L'indépendance belge

1895 0
29 September 1915
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1915, 29 September. L'indépendance belge. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pn8x922j3b/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

86èuie année. No. 230 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY- BELGE. CONTINENT : 16 CENTIMES. (HOLLANDE : 5 CENTS.) ADMINISTRATION ET REDACTION: rrDOR HOUSE. TUDOR ST.. LONDON. E.C. TELEPHONE: CITY 3960. BUREAU A PARIS : 11, PLACE DE LA BOURSE. TELEPH, j iîtîjr LONDRES, MERCREDI 29 SEPTEMBRE 191: (3 MOIS, 9 SHILLINGS. ) ABONNEMENTS: 16 MOIS, 17 SHILLINGS, f CONSERVATION' PAR LE PROGRES. 11 AN, 32 SHILLINGS. > LA SITUATION. Mercredi, midi. L'offensive franco-britannique se pour suit dans d'excellentes conditions. En Champagne, les Français, aprè avoir progressé légèrement sur les deuj flancs : à gauche vers la côte 185, à droit) vers La Justice (au nord de Massiges) ont commencé hier après-midi, à quatn heures, l'attaque de la seconde ligne dt défense allemande, et c'est avec impa tience que nous attendons le développe ment des opérations dans ce secteur. A.u> dernières nouvelles nos Alliés avaieir progressé au nord de Massiges, faisan' 800 prisonniers. De ce côté ils doiyen être à très peu de distance de Cernay mais il ne "aut pa3 perdre de vue qu'avan' d'avancer jl y a de nombreux obstacle à vaincre, auquels le communiqué d: trois heures fait allusion. Il résulte d'informations complémen taires parvenues à Paris que c'est le gé néral Marchand, le héros de Faclioda, e son vaillant compagnon le général Bara tier qui conduisirent l'attaque de cava lerie coloniale qui jeta le trouble et li panique dans les rangs ennemis et à la quelle les Alliés sont probablement re devables du grand nombre de prison niers faits au cours de ce brillant assaut Malheureusement le général Marchai!': est gravement blessé, mais les médecin espèrent le sauver. L'importance de l'avance français' dans cette partie de la Champagne résidi dans le fait que nos Alliés se trouven' maintenant à proximité du chemin de fe: de Challerange-Bazancourt, qui cour parallèlement aux lignes de défense aile mandes et constitue leur principale voi< de ravitaillement. Du côté de la ferm Navarin, au nord de Souain et entre 1; Butte de Souain et la Butte de Tahure nos amis ne sont plus qu'à deux ou troi kilomètres du chemin de fer. Les efforts de l'armée du Kronprinz ei -Aigopmu ont. <-uTirpfèXëuienb échoue,'le Français ayant réoccupé toutes les posi fions conquises par l'ennemi. Le bullet.ii français dit que le terrain devant le tranchées françaises est littéralemen couvert de cadavres allemands. Dans ce secteur l'ennemi se born< maintenant à bombarder nos positions. En Artois les Alliés ont également d' nouveaux et sensibles progrès à enregis trer. Les Français, avançant pied à pied approchent des crêtes à l'est de Souchez où une centaine de soldats de la gard impériale ont été faits prisonniers. Il ont avoué qu'ils avaient été rappelé d'urgence du front oriental en prévisioi du déclancliement de l'attaque des AI liés. Cette constatation est importante, ca: elle prouve que le premier effet de l'of fensive en Occident a été de diminuer h pression sur le front russe, ce qui, ei ce moment surtout, peut avoir des con séquences incalculables. Quant aux troupes britanniques qu opèrent au nord de Lens, elles ont, elle aussi, fait des progrès, qui les on amenées jusqu'aux troisièmes lignes d' défense de l'ennemi. Au nord et au sud de Loos les Aile mands ont dû céder du terrain. La col line 70 est de nouveau entre nos mains et le total des canons allemands capturé dans cette région s'est accru à 21 celui des prisonniers dépassant 3,000. Le communiqué du maréchal Frencl donne des détails sur le caractère de; ouvrages défensifs allemands que nos vaillants alliés britanniques ont enlevé dans ce secteur. La situation sur le front oriental : subi quelques changements. L'ennem progresse légèrement au sud de Dvinsk mais il a été repoussé du coté de Vileika Dans le secteur d'Oshmiana les Aile mands, malgré une dépense énormt d'obus de tout calibre, ne sont pas par venus encore à refouler nos alliés, qu se battent comme des lions. Dans la région de Baranovitch l'en • lierai dit avoir occupé les têtes de pont à l'est de la ville, ce qui constituerait ui i succès sérieux. Au nord de Baranovitch il affirm< ; avoir forcé les lignes russes au nord-es de Vishneff, faisant 3,300 prisonniers. : Enfin, dans le sud, le général Ivanoff ? après avoir déjoué, avec le brillan succès que l'on sait, le plan allemand - qui consistait à tourner les Russes su ; leurs deux flancs, a été obligé, en pré ; sence d'importants renforts reçus pa ; l'ennemi, de se replier au delà du Sty ; (au sud de Luck). Les Allemands disen , que les Russes sont dès à présent et ; retraite sur tout le front au nord d î Dubno. î On annonce de Pétrograd que le 41 corps d'armée allemand, qui opérait dan la région marécageuse de Pinsk, aurai - été surpris par la crue des eaux et aurai presqu'entièrement péri. On dit égale - ment que le général Kourapatkin a reçi - le commandement d'un corps d'armée. t La situation dans les Balkans con - tinue d'évoluer. D'Athènes on annonce que les repré - sentants diplomatiques des Puissance alliées ont informé le gouvernement gre ! que leurs pays étaient prêts, eu cas d'at à taque contre la Serbie ou la Grèce, à de barquer immédiatement des forces mili ! taires largement pourvues d'artillerie e i dont les effectifs seraient constammen : maintenus au complet. Les Alliés ont a= • suré également le Gouvernement hellé ; nique qu'ils lui accorderaient tout l'ap - pui financier qui lui serait nécessaire. î Ces assurances, qui ont produit la plu 3 vive satisfaction à Athènes, se trouven i pleinement confirmées par les importai! , tes déclarations faites hier soir à 1 s Chambre des Communes par sir Edwari Grey et dont on trouvera le détail plu i loin. Le ministre britannique des Affaire i Etrangères a du, en ce qui concerne l'at titude de la Bulgarie, que tant que celle i ci lie faisait pas cause commune avec le 5 Puissances centrales contre les Alliés i : ne saurait être question pour la Grande Bretagne d'user de son influence ou d ? sa fprce dans un sens hostile aux intérêt bulgares. 3 La politique de la Grande-Bretagne, - dit le ministre, et qui concorde, croit-il , avec celle des Alliés, vise à la conelusioi , d'un accord entre les différents Etat 3 balkaniques qui assurerait à chacun, noi 3 seulement son indépendance, mais ui 3 avenir brillant basé sur le principe d i l'union territoriale et politique et des na - tionalités apparentées. D'ailleurs, l'opinion commence à pré " valoir, dans certains milieux politiques— - à Paris notamment—qu'à la suite de 1 i mobilisation grecque et des succès de i Alliés en Russie et en France, la Bul - garie ne fera pas le geste ultime qui ! mettrait en conflit avec les Puissances d i l'Entente. 3 Néanmoins, la méfiance à Athènes suli t siste. Les assurances pacifiques du minis 3 tre de Bulgarie y sont considérées comm devant rester sans effet, et seule la démo - bilisation de l'armée bulgare pourrai - maintenant modifier la ligne de conduit , adoptée par la Grèce. 3 Quant à l'offensive austro-allemand , contre la Serbie, elle se produirait, à ei croire une dépêche d'Athènes, répandu i par l'Excliange Telegraph, endéans I: s quinzaine. Un télégramme Reuter, également d s source hellénique, évalue à 300,000 hom mes les forces austro-allemandes concen i trées sur la ligne Orsova-Pantchova. 1 i s'agirait pour la plupart de jeunes re , crues et de troupes de la landsturm, mai cette armée, quoiqu'amplement pourvu - d'artillerie, est considérée comme insuffi i santé pour réduire l'armée serbe, qui ; • montré qu'elle sait se défendre mêm i contre un adversaire plus .puissan qu'elle. EMILE DELCOURT. Depuis plusieurs mois déjà mes camarades de Tournaisis qui sont à l'armée me demandaient, dans leurs lettres, si je savais qu'Emile Delcourt était mort. Je viens d'en recevoir une rn'appoir-tant, avec des précisions, la confirmation de oe malheur. Qu'il me soit permis de donner ici un court extrait de cette lettre infiniment touchante dans sa simplicité : "Je ne sais pas comment il va dans te bassm de Tournai. Je vois si volontiers ce bassin du Tournaisis comme parti ouvrier. Moi. je suis de Calonne. Faites des nouvelles de mes parents de Calonne; vous me fores grand plaisir. Je pense nuit et jour comment ça va par là. Je vous demande des renseignements sur notre village, s'il vous plaît. Je vous fads savoir qu'Emile Delcourt, de Calonne, notre cher camarade, est tombé au champ de bataille. Il a. été pris d'un obus. Je me suis engagé avec lui dans le mois d'août l'année passée ; il a été avec moi au 3ème Chasseurs à pied. Depuis que je nsuis plus avec lui, je suis tout-à-fait perdu. Ça va nous sembler lourd. Car c'était un camarade dévoué pour le village. " En moi s'évoque la figure de cet Emile Delcourt que je ne reverrai pas, et avec elle oe sont mes dix années de propagande dans le Tournaisis qui repassent dans ma mémoire. La première fois que je le vis, c'était à une manifestation de village. Les carriers du bassin calcaire duTournaisis s'organisaient. Quand une nouvelle section syndicale se formait, son ambition était d'avoir son drapeau. Par gros sous on amassait cent cinquante ou deux cents francs. On achetait alors le drapeau et on l'inaugurait. Les autres sections de la Fédération des carriers étaient convoquées. Et un cortège d'allure très libre et parfois un peu débraillée parcourait la rue ou les rues du village, ou par les chemins de campagne allait d'une maison à une autre pour ne pas faire de jaloux. Parfois de minuscules arcs de triomphe avec de naïves inscriptions de bienvenue, se dressaient à certains points de la route et semblaient inviter les manifestants à s'arrêter un instant pour admirer l'ouvrage et pour remercier le camarade qui l'avait construit et qui le plus souvent vendait à boire. Le cortège était hérissé de drapeaux rouges attachés à des hampes que surmontait ordinairement la pique traditionnelle. Leurs plis que déroulait la brise, rutilaient supe-bernent dans le soleil et la verdure. Nous nous retournions aux coudes des chemins pour compter les drapeaux et supputer le nombre des manifestants.Et nous étions très fiers quand il y en avait beaucoup, et que s'affirmaient ainsi les progrès de notre parti dans la région. On finissait par arriver au "salon," orné de banderolles et de chaînes en papier de diverses couleurs, où se tenait le meeting qui clôturait la manifestation. Ce jour-là nous attendions la fanfare de Calonne. Car certaines sections avaient non seulement un drapeau, mais aussi une musique. Calonne était d'ailleurs une des sections les plus anciennes et les plus puissantes du bassin. Quand la fanfare fui arrivée, on me fit faire la connaissant de l'homme qui battait la grosse caisse. C'était Emile Delcourt. Il pouvait avoir alors trente-cinq ans. Sa barbe, qu'il portait entière et longue, était brune. Il avait dans le regard beaucoup de bonté. Auprès des rudes ouvriers de la pierre qui l'entouraient, son aspect était celui d'un bourgeois. Il était coiffé d'un chapeau mou et uni; "Lavallière" noire était négligemment nouée sous sa barbe. Sa parole était douce et un peu traînante. De son métier, il était "peintre en bâtiment " et il employait parfois ses heures de loisir à brosser des décors pour les petits théâtres de nos "sections dramatiques" et à décorer de fig-ures allégoriques et des portraits de nos militants, les " salons " de nos Maisons dt; Peuple. Cela ne valait pas les fresques de Michel-Ange, mais c'était fait de si bon cœur ! Ayant un peu plus d'instruction que les carriers de son \illage, il les aidait en tout. Lors de la grande grève des carriers du Tournaisis; pendant l'hiver de 1907-1908, il fut l'un des cinq militants qui, constitués en comité, la dirigèrent et surent la mener à bien. Son désintéressement était absolu. 11 n'hésitait pa< à négliger ses petites entreprises de peinture, car il travaillait pour son compte, ou même à y renoncer, quand i: croyait que ses camarades du syndicat ou de quelque autre groupe avaient besoin de lui. Il fut échevin de sa commune, et connut les amertumes de la vie publique. Je ne sais plus bien à quelle querelle de village on mêla ce paisible et bon Emile Delcourt.- Parce qu'il n'était pas er mauvais termes avec certain patron catholique qui aimait avoir affaire à cet intermédiaire intelligent et raisonnable, il devint suspect à d'aucuns dont il ne songeait qu'à servir les intérêts. Il en souffrit cruellement. Il m'avoua son chagrin, un jour qu'avant d'aller donner une conférence, je dînais chez lui. 11 habitait, à Calonne, une maison modeste avec sa vieille maman. Comment a-t-e!;ie supporté le coup, cette brave et digne femme qui me reçut avec tant d'amabilité? Elle s'intéressaii aux choses de la politique et partageait les joies et les peines de son gars. Estelle toujours à Calonne? Et le grand jardin, tout rempli de poires, dans que! état se trouve-t-il et ne semble-t-il pas, dans le désordre de sa végétation laissée à l'abandon, pleurer le maître disparu? La guerre survint, et ce quadragénaire immédiatement s'engagea. Célibataire, ii acceptait de se sacrifier à la défense de son pays et de ses idées. Car pour Delcourt les deux choses étaient inséparables, et elles le demeurent dam l'esprit de -beaucoup qui sont encore aux tranchées. La cause de la Belgique, c'est la cause du Droit et de la Liberté. Le militarisme prussien doit être écrasé ou bien le despotisme écrasera la démo cratie. Pourrait-il être question cncor de désarmement, d'arbitrage interna tional, de fraternité universelle, si ui . peuple pouvait impunément manquer toutes ses promesses, déchirer les trai tés signés en son nom., se livrer à de agressions dont lui-même reconnaî l'injustice, violer la loi des nations, e proclamer le règne de la Force et de 1; Cruauté? J'ai essayé de faire revivre un instan cette noble figure d'Emile Delcourt pour célébrer en elle l'héroïsme tran , quille de notre armée tout enveloppé d'une gloire anonyme et collective. Qu de vaillants n'en ont pas demandé da vqntage pour bien mourir ! Son âge au ...•.i. - ' l r: :i.. t^v~i *. ;, dérer que même moralement il n'était )- pas tenu de partir. Mais, comme à Jau- e rès, ses idées lui étaient plus chères que i- la vie, et ce n'est pas en vain qu'il aura n donné celle-ci, car la Belgique sera res- à taurée et, dans la liberté, les peuples i- continueront de marcher à la conquête is de l'égalité sociale. ît Et tandis que par-dessus ies haies de- ;t jardins, les dahlias sefont leshérauts ma- a gnifiques de l'été finissant, je songe quia-bas, à Calonne, sur la pierre qui rap- it pellera la mémoire d'Emile Delcourt, t, nous ferons grimper de la vigne vierge i- et de l'ampélopsis dont le feuillage, cha- :e cjue année à cette saison, fera comme ui: ie drapeau rouge où sommeilleront ss i- gloire et le souvenir de sa bonté, j. EMILE ROYER, Déouté de Tournai-Ath. LETTRE DE L'AFRIQUE DU SUD. ï n piims f»Yr»AHitinnnaîre est en voie de formâtior v ' Période de recrutement. 26 août. I Nous sommes en pleine période de re-c crutement. C'est la grande affaire du 3 jour. Les Indes, l'Australie, le Canada nous ont déjà devancés sur les champs de bataille des Flandres ou des Darda-neiles.; A notre tout* d'aller les rejoindre. Nous avons, il est vrai, fait une première campagne au Sud-Ouest Africain, mais ses r résultats, si heureux qu'ils soient, ne peuvent, en somme, compter ejue comme un des épisodes plus ou moins glorieux de la lutte g'énérale. Nous ne nous sentons donc pas satisfaits d'avoir accompli notre devoir, tout notre devoir, et puisque la Grande-Bretagne fait encore un pressant appel à toutes les bonnes vo-" lontés, il nous faut y répondre et l'aider à l'achèvement "de l'œuvre qu'elle * et ses Alliés ont décidé de poursu; re ;us-: qu'à la victoire définitive et complète. Tels sont les sentiments qui animent aujourd'hui la plupart des jeunes Sud- • Africains, et, chaque jour, devient de > plus en plus longue la liste de tous ceux, - d'origine dutch ou anglaise, qui aspirent s à l'honneur d'aller au delà des mers com-t battre pour la plus noble des causes, celle de la civilisation et ele la justice contre e la barbarie et l'oppression. t Nous ne sommes pas nombreux, en-t viron 1,250,000 personnes de raoe blanche, et, parmi les hommes valides fai-. sant partie des troupes de " Defenee . Force," beaucoup ont été, par mesure r de sûreté, retenus au Sud-Ouest Afri- - cain pour la surveillance des territoires . récemment conquis sur les Allemands ; - mais cela ne fait rien, nous avons bon j espoir d'arriver à réunir un contingent s fort respectable eu égard au chiffre de i la population et aux circonstances. Et puis, qu'importe, .après tout, la force P numérique de notre corps expédition-t naire, qu'importe s'il ne paraît qu'une . unité insignifiante au milieu des mil-e lions d'hommes des armées alliées, s n'est-ce pas quand même un beau t geste, un geste qui fait le plus grand _ honneur à l'Afrique du Sud et à son gou-s vernement, de vouloir, après Windhoek, e donner à l'Empire un nouveau et plus -, éclatant témoignage de loyauté et de ] solidarité en revendiquant le privilège t d'être représenté dans les rangs des _ troupes britanniques d'Europe? Ici, comme en Angleterre, quand il est question de former un corps de vo-e lontaires pour le " front," une partie de la population se donne, à tâche de ,rie-E cruter l'autre, les plus enthousiastes 1 s'efforcent de réchauffer le zèle des plus 1 tièdes, et bien curieux sont quelquefois t les incidents auxquels donnent lieu ces appels publics au patriotisme de la jeu-g nes.se, bien amusantes aussi îles métho-1 des de persuasion imaginées par certains orateurs. L'amour et la guerre, e Laissez-moi cependant vous dire qu'à , entendre quelques-uns des plus éloquents - recruteurs de ce pays, l'amour de la pa-, trie aurait dans cette Afrique ensoleillée, t favorisée d'un éternel printemps, un con-t current redoutable, l'amour même, l'a-t mour tel qu'on le comprend à vingt ans - et même plus tard, et ce n'est pas un des :1 moindres phénomènes de l'heure tragi-1 que présente de voir un de ces orateurs , patriotes sortir de la réserve que com-e porte d'habitude, en pays anglais, la question sentimentale, et conjurer la jeu- - nesse des deux sexes, de sacrifier, pour . la durée de la gurre au moins, les doux . épanchements du cœur aux devoirs r moins agréables mais bien supérieurs du - citoyen. Et tenez, voici à ce sujet les pa-s rôles prononcées, il y a quelques jours, e dans une salle de cinéma, au cours d'un , chaleureux appel aux volontaires : " Bovs, I know the srirls are keeping some of you back, but t'nis is not the time for love-making, go and fight for voue country. When you return, the girls will esteem and love you the more for it. " Il y avait bien une assistance de 2,000 personnes, mais aucune n'a bronché. Seules les plus jolies filles ont esquissé un sourire—sourire de résignation, de tendres promesses et de glorieux espoirs ! Le général Botha au congrès du " South Aîrican Party." L'époque des élections générales n'est pas encore fixée, mais tout fait prévoir qu'elle ne peut être très reculée. Aussi le général a-t-il tenu tout d'abord à s'expliquer avec ses amis et partisans, et c'est au congrès du South African Party, tenu à Bloemfontein le 19 courant, qu'il va faire un premier exposé dé sa politique passé et future. Dans un discours dont je ne puis malheureusement donner qu'un très rapide aperçu, le chef du gouvernement de l'Union commence par passer en revue les réformes accomplies, les progrès réalisés en même temps que les solutions apportées à des crises sérieuses, telles que la révolte des Indiens, les grèves, la rébellion ; puis abordant franchement 'a situation actuelle, il affirme que ce n'est pas le moment d'élaborer les détails d'un programme politique. L'L'nion Sud-Africaine, en accord parfait avec l'Empire dont elle est solidaire, ne peut avoir pour ''instant qu'une seule pensée et qu'un seul souhait : la conclusion heureuse de la guerre d'Europe. Cependant, il y a, dit-il, certains points importants sur lesquels il est nécessaire de pressentir l'opinion de son parti, entre autres le " Land Settlement." Et il représente que la conquête du Sud-Ouest Africain allemand permet d'entrevoir à bref délai le règlement de cette question, partie des nouveaux territoires se prêtant admirablement à la culture et à l'élevage. " Il y a là, ajoute-t-il, place pour des milliers de nos concitoyens." Ce n'est pas la première fois, depuis son retour du Sud-Ouest Africain, que le général Botha fait pareille déclaration et je rappelle qu'elle ne peut manquer d'intéresser considérablement la classe des " poor whites," blancs pauvres, sans profession, en quête de quelque parcelle de terre où ils pourraient s'établir et vivre de leur travail. La disposition en leur faveur d'une portion des territoires dit Sud-Ouest mettrait fin à leur détresse, relèverait le gouvernement d'une très sérieuse charge et ne pourrait qu'ajouter extrêmement à la popularité du leader éminent et du patriote qui, par sa politique sage, prévoyante et énergique, a su résoudre de la façon la plus satisfaisante un des grands problèmes de l'Union Sud-Africaine.La politique du Gouvernement. Parlant ensuite des lignes générales de la politique ele son gouvernement, le général les résume à l'application sincère du principe suivant : développer l'esprit d'unité nationale par l'union étroite des deux sections de la communauté européenne." Nos adversaires, dit-il, veulent diviser la population blanche en deux camps différents... L'adoption d'une telle politique, la " two-stream" politique, serait une menace pour l'existence nationale de l'Afrique du Sud. Laissons, au contraire, les deux sections vivre côte à côte dans le respect mutuel de leurs langages et de leurs traditions, et coopérer, dans une parfaite harmonie, au bien commun du pays. " Le général Botha a terminé son discours au milieu d'applaudissements unanimes, l'assistance tout entière se tenant

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods