L'indépendance belge

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16 January 1915
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s.n. 1915, 16 January. L'indépendance belge. Seen on 11 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3n20c4td97/
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L'INDÉPENDANCE ANGLETERRE: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. t Avnnr-c. ctur-m ic T,,n;Irr, as a newspaper. r- r> TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, SAMEDI 16 JANVIER 1915. eegisteeed at thé g.p.o Conservation r.-.r le Progrès. SOMMAIRE. Pour les Invalides de la Guerre.—Jules Dcstrec. Lettre d'Italie.—Silvio. L'Italie en Deuil.—Marcus. Lettre de Russie.—J. W. B. Billet Parisien.—Jean Bernard. Lettre du Congo.—X. Faits Menus, Menus Propos.—Bob. Lettre de Femme.—Emile Rover. Echos. | Notes d'un Chemineau.—'T Wit Bcerken. Les Belges Prisonniers en Allemagne.—II.—L. H. A Liège. Remember.—Henry de Vos. NOUVELLES DE L'ETRANGER: Avance russe au nord de la Vistule—Les Turcs en Perse—Les Socialistes allemands et la guerre—La mission de M. Ghenadieff—Le tremblement de terre en Italie—La Roumanie se prépare—Atro= cités autrichiennes—Changement ministériel allemand. POUR LES INVALIDES DE LA GUERRE. J'ai pu constater, ici, en Angleterre, le triste sort qui attend les soldats blessés lorsque, après leur guérison, ils ont été reconnus impropres au service militaire. Après avoir été admirablement soignés dans les hôpitaux angla'S où, comme on le sait, l'art du nursing a atteint une extrême pertection, après avoir été convenablement logés, chauffés, nourris, pourvus de linge et de satisfactions d'hygiène et de propreté, ils tombent brusquement aux hasards de la [ rue et deviennent des réfugiés ordi-I naires, réduits aux œuvres d'assistance imaginées par la générosité anglaise. lis sont, à tous égards, plus malheureux que les réfugiés, non seulement à raison de la brusque transition dont je [ viens de parler, mais surtout parce que la plupart d'entre eux n'ont pas, pour lés soutenir, l'espoir d'une amélioration possible.' Ceux que les médecins militaires ont déclarés inaptes à la guerre sont, en majorité, inaptes également aux besognes civiles qui leur permettaient de gagner leur vie. Ils ont perdu la main ou le pied, contracté quelque affection inguérissable qui en fait définitivement des déchets sociaux. Et chez des hommes jeunes, cette déchéance est particulièrement pénible et brise invinciblement tout ressort moral. Je sais bien que provisoirement, l'allocation de l'indemnité de deux shillings (2.50) par jour que leur accorde le gouvernement belge et les secours que leur réserve l'hospitalité anglaise mettent ces malheureux à l'abri de la misère absolue, mais on peut se demander si la nation acquitte suffisamment ainsi la dette d'honneur qu'elle a contractée vis-à-vis de ceux qui ont donné leur santé pour nous sauver de la barbarie teutonne.Et l'on voit alors que lej problème découvert apparaît comme l'un des plus redoutables de demain. Non seulement en Belgique, mais en Angleterre, en France, et partout, il y aura, après la guerre des milliers de malheureux qui n'auront plus qu'une vie diminuée et abaissée. Quels tristes bataillons d'infirmes et d'estropiés : boiteux, borgnes, manchots, perclus ou mutilés ! Que faire pour eux ? Les hospitaliser dans le palais des in-* valides, les entourner de toute notre vénération et notre reconnaissance, leur faire une existence aisée et paisible, ce serait évidemment ne payer que bien peu ce qu'ils ont risqué pour nous. Mais il ne faut pas songer même à ce peu-là, car ils seront tellement nombreux que leur entretien grèverait d'un poids impossible à porter, le travail des hommes valides. Les laisser vagabonder par les routes, avec des secours dérisoires, abandonnés à la misère, à l'ivrognerie, à la mendicité et au désespoir, serait une indignité. Que faire? Il y a, à mon sens, quelque chose à tenter. 11 faut examiner chaque invalide au point de vue de ce qui peut lui rester de capacité de production ouvrière, et, par un enseignement approprié, utiliser cette capacité au maximum. Les procès d'accidents du travail, et mieux, l'admirable expérience poursuivie à Charleroi par l'Ecole des estropiés,, nous ont en effet appris qu'il n existe pour ainsi dire pas d'invalide absolu, c'est-à-dire, d'infirme à qui toute besogne quelconque soit à jamais impossible, et, qu'au contraire, dans la très grande majorité des cas, lorsque le mutilé ne peut plus, exercer son ancien métier, il en est presque toujours d'autres qui lui sont plus ou moins facilement accessibles.Discerner ces possibilités, c'est-à-dire établir une sorte d'office d'orientation professionnelle et en faire des réalités, c'est-à-dire offrir à l'invalide l'apprentissage du nouveau métier qui lui permettra de dimitiuei son iinpoieuee, c'est une grande question démocratique et sociale qu'il nous faudra examiner demain. Que dis-je? de suite, dès aujourd'hui. Ai-je besoin d'ajouter que restaurer ainsi la capacité ouvrière des invalides, leur permettre de redevenir dans la société des travailleurs, des unités utiles, leur offrir les moyens de gagner plus ou moins leur vie, c'est non seulement payer dans la mesure du possible la dette sacrée que nous avons vis-à-vis de ces braves, mais aussi alléger les charges qui retombent tristement et indirectement sur la nation, et enfin et surtout, c'est faire œuvre de relèvement moral. Si le gouvernement et les administrations pris au dépourvu devant ce problème douloureux que les plus pré"-voyants ne pouvaient soupçonner en temps de paix, sont lents à s'émouvoir et à se décider, que l'initiative privée donne l'exemple. Commençons par un ou deux de ces asiles à élever à la vaillance et au malheur. Que faudrait-il? Un grand local pouvant contenir, pour deux ou trois cents personnes, des dortoirs, un réfectoire et des ateliers ; un médecin, un chef directeur de l'établissement, un instituteur pour donner des cours généraux aux illettrés et tenir la comptabilité ; cinq ou six contremaîtres pour enseigner les métiers choisis ; un fonds de roulement pour acheter quelques matières premières, quelques machines, quelques appareils orthopédiques. Les frais de nourriture et d'entretien seraient aisément couverts, dans ce cas, par l'indemnité quotidienne payée par le ministère de la guerre. La dépense n'est donc pas énorme; et cent mille francs suffiraient pour tenter une très sérieuse expérience. Qui donc attachera son nom à cet essai de solution d'un si poisfnant problème? JULES DESTRI-.il, Député de Charleroi. LETTRE D'ITALIE. Le Vatican et l'Allemagne.—Le cas Mercier.—L'Italie en Albanie.— Nouvelles inquiétantes d'Autriche. Rome, 9 janvier. Au Vatican on affirme qu'on n'a pas encore reçu confirmation de l'arrestation du cardinal Mercier ou de sa relégation dans le palais archiépiscopal et que quelle que soit la violence dont cet auguste prélat a été victime, le Saint-Siège ne manquera pas de protester avec la plus grande énergie. Benoît XV a là une bèlle occasion de faire oublier aux catholiques belges les maladresses de son entourage et l'attitude incorrecte de leurs coreligionnaires italiens. N'ous verrons s'il en saura profiter. Il est hors de doute qu'une protestation du souverain pontife contre l'insulte faite à un haut dignitaire de l'église catholique pourrait créer quelque embarras à l'Allemagne, à cause de l'influence qu'elle pourrait exercer sur les populations et surtout sur le clergé et sur l'épiscopat de l'Allemagne du Sud, où l'élément catholique est en très grande majorité. Mais il faudra voir, non seulement si cette protestation sortira de la chancellerie apostolique, mais aussi si elle sera formulée en des termes capbles de produire l'appel qu'on est en droit d'en attendre. Si on ne devait compter que sur les dispositions personnelles du Saint-Père, on pourrait dire d'avance que le document qu'on attend ne sera point décevant, mais la tiare met plus d'une fois la cervelle à l'envers et produit des transformations miraculeuses et inattendues dans la mentalité de ceux qui ont l'honneur de la ceindre. Témoin Pie IX qui fut un des plus grands et un des plus sympathiques pontifs du siècle dernier et qui, après avoir ouvert son règne par un geste patriotique qui était une déclaration de guerre à l'Autriche, fut, dans les dernières années de son pontificat l'obstacle auquel se heurta le îlot de la révolution nationale et contre lequel faillit se briser le merveilleux élan du Risofifimento. • • * Les funérailles de Bruno Garibaldi, mort dans l'Argonne, ont été célébrées avec un éclat imposant et ont permis au peuple romain de manifester son opinion sur les causes qui ont déterminé cette mort d'un volontaire garibaldien sur le sol français et sur les conséquences qu'il faudrait en prévoir. Mais nous n'avons aucune indication précise qui nous permette de juger l'influence que cette grande, cette inoubliable manifestation put avoir sur les décisions du gouvernement, qui semble n'être préoccupé actuellement que de la question albanaise. Je vous ai déjà dit que les troubles qui ont éclaté sur ce point fie la côté orientale de l'Adriatique ont été préparés et organisés par la diplomatie autrichienne, d'accord avec de.- émissaires turcs, dans le double but d'organiser une diversion contre la Serbie et d'attirer en même temps l'Italie sur un terrain où elle pourrait oublier les intérêts qui devraient diriger dans un autre sens et sur un autre point ses préoccupations et les forces dont elle dispose. On a dit, il est vrai, que nos hommes d'Etat ont flairé le piège et qu'ils ne sont nullement disposés à s'engager à fonds en Albanie, mais il n'en est pas moins vrai que l'envoi d'un navire de guerre à Durazzo et la mauvaise humeur produite par l'annonce que la Grèce avait aussi envoyé un de ses navires, l'Hallas, devant ce port, semblent indiquer le parti pris jaloux d'attribuer à la question albanaise une importance qu'elle n'a réellement pas, en ce moment surtout où sont posées en Europe des questions bien autrement formidables. Cependant, des nouvelles plutôt inquiétantes nous parviennent d'un côté de l'Autriche, où il paraît que commence à se faire jour une idée dont l'exécution pourrait plonger l'Italie dans un grand embarras. On affirme qu'un très vif mécontentement contre l'Allemagne règne à Vienne, et à Budapest, et que l'hypothèse d'une paix séparée avec la Russie, conclue naturellement dans des conditions avantageuses, y est envisagée avec une certaine insistance. Si cette hypothèse pouvait se réaliser, et, si on l'examine à fond, on reconnaît qu'elle peut ne pas être invraisemblable, l'Autriche, en possession des forces dont elle dispose- encore, pourrait consacrer tous ses efforts à la défense et au développement de sa situation dans l'Adriatique, et l'Italie aurait perdu l'occasion de conquérir l'hégémonie de la mer où devrait être la base de sa puissance maritime. SILVIO. L'ITALIE EN DEUIL. Une catastrophe épouvantable, dont il n'avait pas été possible de mesurer l'étendue d'après les premières dépêches, vient d'endeuiller l'Italie : une zone considérable allant de la mer Thyrrénéenne à l'Adriatique et comprenant tout le centre de la péninsule, a été ravagée par un tremblement de terre. Le mouvement sismique, d'une violence extraordinaire, paraît avoir eu sort maximum d'intensité à Avezzano, petite localité située clans les Apennins, à une centaine de kilomètres à Test de Rome. Avezzano est complètement détruit. Au nord, les secousses se sont propagées jusqu'à l'extrême limite constituée par la ligne partant de Chicti, sur le versant adriatique, et allant presque à Sutri, sur le versant thyrrénéen. Plus bas, elles paraissent avoir pris la direction du sud-ouest et, par Velletri, Sora, avoir gagné les provinces méridionales. Dans cette région surtout, un grand nombre de localités importantes et de villages ont été dévastés. Le tremblement de terre a été ressenti, mais légèrement, à Naples et même en Sicile. A Messine, entre autres, des murs de la cité fantôme restés debout se sont écroulés. Rome non plus n'a pas été épargnée. On a vu que le Vatican avait été assez éprouvé; certains édifices de la Rome impériale auraient aussi quelque peu souffert. Le chiffre des victimes s'élèverait à trente-deux mille, et la proportion des morts—douze mille, assure-t-on—est véritablement effrayante. Quant aux dommages matériels, ils doivent être énormes. Et loin de l'atténuer les dépêches qui nous arrivent nous apportant les détails circonstanciés du cataclysme, à mesure qu'ils sont connus, ne font qu'assombrir ce désolant tableau. Hélas ! depuis quelque temps, dans ce genre, il n'en est plus qui puisse nous étonner. C'est avec une fureur égale à celle des forces déchaînées de la nature aveugles, au moins, celles-ci !—que des hordes dévastatrices se sont ruées sur notre territoire, ne laissant après elles, là et partout où elles ont passé, que du sang et des ruines. Et nous ne sommes pas au bout. Mais les maux qui nous accablent n'ont pas étouffé en nous la voix du sentiment, et c'est avec une tristesse profonde que nous voyons le malheur s'abattre sur une nation amie dont la main secourable, dès le premier instant, s'est tendue vers nous. Déjà la presse italienne avait recueilli, pour les victimes de la guerre en Belgique, des sommes importantes dont une partie a été envoyée au gouvernement belge au Havre. Et récemment, un comité national, ayant des ramifications dans toute la péninsule, s'était fondé à Rome pour activer les souscriptions, réunir et répartir les dons en argent et en nature qui nous étaient destinés. C'est donc au moment où la noble et généreuse nation italienne nous prouve ainsi ses sympathies, où, brisant ses attaches avec les puissance de la duplice, elle se prépare lentement mais sûrement à intervenir en faveur de l'humanité et du droit dans le sanglant conflit européen, qu'une calamité, dont son histoire n'offre que trop d'exemples, vient entraver, sinon paralyser ses efforts. Notre détresse ne nous permet pas de lui venir en aide. Nous ne pouvons qu'exprimer le vœu de voir partager, avec les malheureux qui le tremblement de terre a privés de leur soutien naturel, réduits à la misère et laissés sans abri, les ressources que sa philanthropie réservait à nos propres compatriotes dans le besoin. MARCUS. LETTRE DE RUSSIE. A Moscou, la dernière session des Zemstvos pour l'année 1914, vient de se terminer. Dès la première séance les membres de l'Assemblée avaient tenu à préciser leur opinion et leurs sentiments en ce qui concerne la présente guerre. Le Président M. N. V. Toulou-poff, prenant alors la parole, présenta une matière qui fut votée à l'unanimité et dont nous citerons les quelques passages suivants : " La tempête effroyable qui a éclaté, il y a, cinq mois, a posé devant notre patrie et ses glorieux alliés le plus grand problème mondial: 'Everyman' 21, RoyaJ Terracc, Edinburgh Journal international de Littérature, de Politique, et de Science sociale. Rédacteur en Chef : ÇHARLES SAROLEA 'Everyman' est le meilleur hebdomadaire a dix centimes publie dans l'Empire britannique. 'Everyman' publie chaque semaine un supplément belge spécial et est l'organe de la politique de reconstruction belgo-hritannique. 'Everyman' par la propagande de M. Charles Sarolea, a deja réuni 1,000,000 frs. (un million de francs) pour les victimes belges de la guerre. 228 —nmiBiiii1 BIII i1 \ i——gBMgwa—n———B— mettre fin au militarisme grossier qui gouverne les peuples d'Europe et auquel on a sacrifié si longtemps les intérêts des masses laborieuses pacifiques. " La belle et magnifique Belgique, en défendant le droit contre la force, a déjà apporté sur l'autel de la guerre presque tout ce qu'elle avait de plus cher. Des centaines de mille hommes ont trouvé une mort prématurée sur les champs de bataille sanglants ; un grand nombre de monuments, merveilles de l'art, ne sont plus qu'un amas de ruines, des millions d'êtres souffrent de la misera et de la maladie. Nous nous inclinons pieusement devant les victimes de cette lutte formidable et nous croyons fermement que cette lutte sera poursuivie jusqu'au bout, que la force grossière cédera la plaœ au droit et que le monde verra s'éclore une nouvelle ère, ère de justice et de fraternité entre les hommes et les peuples." Parlant ensuite des effets moraux et matériels de la guerre sur le peuple russe, M. N. V. Touloupoff a dit : Notre patrie supporte ce sacrifice tranquillement, avec la conscience de sa force inébranlable. La guerre l'a ressuscitée à une nouvelle vie et s fait jaillir à la surface tout ce que l'âme du peuple russe révélait de brave et de grand. Les barrières qui séparaient les classes ont disparu, les querelles sont oubliées, tous, d'un même cœur, se sont levés devant l'assaut de l'ennemi. Dans l'intérieur du pays aussi bien qu'aux avant-postes et à l'arrière-garde tous brûlent du désir de sacrifier s'il le faut leur vie et leurs biens. Cette entente et cet admirable élan du peuple russe ont déjà donné leurs fruits. Ce qui. auparavant, ne pouvait être qu'un rêve est maintenant réalisé. Le gouvernement a reconnu le principe du droit des nationalités. L'heure de la résurrection du peuple polonais est venue," a- dit le généralissime dans son appel aux Polonais, et. dans un autre appel aux peuples d'Autriche: " Chacun des peuples de ce pays doit pouvoir se développer librement et garder le patrimoine précieux de leurs pères, leur langue et leur religion." " Ainsi, ce qui semblait ne devoir être qu'un rêve, oe pour quoi ont lutté et souffert les meilleurs hommes de plusieurs générations est déjà sur le point de prendre vie. Quel grand moment ï>our notre patrie! Enfin parlant en particulier du rôle des Zemstvos, M. Pouloupoff, a dit entre autres : " La création des puissantes organisations des zemstvos et des municipalités a donné la possibilité à chacun de participer au soin des soldats blessés et malades, ainsi que des familles des mobilisés et des habitants des pays ruinés par la guerre, comme résultat, c'est le travail bien coordonné d'un immense mécanisme mu par le feu sacré de l'amour de la patrie. Dans de telles conditions aucun ennemi, aucune bombe ne sont terribles pour le peuple russe. Le jour est proche quand l'ennemi sera écrasé et les peuples libérateurs décréteront partout le triomphe du droit et de la justice." • • • Dans les sphères financières de Pétro-grad on élabore en ce moment un vaste 36ème année, No. 359.

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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