L'indépendance belge

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s.n. 1915, 12 July. L'indépendance belge. Seen on 08 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/5t3fx74r9v/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAITX A PARIS : - MOIS. 9 SHILLINGS, i rUDOR HOT7SE, TUDOR ST.. LONDON, E.C. Ut P^ACE DE ^ i CT O* LONDRES, LUNDI 12 JUILLET 1915. ABONNEMENTS : J6 MOIS! 17 SHILLINGS. [ CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: j 238 75 11 AN. 32 SHILLINGS. ) SOMMAIRE. LA SITUATION : La contre=ofisnsive russe en Pologne et en Galicie.—Attaques allemandes repoussées sur le front occidental.— La poussée italienne.—Les opérations dans les Dardanelles. La guerre et la crise monétaire.—Jutes Coucke. Lettre du Donetz.—P. Le " Belgian Day."—Henry Segaert. Billet Parisien.— Jean-Bernard. ' Lettre du Havre.—Pierre Nodrenge. L'Industrie Belge et te Marché Brésilien. Les Expositions beiges. La Ligue des Patriotes. Faits menus, menus propos.—Bob. Le 14 juillet. La Maison des " Dernières Cartouches."—X.X. Echos, etc. LA SITUATION. Lundi, midi. La_ réponse allemande à la Note du président Wilson a causé à Washington un vif désappointement. Beaucoup voient, dans les suggestions qu'elle contient quant à la sécurité future des passagers de nationalité, américaine, une insulte directe. D'autres y voient surtout une tentative pour gagner du temps et laisser se calmer l'indignation causée par la destruction du " Lusitania." Mais tout le monde est d'accord sur un point, c'est-à-dire, que la réponse ne saurait être considérée comme satisfaisante puisqu'elle élude les points essentiels de la Note présidentielle. La .population pourtant est très calme et a pleine confiance en le président Wilson, dont la politique droite et ferme leur est un sûr garant de ce que la di-gnité de la République sera, en tout état de cause, pleinement sauvegardée dans ce conflit. Dans les milieux officieux on croit que le gouvernement usera tous les moyens diplomatiques en son pouvoir pour déterminer l'Allemagne à 'modifier son at-tude, et qu'il n'aura pas-, quant à présent, recours à d'autres .moyens. L'amour pour la paix est, en effet, très vif aux Etats-Unis, et ce n'est certainement que contrainte et forcé que la grande république passera des paroles aux actes. De plus, le gouvernement de Washington doit tenir compte de la présence .aux Etats-L nis de centaines de mille Allemands et de millions d'habitants de descendance allemande dont beaucoup font non seulement une active propagande en faveur de leur pays d'origine, mais dont quelques-uns vont jusqu'à la menace. C est le cas, par exemple, de certains journaux allemands des Etats de l'Ouest dont un des plus répandus va jusqu'à dire que si le président Wilson n'accepte pas la branche d'olivier (sic) que lui tend le Kaiser, il devra être mis en accusation ! Maïs les Allemands sont, nous l'avons dit déjà, de mauvais psychologues et ils sont en (passe par leur attitude provocatrice de soulever l'opinion publique contre eux et de déchaîner une tempête dont ils sentiront bientôt la violence. Déjà il est question d'arrêter tes reptiles allemands qui, à la tête du vaste service d'espionnage organisé aux Etats-Unis, comme partout où il y a des intérêts allemands en jeu, et qui, à ce qu'on dit, se sont engagés à détruire les navires américains ou belligérants qui partent des ports américains. La situation militaire n'a pas subi de changements appréciables depuis samedi. L'échec des Autrichiens dans le secteur au nord de Krasnik a empêché tes armées du général de Mackensen de progresser et a rendu nécessaire l'envoi de renforts prélevés sur les troupes opérant à droite et à gauche de l'archiduc Joseph. Des nouvelles de source privée confirment l'importance du succès des troupes russes et font ressortir que 1e grand-duc a su faire entrer en ligne de compte des troupes de réserve et surtout de l'artillerie, et que l'ennemi est actuellement en retraite ou sur la défensive sur un assez vaste front. Pourtant à Pétrograd il y a une tendance à ne pas exagérer l'importance de ce succès purement local et on attend avec une patiente confiance 1e futur développement des opérations. Sur le front français il y eut de nouvelles attaques allemandes dans le secteur d'Arras, en Champagne et en Lorraine, mais partout l'ennemi fut repousse sans avoir pu enregistrer 1e moindre progrès.Les troupes belges ont également repoussé une offensive allemande sur la rive droite de l'Yser, à hauteur de la fameuse MaisoH du Passeur. Sur les autres parties du front il n'y eut que des duels d'artillerie, dans lesquels les Français ont su affirmer leur supériorité.Les bulletins allemands sont d'ailleurs d'un laconisme significatif, et seul 1e Kronprinz semble satisfait. Il vient, en çffet de rompre un silence de nombreuses semaines pour télégraphier au roi de Wurtemberg qu'il a remporté de brillants succès avec les régiments wurtembergeois qu'il a sous ses ordres. Il a soin d'ailleurs de ne pas entrer à ce sujet dans des détails qui ne pourraient qu'être embarrassants pour lui. Sur 1e front italien tes troupes du général Cadorna continuent leur pression contre tes lignes autrichiennes et Tol-mino, serrée de près, peut tomber d'une heure à l'autre aux mains de nos alliés. Dies télégrammes de Suisse disent que tes Autrichiens s'apprêtent également à évacuer Gorizia, où il ne reste déjà plus que la population militaire. L'investissement de Trente progresse et tes troupes italiennes, ont gagné du terrain sur tes deux côtés de la ville de l'Adige. On possède maintenant le chiffre des soldats allemands qui se sont rendus au général Botha et qui atteignent 1e total de 204 officiers et 3,166 hommes. Les officiers ont été mis en liberté sur parole, tes troupes régulières seront internées, tes r-éservistes pourront rentrer conditionnellement chez eux. LA GUERRE ET LA CRISE MONETAIRE. Les six mois de guerre que nous venons de traverser ont révélé la fragilité et l'insuffisance de l'appareil de circulation à base monétaire qui existe chez les différentes nations européennes. Pour conjurer des crises économiques et financières redoutables qui se seraient transformées en véritables catastrophes, tes pays mono-métallistes aussi bien que les pays bi-métallistes se sont trouvés accutes aux mêmes expédients : 1e mo-ratorium et 1e cours forcé des billets de banque. L'effet du moratorium est d'accorder un sursis aux débiteurs pour l'exécution de leurs obligations ; 1e cours forcé a comme conséquence de rendre inconvertibles en monnaie métallique tes billets de banque dont la convertibilité en espèces est précisément un des attributs essentiels'. En Belgique et en France, on a eu recours à ces deux méthodes à la fois ; en Allemagne, on s'est borné à dé créter î înconveriiouiie aes Diueis, mais on en a émis en telle quantité de toute espèce et en stipulant des délais de remboursement si éloignés qu'un moratorium devenait superflu. L'Angleterre a adopté le système du moratorium, mais en fait, la convertibilité intégrale des billets en numéraire serait impossible. L'or, par un drainage continu, tend à disparaître de plus en plus de la circulation pour aller grossir tes réserves accumulées dans tes grands établissements financiers. En vue de faire face aux besoins de la guerre, les Banques de France, d'Angleterre, de Russie et d'Allemagne ont accru, en effet, dans des proportions considérables leur encaisse métallique. Comparées aux réserves d'or de janvier 1914, celles de janvier 1915 révèlent pour la Banque de France une augmentation de Fr. 700,850,000 et pour la Banque impériale d'Allemagne un surcroît de Fr. 1,121,997,000 ; au 10 février 1915, l'accroissement à la Banque d'An- c gleterre, par rapport à l'an dernier, était £ le Fr. 601,229,975. En même temps, la 1 circulation fiduciaire de ces banques pre- v lait un volume énorme, qu'est venu gon- r fier encore l'afflux des bons ou obliga- s Lions du Trésor : en janvier 1915, rela- c 'ivement à janvier 1914, l'augmentation £ atteignait le chiffre de Fr. 4,579,600,000 s pour la France, Fr. 3,257,250,000 pour l'Allemagne, Fr. 3,424,775,000 pour la Russie. On se trouve donc, en fait, sous le régime du cours forcé dans tous tes pays de l'Europe, et c'est précisément cette éventualité inéluctable en temps de crise qui rend illusoire 1e système de convertibilité des billets de banque en espèces. Pour en garantir 1e fonctionnement, des règles plus ou moins rigoureuses régissent presque partout l'émission des billets. Le plus souvent, 1e montant de ceux-ci doit être dans un certain rapport, fixé par la loi, avec'l'encaisse métallique. En Belgique^ cette proportion est d'un tiers : il en résulte qu'il n'y a pas de couverture métallique pour tes deux tiers de billets de banque, ce qui ne présente en temps normal aucun inconvénient, car la plupart des transactions s'effectuent sans intervention de numéraire, et ce n'est qu'exceptionnellement que l'on change des billets en espèces. Mais il n'en va plus de même pendant tes périodes critiques. Les récents événements l'ont abondamment prouvé, et l'on se souvient encore des foutes qui se pressaient, fin juillet 1914, aux guichets des banques belges pour tenter, vainement d'ailleurs, d'obtenir de l'or et de l'argent en échange de billets. Dès que cette éventualité se produit, la Banque Nationale n'est plus en mesure de satisfaire aux demandes de remboursement et te gouvernement doit imposer 1e cours forcé. Il apparaît ainsi que toutes tes mesures prises pour parer à cette extrémité sont inopérantes, et l'expérience tes condamne une fois de plus. L'Angleterre elte-m^me, qui possède à Londres le principal marché monétaire du monde et où, en principe, tout crédit est convertible en or, n'a pas échappé complètement au sort commun. Comme 1e dit 1e professeur J. S. Nicholson dans un article sur " L'Abandon de l'étalon d'or," publié dans 1e numéro d'avril de " The Quarterly Review," elle est actuellement, d'une façon déguisée, sous te régime de l'inconvertibilité ou du moins sous celui de la convertibilité imparfaite, en dépit des prescriptions extrêmement sévères qui réglementent l'émission des billets quand celle-ci dépasse une certaine limite, qui est en ce moment de £18,450,000, il faut une couverture métallique équivalente à chaque nouveau billet qui entre dans la circulation. Fin janvier 1915, après six mois de guerre, tes billets émis par la Banque d'Angleterre représentaient £86,802,605, tandis que la réserve en numéraire était le £68,352,305. Les billets de banque mglais sont donc gagés par de l'or dans a proportion énorme de 80 p.c. de leur -aleur. Seulement ilfaut ajouter que, com-ne tous les titres de crédit quelconques ont, de même que tes billets, également :onvertibles en or, ces réserves—si im->ortantes qu'elles puissent être— .eraient de beaucoup insuffisantes pour aire face à toutes tes demandes de rem->oursement. Fin janvier dernier, elles îe dépassaient pas 32 pour cent par rap->ort aux engagements de la Banque l'Angleterre, tandis que la proportion •tait de 51 pour cent l'an dernier à la nême époque. On peut en conclure ju'il est aussi chimérique de chercher à •ésoudre le problème de la convertibi-ité parfaite que celui de la quadrature lu cercle car, depuis l'extension prise )ar tes titres de crédit et tes substituts le tous genres de la monnaie métallique, celle-ci joue un rôle de plus en plus îffacé et subalterne comme instrument ntermédiaire des échanges. L'or et 'arg'ent ont perdu leur antique prééminence ; découronnés de leur prestige xaditionnel, ils n'interviennent plus que jour une part infime dans l'ensemble tes paiements. La pratique commerciale tes remplace avantageusement par les billets, et économise même ceux-ci jar l'emploi de plus en plus généralisé les effets de commerce, des chèques et les virements de compte. C'est par centaines de milliards notamment, que se chiffrent, en Angleterre et aux Etats-Unis, tes transactions réglées' annuellement dans les chambres de compensa-ion ou clearing-houses par de simples eux d'écriture, sans débourser un cen-ime en numéraire. Des économistes en ont conclu que, :ians l'appareil circulatoire, les espèces nétalliques constituent un véritable poids mort et qu'on se conformerait aux tendances spontanées de l'évolution sociale en adoptant une simple monnaie de. compte, Tans valeur intrinsèque, qui rem-olirait les mêmes fonctions que le numé--aire sans en avoir les inconvénients : c'est l'idée maîtresse dont s'inspire, en-:re autres, la théorie du comptabilisme social de M. Ernest Solvay. Il ne faut Das perdre de vue cependant que l'or et .'argent ne sont pas seulement des instruments intermédiaires des échanges ; ,1s jouent aussi 1e rôle d'étalon, c'est-à-lire, de commune mesure des valeurs, ït cette fonction iVa cessé d'être rem-Dlie par celui des deux métaux que l'on apprécie 1e plus et qui est actuellement ,'or. C'est pourquoi l'on a pu ingénieusement comparer la circulation qui est aresqu'exclusivement fiduciaire et dont a base seule reste monétaire, à une énorme toupie animée d'un mouvement de rotation de plus en plus rapide et pivotant sur une pointe métallique qui s'amincit chaque jour davantage. JULES COUCKE. LETTRE DU DONETZ. A l'est d'Enakiévo, à 25 verstes, se trouve Débaltsévo, centre important de jonction de voies ferrées vers Jassinova-taïa, Novo-Tcherkassk, Lougansk et Koupiansk. Nous sommes ici sur 1e plateau situé à environ 400 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le climat y est très sain. C'est la vie forcée au grand air et tes vents s'y font particulièrement sentir, surtout en hiver. Au printemps et en été tes promenades en voiture dans tes steppes ne manquent pas d'agrément. Partout des fleurs des champs en abondance, des chants d'oiseaux. Tout à coup on arrive devant un creux de terrain, un vallon boisé au fond duquel coule un ruisseau, une petite rivière, où généralement un grand propriétaire possède sa résidence d'été. Nous avons connu des colonels de cosaques très accueillants, aimant recevoir nos compatriotes. Et après une semaine de labeur acharné, nous étions heureux autrefois d'aller passer un dimanche, un jour férié, dans ces oasis tranquilles, isolées, si loin des grandes villes et où l'on rencontrait parfois une société gaie, des dames s'exprimant très correctement en français, faisant de la musique, au courant des choses d'art et de littérature. Il est vrai que ces dames vivaient en hiver à Kharkov, Moscou ou Pétrograd, ou faisaient de fréquents séjours à l'étranger. Débaltsévo fut longtemps un vrai cei>tre wallon. Nombreux étaient les Liégeois et les Sérésiens occupés à la Société de l'Usine mécanique de Débaltsévo, entreprise à statuts russes, mais où 1e groupe dirigeant fut belge pendant plusieurs années. Actuellement l'affaire a été reprise par un groupe rus^e. Débaltsévo, bien que localité peu importante, posséda deux clubs pendant la période précitée : celui du personnel des chemins de fer et celui de l'usine méca nique, et l'on y donnait souvent des fêtes réussies. Lorsque le vénérable Michel François, de Seraing, renonça à ses fonctions d'ad-ministrateur-délégué, tout 1e personnel, Russes et Belges au grand complet, lui offrit un banquet d'adieu presque pathétique, au cours duquel tes sentiments cordiaux des Russes et des Belges se manifestèrent librement. A l'est de Débaltsévo, à 32 verstes, se trouve la grosse agglomération industrielle du Donetz-Jiourevka, entreprise officiellement russe créée par feu Alt-chevsky, de Kharkov, et M: B. Her-bertz, de Pétrograd. De nombreux compatriotes ont été attachés, surtout à l'époque de la construction et de la mise en marche, notamment M. V. Latinis, bien connu ; M. Hendricks, aujourd'hui à Pétrograd; M. A. Everaerts, actuellement à Tubize. Des Belges y sont encore occupés ; l'ingénieur en chef est un Liégeois, portant un nom connu, mais 1e groupe dirigeant est français et 1e directeur-général est un excellent Bourguignon que nous connûmes à Varsovie et que nous avons revu, après bien des années, à Pétrograd. Les montagnes seules ne se rencontrent pas, dit-on vulgairement, et c'est bien vrai. L'usine possède cinq hauts-fourneaux et d'importants laminoirs. La société a repris les charbonnages de 1a. Société Alexiéevka à Palovska, à 4 verstes au nord de Jourievka, qui donnent du bon charbon à coke transformé en coke sur place par des batteries de fours système Evence Coppée. La société a repris également tes usines de l'Oural, à Tsaritsine, et tes Laminoirs et Tréfileries de Pétrograd. Bref, cet ensemble est devenu l'un des plus importants en Russie. Un Français très compétent, M. P. Darcy, préside à ses destinées, et 1e directeur-général des trois affaires est M. P. Mineur. Notre excellent compatriote, un Liégeois, M. L. Lhoest, est directeur des usines de l'Oural-Volga. A 12 verstes à l'est de Jourievka (la gare est devenue Altchevskoe) se trouve la gare de Slavianoserbsk (anciennement Biélaïa). Il semble qu'on débaptise aisément les gares dans cette région. Le domaine charbonnier de la Société de Biélaiâ (adresse postale : Tchougougol, mot formé de la contraction des deux mots russes désignant la fonte et 'e charbon) a été loué ou cédé en partie à la sociétt*métallurgique de Taganrog et en partie à la Société Métallurgique russo-belge. Ces charbonnages possèdent du bon charbon à coke et tes sociétés précitées ont tenu à assumer leurs approvisionnements. Un Liégeois, M. H. Bia, y réside encore, comme représentant de la société des charbonnages ; et fut autrefois l'un des Belges tes plus accueillants que nous ayons rencontrés. Non loin de là est le siège d'exploitation de la Société des Explosifs Pavier, dont 1e directeur est également un Liégeois, M. Bailly. Cette société a exécuté, très rapidement et dans des conditions très satisfaisantes, d'importantes commandes pour l'Etat. Lougansk, à 27 verstes à l'est de Slavianoserbsk, est une ville qui se développe beaucoup. Sa population actuelle est évaluée à 55,000 habitants. On y trouve les grandes usines Hartmann, qui ont pris une grande extension; l'ancienne Fabrique d'Outils, entreprise belge devenue fabrique de pointes, et tes Emailleries, autre entreprise belge en liquidation, mais certainement susceptible de réorganisation. Les anciens actionnaires de la Fabrique d'Outils ont en certainement tort de lâcher leur affaire trop tôt, car lg. valeur de leur terrain, à cause de l'extension de la ville, a con-,,' «r dix jas St leur industrie devait nécessairement prospérer. Au sud de Lougansk on trouve à Ouspensk ou aux environs : tes Fonde- . ries de Lougansk, entreprise belge prospère qui fait principalement tes cylindres de laminoirs, et tes Hauts-Fourneaux de l'Olkovaïa, autre entreprise belge, qui a connu des années faibles, mais qui est en bonne voie de relèvement. ; La région de Lougansk paraît appelée à un avenir meilleur par suite de la continuation de la ligne de chemin de fer vers Millerovo, et de la création de la ligne de la Compagnie Nord Donetz, entreprise russo-française, qui a amélioré considérablement tes communications entre cette région et Kharkov. Nos compatriotes peuvent actuellement se rendre en wagon-lit de Lougansk à Kharkow en 10 heures au lieu de 17. P. LE " BELGIAN DAY." En Nouvelle-Galles du Sud : 14 Mai 1915. Parmi les contrées et les nations civilisées qui ont contribué avec une si touchante unanimité à secourir notre vaillante patrie au milieu des épreuves qu'elle traverse, l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud occupe certes une des toutes premières places. Nos " Lettres d'Australie " ont déjà montré à nos lecteurs combien généreuses se montraient tes populations australiennes envers îe fonds de secours permanents pour la Belgique et, dans sa dernière lettre, notre correspondant à Sydney signalait l'effort nouveau qui se préparait en réponse à l'appel de la Commission for Relief in Belgium. Je viens de recevoir tes détails complets sur la journée du 14 mai, 1e " Belgian Day " organisé dans tout l'Etat de Nouvelles-Galles du Sud, et je pense que nulle part ailleurs la sympathie et l'admiration pour la Belgique n'ont si profondément remué 1e sentiment public, ne se sont extériorisés d'une manière aussi vivante et n'ont produit des résultats matériels plus considérables. Dès la réception de l'appel de la Commission for Relief in Belgium, 1e comité exécutif du " National Belgium Relief Fund " confia à M. Hugh Ward le soin d'organiser une journée, au cours' de laquelle l'héroïsme belge soit commémoré dans tout l'Etat et où toutes les ressources possibles soient mises en œuvre pour récolter de l'argent destiné à secourir les Belges du pays. Dans toutes tes localités de l'état des sous-comités furent installés et il fut décidé que te 14 mai, toutes les villes, tout tes villages seraient décorés aux couleurs belges, qu'à une heure, ce jour, dans toutes tes familles, dans toutes les assemblées un toast serait porté à la EGéme année. No. 162 m

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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