L'information de Bruxelles

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s.n. 1915, 04 April. L'information de Bruxelles. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hx15m63g2q/
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20e Année, N° 14. DIX pages — Prix du numéro : 10 centimes Dimanche, 4 Avril 1915. L'INFORMATION ABON NEMENT : Belgique : Un an, fr. 4.00 — Six mois, fr. 2.00 Trois mois, fr. 1.00 Etranger : Frais postaux en plus. Tirage: 100,000 exemplaires JOURNAL HEBDOMADAIRE Affilié à l'Union de la Presse Périodique belge Téléphone : B 7029 BRUXELLES Compte chèques postaux 3856 183, BOULEVARD EMILE BOCKSTAEL • Edition spécial© Pâques u ANNONCES : Petite annonce . . la ligne fr. o.35 Judiciaires » fr. o.5o Réclames » fr. 1.00 Nécrologies .... » fr. 0.60 Les annonces sont reçues par les Agences de Publicité et aux bureaux du journal. Tirage: 100.000 exemplaires SOMMAIRE DU HUMÉRO SPÉCIAL IDE PAQUES : Fêtes de Pâques — Pensées de Paix Notre avenir économique La résistance autrichienne Responsabilités et Neutralité Anvers, la ville des Diamants (ire Partie). — Les déceptions marjtimes de Napoléon (suite et fin). — Variétés: Le devoir (Communication dJun abonné). — Entre deux frontières (Mésaventures d'un abonné). — Une fédération des commerçants. — Un concert de musique religieuse. — Feuilleton : Le Droit en temps de Guerre, par M. le Conseiller Ernest NYS, professeur de Droit international : Les réquisitions de services personnels. — La „ Deutsche Bank — Bibliographie. — Convocations aux assemblées. ,— Exploitation des brevets. — Bruxelles-Attractions. — Nouvel horaire de chem;ns de fer. — Correspondances internationales. — Indicateur des vicinaux. Fête de Pâques. Pensées de Paix. Pâques en pleine guerre, guerre mondiale, guerre meurtrière sans pareille dans l'histoire, guerre entre peuples qui se disent chrétiens, combats sanglants, peut-être le jour même de Pâques, entre soldats qui croient d'une commune foi au Ressuscité et en attendent le salut de Paix : quel triste contraste ! Mais il n'y a pas là que du contraste, il y a aussi de la ressemblance : une guerre éclata aux environs de Pâques il y a dix-neuf siècles, la plus juste et la plus nécessaire qui fut jamais déclarée, car il s'agissait de revendiquer la propriété inalinéable de Dieu, de lui reconquérir les peuples de tous les âges et de tous les pays. Et une bataille fut livrée par le Dieu des armées en personne contre le plus puissant adversaire, qui se soit jamais élevé contre Lui. Et grâce à une stratégie incomparable, qui renversa tous les plans de l'ennemi, une défaite apparente devint la plus glorieuse des victoires, la victoire par excellence. Et une paix s'en suivit, sur laquelle repose le temps et l'éternité du genre humain, paix à jamais inébranlable et qui rend invincibles tous ceux, qui veulent être du parti du vainqueur. Que la guerre actuelle, si cruelle qu'elle soit, reste petite et insignifiante vis-à-vis de celle-là, la seule vraiment mondiale l Et qu'elle est unique en son genre l Un seul l'entreprit et en fît tous les frais, le seul capable de la mener à bonne fin, l'Homme-Dieu, qui sans armée disposait d'une force infinie. L'armée ne lui devait venir que plus tard, conquise à la suite de sa victoire et pour les petits combats de détail à livrer sous sa conduite et avec les armes fournies par lui, armée immense selon ses dessins et comprenant le genre humain tout entier groupé autour de Lui, Chef suprême, et de son représentant visible sur la terre. Et nous voilà ramenés à notre point de départ, au contraste si lamentable entre la fête de Pâques et la guerre de 1915. D'un côté Ie'salut du Christ ressuscité à toute sa grande armée : " Que la paix soit avec vous! „ De l'autre cette même armée déchirée par la guerre et la haine, espoir peu fondé, après huit mois, de la voir bientôt prendre fin, fruits assez maigres des efforts du vicaire du Christ pour en adoucir les souffrances et les horreurs. Et cependant, il nous paraît réconfortant en ce jour de Pâques d'énumérer brièvement, ce que les deux Pontifes Romains ont entrepris en faveur de la paix, et de penser aux divines lois du Christ, dont 1 observation achemine sûrement vers la paix désirée. Pie X s'adresse dès le 2 août aux catholiques du monde entier, les exhortant tous et principalement le clergé, de recourir au Christ, Prince de la Paix, et d organiser sous l'ordre des évêques dans chaque paroisse des prières publiques, " afin que le Dieu de miséricorde, comme fatigué par les supplications des hommes pieux, écarte au plus tôt le funeste brandon de la guerre et donne dans sa bonté à ceux qui gouvernent les Etats, de penser des pensées de paix et non d'affliction Ce fut le dernier acte de Pie X en faveur de la paix. Il devint souffrant le 15 août, la bronchite s'aggrava le 19 au matin et le Pape mourut saintement le 29 août un quart après minuit, heure belge, âgé de 79 ans, victime, on peut bien le dire, de la guerre européenne, dont l'amertume avait brisé son cœur. Les nations belligérantes se réunirent un moment, comme dans une trêve passagère, autour de son cercueil, soit à ^ses funérailles (Autriche-Hongrie, Belgique, Bavière, Prusse, Russie), soit par des télégrammes officiels (Autriche-Hongrie, Allemagne, Belgique, Bavière, Angleterre, Monténégro, Saxe, Serbie, Japon, Canada). La seule France officielle, c'est triste à dire, s'abstint pleinement. Multiples sont les efforts du nouveau Pape Benoit XV pour faire naître dans l'esprit des peuples et des gouvernants des sentiments de paix ou pour adoucir du moins les maux de la guerre. En date du ier novembre 19x4 il publie la magnifique lettre encyclique „Ad beatissimi Apostolorum Principis", où il développe d'une manière vraiment magistrale les dernières causes de la guerre actuelle : „Absence de bienveillance mutuelle dans les rapports des hommes entre eux ; mépris de l'autorité ; luttes injustes des différentes classes de citoyens; appétit désordonné des biens périssables, comme s'il n'y en avait pas d'autres, supérieurs de beaucoup, proposés à l'activité humaine. Tels sont, à notre avis les quatre chefs de désordre, d'où proviennent les perturbations si graves de la société, et contre lesquels doivent se réunir tous les efforts, par le recours aux principes du christianisme, si l'on veut sérieusement ramener dans les Etats l'ordre et la paix". A la veille de Noël, le Pape accueille selon l'usage traditionnel les vœux du Sacré Collège. Dans sa réponse il mentionne la tentative infructueuse en vue d'une trêve des hostilités pour la fête de Noël. Puis il continue : „Sans Nous laisser décourager, Nous voulons continuer à faire tout effort pour hâter la fin de ce malheur incomparable ou pour en alléger du moins les tristes conséquences. Il nous semble que l'Esprit Divin Nous dise comme jadis au prophète : Crie et ne cesse pas. Crie et ne cesse pas, et pour cela Nous sommes intervenu, non sans espoir de bon succès, pour l'échange des prisonniers devenus inhabiles au service militaire ultérieur. Crie et ne cesse pas, et pour cela Nous avons voulu que des pauvres prisonniers de guerre s'approchent des prêtres parlant leur langue, qui leur portent les consolations dont ils peuvent avoir besoin et s'offrent en même temps comme intermédiaires bienveillants entre eux et leurs familles, inquiètes peut-être et désolées par suite du manque de nouvelles. Crie et ne cesse pas, et pour cela nous applaudissons aux Pasteurs sacrés et aux particuliers qui ont résolu de promouvoir ou de multiplier des prières publiques ou privées pour faire une douce violence au Sacré Cœur de Jésus, afin d'en obtenir la fin du terrible fléau, qui afflige et désole en ce moment une si grande partie du monde". On trouve dans ces dernières paroles à bon droit une allusion à la lettre pastorale collective des Evêques d'Allemagne, datée du 13 décembre et suivie le 10 janvier de la consécration du pays entier au Sacré-Cœur. Le même 10 janvier Benoît XV édite un décret général ordonnant un jour d'Exposition du Saint-Sacrement pour obtenir la paix, le 7 février pour les pays d'Europe et le 21 mars pour le reste du monde. Le Pape lui-même en rédige la prière, appelée et de juste à remplacer de plus en plus les prières particulières aux divers pays. Le décret est publié dans les versions authentiques italienne, française, anglaise, allemande, espagnole, portugaise, russe et slave. Enfin, le 22 janvier, dans son allocution consistoriale, le Pape revient sur le thème de la guerre. Il mentionne de nouveau les efforts tentés par Lui pour adoucir les souffrances de la guerre et promet de les continuer aussi longtemps qu'il le faudra. Il réprouve énergiquement, en sa qualité d'interprète souverain et vengeur de la loi éternelle, toutes les atteintes au droit, en quelque pays qu'elles aient été commises. " Mais, ajoute-t-il, mêler l'autorité pontificale aux différends des peuples belligérants, il ne serait ni convenable ni utile de le faire... Le pontife romain, vicaire de Jésus-Christ qui est mort pour tous les hommes, embrasse nécessairement dans sa charité touâ ceux qui sont engagés dans la guerre; d'autre part... il compte des deux côtés des fils nombreux dont le salut réclame de Lui une égale sollicitude,,. Le Pape vient à parler alors de la lettre adressée à S. E. le Cardinal de Malines, en date du 8 décembre, à l'occasion du denier de St-Pierre, que malgré sa détresse, la Belgique voulait Lui offrir comme les années précédentes. Il trouve naturel, et de bon droit, que la pensée et le cœur du père commun des fidèles se portent plus spécialement vers les fils dont il a éprouvé davantage l'attachement. Puis il fait appel aux sentiments d'humanité de ceux qui ont porté la guerre en territoires étrangers, pour les conjurer que les régions investies ne soient dévastées au-delà de ce que l'occupation militaire rend strictement nécessaire. Il les conjure spécialement de ne pas blesser, sans nécessité vraie, les esprits des habitants en ce qu'ils ont de plus cher, comme les temples sacrés, les ministres de Dieu, les droits de la religion et de la foi. Mais en retour il s'adresse aussi à ceux qui voient leur patrie occupée par Feuilleton du 4 Avril 1915. Le Droit en Temps de Guerre (Suite du N" 13, 20e Année) Les réquisitions de services personnels Les sujets des États neutres Nous avons vu comment les sujets des Etats neutres qui se trouvent ou qui résident sur le territoire envahi ou occupé peuvent à volonté se ranger parmi les combattants ou parmi les non-combattants et comment ; s ils s abstiennent de prendre part aux hostilités, ils ne jouissent ni de prérogatives ni de privilèges, mais sont | assimilés aux habitants paisibles. La question est de I savoir si les ressortissants des Etats neutres sont sou-■ mis' comme les autres habitants du territoire envahi ou occupe, aux réquisitions de services personnels et aux réquisitions de choses. Il faut la résoudre affirmative- I !r?n\" " . une réquisition est faite dans un lieu, ^ dit Antoine Pillet, tous les habitants de ce lieu doivent pren re part a la charge qui leur est imposée par l7ar-mee ennemie. On peut se demander si cette obligation comprend meme les étrangers sujets des pays neutres qui peuvent alleguer qu'ils ne sont pas des ennemis passas et qu ils doivent à ce titre être dispensés des charges pesant sur le pays ennemi. Les réclamations de ce genre ont souvent été présentées, mais n'ont jamais été reconnues comme fondées, en principe. Les réquisitions sont un droit né de la nécessité, et, en présence de ce droit, la propriété du neutre habitant le pays ennemi n'est pas plus sacrée que la propriété du sujet ennemi lui-même. On comprend, du reste, que les sujets neutres paient de cette participation aux charges du pays qu'ils habitent, les avantages qu'ils trouvent à l'hospitalité que ce pays leur a donnée. » Nous avons déjà cité l'avis que des jurisconsultes du gouvernement britannique émirent en 1870. Dans l'exercice de leur activité, comme dans leur soumission aux lois de la guerre, les sujets d'un Etat étranger qui se trouvent ou qui résident sur le territoire envahi ou occupé peuvent se voir imposer les mêmes obligations que les ressortissants de l'Etat auquel appartient le territoire; il est vrai qu'ils peuvent invoquer les mêmes droits et exiger que l'Etat envahisseur ou occupant s'abstienne de leur réclamer davantage qu'à ces ressortissants. Les réquisitions de choses Le respect de la propriété privée ennemie, principe moderne. Dans un précédent chapitre, nous nous sommes occupé du droit de la guerre sur terre mis en contact avec le droit de propriété. Nous avons vu que, dans le lent travail d'élaboration des règles juridiques, le principe qui privait l'ennemi de tout droit a été successivement battu en brèche ; des distinctions ont été établies entre les biens du prince ou delà république et ceux des sujets, entre les meubles et les immeubles ; la théorie d'après laquelle les biens des vaincus étaient considérés comme des biens sans maître a été remplacée par la doctrine d'après laquelle le vainqueur pouvait enlever à l'adversaire ses instruments de combat et s'en servir lui-même ; une maxime a été proclamée, c'est que seul l'Etat possédait pareil droit; quand enfin a prévalu la notion qui considère la guerre comme un rapport d'Etat à Etat, la propriété privée a été soustraite à la saisie. Ajoutons-le, il s'agit en tout ceci de la guerre sur terre ; dans la guerre sur mer, la lutte n'a été nullement circonscrite aux forces armées ; de nos jours encore, les belligérants font tomber le poids des hostilités sur les particuliers et s'emparent des navires appartenant aux citoyens de l'Etat ennemi et des marchandises ennemies que ces navires transportent. Nous avons rappelé que les hommes de guerre avaient fait de timides applications du principe qui ordonne de respecter la propriété privée avant que les jurisconsultes l'eussent enseigné. Une preuve du progrès réalisé au milieu du xviii6 siècle nous est

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This item is a publication of the title L'information de Bruxelles belonging to the category Oorlogspers, published in Bruxelles from 1915 to 1918.

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