L'indépendance belge

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15 January 1915
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s.n. 1915, 15 January. L'indépendance belge. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/qz22b8wm12/
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S6ème année. No. 358. L' INDÉPENDANCE ANGLETERRE: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, VENDREDI 15 JANVIER 1915. • i as a newspaper. registered at the g.p.o. Conservation r.vR le Progrès. SOMMAIRE. Législation Allemande pour les Territoires occupés de la Belgique.—M.Billet Parisien.—>Jean Bernard. Lettre d'Anvers. Lettre de Hollande.—Dr. Terwagne. Faits Menus, Mentis Propos.—Bob. Nouvelles d'Ostende.—D. V. Echos. Notes d'un Chemineau.—'T Wit Beerken. Les Belges Prisonniers en Allemagne.—L. H. L'Art Décoratif. Les Remerciements—III. Théâtres. NOUVELLES DE L'ETRANGER: Les combats au nord de Soissons—L'avance russe dans le nord de la Pologne— Nouveaux tremblements de terre en Italie : 25,000 victimes. LEGISLATION ALLEMANDE POUR LES TERRITOIRES OCCUPES DE LA BELGIQUE. MM. Charles Henri Huberich e Richard King examinent dans "The Solicitors' Journal and Weekly Re porter " les lois passées en Allemagm depuis le 31 juillet 1914 pour régler le: conséquences de l'état de guerre en ci qui concerne les droits civils des inte ressés. Nous n'analyserons pas ici ci qui concerne les effets de la proclama tion, de la loi martiale en Allemagne, n le statut des étrangers ennemis dan: J'Empire relativement aux contrats et cours, aux paiements à leur faire, au> brevets et marques de fabrique, aux en treprises commerciales ni enfin la légis lation relative au moratorium et au> prises. Ces questions sont du plu: grand intérêt, mais leur application m concerne que des situations spéciale: dont nous n'avons pas à nous occuper ei ce moment. Il en est autrement di l'exposé que font MM. Huberich et King de la législation allemande pour le territoires occupés de la Belgique. Cette législation se base sur les art 42 et 43 de la Convention de La Haye d 1907 concernant les lois et coutumes d> la guerre, conçus comme suit : Un territoire est considéré comm< occupé lorsqu'il se trouve placé de fai sous l'autorité de l'armée ennemie L'occupation ne s'étend qu'aux terri toires où cette autorité est établie et et mesure de dominer (art. 42). L'autorité du pouvoir légal ayan passé de fait entre les mains de l'occu pant, celui-ci prendra toutes les mesure: qui dépendent de lui en vue de rétablir e d'assurer, autant qu'il est possible l'ordre et la vie publics en respectant sauf empêchement absolu, les lois ei vigueur dans le pays (art. 43). Les lois et ordonnances du gouverne nient d'occupation sont publiées dans 1< " Gesetz-und-Verordnungsblatt fur di( okkupierten Gebiete Belgien " dont 1( premier fascicule a paru à Bruxelles le f septembre 1914. La publication se fai à des intervalles irréguliers. Voie quelques renseignements intéressants ai sujet de cette législation de duré( éphémère. Promulgation des lois. — L'ordon-nance du 3 septembre 1914 dispose qu< les lois et ordonnances entreront en vigueur, à moins de disposition contraire à la date du jour où elles auront été publiées à Bruxelles. Pouvoirs temporaires des tribunaux, •— La loi belge du 4 août 1914 disposai que pendant la durée de la guerre l'article 1244 n°,2 du Code civil, qui autorise les juges à accorder exceptionnellemem un délai de grâce aux débiteurs, rece-M'ait application en toutes matières civiles ou commerciales sans tenir compte de l'état de la procédure. Line ordonnance du Gouverneur général du 25 septembre 1914 dispose que, dans tous le; cas où des étrangers (Auslaender) sont par suite de la guerre, empêchés de défendre leurs droits en justice dans les territoires occupés, le juge devra prendre l'initiative d'accorder une remise. En aucun cas un jugement ou autre ordonnance judiciaire ne sera rendu contre un étranger qui se trouvera dans ls situation susmentionnée. Offres réelles. — La monnaie alle mande est déclarée monnaie légale pour les offres réelles, et a cours forcé au change de fr. 1.25 le mark. loutes stipulations contraires seront frappées de nullité. Contrat de bail. — Lorsqu'un locataire, par suite de la guerre, est empêché de faire usage des lieux loués, il peut demander soit la résiliation du bail soit une réduction de loyer pour le temps pendant lequel dure l'empêchement d'user des lieux loués. Les juges de paix ont juridiction dans tous les cas de cette nature, quel que soit le montant en jeu. Contrôle d'entreprises commerciales. — Une ordonnance du 18 septembre 1914 défend aux succursales belges de banques, dont le siège est dans un pays en guerre avec l'Empire allemand, de î traiter des affaires nouvelles. Leur acti-; vité devra se limiter à terminer les af-r faires en cours et à trouver les fonds né-5 cessaires à cet effet. Le solde demeurant à l'actif de la banque sera déposé en un . endroit à déterminer ultérieurement. ; Il est défendu aux banques belges de : faire leurs affaires d'une manière préjudiciable aux intérêts allemands. Il leur ; est notamment interdit d'envoyer de t l'argent ou des valeurs dans des pays . ennemis, en y comprenant la partie de - la Belgique non occupée par les Alle-i mands. Le contrôle est exercé par le Gouver-t neur Général par l'intermédiaire d'un . commissaire général. Le Geheimer 5 Oberfinanzrat Dr. von Lumm a été t nommé à ces fonctions. Le commissaire général a le droit de nommer des commissaires spéciaux. Le commissaire j àénéral cdicte les règlements nécessaires, a le droit d'inspecter les livres, . papiers passifs et actifs des banques, de ; demander toutes informations, d'inter-. dire des transactions et d'exiger caution . de l'observation des ordonnances et rè-i glements. Les frais de la surveillance ; sont supportés par les banques. | Une ordonnance du 26 novembre 1914 i décide que les entreprises dirigées par ; des personnes qui se trouvent dans un pays ennemi peuvent tre placées sous . surveillance,de manière à prévenir qu'elles : soient conduites d'une manière opposée . aux intérêts allemands. Une surveillance de ce genre peut être exercée sur les en-. treprises dont le champ d'opérations est dans le Congo belge et sur les entreprises belges dans lesquelles 10 pour cent au moins appartient à des sujets allemands. Défense de paiements à la Grande-Bretagne, à la France et à la Russie. [Une ordonnance du 3 novembre 1914 règle cette matière. Le débiteur a la faculté de se libérer par le paiement ou le dépôt des fonds entre les mains des autorités civiles allemandes à Bruxelles pour compte du créancier. Le délai pour la présentation des effets de commerce, non expiré au moment où les ordonnances sont entrées en vigueur, est prolongé conformément aux dites ordonnances. Les dispositions qui précèdent ne ■ s'appliquent pas aux obligations qui doivent s'exécuter en Allemagne ou dans les territoires occupés de la Belgique, en faveur de branches locales de firmes, dont les sièges sociaux sont dans les pays prohibés. Le Gouverneur général peut accorder des exceptions à la loi. Les contraventions sont du ressort de la loi martiale. Moratorium. — L'ordonnance du Roi des Belges du 2 août 1914 étendant le délai du protêt et du recours pour les effets endossables jusqu'au 31 août 1914, et stipulant que les intérêts couraient pendant la durée de cette prolongation, a été prorogée par ordonnance royale du 6 août 1914 jusqu'au 15 septembre 1914. Cette période a été étendue par le Gouverneur Général sucessivement jusqu'au 31 octobre, 30 novembre et 31 décembre 1914 et vient encore d'être prorogée jusqu'au 31 janvier 1915. De même l'ordonnance royale belge du 3 août 1914 concernant les retraits des dépôts de banque, modifiée par ordonnance du 6 août 1914, a été prorogée par ordonnance du Gouverneur général jusqu'au 30 septembre 1914. Une ordonnance du 25 septembre 1914 a prorogé son effet jusqu'au 31 octobre 1914, avec la disposition additionnelle que les banques sont tenues de payer le montant des dépôts lorsqu'il s'agit du paiement de salaires ou gages, primes d'assurances contre accidents (loi belge du 24 décembre 1903), taxes, contributions ou loyers des domaines publics. Les paiements des taxes, contributions ou loyers de domaines publics doivent être minutés en un chèque payable à l'ordre du Trésor du Gouvernement général à Bruxelles. Cette ordonnance a été, à son tour, prorogée jusqu'au 30 novembre, 31 décembre 1914 et, enfin, jusqu'au 31 janvier 1915. En terminant cette analyse du travail de MM. Huberich et King, nous croyons être l'interprète de nos lecteurs en leur offrant nos remerciements pour les renseignements qui précèdent. Les Belges en sont arrivés à ne plus savoir exactement ce qui se passe dans leur propre pays. Ils acceptent donc avec reconnaissance toutes les lumières qui leur parviennent sur un état de choses qui leur tient tant à cœur. M. BILLET PARISIEN. 9 janvier. Les affaires reprennent-elles? Peuh ! on essaie, mais les deux millions de mobilisés ne sont pas là tout de même ; le Sentier est discret, la Bourse presque silencieuse et ça manque vraiment d'entrain. Chacun fait son possible — on met un point d'honneur à payer son loyer. Après le 15, le propriétaires vont être fiers. Plusieurs sont aux tranchées, quelques-uns sont morts, mais il y a toujours un fondé de pouvoir ou un gérant pour présenter la quittance, et neuf fois sur dix il y a lin locataire docile pour la payer. C'est pourtant une lourde charge pour le Parisien, car avant la guerre les propriétaires ne connaissaient pas de limites à leurs prétentions. Ces " placards " étroits où le Parisien enferme sa famille suivant l'expression d'Edmond About, qui avait de l'esprit comme un singe, coûtent des sommes considérables, et il faut économiser tous les ans une véritable fortune pour être logé avec un peu de confort. Le même appartement que vous payiez 3.000 francs il y a vingt ans est aujourd'hui doublé. Ajoutez les impôts et les faux frais, et un bourgeois de position moyenne qui a besoin de trois ou quatre chambres s'il a des enfants, passe s» vie à mettre son budget en équilibre pour satisfaire les exigences de son propriétaire. On assure qu'après la guerre cela changera, et qu'on ramenera les appartements à des prix de location convenables. Il faut le souhaiter. En attendant, par un reste de vieille habitude, la plupart des Parisiens — ceux qui ne sont pas mobilisés—s'apprêtent à payer leur ternis. Quel est donc le philosophe qui a dit que l'habitude est une seconde nature?— Puis, me disait hier un vieux Parisien, cela distrait, tant qu'on pense à son propriétaire et à sa quittance, on ne pense pas à la guerre et aux atrocités des Allemands, dont M. Viviani s'est enfin décidé à publier le récit d'après l'enquête officielle. C'est la mobilisation de l'indignation et du mépris mondial. Si, après cela, les'neutres qui sont restés jusqu'ici passifs ne sentent pas un sursaut de conscience, c'est qu'il faut désespérer des sentiments de probité, de justice et d'humanité, et nous ne déses- : pérons pas, au contraire. 1 Sur les boulevards, malgré le froid et malgré la pluie, les passants s'arrêtent longuement pour lire ces récits épouvantables, incroyables, et dont rougiraient les sauvages les plus grossiers des peuplades noires du centre de l'Afrique. Les marchands de journaux, dans leurs kiosques, ne vendent guère, du reste, que les journaux qui parlent de la guerre ou qui reproduisent des vues, plus ou moins bien arrangées, de la vie des tranchées et du front. Nous permettra-t-on de constater que "l'Indépendance Belge" a trouvé une vogue nouvelle et une popularité qui nous flatte sans nous étonner. Pendant quarante ans, nous avons soutenu de notre mieux les idées de justice et de droit malgré la pression allemande qu'il a fallu repousser à plusieurs reprises. Nous ne voulons en tirer aucune vanité, mais on nous permettra de le constater en passant, et le lecteur français en recherchant à nouveau notre journal avec un empressement heureux, nous rend aussi un hommage qui ne passe pas inaperçu. Que de réflexions flatteuses j'ai pu recueillir autour des kiosques du boulevard ! Faut-il ajouter qu'il se trouve un public restreint mais fidèle pour acheter les quelques journaux comiques qui ont résisté à la raffale. J'ai voulu me rendre compte et j'ai acheté celui qui, par son titre,' semble le plus typique : "Le Rire." Que peut bien être " Le Rire " quand tant de monde est triste et quand beaucoup ont envie de pleurer? Eh, bien, on doit le constater, cet hebdomadaire, dont le titre tinte comme un verre de cristal, a un côté philosophique tout à fait réconfortant, je ne crois pas qu'il provoque la gaîté, mais il suggère par des dessins satiriques des pensées fortifiantes, il réconforte et donne des idées vives contre des coquins qui recommencent les luttes belliqueuses à la manière des barbares. La première page, avec ce titre d'actualité " Le Roi boit !" nous montre le casque d'un gros personnage avec les insignes des Hussards de la Mort qui, fixé sur une tête qu'on devine, est en train de se noyer—tandis qu'au loin un troupeau de corbeaux s'envole au-dessus d'un village en flammes. Ce dessin en couleurs est une manière de petit chef-d'œuvre; il est d'ailleurs signé Guillaume. Alors ça ne vous étonne pas, ni moi non plus. Guillaume ! ah ! le pauvre, quel vilain nom pour un français ! Les caricaturistes ont toujours été inspirés avec bonheur par les désastres. Daumice a laissé d'admirables dessins, faits pendant la guerre de 1870. Si nous ouvrons l'hebdomadaire nous trouvons les caricatures des principaux journaux du monde et des périodiques allemands. C'est une revue de la presse non seulement attirante, curieuse, mais instructive. Il y a là reproduites les grandes pages du " MOrning Sun " de New-York, du " Pasquino" de Turin, du " Phila-delphia Enquirer," du "Cincinnati Times Star," du Los Angeles " Tribune," et du " London Opinion," le " Punch" de Melbourne, le " Punch" de Londres, le " Puck " de New-York, le " Life " de New-York, et le " Nebel-spater" de Zurich. Dans tous nous apercevons la sympathie chaude pour les Alliés.Les caricaturistes français Metivet, Nary, J. Rousseau, Bour, Kern, Bord, Ceria, Ribas, ont su trouver des dessins plein de verve et de sentiments. L'un d'eux, G. Delan, a envoyé du front, entre deux fusillades,, une caricature de Guillaume III la langue toute hérissée de baïonnettes, tout à fait réussie. On dirait, ma patrole, que les dessinateurs ont plus de verve que les écrivains dans ces jours douloureux. Us sont pourtant soumis à la censure, eux aussi. Après cela les journaux illustrés ne sont pas encore envahis par les académiciens comme les grands quotidiens. Ça pourra venir et alors ce sera fini de rire. Le chansonnier Dominique Bonnaud, du fond de sa tranchée, là-bas : La tranchée où je m'aligne Près de R... en ce moment ' Avec l'ixième de ligne. a rimé une jolie chanson de circonstance pleine de bonne humur et d'entrain, et, M. Maurice Donnay me permettra-t-il de le dire à quelques-uns de ses collègues de l'Institut, cette chanson bon enfant /aut mieux que cette prose que plusieurs îcadémiciens étalent de droite et de gauche dans les journaux du matin : Dans cette tranchée: Les couloirs y sont humides Et^ nos illustras anciens, Près des grandes pyramides, Avaient plus chaud—j'en convien* ! Nous, quand la bise est mauvaise, On se réchauffe en chantant A plein cœur la " Marseillais© " Comme ces héros d'antan! Puis on se métamorphose: On devient desCrusoë; On est des Lubin, sans Rose, Et des Daphnis, sans Chloë. Nous avons pris une vache, Pauvre bête à l'abandon, Qui jouait à cache-cache Avec l'obus du Teuton. Moi, jadis clerc de notaire A Paris, rue Amelot, Si vous me voyiez la traire. C'est du dernier rigolo! Lorsque Ton n'est pa« de garde L'œil au guet, le nez au vent, Quand l'ennemi nous canarde De ses Ehrapneils moins souvent, Nous écoutons la musique (Du Bizet—jamais du Brahm»!) D'un bon vieux phono phtisique. Enfin nous jouons au rams. . Ou plutôt à la manille (Au rams, être sans atout Et crier : il Je prends la fille! " Quand on ne prend rien du tout. Avouez que c'est grotesque!) Parfois encor nous cherchons A faire au voisin tudesque De petits tours de., démons! Nous jetons aux " kamarades " Le journal " révélateur," Sans compter quelques grenades; L'un de nous, un bon chanteur, Prend son projectile et chante, En le lançant au Saxon: " Adieu! G-renade charmante!. ' Comme ce pauvre Fragson. Je vous ai tout dit, Sylvie, Et vous voyez ce que c'est.. Nous prenons gaiment la vie, — Surtout, nous restons Français. Car le " Rire " c'est notre aime, Et le Boche est trop vilain Pour en connaître le charma*»* Ils n'en ont pas à Berlin. Malgré soi, on se met à fredonner ces couplets bon-enfants sur les airs si souvent entendus au "Chat Noir" ou à la "Boîte à Fursy," au temps où on avait une soirée libre à perdre pour aller muser dans quelque coin de Montmartre. Mais ce temps-là est loin et nous interrompons ces rêveries et ces souvenirs pour répondre à quelqu'ami qui nous écrit de Compiègne que le canon a tonné hier toute la journée et qu'il a chauffé du côté de Lassagny et de Noyon. JEAN BERNARD, LETTRE D'ANVERS. {De notre envoyé spécial.) Le prix des denrees. — L'avenir d'Anvers. — Entre Bruxelles el Anvers. — Le rôle du college.—» Patriotisme.—Un point d'histoire. —Sortie difficile. Anvers a actuellement l'aspect qu'il présente au mois d'août quand beaucoup^ d'Anversois sont partis pour la mer et} l'étranger. C'est la vie à peu près normale. Le prix du pain gris monte à] 0 fr. 40, celui du pain blanc 0 fr. 50.: S'il est augmenté, par contre le prix de la viande est diminué. Jamais à aucune époque dans notre métropole il n'a été aussi bas. Et cela s'explique par le manque de fourrages. Les fermiers sont obligés de vendre leur bétail, ne parvenant plus à le nourrir. Aussi l'abattoir ne chôme-t-il pas. Le sel se vend très cher, et à certain moment la disette de cette denrée fut telle que 1a ville fut obligée d'en acheter d'importantes provisions en Allemagne. Les fruits et les légumes continuent à être bon marché : le pétrole se livre à 0 fr. 30. Les Allemands expédient de la " Munich " n'oubliant pas leur petit " gommerce." Avant de venir ici par la Hollande, j'avais lu dans les journaux anglais reproduisant des feuilles hollandaises qu'il se trouvait 200,000 hommes de troupes dans les forts d'Anvers; quelle plaisanterie ! La garnison est forte de 15 à 17,000 hommes, et il est probable que c'est un chiffre qui ne sera pas dépassé. Diverses personnalités an-versoises avec qui j'ai pu échanger des idées supposent qu'il n'y aura pas un second siège de leur ville. Plus de second bombardement en perspective. Si les Allemands sont vaincus, s'ils doivent battre en retraite sur la Meuse ou sur le Rhin, abandonneront-ils Anvers? Ils déclarent nettement qu'ils occuperont les forts tant qu'ils le pourront. Et après? Le jour où l'on signera la paix la métropole ne sera-t-elle pas rendue à la Bel-

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