L'information de Bruxelles

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s.n. 1915, 11 April. L'information de Bruxelles. Seen on 07 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/d50ft8fq1k/
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20e Année, N° 15. SIX pages — Prix du numéro : 10 centimes Dimanche, 11 Avril 1915. L'INFORMATION ABONNEMENT : Bruxelles et agglomérations : Un an, fr. 4.00 — Six mois, fr. 2.00 Trois mois, fr. 1.00 Province et l'Etranger, le port en sus On s'abonne dans tous les bureaux de poste DE BRUXELLES JOURNAL HEBDOMADAIRE AffiUé à l'Union de la Presse Périodique belge Téléphone : B 7029 Boita postale H" 4 de Bruullts i Compte chèques postaux 3856 BUREAUX : 183, BOULEVARD EMILE BOCKSTAEL Administration de la vente : 15, Rue des Teinturiers, Bruxelles-Bourse ANNONCES : Petite annonce . . la ligne fr. o.35 Judiciaires » fr. o.5o Réclames » fr. i.oo Nécrologies .... » fr. 0.60 Les annonces sont reçues par les Agences de Publicité et aux bureaux du journal. Toutes les communications doivent être exclusivement adressées à M. le directeur de ,,1'INFORMATION DE BRUXELLES" Bruxelles SOIvII^AXPiJB: : L'Allemagne, l'Autriche-Hongrie et nos intérêts Le rapprochement des divers peuples austro-allemands. — Une union douanière de l'Europe Centrale ? — Ses conséquences pour la Belgique. Fluctuations anglaises Alcool et syndicats. — Difficultés d'importation. — Le renchérissement. — L'armement des navires de commerce. — Dépenses extérieures et diminutions de recettes. — Critiques anglais. — Appels à la modération. — Regrets et inquiétudes. — Menaces d'Orient et d'Extrême-Orient. ■— Renforts militaires à l'ouest. — Adoucissements aux prisonniers — Anathèmes contre les neutres. Le nouvel ambassadeur français à Rome : Charles Benoist. — Pour les correspondances avec les internés en Hollande. — Les méfiances de l'Italie vis-à-vis de la Russie. — Voyages en 1915. —Feuilleton: Le Droit en temps de Guerre, par M. le Conseiller Ernest NYS, professeur de Droit international : Les réquisitions de choses. — Les dérogations. — Les auteurs. — Bruxelles-Attractions. — Nouvel horaire de chemins de fer. — Correspondances internationales. — Indicateur des vicinaux. L'INFORMATION est en vente : En Belgique : ANVERS ; Roelans, 4, rue St-Pierre. CHARLEROY : Agence Dechenne, 42, rue de Marchienne. GAND : Dobbelaere, 63, rue de Flandre. LIÈGE : Bellens, rue de la Régence. LOUVAIN : Stroobant, rue de Diest, MONS : Mme Vve Scattens, rue de la Petite Guirlande. NAMUR : Librairie Roman, 43, rue de Fer. „ Héro, place de la Gare. Vente en gros et Abonnements : BRUXELLES : Agence Dechenne, i8t rue du Persil. A l'Etranger : AMSTERDAM : Seyfardt-librairie. VIENNE : Goldschmid I, Wollzeile, 11. ROME : 11, Bocca di Leone (Tél. 2726). BERLIN N. W. 7. : Geor^ Stilke, Dorotheenstrasse, 66-67. PARIS : Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire. LONDRES, E. C. : id. id. 1, Snow-Hill. L'Allemagne, l'A utriche=Hongrie et nos intérêts. Le rapprochement des divers peuples austro-allemands. — Une union douanière de l'Europe Centrale? — Ses conséquences pour la Belgique. Une erreur d'impression nous oblige à revenir, plus : tôt que nous ne l'aurions voulu, aux questions relatives à notre avenir économique. Dans notre article du 4 avril concernant ce sujet, page 2, seconde colonne, quatrième alinéa, à peu près au milieu de la feuille, une ligne a sauté dans la mise en pages, de façon à rendre énigma-' tique une allusion au renforcement des tendances pro-: tectionnistes en Allemagne. Nous le reproduisons, en f soulignant les mots omis : « Non seulement depuis la guerre, mais avant déjà, . des milieux influents y ont préconisé l'aggravation de cette tendance dangereuse pour nous et sur laquelle nous reviendrons. » Voici de quoi il s'agit. Depuis longtemps il a été [ question de l'extension à l'Autriche de l'Union doua-j nière allemande. Pendant la période pacifique dont nous avons joui, ce plan était pratiquement irréalisable, ; à raison de la clause de la nation la plus favorisée, qui aurait obligé les puissances centrales à accorder à la France et à d'autres pays, sans compensations, tous les | avantages, c'est-à-dire la libre entrée, qu'elles se seraient concédés l'une à l'autre. La guerre, qui met fin entre les belligérants à tous | les traités de commerce, a fait renaître cette idée, et l'iso-I lement économique dans lequel on a voulu placer l'Al-I lemagne et l'Autriche, dans l'espoir probablement vain I de les affamer, devait naturellement les porter à asso-1 cier de plus près leurs destinées. Ce problème, débattu avec ardeur depuis 1848, sou-! lève de multiples difficultés dont plusieurs paraissent aplanies : notamment les oppositions nationales à l'intérieur de l'Autriche se sont transformées. Ainsi des ^ associations commerciales, agricoles et industrielles de i Hongrie se sont prononcées en faveur de l'union douanière, et, chose plus imprévue encore, le parti jeune-tchèque, dont les sentiments slaves et l'hostilité au germanisme étaient bien connus, vient de voter à l'unanimité l'organisation d'une propagande en faveur d'un rapprochement douanier avec l'Allemagne. Un comité mixte, composé de délégués des grandes associations financières, industrielles, agraires et commerciales des deux empires et comprenant des représentants de toutes les nationalités austro-hongroises, étudie la question et paraît pencher vers une solution intermédiaire entre la séparation économique actuelle et l'union douanière projetée. Voici en quoi cette solution consisterait : l'Allemagne et l'Autriche, et peut-être d'autres pays qui consentiraient librement à s'associer avec elles, constitueraient vis-à-vis des autres Etats une confédération douanière avec un tarif commun. Mais elles maintiendraient entre elles des barrières intérieures destinées à protéger réciproquement certaines branches de la production contre un trop brusque changement de régime, ainsi que sans doute certains monopoles d'Etat. Ces barrières pourraient être définitives ou être susceptibles, selon les circonstances, de s'élever, de s'abaisser graduellement ou même de disparaître : cela n'aurait pas de conséquences pour les relations avec les Etats étrangers à cette « confédération économique de l'Europe centrale » (Mittel-europàischer Wirtschaftsverein, extension de l'ancien Zollverein), pas plus que ces Etats n'auraient à invoquer les réductions ou suppressions de ces autres barrières intérieures que constituent encore les octrois de maintes villes. Us n'auraient traité qu'avec l'ensemble en effet. La Turquie, la Bulgarie, la Roumanie, la Suisse, la Hollande, la Suède pourraient trouver intérêt à adhérer à un nouveau système de ce genre : il leur ouvrirait de vastes marchés et leur assurerait des transits lucratifs. Ainsi, par exemple, tout le commerce allemand qui se faisait à travers la Belgique pourrait se déplacer vers la Hollande, par Rotterdam surtout, dans des conditions avantageuses pour les Hollandais comme pour les Allemands. Dans cette hypothèse, l'importance d'Anvers se réduirait très sensiblement, ainsi que les ressources de nos chemins de fer. Les Français et les Anglais n'iront pas enlever le trafic à leurs ports et à leurs lignes, pour nous donner une compensation qui leur coûterait des frais de transport supplémentaires, sans aucun autre profit que la satisfaction intérieure des belles âmes à s'imposer des sacrifices désintéressés et même onéreux. Au contraire, leurs tendances protectionnistes restreindront probablement nos exportations et par conséquent notre production. L'aggravation, probable aussi, du régime protectionniste, dans la nouvelle confédération douanière cen-:rale, rendrait sa constitution tout à fait désastreuse pour ceux qui resteraient en dehors de cette combinaison.Or, un résultat indécis de la guerre et les sentiments belges, tels que nous les avons dépeints dimanche dernier, en parlant de responsabilités et de neutralité, sembleraient rendre inconcevable l'accession de notre pays à une connexion de ce genre. On ne voit d'ailleurs pas d'une manière certaine si l'Allemagne aurait intérêt à nous y admettre : en tout cas, des nécessités vitales ne paraissent pas l'obliger à faire de nous des concurrents dotés des mêmes avantages que ses ports à elle et que les ports hollandais. Elle n'y verrait apparemment son profit que par suite des conséquences que produirait son triomphe complet ; or, cette solution de la guerre semble dépasser les probabilités, dans une certaine mesure au moins, tout comme la solution inverse. Voilà des perspectives auxquelles nous ferons bien de réfléchir. Nous avons ici à sauvegarder la productivité, le travail, la vie, l'attachement au sol natal d'une proportion considérable de notre population menacée dans ses débouchés par une concurrence savamment organisée, grâce à la guerre, au-delà des mers surtout, par les entreprises et les missions officielles qui s'efforcent de nous supplanter en même temps que d'autres.Or, nous n'avons pas, comme les grands Etats, un vaste marché intérieur pouvant occuper notre nombreuse population. Nous nous sommes mis, au contraire, sur le pied d'exporter 75 % de nos produits. Où allons-nous ? Où irons-nous, dans dix ans, après l'essor momentané que donnera la paix? Souvenons-nous de la crise de 1875 qui suivit l'élan de 1871. Au point de vue des relations générales, il serait intéressant de rappeler ici en détail comment les dissentiments entre la Prusse et l'Autriche aboutirent logiquement à leur rapprochement. En 1848, le parti dit « grand-allemand » ne parvint pas à maintenir à l'Autriche sa place dans l'empire éphémère des théoriciens du Parlement de Francfort. C'est alors que le député-poète Louis Uhland prophétisait, à tort, que se contenter d'une alliance avec l'Autriche, dans le sens restreint du droit des gens, c'était l'exclure définitivement. La coalition contre la politique de Bismarck faillit faire renaître en 1863, au Congrès des princes cette fois, lors de la visite solennelle de François-Joseph à Francfort, l'empire sous la direction de l'Autriche et à l'exclusion de la Prusse. Bismarck sut faire échouer ces pourparlers. Les événements de 1866 renversèrent la situation. Bismarck eut alors la sagesse de résister aux instances puissantes qui furent faites, dans les milieux prussiens les plus influents, peur enlever des territoires à l'Autriche en Bohême ou en Moravie. Cette modération fut l'aurore du triomphe de l'idéal du parti grand-allemand, que Bismarck avait combattu tant que ses visées lui paraissaient dangereuses pour la Prusse, mais dont il arriva ainsi à rendre réalisable une partie des espérances : l'alliance autrichienne, que ce parti ne I 22ê Feuilleton du n Avril 1915. Le Droit en Temps de Guerre (Suite du N° 14, 20e Année) Les réquisitions de choses Les dérogations Les »Instructions pour les armées en campagne I des Etats-Unis" ont proclamé le principe et ont men-I tionné les dérogations. „Les Etats-Unis, était-il dit a en l'article 37, reconnaissent et protègent, dans les contrées ennemies occupées par eux, la religion et l la morale, les propriétés privées, la personne des I habitants, spécialement des femmes, et la sainteté I des relations domestiques. Les infractions à ces prescriptions seront rigoureusement punies. Cette déclaration ne met point obstacle au droit qu'a l'envahisseur victorieux de mettre à contribution les habitants E du territoire envahi ou leurs propriétés, de faire des emprunts forcés, de loger ses soldats chez les habitants, de faire servir temporairement à des usages militaires les propriétés, spécialement les maisons, [ les champs, lés bateaux ou navires, les églises." „Une propriété privée, était-il dit en l'article 38, s elle n'est pas confisquée pour crimes ou délits commis par le propriétaire, ne peut être saisie que pour les besoins ou l'utilité des Etats-Unis. Si le propriétaire n'est pas en fuite, l'officier commandant lui fera délivrer un reçu qui puisse lui servir à obtenir une indemnité. " On le voit, si la règle était affirmée, nombreuses étaient les atténuations. La notion de l'occupation militaire qui était admise par les Etats-Unis s'inspirait encore en partie de l'ancienne théorie de la conquête, et, dans la dépêche adressée, le 22 septembre 1846, au général Taylor par le secrétaire de la guerre, William I. Marcy, figuraient des instructions sévères. Les troupes des Etats-Unis venaient de pénétrer sur le territoire du Mexique ; au début, elles avaient reçu défense de s'approprier la propriété privée si ce n'est moyennant un prix équitable; elles se virent tracer une ligne de conduite différente. D'après le secrétaire de la guerre, une armée d'invasion avait l'incontestable droit de „ tirer ses appro-sionnements de l'ennemi sans les payer, d'exiger des contributions pour son entretien et de faire sentir à son adversaire le poids de la guerre". Selon les principes libéraux de la guerre civilisée, disait Marcy, il y a trois manières d'obtenir de l'ennemi des appro visionnements : en premier lieu, on peut les acheter en plein marché au prix réclamé par les habitants ; en second lieu, on peut payer aux propriétaires un prix équitable sans se préoccuper de ce que ces derniers demandent à raison de la hausse provoquée par la présence d'une armée ennemie; en troisième lieu, on peut exiger les approvisionnemnts à titre d'imposition, c'est-à-dire sans les payer ou sans prendre l'engagement de les payer." "Il faut, ajoutait-il, adopter le dernier mode si le général commandant l'armée a la conviction qu'il constitue le seul moyen de fournir à ses soldats d'abondantes ressources." Mais, comme le constate Halleck, recourir à des contributions forcées eût été pour le moins impolitique et les généraux américains refusèrent d'adopter une méthode qui aurait poussé les habitants à l'exaspération et les aurait décidés à éloigner ou à détruire les produits de leurs fermes. Dans le projet de déclaration internationale concernant les lois et coutumes de la guerre que la Russie avait présenté à la conférence de Bruxelles de 1874, il était affirmé que „les troupes doivent respecter la propriété privée dans le pays occupé et ne point la détruire sans nécessité urgente" ; il était mentionné aussi comment, en des circonstances et dans des conditions déterminées, les mêmes

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This item is a publication of the title L'information de Bruxelles belonging to the category Oorlogspers, published in Bruxelles from 1915 to 1918.

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