmées, détruites. Il | n y a plus un angle de la patrie qui soit libre. La défense, attaquée, comprimée, ; refoulée, a été sans cesse en se rétrécissant. La vie de la Belgique s'est toute concentrée à Anvers—Anvers fut le 1 cceur de la nation mutilée. A présent, à S0I\ tpur» le cceur ne bat plus; il s'est arrete. Il n'y a plus un seul drapeau jelge qui flotte sur les squelettes des [ maisons incendiées. | ^ Au milieu du fracas, dans la fumée, evant la mort qui arrivait de partout, meme du ciel, il y eut l'exode de tout un Peuple. Les foyers désolés furent laissés I 1 envahisseur ; on lui abandonna les musees et les cimetières, les églises et i ps bibliothèques ; mais l'honneur de la ; 1 £ique n'a pas cédé d'une ligne. I Les hommes, les armes, les villes, les I œUur d'art, les étendards, sont des [ emes éphémères de la vie d'un peu- 1Pie i 1 honneur en est la substance. Cent 'rmees ne sauraient vaincre ce pur hon-neur l^aR1and; il est resté encore debout wm m m W<^V>Wi dans Liège ruinée, dans Namur abattue, à Gand opprimée, à Bruxelles rendue muette, à Louvain démolie jusqu'à ses fondements, à Anvers morte entourée de la couronne brisée de ses forts. Moltke ressuscitant ne pourrait entourer et faire prisonnier cet honneur. La Belgique est la poésie de cet horrible conflit de peuples. Le salut respectueux du monde entier est dû au pays sacrifié ; tous portent le deuil de la tragédie dont il est victime. La solidarité qui nous lie à lui est encore plus forte que la solidarité de race. Cette guerre détruit trop de choses qui sont chères et nécessaires aux peuples. Trop de merveilleuses conquêtes de la civilisation sont submergées dans cet ouragan. La Belgique a sauvé quelque chose pour tous ; si petite, si seule, elle a défendu le patrimoine commun, la liberté et l'innocence.Ce pays a été l'apôtre, le représentant, le confesseur de toutes les victimes assaillies par un destin insurmontable. Il a opposé aux raisons de la force les raisons du droit : combat terriblement inégal, mais bataille qui ne se perd jamais, lors même qu'on est vaincu. La Belgique ensanglantée a affirmé et établi plus de droit humain durant ces mois de guerre funeste que ne l'ont fait, dans le courant des siècles, les savants, les penseurs, les confectionneurs de lois. La France, tout particulièrement, doit être reconnaissante à sa petite voisine ; celle-ci lui a rendu un immense service : en se sacrifiant pour une vérité supérieure, elle s'est en même temps sacrifiée pour elle. La France, saura-t-elle s'en souvenir? Saura-t-elle être reconnaissante? Espérons-le. Mais ce n'est pas uniquement à la gratitude de la France qu'est confiée la destinée de la Belgique; l'Europe entière reste sa débitrice. De quelque côté que soit la victoire finale, le vainqueur aura à remplir envers la Belgique un rite expiatoire. Cette terre, hier florissante, aujourd'hui désolée, est sacrée; elle doit être sacrée pour tous, même pour ceux qui affirment avoir été contraints de diriger leurs armes contre elle. Le premier mot des peuples, quand ils se seront à la fin pacifiés, devra exprimer la volonté affectueuse et émue que la Belgique se relève. Dans le droit de la Belgique se concentre aujourd'hui le droit de tous les peuples libres. (Traduction d'un article paru dans le journal " Corriere délia Sera " (de Milan), du 11 octobre 1914.) NOTES DU JOUR. Les combinaisons du Kaiser— L'Allemagne voulait Trieste. (De notre correspondant.) Bordeaux, 17 novembre 1914. L'Italie se doutait-elle, au milieu de ses hésitations qu'elle décore du nom d' "égoïsme patriotique," que c'est à cause d'elle tout de même que la guerre actuelle a éclaté? Mais il faut reprendre les choses d'un peu haut. Dans un de ses derniers article», M. René Bazin, de l'Académie française, a écrit : " Une volonté s'est rencontrée enfin pour déterminer l'empereur de la Paix à devenir l'empereur de la Guerre. Je transcris ici l'opinion d'un des hommes qui connaissent le mieux les dessous des cartes engagées dans cette sanglante partie. Cette volonté ce fut celle de l'assassinat de Sarajevo. L'archiduc François-Ferdinand avait conçu un plan d'une nouvelle distribution de l'Europe où l'Autriche eût retrouvé dans le monde slave la compensation de ses pertes dans le monde germanique." M. René Bazin, qui est décidément bien discret arrête là l'opinion " d'un des hommes qui connaissent le mieux le dessous des cartes." C'est vraiment beaucoup de discrétion. Précisons et éclairons un peu la lanterne que cache l'académicien. Vous vous souvenez, peut-être, que quelques mois avant d'être assassiné, l'archiduc François-Ferdinand rencontra le kaiser à Konopischt et c'est dans cette entrevue, désormais historique, que se décidèrent un certain nombre de questions importantes qui devaient changer la face de l'Europe si la guerre n'avait pas éclaté, mais d'où devait jaillir la fameuse étincelle qui a mis le feu à l'Europe. L'archiduc François-Ferdinand, comme le traduit M. René Bazin, avait pris son parti de la prédominance allemande dans l'Europe centrale; il acceptait Sa-dowa et le traité de Prague, mais il rêvait de larges compensations dans les Balkans que Guillaume II approuvait et encourageait II ne s'agissait rien moins que d'absorber la Serbie et de reprendre à la Bulgarie, à la Grèce et à la Roumanie, par étapes successives, le plus grande partie des territoires arrâchés à la Turquie. On voulait réduire les Etats Balkaniques à des expressions géographiques en détruisant l'influence Russe. Guillaume approuvait. On avait commencé par l'annexion de la Bosnie et de l'Herzégovine, il y a deux ans, et on devait continuer par s'emparer du Sandjak de Novi-Bazar et par absorber toute la Serbie en attendant de réduire la Bulgarie, la Roumanie et la Grèce de ses emprises en Europe. Guillaume soutenait ces ambitions comme il l'avait montré au moment de la Bosnie et de l'Herxégovine, et il était prêt à continuer quand fut préparée l'entrevue de Konopischt où les deux princes, l'empereur d'Allemagne et l'héritier de l'empire d'Autriche envisagèrent l'attitude à prendre pour de nouvelles conquêtes autrichiennes dans les Balkans.François-Ferdinand exposa son dessin de saisir le premier prétexte venu pour réduire la Serbie à merci et pour s'emparer du petit royaume. En vertu de son principe de ne rien accorder gratuitement, le Kaiser acquiesça à donner la Serbie qui ne lui appartenait pas, mais il réclama pour lui-même la satisfaction des ambitions allemandes si souvent exprimées, soit l'accès de l'Adriatique par le port de Trieste. L'Italie et ses visées nationales étaient sacrifiées; ce n'était pas pour arrêter le Kaiser. L'archiduc consentit à livrer Trieste, mais ne pouvait abandonner les plus belles provinces de la monarchie autrichienne sur le littoral. On avaittrouvé un moyen terme, dontGuillaume II se contentait pour le mornênt, on verrait plus tard. On assurait un débouché à l'Allemagne sur l'Adriatique accordant la liberté complète du trafic par une voie ferrée quasi neutralisée reliant l'Allemagne à Trieste. Moyennant ce, l'Autriche aurait les mains libres dans les Balkans. Ce plan fut connu par les conspirateurs Serbes qui—en dehors du gouver. nement serbe—décidèrent de supprimer l'auteur de cette tentative d'absorption de la Serbie, et l'archiduc François-Ferdinand fut assassiné à Sarajevo. j Cela ne découragea pas Guillaume, qui resta seul pour continuer l'œuvre convenue—à l'Autriche les Balkans, mais à l'Allemagne Trieste, et on se servit précisément de l'assassinat de l'archiduc comme prétexte pour déclarer la guerre à la Serbie, malgré son acceptation de l'inacceptable ultimatum de Vienne. On se garda bien de prévenir l'Italie qui, en cas de succès, devait être l'évidente victime de la combinaison. L'intervention de la Russie, l'appui de la France et la guerre actuelle qui s'en est suivi ont fait échouer ce plan et ont sauvé Trieste de l'empire allemand ! Quelle reconnaissance l'Italie ne devait-elle pas en avoir aux alliés ! Et maintenant d'où viennent ces renseignements précis et certains qui ont été congés à M René'Baz n par le personnage qu'il désigne, sans le nommer, renseignements que l'académicien indique d'ailleurs d'une manière très vague ? C'est assez difficile à dire pour le moment; cependant, ils ont été connus chez le prince Léopold de Bavière, proche parent de l'archiduc François-Ferdinand ; j le prince Léopold s'en est entretenu avec le nonce du pape à Munich, et ce secret partagé s'est un peu répandu dans les milieux diplomatiques dont fait partie " l'un des hommes qui connaît le mieux le dessous des cartes" qui a fait des révélations à M. René Bazin. Nous-mêmes avons pu obtenir par ailleurs d'une personnalité admirablement placée pour savoir, les détails de cette machination au courant de laquelle furent mis le Vatican, les chancelleries de Pétrograd et du Quai d'Orsay, sans d'ailleurs en avoir soufflé mot. Guillaume II n'avait pas gardé la même discrét on et au lendemain 'de l'entrevue de Konopischt, les journaux pangermanistes qui recevaient des con~ fidences, la Taegliche Rundschau, notamment (on n'a qu'à se reporter à la collection) publiaient que " Dans cet entretien de Konopischt, la question de Trieste a trouvé une heureuse solution." Ces précisions qui ne sont que des points de repère seront complétées par les événements. Dès à présent, en se rapportant aux déclarations du prince Léopold de Bavière, aux rapports du nonce à Munich, et aux indications envoyées au Vatican, on peut noter d'une manière certaine la vraie cause de' l'abominable guerre à laquelle nous assistons, c'est l'ambition sur le point d'être réalisée de l'Allemagne sur Trieste. Notez cette indication et vous la consoliderez sûrement au fur et à mesure par des documents diplomatiques que vous verrez se produire de divers côtés. M. René Bazin m'excusera d'avoir complété ses vagues indications ; la vérité doit être dite quand on la connaît et parce que c'est la vérité. JEAN-BERNARD. INTERVIEW DE M. BERRYER, Ministre de I'Interieur. LA QUESTION DU RAVITAILLEMENT.M. Berryer, l'honorable ministre de l'Intérieur, étant venu pour quelques jours à Londres, dans le but de s'occuper des intérêts de la nation, nous avons pu l'interviewer. Il nous a dit que le sort des populations restées en Belgique intéressait passionnément le gouvernement. " Elles ne doivent pas supposer que son émigration forcée en France lui fait oublier aucune de ses charges. Il sent aussi toutes ses responsabilités. Et il est sans cesse d'esprit et de cœur avec nos compatriotes. Personnellement, ■ ajoute M. Berryer, je préférerais comme sénateur me trouver à Liège, et partager la vie des Liégeois avec tous leurs soucis, leurs ennuis et leurs souffrances morales, que de me trouver au Hâvre. Mais comme membre du gouvernement, je dois obéir, avant tout, à ma mission. Et elle consiste surtout à soulager les misères des populations, à améliorer leur sort actuellement si dur." Avec M. Van de Vyvere, ministre des Finances, M. Berryer s'efforce de résoudre le problème important, essentiel pour la vie nationale, du ravitaillement.L'Intervention américaine. A Londres, l'honorable ministre de l'Intérieur a eu de longues conférences avec des membres du gouvernement anglais et l'ambassadeur des Etats-Unis pour solutionner cette question. Elles ont donné les meilleurs résultats. Et déjà de nombreux vivres sont entrés en Belgique, beaucoup d'autres suivront. Ils s'acheminent vers notre pays, où ils seront distribués sous la protection des consuls américains. Le ravitaillement exige une dépense de vingt-cinq millions par mois. A propos de cette denrée, nous demandons à M. Berryer ce qu'il pense de la mesure prise par les autorités allemandes, prélevant un impôt de dix francs sur chaque sac de farine. — D'où vous vient la nouvelle? — De Bruxelles, et elle est datée de lundi dernier. Le ministre s'en indigne. " Si l'écho est exact, ce serait monstrueux, abominable, contraire aux engagements pris par l'Allemagne. Elle violerait la convention qu'elle a signée avec les Etats-Unis, et où elle affirme qu'elle ne touchera en rien aux vivres envoyés, qu'elle ne les frappera pas de droits d'entrée ou autres taxations, qu'ils seront distribués aux habitants, tels qu'ils arrivent. Les Etats-Unis ne sauraient tolérer pareil manquement à la parole donnée." Cela dit, M. Berryer fait l'éloge de l'ambassadeur de la grande République, à Londres, un diplomate loyal, un homme juste, qui tout en ayant le souci fort respectable de la neutralité, à laquelle tient son pays, a pitié d'une nation qui souffre, et entend obéir aux lois de l'humanité, en l'arrachant aux affres de la faim. Il fut entendu qu avec le produit des » ~T BySpeei»! to B.1C Appointaient tho QueeOb Brompton Road, London, S.W. R. KJRBIDGE, Mœging Birector. iyun accès facile de toutes les parties de Londres, par omnibus et chemins de fer souterrains. Les Magasins les plus complets du inonde. Vendant ABSOLUMENT TOUT ce que peuvent desirer les dames, les messieurs, les enfants et les domestiques, aussi bien pour l'ameublement que pour les consommations de toutes especes. L'ETAGE DES OCCASIONS SPECIALES est le rendez-vous favori des dames belges et françaises ; elles se sentent entièrement chez elles dans un milieu des plus agreables. 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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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