L'indépendance belge

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21 January 1914
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§f0LO eu eELSIQJJS tï * PARIS / JB 39» ANNÉE Mercredi, 21 janvier 1914 ADMINISTRATION ET RÉDACTION lï., rue des Sables, Eruxelies BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bours* ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE SELSIQBE. Un an 20 fr. 6 nsis. III fr. 3 mois, S ff. IMSÏIIBGIMJ » 28 fr. » 5 fr. » 8 fr. tTiUHSEB » «fr. » 22 fr. » iZtf. f \ ÉDITION HEBDOMADAIRE J \ latBroafioDslt st d'Outn-nirl / îoVages, paraissant le mercredi Un ao. Si» francs (Six moi**.........1 25 franc» L'INDÉPENDANCE BELGE SEOtS ÉOTTXOSS PAU JOUR. — SIX EAGEB eossEavATtos bas ts eeoc-ihs 31 Mercredi, 21 janvier 1914 Les annonces sont reçuesî A BRUXELLES : aux bureaux du iou' A PARIS : il, place de ia Bourse, A LONDRES : cuez Mil. Jokn-F Jones & G9, a° fig Sno\f Bill, E» G. -, à l'Agence Ha vas, n° Cheapside E. G. ; et chez Neyroud & Fila, LteL nos ii-18, Queen Victoria Street, et T. B. Brown& Ltd. n° 163, Queen Victoria Street. ik AMSTERDAM : chez Nijgb & Van Ditmar, Rokia, g, a ROTTERDAM s même Iirme, Wynhaten, 413. ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et & SUISSE, aux Agences de la Maison Rudolf Mosss^ ]R[ ITALIE t chez MM. Haasenstein & Vogler, à Milmpt Turin et Rome. 44ÎSEW-YORK s T,B. Browao, Ltd, l, ££3142°^ Streâw Edition do soir A-ujourd'hui : Revue politique. tes incidents de Saverne. — Débats au Parlement alsacien-lorrain, — Adoption d'une résolution de blâme. fin Grèce. — La question des îles. — La note des' puissances. — Projet de condo-mioium. — Voyage de M. Veniaelos à Constantinople. En Angleterre. — La politique navale. — Crise de cabinet. — La grève dans l'Afrique du Sud. Au Mexique. — Soulèvement d'Indiens. — Un appel à l'arbitrage. En Turquie. — Les pourparlers turco-btt!-gares.En France. — Le cas de l'abbé Lemire. — Discours de M. Venizelos. — Remerciements à la France et à ses-officiers.' En Belgique. — La question scolaire. Chronique mondaine. tes grands travaux. — Les habitations ouvrières. Tablettes judiciaires, par Camille Roussel. Le XII!" Salon de l'Automobile. Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants.Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi ; les dépêches -Aimes de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 6 heures du soir ; les dépêches suivies de la lettre G sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. BRUXELLES, 20 janvier Revue Politique Le cabinet libéral anglais, présidé par M. Asquith, est-il sous la menace d'une crise grave ? On paraît le craindre sérieusement dans les milieux politiques et c'est la question de la politique na-vatei, la plus grave de toutes les questions qui peuvent actuellement se poser an Angleterre, qui détermine cette'crise. L'opposition entre M. Lloyd George, chancelier de l'Echiquier, et M. Wins-, ton Churchill, premier lord de l'Amirauté, est formelle, irréductible. Tandis que M. Lloyd George, préoccupé surtout de la réforme, agraire et des énormes ressources qu'exigera sa réalisation, veut réduire les dépenses navales à un'strict minimum et cherche, à cette fin,à préparer une entente avec l'Allemagne, M. Winston Churchill s'en tient étroitement au principe de la supprématie navale de l'Angleterre. A trois reprises, on le sait, l'Angleterre a fait des avances à. l'Allemagne pour arriver à une limitation, tout au moins pendant un temps donné, des constructions navales. A Berlin, on n'a pas répondu à ces avances — ou on y a répondu de façon à ne laisser aux Anglais aucune illusion sur la portée pratique de l'arrangement qui pourrait intervenir. Si la politique sociale pratiquée par le cabinet libéral anglais, à l'initiative de M. Lloyd George est hautement intéressante et doit être poursuivie, il est incontestable, d'autre, part,que l'Angleterre doit s'efforcer de maintenir sa maîtrise de la mer, sans laquelle la puissance britannique ne peut s'affirmer dans le monde. L'élaboration du projet do budget de la marine ne.pouvait, dans c-es conditions, que faire surgir de sérieuses divergences de vues au sein du cabinet Asquith. Ces divergences portent surtout sur la question des dreadnoughts que le Canada a offert à l'Angleterre, il y a deux ans, de faire construire pour être mis .à la disposition de l'ornirr"* glaise. Or, la construction de ces dreadnoughts, au nombre de trois, a été ajournée, à la suite de difficultés parle,men-, 1-lires, mais M. Winston Churchill a pris à leur suie* estimant que les bâtiments canadiens et tous les autres navires des coloniés doivent. être construits en supplément des navires considérés comme indispensables à la défense de la métropole. M. Winston Churchill entend donc que le programme naval anglais soit établi en dehors des navires en construction pour les. colonies, que les navires canadiens, notamment, n'entrent, pas en ligne décompté pour le maintien d'une supériorité de 60 p. c. de la marine anglaise sur la marine allemande. Pourtant les bâtiments coloniaux étant considérés comme indispensables à la sécurité générale de l'Empire, il faudra que l'Angleterre se charge de la construction des bâtiments canadiens si le Parlement du Canada ne veut pas prendre de décision ferme à leur sujet. J Cela a suffi pour poser la question de la politique navale de l'Angleterre dans toute son ampleur et le « Daily Tele-graph» assure ce matin que le conseil des 'ministres la discutera à fond jeudi prochain, mais que, dès à présent, la plupart des ministres seraient, ralliés à la manière de voir de M. Lloyd George, qui s'oppose formellement au budget de la marine établi par M. Winston Churchill. S'il en est ainsi, il est probable que M. Winston Churchill abandonnera son poste de premier lord de l'Amirauté et qu'il sera suivi dans sa retraite par les membres du cabinet qui partagent ses vues. Ce serait la désagrégation du cabinet Asquith et peut-être mênue de la majorité libérale à la Chambre des Communes, car il ne faut pas oublier que -beaucoup de libéraux considèrent que la suprématie navale de l'Angleterre est pour l'Empire une question de vie ou de I mort. Un remaniement du cabinet an- * glais dans les circonstances actuelles ne ' pourrait qu'être dangereux pour l'action J générale du parti libéral et il serait à < craindre que M. Asquith ne soit acculé ' à bref délai à faire appel au pays,, ce qui t constitue le suprême espoir des conser- .1 vateurs et des unionistes. Il faut souhai- t ter que cetLe grave éventualité soit écar- 1 tée, que l'accord puisse se faire finale- t ment entre M. Lloyd George et M. Wins- < ton Churchill. - i Nous disions l'autre jour que ce qu'il J y avait de particulièrement caractéristi- < que dans tes événements politiques qui J se déroulent actuellement en Allemagne, à la suite des incidents de Saverne, c'est \ la tendance à l'affirmation constante de , l'esprit prussien dans tous les domaines j de la vie politique de l'empire. On a vu j comment, à la Chambre des Seigneurs , et à la Chambre des députés de Prusse, , on a reproché au chancelier de l'Empire de permettre que l'influence démocratique du Reichstag s'exerce en réaction de l'influence conservatrice de la Prusse, i Or, voici qu'une. « Ligue prussienne » i vient de se constituer dans le but d'assu- i rer dans l'Empire l'hégémonie de la < Prusse et la prépondérance dès aspira- < tions prussiennes et des méthodes prus- ( siennes. A la première assemblée de ( cette ligue, des déclarations significati- ] ves ont été faites : on y a proclamé que i « la Prusse est Le rempart de l'Empire 1 et que l'Empire ne doit donc pas se dé- • vielopper aux dépens de la Prusse »; on i y a dit que ce serait une catastrophe sans lendemain si l'esprit prùssien cessait de dominer, qu'il'est nécessaire d'infuser au sang allemand « une bonne dose de fer prussien »' et il s'est trouvé un général, 1» général von Kracht, pour rappeler assez lourdement qu'à la bataille ; d'Orléans les Bavarois reculaient pru- ; demment tandis que les Prussiens attaquaient avec bravoure les Français, ce qui a permis à ce général dfe conclure aux applaudissements de l'assemblée que « c'est quand les Prussiens arrivent que les Bavarois ont du courage. »... Il sera curieux de constater l'effet que de telles déclarations ne peuvent manquer de produire sur les autres peuples de l'Empire, mais il ne sem'ble pas que la Ligue prussienne se donne pour mission de travailler en faveur de l'unité morale de la nation allemande. Au -contraire,la résolution adoptée par l'assemblée de cette Ligue constate que «la Prusse ne peut accomplir sa mission allemande que si elle est forte et que si elle est libre de toutes entraves que pourrait lui imposer une trop étroite union avec l'Empire. » ^aut-il en conclure que, selon l'esprit prussien, l'étroite entente des'peuplés allemands n'est possible que par le docile assujettissement de ces peuples à la Prusse ? Ce sont là dés idées dangereuses et si elles devaient se développer, la puissance morale de l'Allemagne s'en trouverait sérieusement menacée.' Les Incidents deSavarne AU PARLEMENT D'ALSACE-LORRAINE . Séance de lundi La première Chambre, à son tour, s'occupe des affaires de Saverne. M. Back, pré- , sident, ouvre la séance à 3 heures et donne lecture de l'interpellation, dont on connaît le: teste. M. Curtius, président du Consistoire, développe l'interpellation. M. Curtius est Prussien. Il affirme néanmoins qu'il partage les sentiments des Alsaciens au sujet des incidents de Saverne. M. Curtius considère l'ensemble des faits de Saverne comme un effort du militarisme en vue de changer l'état de choses en Alsace-Lorraine. | Le militarisme veut amener un conflit pour inaugurer une politique nouvelle dans le pays. L'orateur, qui a été directeur d'arrondis-seir nt pendant seize ans en divers endroits, a toujours constaté beaucoup de bonne volonté parmi La population. (c) M. Curtius ajoute : La conception qu'ont les officiers de ce qu'ils appellent « le pays presque ennemi » est absolument faussa Le public alsacien est un public démocrate et voilà pourquoi jamais l'Alsacien-Lorrain . n'acceptera te théories prussiennes. ■ Il est nécessaire que-' le gouvernement, quel qu'il soit, tienne compte de cette tendance démocratique.Déclaration de M. Zorn de Bulach M. Zorn de Bulach, secrétaire d'Etat, fait ai-ans la déclaration suivante : Le gouvernement a exposé clairement son point ide vue à la Seconde Chambre. Dans l'intervalle les jugements prononcés par le conseil de guerre sont devenus définitifs et le gouvernement impérial a pris position dans l'affaire de Saverne. Il est déclaré, en effet, dans la « Gazette de< l'Allemagne du Nord » . ôu 15 courant : « Ici le ministre donne lecture de la note disant que le gouvernement estime nécessaire de créer une situation juridique parfaitement nette en revisant le règlement de .service de 1899, dans lequel ont été utilisées ' certaines parties de l'ordre de cabinet de 1820, relativement à l'emploi de leurs armes par les militaires. » M. Schwander, maire de Strasbourg, après cette déclaration, demande que, l'interpellation soit discutée immédiatement. . Résolution do blâme Le président lit alors la résolution suivante : « La Première Chambre regrette profondément les événements de Saverne, propres à donner une image absolument fausse de l'état d'esprit de la population d'Alsace-Lorraine, tout particulièrement des relations exi -.tant entre le militarisme et la population du pays; sans excuser les excès commis par des civils de Saverne et ,'atalade de certains organes de la presse propre à exciter la population, elle est d'avis que des incidents regrettables auraient pu être évités si les supérieurs de jeunes officiers y avaient apporté un remède immédiatement en rendant publiques les mesures prises pour mettre fin à l'attitude indigne, provocante et blessante pour la population ; de ' certains officiers; en outre, elle est d'avis que le commandant militaire, même s'il s'était cru autorisé à intervenir de son propre chef, a, en tous cas, outrepassé de façon grave ses attributions; il s'est rendu coupable de graves excès de pouvoir par la manière excessive dont il est intervenu ; enfin, elle est d'avis qu'il soit donné, contre la répétition de semblables événements, une garantie certaine aux particuliers pour que les lois existantes1 en Alsace-Lorraine . soient observées strictement par les autorités militaires qui tiennent garnison dans ce pays. La Chambre invite le gouvernement à provoquer de la part des autorités .compétentes une déci^ sion dans ce sens. » Reprise de la discussion Cette résolution est1 discutée par M. La-land, qui affirme que les événements de Saverne sont -devenus une affaire po'itiquê. Une question de droit constitutionnel, un abîme, dit-il, • s'est-ouvert entre le pouvoir civil et le pouvoir militaire. La première Cli-ambre discute une résolution .'e-man-dant des garanties . pour -qu'à l'avenir le pouvoir militaire ne sorte 'pas de ses attributions. C'est, dit-il, qu'il en est sorti par le passé. M. La'and expose encore une longue théorie juridique et il conclut à la .validité du décret de 1820 non pour l'Alsace-Lorrài-ne, -rnai-s pouir les régiments prussiens dans quelque lieu où i's se trouvent,' même-en' Alsace-Lorraine. Il admet toutefois que ce décret est absurde et doit être réformé. M.. Masner défend te militarisme. L'affaire de Saverne est jugée. Il faut s'en tenir là, car personne n'a le droit d'attaquer lés jugements. M. Masner fait le procès de la presse, et finalement il se déclare contre la résolution que la première ' Chambre discute. M. Schwander, maire de Strasbourg, considère qu'il est du devoir de la Chambre à l'égard de lu population de s'occuper de l'affaire de Saverne, d'autant plus que la presse nationaliste allemande a cherché à interpréter -les faits dé manière tendancieu se. Le peuple a été offensé et 1© lieutenant von FOersUier était Con-scient de ce qu'il faisait II fallait donc qu'fl fût piinf, tandis qu'il ne l'a pas été, et de là' est venue la résistance justifiée de la' population. . M. Armin, général en retraite, affirme être d'accord avec M Làlâhd. En Alsace-Lorraine, il existe, selon lui," une' opposition systématique à l'élément' militaire. Le cointe d'Aulan affirme que le prestige de l'armée allemande a été diminué par le jugement des ' conseils de 'guerre. Il espère que l'offense faite au drapeau français se-, ra considérée comme n'ayant pas eu lieu. M. Bteunenthal demande ce qu'a 'fait le gouvernement alsacien-lorrain pour obtenir réparation pour l'insulte au drapeau français. M. Zorn de Maclr déclare cpi.e 1e statt-halter ne se laissera pas enlever le droit ■'e donner des instructions à ses plénipotentiaires au Conseil fédéral. Le Chancelier de l'Empire doit; dit-il, s'être mal exprimé. Résolution adoptée La résolution proposée est. adoptée par 33 voix contre 3 et 2 abstentions. (a) tavelles ds l'Étranger ALBANIE A Jalona Paris, lundi, 19 janvier, Le correspondant particulier du «Temps», à Valona télégraphie : ' On a appris ici de façon officielle que. l'Autriche et l'Italie se refusent actuellement à envoyer des troupes en Albanie. La commission songe à demander que du moins un détachement de 500 hommes,pris sur la garnison de Scutari, soit envoyé -ans ia direction de Tirana. On sait que deux navires italiens se. trouvent à Brindisi prêts à partir si les choses s'aggravent. Tous les membres de la commission de contrôle internationale d'Albanie ont reçu de leurs gouvernements respectifs dés in. structions à peu 'près identiques qu'ils ont examinées aujourd'hui La commission a estimé, à l'unanimité, que tant que Essad pacha restera maître de Durazzo, elle ne pourra prendre sérieusement en mains le gouvernement de l'Albanie. Elle a en conséquence chargé le délégué albanais de se rendre auprès .de Essad pacha et de lui demander de s'effacer. On apprécie avec scepticisme les chances de succès de cette mission. En ce qui concerne Kemal bey, il n'est pas douteux qu'il a demandé à la commission de se substituer à lui, .mais il n'est pas douteux non plus que dans ses décla-. rations publiques il affirme, n'avoir rien fait. La situation est jugée.critique., (c) ALLEMAGNE — Le parti progressiste a déposé au Reichstag un projet de loi relatif à l'emploi de la force militaire, pour l'exécution de mesures de contrainte publique dont le premier arUCle est ainsi conçu : « La force militaire ne peut être employée pour la répression des troubles, intérieurs que sur la demande des autorités cpmpéten-tës. Le cas où une telle demande est, recevable et les formes dans lesquelles elle doit Être exécutée sont déterminés par le Conseil fédéral. (à) ANGLETERRE _,£ MOUVEMENT GREVISTE DANS L'AÏ'HIU'SJE DU SUD Johannesburg, lundi, 19 janvier, le généa-ai Beyers déclara: aux Boers a mobilisation montra que le sud de ie était en état de gérer ses affaire.7 sans avoir besoin du concours des troupes ro britanniques. (a) te Attentat dans une mine Johannesburg, lundi, 19 janvier. ^ Une explosion de bombe dans la salle de machines d'une mine ne causa aucun dé- V gàt. Tûjus les mineurs de cette mine reçu- ' rent l'ordre de quitter le quartier qui leur ^ était réservé par ia compagnie sur sa concession. (a) Les ouvriers du bâtiment restent en grève ca Prétoria, lundi, 19 janvier. La Fédération du bâtiment a refusé de reprendre le travail. Son secrétaire a été .i arrêté. (a) ' La politique navale 5 < Grise de cabinet Londres, mardi, 20 janvier. Le « Daily Telegreph » déclare tenir de bonne source qu'une grave crise se produisit dans le conseil des ministres au sujet de la politique navale. La question sera discutée à fond au conseil des ministres de jeudi. Dès à présent, la majorité des ministres est favorable à M. Lloyd George, vc qui s'oppose au budget de la marine proposé par M. Churchill Les relations personnelles de MM. Lloyd George et Churchill sont maintenant très tendues. La démission de l'un d'eux, dans quelques jours, est considérée comme bien possible, mais si M. Churchill essuie une défaite au sein du cabinet,' tous les partisans du tord de l'Ami-rauté donneront leur démission. (a) dÉ La sécurité sur mer Nouvelle convention internationale ce Londres, lundi, 19 janvier. 5e La Conférence pour la sauvegarde de la vie humaine en mer a terminé ses travaux 6t dans l'assemblée plénière des plénipoten- v< tiaires qui s'est tenue oet après-midi au Foreign Office. P1 ■ Elle a voté à 1',unanimité le projet de convention et-de règlement qui avait été rédi-gé^ par le président de la délégation française, M. Guernier, et approuvé par le co-mité de rédaction. Ce code considérable ne comprend pas P' moins de 60 pages in-8°. On peut résumer les grandes lignes de la K manière. suivante : Après avoir déterminé s-ur quais navires les personnes sont plus particulièrement exposées aux risques de la mer, not-am- ti ment à raison de tour accoutumance à la ri viie r,"1 intime, les délégués à la conférence P: ont 'Sdopté différentes manières de -préve- si nir lee sinistres, notamment- en signalant P' aux navigateurs 1 r-s phénomènes où les évé- s< nements qui peuvent les provoquer. Ils se n proposent même de les écarter en instituant un service -de destruction des épaves, v Mais si néanmoins un sinistre se produit, cr . le navire doit être,- par la dis-position appro- pi priée de compartiments étanches, mis à q-même 4e conserver sa flottabilité et une pi stabilité relative pour rallier le port '» plus v proche ou tout au moins attendre les se- !a oours que lui apporteront d'autres navires. 01 Le navire devra, en outre, être pourvoi e! d'une installation radio-télégraphique qui, q quelle que,- soit la gravité du sinistre, lui s; permettra de communiquer aussi long- L temps que possible avec-les navires qui se porteront à son. secours. Enfin au cas où n malgré les. compartiments étanches 1e navire ne pourrait, à cause de la gravité du s] sinistre, continuer id'offtir un asile sûr (j jusqu'à l'arrivée des sauveteurs, des en- t; gins appropriés permettront aux ' sinistrés, u dans b mesure du possible, d'attendre des s secours. n D'ailleurs, s'il importe de résister aux p sinistres qui proviennent de causes exté- 0 rieures, ' il faut 'également parer aux sinls- B très qui trouvent leurs causes sur le navi- E re même, notamment l'incendie. Les mesures édictées en vue de résister aux sinistres demeureraient lettre-morte si elles n'étaient soumises au contrôle administratif, mais il convient que le contrôle exercé par v un Etat contractant soit tenu pour bon par s les autres Etats contractants. De là l'institution de certificats qui attesteront que le t; contrôle a été dûment exercé. il Les délégués ayant ainsi réalisé l'objet c qu'ils sîétaient proposé ont convenu des L mesures générales à prendre et de la pro- n cédure à suivre pour faire produire à la e convention tous ses effets. c Cette conférence, où, comme on le sait, dix-sept, grandes puissances maritimes étaient représentées, a été l'occasion d'un <3 gros succès, pour la délégation française r àont ies propositions les plus importantes j; sont devenues ta loi générale. j La Conférence s.® réunira mardi à 4 h. 30 . pour signer la' convention qui clôt ses fra- e vaux. (0) f( BULGARIE La frontière serbo-bulgare -P Londres, mardi, - 20 janvier. P On mande de Stroumitza au u Times n que le général russe I-Iolmsen, choisi pour ® servir d'arbitre entre la Serbie et la Bul- garie au sujet du district-frontière que ces 1 deux Etats se disputent, a pris une d-éci- ® sion en faveur de la Bulgarie sur presque " tous les points. (a) ® COLOMBIE — On mande de Bogota ; M. Antonio Llo- \ rente est. nommé ministre des finances. c M. Restrepo Plata va à Londres, comme q agent financier. (a) c ETATS-UNSS î Le canal de Panama j- Les intentions du président Wilson De New-York au » Daily Telegraph » : Dons quelaUes jours, '■? président Wilson va lancer une proclamation changeant la forme du gouvernement de la zone du canal de Panama. En vertu de 1' « Adamson Act », le colonel Goethals, ingénieur en chef du canal, va devenir le gouverneur de la zone du oana). î C'est 1' « Adamson Act » qu' spécifie que fe j | navires américains faisant le cabotage fe ront exemptes du paiement aes droits que ci les autres navi es auront à acquitter. On v< sait que la Grande-Bretagne et le Canada tr voient dans œtte mesure une violation du ra traité Hay-Pauroafote. L'« Adamson Act » vf entrant en application, toutes ces clauses ni deviennent valables, y compris celle qui sti- éj pute cette exemption de,droits. Pour lé mo- fr ment, il ne sera en vigueur que d'une façon théorique, puisque le commerce .-iter-national n'empruntera vraiment la voie du canal qu'un an environ après l'inaugura- tion officielle fixée au Ie* janvier 1915. (c) 'e Li Grève de cheminots Li Albany (Etat de New-York), lundi, 19 janv. Les réseaux de la Compagnie Delaware- es H-udson sont paralysés par une grève de ai 5,000 cheminots, occasionnée par le renvoi Li de deux de leurs camarades. (a) 'a GRECE Départ de la Reine Athènes, lundi, 19 janvier. La Reine partira aujourd'lmi pour Berlin en compagnie du Diadoque. m Contrairement, à certaines assertions, ce lé voyage n'a aucune importance politique. (fi) é lil LA QUESTION DES ILES Menaces turques Constantinople, lundi, 19 janvier, La Porte n'a pas encore reçu communica- . tion de la réponse des puissances au sujet de la question des lies. On ajoute que si cette attribution est Ir contraire aux-intérêts ottomans en ce qui conoerne Chio et Mytilène,le gouvernement turc est décidé à protester énergiquement et à profiter de la première circonstance fa-vorable pour faire valoir ses droits. Le bureau de ia presse a interdit à la p presse de s'occuper des questions militai- di res. (c) fê La note des puissances La « Gazette de Cologne » dit que,dans le but de gagner du temps, la Grèce et la Turquie seront officiellement informées par l'Angleterre de la, décision des grandes puissances concernant les lies de la g mer Egée et non par une note collective. à (a) a Projet de condominium tf Le «Jeune Turc» publie une information annonçant que le. gouvernement impé- P rial aurait adressé une circulaire à ses re-présentants à l'étranger proposant de con- 1 stittier toutes les lies de la mer Egée, occu- ^ pées par les" Grecs on les-Italiens, en une £ sorte' « d'Etat tampon » sous le condomi- . niUm de"s six grandes puissances. j Un des membres les plus en vue du gou- , vernement ' déclare au sujet de cette information : « Nous no sommes pas assez fous ^ pour faire une semblable proposition alors que nous ne sommes saisis d'aucune proposition de la part des puissances. Je puis vous assurer, a-t-il ajouté, et de la façon la plus formelle que notre attitude dans cette question des lies n'est pas changée et ne changera pas en dépit des décisions a qui peuvent être prises. Il faut qu'on le 0 sache une fois pour toutes. (a) 11 La visita de M. Venlzelos à Constantinople Le voyage de M. Veniîelos à Constantinople est très commenté. P Dans, les cercles officiels on déclare que lf si la Grèce accepte l'attribution de Chio et k de Mytilène à la Turquie, la Porte consen- P tira à discuter le régime administratif des ' îles et la présence de M. Venizelos à Constantinople sera accueillie favorablement, P mais dans le cas contraire, un arrêt du " président du conseil grec dans 1& capitale r oitcmar.c serait in'itle, la Porte proteste- ï rait énergiquement et une action militaire serait probable. (a) MEXIQUE Soulèvement d'Indiens Les indiens Sraonos de l'Etat de Puebla ç viennent de se soulever en faveur des con-stitutionna-listes.De nombreux constitutionnalistes s'é- r taient portés dernièrement vers le sud. Ces „ indiens se sont récemment emparés d'un convoi de munitions pour les zapatistes, j Leur révolte n'a pas de rapport avec le r mouvement zapatiste. Les communications entre Mexico et la Vera Cruz sont mena.- T, cées. (a) Appel à l'arbitrage Le bureau international de la paix vient a d'adresser au général Huerta et au général Car^anza (chef du parti constitutionna- j, liste) un appel en faveur d'un armistice et c de l'arbitrage, dont voici le texte : a « Comme amis de la paix, de l'entente s et de la concorde, aussi nécessaires et par- j fois plus nécessaires peut-être entre les c citoyens d'un même pays qu'entre les peu- s pies, nous nous permettons de vous sup- ^ plier, au nom de l'humanité, de mettre un j terme à l'effusion de sang et à-l'œuvre de <j mort qui se poursuivent au Mexique. No- 1, tre appel est un appel à votre cœur autant B qu'à votre raison. Concluez un armistice c et chargez des hommes de confiance de j délibérer, dans l'atmosphère calme d'une e contrée amie, sur les difficultés qui vous r divisent. j » Vous voulez tous deux la grandeur de votre patrie, ce pays admirable aux incalculables richesses, à l'avenir prestigieux et j qui n'a besoin, pour progresser, pour se . développer, pour éblouir le monde, que de la sécurité du lendemaia Tout cet avenir,. j la guerre civile, la menace seule de guerre ; > civile, le compromet et peut le faire som- j brer dans le marasme et la désespérance. . , » Dès demain faites le geste libérateur t de la cessation des hostilités et cherchez j les solutions qui pacifient, guidés par 'e seul désir d'assurer à votre pays la desti- ( née privilégiée que la nature a préparée 1 pour lui. Soyez entre les1 deux Amériques 1 la terre de conciliation des deux cultures i qui sè partagent le Nouveau Monde et la 1 "erre d'élection de tous les' progrès et dp < outes les initiatives. Que tout ce que la civilisation universelle a imaginé et découvert pour améliorer le sort des hommes trouve, sous votre climat exceptionnel et ratlieux,' son plein épanouissement. Travaillez a la fois pour vous et pour l'humanité et renoncez à être, pour les hommes épouvantés, la terre maudite de la guerre fratricide. » (a) PAYS-BAS — La reine Wilhelmine, par l'intermédiaire du ministre des Pays-Bas à Bruxelles, a fait Remettre à la grande-duchesse de Luxembourg le grand-cordon de l'ordre du Lion Neérlandais. Le comte de Villiers, en mission spéciale, est venu remettre à la reine Wilhelmine, au nom de S. A. la grande-duchesse de Luxembourg, le grand-cordon de l'ordre de la Couronne de Chêne. (c) PORTUGAL Les cheminots Lisbonne, lundi, 19 janvier. Les cheminots reprennent progressivement le travail. Quelques trains ont circulé aujourd'hui sans incident. A l'arrivée du Sud-Express, entre Ma-gnaldo et Pampiilioza, on constata que la ligne et le matériel avaient été sabotés, (a) AU SENAT Séance de hindi M. Reio Forenos dépose une motion invitant les ministres à observer la Constitution e.t à assister aux séances du Parlement.Le vote aura lieu demain. La séance fut levée faute de quorum. (a) ., RUSSIE — Lundi a eu lieu en présence de l'Empereur, "des grands-ducs, des ministres et des membres du- corps diplomatique la fête de « la Bénédiction de l'eau ». (c) SERBïE Un nouveau parti Belgrade, lundi, 19 janvier. Au 'cours de la réunion tenue hier par un groupe, d'hommes politiques ' qui se tiennent à l'écart des groupes politiques actuels, il a été constitué un nouveau parti conservateur. ■ M. Peric, 1e leader du nouveau, parti, s'est prononcé en faveur des deux Chambres et a réclamé le changement de la politique extérieure qui, déclara-t-il, consiste uniquement à adhérer à la politique russe. L'orateur a insisté sur la nécessité qu'il y a pour ta politique serbe de s'appuyer sur la Tri-•îtfe Alliance et particulièrement, ds rétablir des relations amicales avec l'Autricbe-Hon. g-rie. _ De' vus applaudissements ont accueilli ce« déclarations de M. Peric. (a) TURQUIE Les pourparlers turco-bulgares Constantinople, mardi, 20 janvier. Les délégués turco-bulgares ont tenu cet après-midi une réunion plénière. Ils ont continué' les négociations du traité de commerce. (a) — Le ministre de la guerre vient de faire paraître un ordre du jour ordonnant à tous les officiers d'accomplir régulièrement leurs devoirs religieux et leur détendant de porter leur uniforme dans les cafés et aur très lieux publics. — Le bureau de la presse défend à la presse locale de reproduire les dépêches et les articles relatifs à l'attentat contre Chérit pacha. (p.) FRANCE LA MORT DU GÉNÉRAL PICQUART Dans, la soirée de lundi un juge de paix est venu apposer les scellés dans les a.p. portements du général Picquart. De nombreuses personnalités civiles et militaires viennent s'inscrire à l'hôtel du général commandant le corps d'armée. Les obsèques civiles du général auront lieu mercredi, à 11 heures du matin, La mise en bière aura lieu mardi. Le corps sera ensuite transporté d'Amiens à Paris pour y être incinéré, (a) Visite de M. Poincaré au Musée commercial du Brésil à Paria Sur l'invitation de M. Olvntho de Magal-haes, ministre On Brésil à Paris, M. Poincaré, président de la République française, a honoré de sa visite, le 10 courant, le Musée Commercial du Brésil, 191, rue Saint-Honoré, à Paris, organisé dans le Bureau officiel -de renseignements d 1 Brésil. A son arrivée, le président de 1a République a été salué par M. Olyntho de Magalhaes et M. Delfim Carlos B. la Silva, le directeur du Bureau. M. Poincaré s'est intéressé vivement à toutes les sections du Musée et a exprimé son admira1 ion pour la variété des produits du sol brésilien. Plusieurs personnalités françaises et brésiliennes ont assisté à la cérémonie, qui fut une véritablo manifestation franc-, i-brésilienn.e. M. Veuizelos remercie la France et ses officiers La colonie grecque a offert, ce soir, un ' banquet de 150 couverts en l'honneur de M. Venlzelos. Au dessert, M. Venizelos a félicité la colonie grecque pour- les éminents services qu'elle rendit à la Grèce durant la guerre balkanique et pour l'explosion de patriotisme qui, chez elle, comme chez tous les Grecs, mit en œuvre toutes les êhergies nationales. 1 Parlant ensuite des liens unissant ia Grèce à la France, M. Venizelos 1. dit : « Soyez : assurés, messieurs, que nous avons une s conscience profonde de ce que nous devons i à la France, car, après nous avoir fait naî-, tire, vous nous avez- aidés à vivre: En au-' cune occasion, depuis cent ans, nous 1 a'avorts fait un vain appel à la noblesse de

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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