L'indépendance belge

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s.n. 1918, 28 June. L'indépendance belge. Seen on 18 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/m61bk17r8w/
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L'INDÉPENDANCE BELGE CONSERVATION FAR LE PROGRÈS ROYAUME-UNI s 1 PENNY LE NUMERO j CONTINENT . . 15 CENTIMES HOLLANDE 5 CENTS ADMINISTRATION EX REDACTION : BUREAU A PARIS: VENDREDI 28 d UIM 1918 (3 MOIS, 9 SHILLING TCDOR;ÈtOUSE TUDOR ST , E.C. 4 11. PLACE DE LA BOURSE . 0 « «w « ~ " ABONNEMENTS■] S MOIS, 17 SHILLING Téléphone: city 3960 tél.: 311-57 et 238-75 En vente à Londrss à 3 h, !e jeudi 27 juin (l AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION Jeudi, midi. Les Italiens ont complété leur belle notoire de la Piave en réoccupant entièrement leur ancien rte tête de po-nt de Capo Sile. Cette nouvelle avance provoqua plusieurs contre-attaques de la part de l'ennemi qui, chaque fois, ifut repoussé avec pertes, abandonnant à nos alliés 280 prisonniers. Il est à remarquer' que les troupes du vénérai Diaz ont retrouvé sur lè champ te bataille, entre le Montello et la mer, iout le matériel, armes et munitions, fu'elles avaient dû abandonner à l'adversaire, au cours des premiers combats. Les canons étaient intacts et purent être mis immédiatement en batterie contre les troupes ennemies. Il n'en fut pas de même en ce qui concerné les approvisionnements en vivres et en équipement, les Autrichiens affamés et en guenilles s'étant abattus sur ces stocks comme une nuée de sauterelles. L'activité sur la nouvelle ligne de la Piave s'est bornée ces jours derniers à des duels d'artillerie d'une intensité "médiocre et à des actions de patrouilles. Entre Mori et Loppio, à l'est du lac de Garde, un détachement d'éclaireurs italiens a surpris et détruit un avant-poste ennemi, capturant ses survivante. La situation créée par la présence du ;ros des réserves austro-hongroises dans les vallées.supérieures de là'Brenta et de la Piave, commande la plus grande prudence à l'état-major italien. Aussi bien, celui-ci a sagement limité son avance sur la ligne principale de bataille afin de ne pas compromettre les fruits de son réoént • succès en prêtant son flanc à une attaque brusquée, par des progrès trop rapides. L'impression causée à Vienne par la défaite autrichienne a été profonde et a causé plus de dépression q\ie d'irritation. I/e peuple viennois, n'a plus foi dans les communiqués officiels, et les nouvelles qu'il colporte sont d'une exagération telle que son moral, déjà très entamé, en a subi une nouvelle et grave atteinte. Le gouvernement autrichien, en réponse à une demande d'explications de Ludendorff, rédigée en termes peu amicaux, sur les causes du revers éprouvé sur la Piave, aurait sollicité des renforts allemands. Il est certain que cette démarche restera sans écho, l'Allemagne ayant besoin de toutes ses réserves pour son offensive en France. La nouvelle manoeuvre germanique sur le front occidentgl ne peut en effet plus tarder à être déclenchée, l'envoi de nouveau matériel de guen-e sur ce front étant à présent terminé. Parmi les raisons données sur la prolongation de la suspension d'activité des troupes de choc allemandes, la principale serait qu'une épidémie de grippe dite "espagnole" sévirait très gravement parmi les hordes teutonnes. On peut ajouter un certain crédit à cette information. Toutefois, k cause réelle de la "pause" doit être at tribuée au renouvellement des "munitions chimiques" dont l'adversaire fait une consommation plus qu'abusive. Cel lés-ci étant arrivées, il est évident que la ruée s3 produira à brève échéance. Entretemps, les troupes françaises continuent d'exécuter d'heureux coups de main, .et tout récemment, encore eihw ont capturé des- prisonniers et du matériel dans des entreprises de ce genre, en Lorraine, au Cornillet (à l'est de Reiin- v, à Vi-nly (au nord-ouest de Château-Tliierrv). à Melicocq (au nord de O-vr-piègne). au nord du parc de Grivesne? et à Mailly-Raineval (au sud-est d'A-rtienê). Elles ont également repoussé f une nouvelle tentative allemande au nord de Leport. Les troupes américaines ont exécuté une brillante action locale dans la ré giôn du bois de Belleau, faisant .264 pri: tonniers, dont 5 officiers, et capturant un nombreux matériel de guerre y compris 19 mitrailleuses. De leur côté, lès troupes britanniques ont multiplié leurs opérations de recon-rtaisiance et ont fait des prisonniers, notamment dans les environs de Sailly-le Sèc et à l'ouest de Merville. Les batteries ennemies ont déployé une certaine activité dans les secteurs de V'. Ile-sur- Ancre, de Gommeçourt, de Bailleul et de Hazebrouck. 11 y a un an aujourd'hui que la Grèce, a apporté son concours complet et loyal à l 'Entente. Depuis, se? phalanges se sont distinguées en maints combats, et tout semble indiquer qu'elles joueront, un rôle prépondérant dans la lutte en. Orient. Les dernières dépêches du colonel Se-menoff nous apprennent que les forces austro-allemandes, commandées par le général Taube — qui serait Susse et non Germain comme on nous l'avait fait dire — se sont retirées de la région trans-baïkale pour porter secours aux Gardes Rcûges combattant les troupes tchécoslovaques en Sibérie occidentale. D'autre part, le colonel Semenoff -i reçu des renforts cîe Kharbine et d'ailleurs, lui permettant de rfeprendre son offensive le long du transibérien. De plu.--, on annonce que les Kirghiz de Sibérie sont' impatients de se joindre au mouvement anti-bolshéviste, et qu'il mobiliseraient plusieurs milliers de soldats s'ils pouvaient obtenir les armes. Cependant, un télégramme de Moscou nous signale que les Allemands ont débarqué 3,000 hommes pourvus de cavalerie et d'artillerie dans le port de Poti. dam la mer Noire, à 58 kilomètres 4© Batoum. De leur côté les Turcs ont occupé Dilman, ville perse, dans le voisinage du lac Urmia. On le voit, la situation en Extrême Orient reste très embrouillée. Plus que jamais, il est indispensable d'agir "vite et bien."' I»o discours tenu par le chancelier von Kuhlmanri au Reichstag, lundi dernier. a été très mal accueilli par la prèsse conservatrice, libérale-nationale et pan-s r.«iûs! P Ne n «eu/i^ment elle reproche au 'chancelier d'avoir dit que la gueure pouvait encore durer, que l'on ne pouvait en voir 1a. fin,, ruais elle l'accuse d'aveir modifié le texte de son discours par ,sa publication. Le "Tàglich© Rundschau" va jusqu'à imprimer que c'est un scandale politique et la "Frankfurter Zeitung" en déduit que le chancelier devra donner sa démission, d'ailleurs réclamée ouvertement par la "Deutsche Tageszeitung" et d'autres journaux de droite, ainsi que par l'organe des progressiste»;, la "Vossische Zeitung," qui reprochent au chancelier d'avoir ébranlé la coufianoe du peuple. Pour un peu on le traiterait de défaitiste. Aussi le chancelier a voulu se disculper et a repris la parole le mardi, et il a vanté l'état des forces militaires allemandes, les énormes réserves militaires, la bonne situation intérieure; vis-à-vis de ces constatations on ne peut s'illusionner, on doit croire à la victoire. Le chancelier est tout à fait d'avis que les faits d'armes doivent être suivis de négociations de paix, mais il ne faut pas attendre la bonne volonté des Alliés, il faut qu'ils y soient forcés. La victoire des armées allemandes est la première condition pour ouvrir des négociations de paix ; il est certain que les Allemands ont triomphé jusqu'ici et triompheront encore dans l'avenir, et ils seront alors préparé? à accepter des ouvertures de paix qui assureront à l'Allemagne tout ce qui lui sera nécessaire." Le ohanoelier a donc dû s'incliner devant l'hostilité de la majorité du Reichstag, et Sa dernière déclaration pour rentrer en faveur auprès de cette majorité, prouve que l'Allemagne n'abandonne rien de ses ambitions. A propos de la Belgique, le chancelier n'avait, pas voulu exposer ses'intentions. Le journal de M. Clemenceau, "L'Homme Enchaîné," fait, entendre que prochainement sera publié un document annonçant. le démembrement du royaume de Belgique et qui expliquerait le langage sybiilin du chancelier. Attendons d'apprendre quelle est cette nouvelle manœuvre. En Autriche, la situation ne s'améliora pas. La "Frankfurter Zeitung" publie nu article décrivant la situation de la monarchie austro-hongroise comme devant attirer la plus sérieuse attention de l'Allemagne. SUR LE FROHT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE Hardie action de patrouilleurs Dans la nuit du 22 au 23 juin un nou- détachement belge, avec une hardiesse remarquable. Cela s'est passé à l'ouest de Saint-Julien, où notre ligne est constituée par une série de trous d'obus organisés et où nos hommes ne cessent ds repousser des' incursions ennemies. A l'issue d'une courte mais violente _ n • 1,-w + \ vente a Lontras a 3 h. le jeudi «£ s JU8I d'un de nos plus valoureux régiments de ligne se sont portés à l'attaque d'un blockhaus bétonné. Après avoir traversé en rampant une étendue de plus de 200 mètres et franchi un triple réseau de lils barbelés, les patrouilleurs,. commandés par le lieutenant Dorousseaux, assilli-rent brusquement la garnison allemande, qui leur opposa une résistance opiniâtre. Après un corps à corps violent, où l'on se battit à la baïonnette, au poignard, au pistolet, les Belges ramenèrent.huit prisonniers d'un régiment actif et une mitrailleuse. Le reste de la garnison avait été massacré. Au cours de cette action, menée avec autant de rapidité que de vigueur, les patrouilleurs ont fait prouve d'une décision et d'un courage extraordinaires. 7 Rectification Une erreur de transmission télégraphique a fait dire que le 2e chasseurs à cheval avait reçu un étendard des mains du Roi-et de la Rei ne. C'est 1® 1er régiment da chasseurs à cheval qu'il faut lire, et c'est o<b dernier régiment qui s'est brillamment distingue au combat de Rei-gersvliet.600,000 combattants américains en France Il y a actuellement dans la zone d^ guerre du front occidental 600,000 soldats américains appartenant à l'armée active et 300,000 hommes de troupus auxiliaires. Ces hommes constituent la garantie que la politique de M. Wilson "toute la force possible" sera exécutée impitoyablement jusqu'au moment où la mentalité de l'AUe/nagne aura subi un changement, radical. , La "Koinische Volkszeitung" a certain jour appelé 1| secours de l'Amérique une "bulle de. fa von qui ne tarderait pa< à éclater." Qu'elle prenne bien gsrçjp qu'en oclaiart. elle ne détruise ,1§ dynastie de Hobehzoîlern et toute sa séquelle militariste. OPERATIONS NAVALS3 Les pertes sur mer Les pertes de la1 marine marchande britannique pendant le mois de mai 1913 ont été de 224,735 tonnes, contre 226.108 tonnes le mois précédent. Les arrivées et" départs de navires marchands de toute nationalité et de plus de 500 tonnes (non compris les bateaux locaux et de pêche) dans les ports du Royaume-Uni, pendant le mois de mai. 1918, affectaient un tonnage de 7,777,843 tonnes, contre 7,040,309 tonne.- -le mois précédent. v * * Les pertes des marines marchandes alliées et neutres pendant le mois de mai 1918 ont été de 130,959 tonnes, contre 85,340 tonnes le mois précédent. Les pertes totales de la marine marchande mondiale—exception faite des pays ennemis—pour le moi de mai Ï918. s'élèvent donc à 355,694 tonnes, contre 311,456 tonnes le mois précédent. OPÉRATIONS AÉRIENNES P.aid sur Paris Un ou deux appareils ennemis ont réussi à traverser les lignes de défense la nuit dernière. Les bombes n'ont causé que des dégâts matériels. L'activité britannique Le 25 au matin, attaques avec de bons résultats entre les voies de garage et usines de Saarebriick : les hangars et ca-•sern.es d'Offenburg (20 kilom, au sud-est de Strasbourg), et les usines d'explosifs et gare de Karlsruhe. Deux appareils ennemi?. détruits, deux autres forcés de descendre. Trois appareils britanniques manquants. Dans la nuit du 25-au 26, attaque de l'aérodrome ennemi à Béleham ; bombes sur les voies de Metz-Sablons. Le 26, attaque des bâtiments du chemin de fer et de la fabrique de poudre de Karlsruhe, avec de bons résultats. Trois appareils britanniques manquants. Au front, dans la journée du 25, dix aéroplanes ennemis ont été détruits et quatre désemparés. Sept appareils britanniques manquants; 10 tonnes de bombes lancées au cours de la journée et de li nuit. L'activité française Au cours-de la journée du 25, vingt-deux aéroplanes ennemis ont été détruits ou forcés à descendre, endommagés. Trois ballons-cerfs-volants ont été incendiés ; 1 9 +/-»■»-. r\n /-] /-» 1-, /-\ Tvi Kno nnf IÛ+ ooo <anr n des aérodromes, bivouacs, cantonnements et dépôts de munitions dans la zone de bataille. ^ Une double victoire de Coppens Lundi matin, le sous-lieutenant Willy Coppens, qui s'est fait une spécialité de j] descendre les "saucisses" allemandes, j prenait l'air pour une nouvelle expédi- ^ tion. Vers 7 heures, alors xjù'il se trou- ^ vait au-dessus des bois de Ploegsteert, il 3; aperçut un ballon ennemi s'élevant pro- gressivement. U piqua, droit dessus et, p en quelques coups de mitrailleuses, abat- a tit le "drachen" en flammes. fi Comme le vainqueur s'apprêtait à ren- f] trer dans nos lignes, il fut subitement e: attaqué par un biplan allemand. Le lieu- a, tenant Coppens, hardiment, accepta le y combat. La lutte fut brève. Dès la pre- q mière rafale, le biplan ennemi s'effondra 0. comme une masse près du bois de Ploeg- 0 stsert. Coppens venait de remporter ses p 9e et 10e victoires en l'espace de quel- p ques minutes. U avait abattu son pre- ^ mier avion le 25 avril 1918. Le 8 mai, il p débutait dans sa spécialité de chasseur a de "saucisses" et en incendiait huit en n moins de six semaines. y X.A h CONFERENCE DU LABOUR PARTY C1 u M. Kerensky à Londres n La conférence du Labour Party s'est e ouverte à Londres hier. Une résolution jf demandant que "l'existence de la trêve politique ne soit pas plus longtemps reconnue" a été adoptée par 1,704.000 n vo;x contre 951,000. v La présence de M. Kerensky, l'ex- a premier ministre socialiste de Russie, a y causé sensation. U a été accueilli avec j un enthousiasme tumultueux . par la v grande majorité des délégués, mais une 0 petite et bruyante minorité d'extré- n «listes, admirateurs sans , doute des ,bol-shéviste, a créé des incidéri^s qui ont forcé le bureau d'expulser un des perturbateurs. Un de leurs griefs était notam- I ment que Kerensky se trouvait en me- d sure d.*assister à la conférence alors que d Troelstra, le Hollandais pro-allemand, en r avait été empêché. * , P Le correspondant parlementaire du d "Times" écrit au sujet du vote ci- * dessus : \ 0 Les huit travaillistes faisant partie du 1-gouvernement, se réuniront aujourd'hui pour envisager l'attitude à prendre en présence du vote déclarant mettre fin à la trêve des partis. U y a de sérieuses raisons de croire que les ministres travaillistes regardent la .situation comme , sérieuse -et il est à craindre qife le ré- 11 sultat ne soit une scission dans les rangs t du Labour Party. r LES EVENEMENTS EN RUSSIE [ ■ * n Nouvel appel de la Sibérie à l'Entente r On mande de Kharbine à Tokio que à le.- membres des assemblées locales de s Sibérie réunis en conférence avec des re- n présentants de la bourgeoisie de Khar- t bine, qui s'étaient opposés à toute inter- t vention dans les affaires intérieures de p la Sibérie, ont changé d'attitude et qu'ils 11 demandent un secour rapide des Alliés, a Cet appel est appuyé par l'organe des li chemins de fer de la Chine Orientale, qui s'était également opposé à une interven- 0 tion. a La paix germano=finlandaise g Un télégramme de Berlin annonce que 8 le traité de paix entre l'Allemagne et la Finlande a été ratifié mercredi, et que 8 des accords commerciaux et maritimes ' ont cté conclus. r r Le frère de l'ex=Tsar r Suivant une dépêche de Moscou via } Berlin, les journaux maximalistes signa- s lent comment le grand duc Michel, frère a de Nicolas II s'est évadé de Perm. Dans c l.i nuit du 14 juin un détachement, de- r troupes disant être des Gardes Rouges. -se présentait et montrait un soi-disant ordre des Soviets de transférer le grand 5 duc à Moscou. Les gardes préposés à la surveillance du prisonnier impérial ne firent aucune difficulté et le laissèrent monter dans une automobile qui s'éloigna rapidement. Des nouvelles de même source disent qu'on mande du Turkestan que le grand c cîuc Michel est à la tête d'un mouvement * anti-révolutionnaire en faveur de la sé- ^ paration du Turkestan de la Russie. Le r grand duc aurait publié un manifeste t au peuple russe adhérent à son abdi- a cation et laissant à la Zemsky Sobar c (Douma), qui sera convoquée, le soin de s r»Vi m'ait* mi a fnrmf» ri A crnil VP.rnATTI ATlf,. U AN. 32 SHILLINGS LES BONS NEUTRES /exportation de la graisse hollandaise en Allemagne Le correspondant du "Times" à La ia.ye apprend que 750,000 kilogrammes î graisse, extraite d'os, sont entreposé;? destination de l'Allemagne dans la ire d'Oss (jonction de chemin de fer à 2 kilomètres de la frontière allemande) . qu'une partie de ce stock est déjà irtie pour ce pays. Suivant le "Tele-raaf." cette graisse est produite pa-r la rme Jiirgens, et il ajoute qu'on nffirme ans les milieux officiels qu'elle doit être eportée en Allemagne en ' vertu d'un scord conclu antérieurement. Comme il a pénurie de pétrole en Hollande eb u'il en faut pour extraire la graisse des », le gouvernement néerlandais aurait otenu que l'Allemagne fournirait du étrole à la Hollaçde en éohange de l'ex-ortation de la graisse. Le gouvernement ollandais qui, apparemment, n'avait as prévu la pénurie de graisse, tenta insi de fournir du travail à l'industrie éerlandaise. Il considère que la ques-on de savoir si la graisse d'os est ou 'est pas utilisable pour la consommation umaine n'est pas résolue. U est oertain, ^pendant, que l'Allemagne en fait un» tilisation comestible. Le "Telegraaf" estime que le gouver-ement néerlandais devrait envoyer un ïpert en Allemagne afin de connaître ! moyen employé pour rendre oette raisse utilisable pour la consommation. Cette exportation de graisse en Alle-tagne. ajoute le "Telegraaf," a pro-oqué la plus grande surprise, car le ouvernement néerlandais a déclaré, il a peu de temp^, aux Puissances de 'Entente, que la Hollande était à la eille d'une pénurie de graisse et qu'a »t effet elle séllfcitait l'envoi de oette ).atière des pays d'outre-mer. Des peaux pour l'Allemagne Le -correspondant' du "Telegraaf" à Haye signale que l'Allemagne a fait es démarches pour obtenir la conclusion 'un accord qui lui permettrait d'acqué-ir en Hollande et d'importer 100,000 eaux de bêtes à cornes et 100,000 peaux e cheval et de veau, bien que l'expor-ition de peaux en Allemagne soit en pp'osition avec l'accord intervenu entre i Hollande et la Grande-Bretagne. SOUS LE JOUG ALLEMAND Les méthodes de la police boche Les persécutions policières sont deve-ues impitoyables. Nous sommes, loin du smps où von der Goltz promettait de sspecter les sentiments patriotiques du euple et où von Bissing essayait artifi-iellement de provoquer la reprise de l'ac-ivité économique du pays. Politique-lent et économiquement lès Belges der-ière le front, ont été soumis, eux aussi, ' une violente offensive. Les Allemand? Dnt résolus à piller le pays'et à supp.ri-ler à tout prix toute l'activité pât-rio-ique. Jamais la police secrète n'a été ant à l'ouvrage. Celle-ci se compose rincipalement d'une foule de juifs alle-îands et d'agents commerciaux qui vaient parcouru toute la Belgique avant i guerre. Une école a été ouverte à Bruxelles, ù, sous la direction d'un herr Bergan, ncien commissaire de police dans une rande ville allemande, ce3 mouchards ant initiés aux principaux trucs du mé-ier. Sans le moindre prétexte, sous un impie soupçon, une dénonciation ano-yme, etc., les citoyens les plus hono-ables sont arrêtés, emprisonnés et Com-lètement isolés. Quelques-uns n'ont ja-iais été questionnés et sont remis en berté après plusieurs mois de détention ans jamais avoir connu ia_causé de leur rrestation. D'autres sont soumis à cl© onstants interrogatoires et souvent sou-lis à de mauvais traitements pour les Suite à la 4e page, 2e colonne DER NrÈRF H EÏJ R E Le communiqué britanniqué Jeudi, 9 h. 58 niatin. Par de petites opérations heureuses au ours de la nuit nous avons obtenu pos-ession d'un point fortifié à l'ouest do "ieux Berquin, et capturé un certain ombre de prisonniers et quelques mi-railleuses. L'artillerie ennemie a été ctive à différents points entre Given-hy et Robecq, et a lancé des obus à gaz ur la partie nord-est de la Forêt de Cicone. 89e année

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