L'indépendance belge

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s.n. 1918, 27 June. L'indépendance belge. Seen on 02 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hd7np1xh75/
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L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT. „ 15 CENTIMES HOLLANDE 6 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS: ,IFUDI 97 JUIN 1918 . n MOIS. 9 SHILLINGS ipDOR HOUSE TUDOR ST.. E.C. 4 11. PLACE DE LA BOURSE , _ ABONNEMENTS -j 6 MOIS 17 SHILLINGS TELEPHONE: CITY 3960 TEL.: 311-57 et 238-75 En vente a Londres à 3 h. le mercredi 26 juin AN 32 SHILLINGS LA SITUATION t «-90 Mercredi midi. Une erreur de transmission télégraphique avait fait annoncer hier que les troupes du général Diaz, à la poursuite des Autrichiens en déroute, avaient fait 45,000 prisonniers. En réalité, la minute de la dépêche portait de "4 à 5,000 " prisonniers. Certes, la différence est sensible, mais elle ne diminue en rien l'importance de la victoire de nos alliés, ni surtout la répercussion qu'elle doit avoir sur l'ensemble de la situation dans les Empires Centraux. La retraite autrichienne commença dés samedi soir et pour la dacher l'ennemi établit un rideau de mitrailleuses tout le long cle leurs positions, donna-nt ainsi l'impression de leur présence .constante sur le champ de bataille. Cependant, dès l'aube, les patrouilles de nos alliés sa rendirent compte de la " minceur." .anormale de la ligne adverse, et dès tors commença la poursuite violiste que l'on sait. Les troupes de totwêrture autrichiennes se battirent avec un beau courage et se firent tuer sur place pour sauver le gros des divisions en retraite. Et ceci explique en majeure partie la quantité relativement peu importante des prisonniers capturés par les bataillons italiens, quantité largement suppléée par le nombre effroyable des cadavres qui jonchent le champ de bataille du Montello à la mer. Dans la journée de lundi les vaillantes troupes de la 3e armée italienne, ayant obligé la dernière arrière-garde ennemie à se rendre, ont complètement reoccupé la rive droite de la Piave, faisant 1,625 prisonniers. Tout le long du front nord occidental dji. Mqj}v-Grappa les Italiens ont exécuté une viplente contre-offensive. De puissantes concentrations d'artillerie et des assauts d'infanterie, effectués avec élan, ont infligé des pertes énormes à l'ennemi, tout en permettant à nos alliés de s'assurer de sérieux avantages. Ici, les Autrichiensj abandonnèrent 1,335 prisonniers, ainsi que 16 mitrailleuses, aux mains des troupes du général Diaz. Sur le plateau d'Asiago, au cours de raids effectués sur les versants du Mont du Val Bella, 102 Austro-Hongrois ont égaleirtent été capturés, pendant que dans la région du Tonal, à l'extrême aile gauche italienne, les Alpins, dans un heureux coup-de-main, s'emparaient de toute la garnison, d'un avant-poste ennemi au sud-est'de Punta di Ercavalo. Le Bulletin de Vienne, tout en affirmant que les Italiens ont été refoulés partout, où ils attaquèrent entre la frontière suisse et le Mont Grappa, continue à soutenir contre l'évidence que la retraite du Montello à l'Adriatique s'est effectuée en bon ordre, suivant les plans du maréchal Boroevic. Et il fait suivre cette contre-vérité d'un bilan, que nous tenons pour fortement exagéré, disant quë depuis le 15 juin les Autrichiens ont fait 50,000 prisonniers, dont 1,100 officiers, et assurant que les pertes italiennes. doivent s'élever au bas mot à 150.000 hommes mis hors combat. De leur côté, les Italiens ont fait pendant l'a même période plus de 20,000 prisonniers, et ont infligé à l'ennemi dès pertes qui peuvent être estimées à plus de £50,000 tués et blessés. Les deux bilans comparés, établissent nettement que la victoire est du côté, de nos alliés,'sans préjudice du fait que les Austro-Hongrois, ayant pris l'initiative de la manœuvre, ont dû rétrograder sur toute la ligne, subissant ainsi une humiliante défaite militaire. En France, l'expectative d'un nou-véau coup " de surprise " subsiste, von Ludendorff prenant tout son temps pour mieux réussir. Gageons qu'il se fait illusion, l'expérience du Chemin des Lames, ayant coûté suffisamment cher aux Alliés pour les mettre en garde partout où elle pourrait se renouveler. En Lorraine et en Woevre les troupes ranco-américaines ont lancé plusieurs 'oups de sonde, qui leur valurent la prise i une vingtaine de prisonniers teutons. Par contre, "nos alliés américains ont été assailli, en Lorraine, par une forte patrouille ennemie, et plusieurs d'entre eux ont été capturés. Dans la région de Château-Thierry les coupes du général Pershing ont réalisé une nouvelle avance, et se sont emparées 3'un nombreux matériel de guerre. Une contre-attaque allemande au sud de Torcy a complètement échoué, l'ennemi subissant de lourdes pertes. Au sud de l'Aisne l'activité de l'artillerie a été très vive dans différents secteurs, et notamment dans la région de Silly-la-Poterie. Entre l'Aisne et l'Oise, les troupes françaises ont effectué de fructueux coups-de-main et ont complètement repoussé à la grenade des contre-attaques ennemies précédées " de violents bombardements sur les ouvrages capturés par elles lundi au nord-est de Leport. Il y a également eu des duels d'artillerie d'une grande intensité dans les régions de Faverolles et de Corcy, au sud-ouest de Soissons. Les troupes canadiennes ont envahi les tranchées ennemies à l'est d'Arras, dans la région de Neuville-Vitasse, faisant une vingtaine de prisonniers, tout en capturant six mitrailleuses. Les batteries ' îrîpirîïSë ont lancé de nombreux obus toxiques entre Villets-Bretonneux et Morlancourt, au s id d'Avion et à l'ouest de Merville. Il n'y a rien d'important à signaler sur les fronts macédonien et sibérien. • • * Le baron \ on Kuhlmann a prononcé au Reichstag un grand discours qui n'a pas dû satisfaire la population allemande souffrant de la faim et aspirant à la paix. Von Kuhlmann a, naturellement, dû vanter les éclatantes victoires des armées du Kaiser. Il en a promis d'autres pour cet été, ou cet automne (entre promettre et tenir il y a loin), et il a ainsi préparc l'Allemagne à une continuation de la guerre, pour une, deux ou plusieurs an ni es. Il a couvert de fleurs la Bulgarie, ce qui prouve qu'il' redoute quoique nouveau coup de Ferdinand. Il a vanté hautement la valeur des armées autrichiennes, au moment où elles se faisaient battre. Il a parlé de la paix qui devait assurer à l'Allemagne l'exécution du programme absolument nécessaire pour assurer la vie de l'empire allemand. En m'ême temps, il disait que la question de la Belgique était complexe, et cette fois.encore il ne formulait aucun engagement-de lui rendre son indépendance: on sait donc ce qu'il faut entendre par ce qui est " d'une absolùe nécessité vitale pour l'Allemagne." Von Kuhlmann a encore essayé, une fois de plus, de reporter le déchaînement de la guerre sur les Alliés, oubliant le1? paroles que le Kaiser venait de prononcer au banquet du trentième anniversaire de son règne. Cette fois Guillaume II, entouré de ses soldats, a voulu glorifier le militarisme en exaltant son rôle ; il a jeté bas le masque humanitaire auquel il a eu tant de fois recours, et,' sincère cette fois, il s'est écrié: Le peuple allemand n'a pas vu clairement, quand - la guerre é«lata. Quelle signification elle aurait. Je le savais très exactement. Qu'on ie veuille ou non, il ne s'agissait pas d'une campagne stratégique, mais d'une lutte entre deux conceptions du monde, ou bien la conception prussienne-allemande-germanique doit continuer à être respectée, ou bien la conception anglo-saxonne doit triompher. La victoire de la conception allemande du monde, voilà ce qui est en jeu. Voilà bien l'aveu du coupable; voilà bien la reconnaissance de la volonté du Kaiser d'imposer la Kultùr allemande au monde entier. Il est bon de l'enregistrer pour le jour des redditions de compte, * * # D'Autriche les nouvelles «ont rares. Le ministère Seidler est démissionnaire, mais on croit que le Dr Seidler 1e reconstituera avec de houveaux éléments. Ce qui a été plus étonnant c'est la démission du cabinet bulgare. Le cabinet Radoslavoff avait été, dans ces derniers temps, en butte aux attaques des journaux de l'opposition et de M. Guechof. L'attribution de la Dobroudja du nord aux Alliés Centraux avait suscité les colères des Bulgares. Et le " Mir," journal de M. Guecnof, allait jusqu'à imprimer: On a assez, de la guerre dans notre pays, 3ni n'e cessé depuis trois ans de payer de tout son san£ et de toutes ses ressources. La situation politique, de même que la situation militaire, ont complètement changé, et elles vont, entraîner des changements radicaux dans la situation internationale.Le changement de ministère serait donc un advertissemept à l'Allemagne et à l'Autriche, et comme Ferdinand est toujours le politicien machiavélique que l'on connaît, l'Allemagne ne doit plus être complètement rassurée du côté des Balkans, surtout si la défaite des armées autrichiennes s'accentue—ce qu'il faut espérer* OPÉRATIONS AERIENNES L'activité britanniqué Quartier généial des forces aériennes indépendantes. — Le 23 juin, attaques sur la gare de Metz-Sablons. Le 24 juin, attaques sur les usines et voies de Sarre-briick, les usines de Mllingen et les voies de garage de Metz-Sablons. Un aéroplane ennemi détruit, un autre désein-paré.Quartier général en France. — Le 24 juin, travaux de reconnaissance; attaques avec mitrailleuses contre des batteries ennemies et autres objectifs; 15 tonnes de bombes sur ^objectifs à l'arrière des lignes ennemies. Deux appareils ennemis détruits. Trois appareils britanniques manquants. L'activité française Le 24 juin, six appareils ennemis détruits ou forcés à descendre, endommagés; 4 tonnes de bombes jetées sur des terrains d'aviation lans la région, de (' Aisne, L'activité belge Le sous-lieutenant. Coppens a descendu son huitième ballon ennemi, ainsi qu'un aéroplane de chasse allemand. LES AUTOS-CANONS BELGES Un détachement des autos-canons belges est arrivé aujourd'hui à Bordeaux venant des Etats-Unis. Les autorités belges de Bordeaux l'ont reçu au port, et le général de Selliers de Moranville leur a souhaité la bienvenue. SOUS LE joua ALLEMAND — Le " Times " puHie une série d'article^ Sur lés conditions <re la vie en Belgique sous l'occupation allemande, écrits par un avocat bruxellois qui est parvenu tout récemment à franchir la frontière. " J'ai été assez heureux de pouvoir traverser les fils et d'échapper du pays dès ma première tentative, alors que mes compagnons de route avaient attendu plusieurs mois une opportunité favorable èt avaient dû rebrousser maintes fois chemin pour trouver un abri, ne voyageant que la nuit, en évitant soigneusement les grand'routes. De nombreux hommes d'âge militaire ont été arrêtés à la zône frontière par des gardes allemands, qui les examinent et les emprisonnent au moindre soupçon. Trente pour cent d'entre eux peuvent à peine atteindre le territoire neutre; les autres sont déportés ou emprisonnés. J'ai connaissance de quelques évasions remarquables. Un magistrat bien connu, par exemple, qui passa la frontière presque en même temps que moi, reçut d'une sentinelle l'ordre de s'arrêter au moment où il traversait les fils électrisés. Il préféra risquer sa chance. Une balle lui rasa la tête, une deuxième lui coupa un doigt de la main droite et une troisième traversa sa poche. Un autre patriote, qui avait été arrêté pour avoir aidé des personnes à passer la frontière, a eu une. aventure extraordinaire. Le jour avant son jugement il parvint à gagner le toit de sa prison en grimpant le long des conduites d'eau. Ayant gagné la rue après être descendu en traversant une maison voisine, il se cacha pendant un mois chez un ami, jusqu'au jour où il put accomplir son évasion. Au dernier moment, cependant, alors que toutes les dispositions avaient été prises, il décida qu'il ne quitterait pas le pays sans avoir dit un dernier adieu à sa femme et à ses enfants, -et il entreprij un périlleux voyage vers sa ville natale. Alors qu'il se trouvait chez lui, les Allemands fifent par deux fois une perquisition, visitant sa maison des caves au grenier, mais, grâce à la présence d'esprit et à l'énergie de sa femme, il ne fut pas découvert. Finalement, des amis le décidèrent à quitter le pays. Il le fit, non parce que sa capture aurait été promptement suivie de son exécution, mais seulement, ce sont ses propres mots, pour "éviter toutes les anxiétés à sa femme." (A suivre.) LES BUTS DE GUERRE DE L'ALLEMAGNE 0 Herr von Kuhlmann, ministre de-affaires étrangères, a passé longuement en revue au Reichstag la politique étran gère de l'Allemagne ainsi que la situation générale. Il a déclaré qu'on ne pouvait prédire la date de la fin du conflit, qu'une décision purement militaire semblait peu probable, mais que la victoire de l'Entente était une pure illusion, il espérait que les adversaires dé l'Allemagne feraient des offres de pais "correspondant à la situation réelle." II déclara aussi que l'Allemagne ne pouvait faire au sujet de la Belgique aucune déclaration qui la lierait sans lier ses ennemis. Voici le résumé des principaux points de son exposé : (1) Les négociations'pour le renforcement de l'alliance avec l'Autriehe-Hon grie continuent. (2) Les questions territoriales en discussion entre la Bulgarie et la Turquie demandant à être solutionnées, mais les liens- de l'Allemagne avec les deux pajs restent inchangés. (3) L'indépendance de la Finlande a été obtenue, grâce au concours des troupes allemandes; les fortifications des îles Aaland seront démolies. (4) La séparation <|es provinces balti-ques suivant le traité de Brest-Litovsk n'est pas satisfaisante. Une conférence aura lieu à Berlin avec les rëprésentants du gouvernement bolshéviste pour tenter d'arriver à une solution amicale des questions pendantes, notamment le statut de l'Esthonie et de la Livonie. (5) Aucune solution de la question polonaise avec l'Autriche n'a encore été possible. (6) L'avance tutque dans le Caucase a été arrêtée; l'Allemagne prend un vif intérêt à l'indépendance de la Géorgie. L'avenir de la Caucase sera réglé à une conférence qui se tiendra à Constanti-nople.(7) L'initiative des ' opérations sur ^e ffont occidental est entre lès mains de î'Allemagne, BfâiS aucune limite ne \ -i .rt ' être fixée à la d'urée de la 'guerre. (8) Malgré les brillants succès de l'Allemagne aucun évident désir de paix net s'aperçoit parmi ses ennemis. (9) La déclaration de M. Balfour disant que l'Allemagne cherche à dominer le monde est une légende. (10) La Russie a prémédité la guerre, la France l'a instiguée, l'Angleterre a déchaîné la Russie. (11) Les buts de guerre de l'Allemagne sont: (a) "les frontières tracée -pour nous par l'histoire"; (b) "des possessions d'outre-mer en proportion de notre grandeur"; (c) "la liberté de poursuivre notre commerce sur la mer libre vers tous les continents." (12) D'Angleterre on nous fait constamment le reproche de n'être pas disposés sur un signe de l'Angleterre à déclarer publiquement notre attitude a j sujet de la Belgique. Sur ce point le? vues fondamentales du gouvernement impérial diffèrent de celles des hommes d'état britanniques. Nous regardons la Belgique comme une des questions d'un ensemble. Nous devons décliner de faire une concessipn préliminaire qui nous lierait sans lier l'ennemi. De plus, M Balfour, par mesure de précaution, a ajouté que nous ne devons pas nous imaginer qu'une solution de la question belge épuiserait le stock des vœux de l'Entente ou de l'Angleterre. Il s'est prudemment abstenu de décrire ceux-ci (13) On peut difficilement s'attendre à une décision purement militaire de la guerre, mais en présence des-ressources de l'Allemagne, l'Entente devrait se rendre compte de ce que son espoir de victoire est une illusion. 1 (14) Le gouvernement impérial n'a pas fermé la porte à une paix honorable et écoutera des propositions sans ambiguïté. J'espère qu'en temps voulu nos adversaires nous feront des offres qui correspondent à la situation et puissent satisfaire les besoins de l'Allemagne. CRISE AUTRICHIENNE Un télégramme de Vienne dit qu« l'empereur a commencé la réception des députés au sujet de la crise politique dont la'solution n'est pas attendue pour bientôt. De plus, le télégramme fait mention de bruits qui veulent qu'un cabinet de transition sous la présidence du baron von Brahans, ministre des chemins de fer, serait constitué alors que d'autres bruits disent que M. von Seidler convoquera le parlement pour le 1er juillet. Ces rumeurs, ajoute le télégramme, doivent être reçues sous toutes réserve;. Plusieurs partis se sont réunis hier pour arrêter leur attitude vis-à-vis de la crise ministérielle. La "Rheinisch-Westfalische Zeitung'' affecte d'être satisfaite de la démission de M. von Seidler. Elle lui reproche d'avoir systématiquement favorisé les Tcheques, les Slaves du sud, et les Polonais au détriment des Allemands, et elle ajoute: "Tout le cabinet Seidler fut dès le début l'instrument de la politique opportuniste de oet homme d'état autrichien. Personne en Allemagne ne déplorera sa disparition." LORD CREY ETTAIJCUE DES NATIONS Lord Grey, ancien ministre des affaires étrangères, vient de publier une brochure intitulée " La Ligue des Nations," dans laquelle il fait brièvement l'historique de l'idée de la Ligue des nations é'c expose les conditions qui sont essentielles à sa réalisation. " Si, jusqu'à présent, dit lord Cirev, les efforts dans ce sens ont échoué, il n> s'ensuit pas que la Ligue des nations soit impuissante à assurer la paix du monde. Tous doivent profiter des leçons de la guerre actuelle. "Les Alliés ne peuvent pas sauver le monde du militarisme si l'Allemagne elle-même ne retient rien des leçons de la guerre et ne reconnaît pas que le militarisme est -l'ennemi mortel de l'hu manité. Si toutes les nations belligérantes et les autres ne comprennent pas les leçons de la guerre, ce n'est pas seule- ' ment l'existence des Etats ou le destir du monde qui sont en jeu, mais la civilisation moderne tout entière. "Les principes de la Ligue des nations définis par le président Wilson, dit l'ancien ministre, s'ont plus importants pour assurer la -paix -que .toutes les conditions de paix proposées, car le1-' meilleures de celles-ci ont peu de valeur si les relations entre les Etats ne sont pas établies sur des bas^s qui empêchent le maintien du militarisme." AUTOUR de Sa GUERRE . ETATS-UNIS * — Dans les deux semaines qui suivirent l'apparition des sous-marins allemands au large de la côte américaine, près de 27,000 hommes se sont enrôlés dans les réserves de la marine de guerre des Etats-Unis. Les effectifs totaux de la flotte américaine dépassent aujourd'hui 450,000 hommes. FRANCE — Un-conseil des ministres tenu mardi matin à l'Elysée a décidé que le département de la Seine serait compris dans la zone des armées. -— Le président du Sénat a convoqué les membres de cette assemblée à une réunion privée pour jeudi, afin qu'ils fixent la date pour l'ouverture des séances de la Haute Cour devant juger l'affaire Malvy. — Une loi a été déposée sur le bureau de la Chambre prévoyant- que, pour la durée de la guerre, les étrangers et les naturalisés d'origine ennemie ne pourront plus agir comme agents commerciaux en France et dans les colonies fran- GRANDE-BRETAGNE — Le maire de Dublin a remis entra les mains de l'ambassadeur des Etats-. Unis à Londres, pour être remise à M. Wilson, une adresse de la. conférence anti-conscriptionniste de Dublin. — Trois démissions se sont produite0 dans la commission désignée pour dresser la liste des objets qui seraient soumis à la taxe de luxe actuellement projetée.; un des sous-commissions chargée de s'occuper d'une catégorie spéciale d'objets a probablement considéré sa tâche comme impossible, car au lieu d'un rapport elle a remis une page blanche. DERNIÈRE HEURE .. - — Le communiqué britannique Mercredi, 10 h. 40 du matin. Nous avons capturé quelques prisonniers et une mitrailleuse la nfcit dernière au cours de raids et de rencontres de patrouilles dans le voisinage de Sailly-le-Sec et à l'ouest de Merville. L'artillerie ennemie a été active dan: le voisinage de Ville sur Ancre et Gom-mecourt et de Bailleul au sud de Lens, êt. dans le secteur de ïïazebrouck. 89c année Jp pjtyajjm H

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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