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09 May 1915
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s.n. 1915, 09 May. L'information. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ff3kw5847q/
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ABONNEMENT : Bruxelles et agglomérations : Un an, fr. 4.00 — Six mois, fr. 2.00 Trois mois, fr. 1.00 Province et l'Etranger, le port en sus On s'abonne dans tous les bureaux de poste DE BRUXELLES JOURNAL HEBDOMADAIRE Affilié à l'Union de la Presse Périodique belge Téléphone. B 7029 Boite pjstaia H" 4 du Biwlh s 1 Compte chèques postaux 3858 BUREAUX ; 148, RUE NEUVE. ANNONCES : Petite annonce . . la ligne tr. o.35 Réclames » fr. 1.00 Nécrologies et Judiciaires» tr. 1.50 Sous „Varia" fr. 250 Les annonces sont reçues par les Agences di Publicité' et aux bureaux du journal. Toutes les communications doivent être exclusivement adressées à M. le directeur de ,,1'INFORMATION DE BRUXELLES" Bruxelles SOMMAIRE : Les nouvelles surprises de Hindenburg L'opinion anglaise Dunkerque et Ypres Le peintre des Alpes „Defregger„. — Bibliographie. — L'impression causée à Paris par l'occupation de Bruxelles. — Feuilleton : Le Droit en temps de Guerre, par M. le Conseiller Ernest NYS, professeur de Droit international : Indications historiques. — Le XVII* et le XVIIIe siècle — L'association Nationale des Commerçants, pour la prospérité de notre Commerce National. — Bruxelles-Attractions. — Notre Salon de lecture. — Renseignements de Voyages. — Tableau de départs et arrivées de trains en gare Bruxelles Nord et Midi.— Horaire des chemins de fer. — Correspondances Internationales. L'INFORMATION est en vente : En Belgique : ANVERS : Roelans, 4, rue St-Pierre. „ Van Loo, rue du Régent, 9. ARLON : Ernest Vacca, rue des Carmes, 25. CHARLEROY : Agence Dechenne, 42, rue de Marehienne GAND : Dobbelaere, 63, rue de Flandre. LIÈGE : Bellens, rue de la Régence. LOUVAIN : Stroobant, rue de Diest, MONS : Mme Vve Scattens, rue de la Petite Guirlande. NAMUR : Librairie Roman, 43, rue de Fer. „ Héro, place de la Gare. Vente en gros et Abonnements : BRUXELLES : Agence Dechenne, 18, rue du Persil. A F Etranger : AMSTERDAM : Seyfardt-librairie. , VIENNE : Goldschmid I, Wollzeile, 11. ROME : 11, Bocca di Leone (Tél. 2726). BERLIN N.W. 7. : Georg Stilke, Dorotheenstrasse, 66-67. PARIS : Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire. LONDRES, E. C. : id. id. 1, Snow-Hill. Les nouvelles surprises de Hindenburg. Depuis les grands combats de février, qui avaient expulsé les Russes de la Prusse orientale, le calme n'avait été troublé dans cette région que par l'occupation éphémère de Memel. Soit par inquiétude, soit par ironie, les journaux russes avaient fréquemment demande des nouvelles des plans du feldmaréchal von Hindenburg, qui se renfermait dans un silence digne du granr1 Moltke, et qui paraissait ne rien entreprendre. On se multipliait en suppositions sur ses combinaisons éventuelles, sans oublier l'hypothèse suivant laquelle le grand « opérateur » se serait trouvé à bout d'inventions et de ressources, et dans l'impossibilité d'entreprendre quelque mouvement nouveau contre les masses russes. La presse allemande se contentait de conseiller la patience, en décrivant longuement la « raspoutitza », c'est-à-dire l'absence de chemins, l'impraticabilité des routes russes pendant la période du dégel. Tout à coup, au moment où l'on y songeait le moins, des nouvelles arrivent des troupes allemandes opposées à la Russie, et ces nouvelles apprennent au public étonné qu'elles se trouvent là où on en les supposait pas du tout : à cent kilomètres de la frontière, au beau milieu du gouvernement russe de Kowno, dans la région de Telschi et de Schawli; elles s'appuient à l'est sur la rivière la Dubissa, et au nord elles occupent sur une grande étendue le chemin de fer de Libau à Duna-bourg (officiellement aujourd'hui Dvinsk). Elles ne rencontrent pas de résistance sérieuse, et poursuivent les troupes russes dans la direction de Mi-tau, capitale de la Courlande ; elles occupent virtuellement presque toute la moitié ouest de la province de Kowno ; et, en pénétrant en Courlande, elles vont couper la voie ferrée qui relie encore Libau à Riga. Les troupes russes se replient déjà sur ce dernier port, d'où l'on a aperçu des avions et des navires de guerre allemands. De concert avec la flotte allemande de la Baltique, une partie des envahisseurs menaceraient d'un siège le port militaire de Libau ; le reste, ou bien se tournerait vers l'est pour couper les communications directes des Russes avec la Pologne par Dunabourg et Vilna ; ou bien, marcherait sur Riga, et de là, qui sait? peut-être ?ur Petrograd. Non, n'est-ce pas, un mouvement dans une pareille direction est par trop invraisemblable. Vous préférez ne rien en croire. C'est encore une fois du bluff... Cependant que de surprises se sont trouvées confirmées depuis cette guerre ! On peut toutefois supposer que ce mouvement n'a pas de très vastes visées, que ce n'est qu'une vaste diversion, peut-être rien qu'un raid de cavalerie, nombreuse sans doute, puisque tous les obstacles disparaissent devant elle ; il s'agit, d'après la presse russe, seulement de réquisitionner les provisions de pommes de terre et de fourrage, sans qu'une autre portée stratégique soit possible. La presse allemande accueille ces explications russes avec un empressement souriant. Mais comment les Russes, qui avaient fait de ce côté une aggression sur Memel, n'avaient-ils pas assez de troupes de ce côté, pour repousser une initiative s'avançant dix fois plus loin dans leur propre territoire ? Pourquoi, dans leur retraite, mettent-ils le feu à leur propre ville de Schawli ? D'autre part, comment ne pas être étonné de l'audace du mouvement des Allemands dans cette région ? Ils y sont exposés constamment à être attaqués de flanc par des forces qui doivent sans doute occuper la ligne si importante de Petrograd à Dunabourg, Vilna et Kowno. L'initiative allemande est-elle assez fortement préparée pour résister à des attaques latérales sur une ligne qui sera bientôt peut-être de plusieurs centaines de kilomètres ? Il est à remarquer que le pays qu'elle envahit n'a pas de raccordements ferrés directs avec l'Allemagne : tous les transports doivent donc s'y effectuer, de la part des Allemands, au moyen de routes russes, toutes pitoyables, sauf une. On voit donc la difficulté de cette entreprise. Il est vrai que dans la mer Baltique la flotte allemande peut longer la route de l'invasion et lui prêter son appui, lui offrir à l'occasion un refuge. Peut-être un débarquement en Courlande ou en Livonie va-t-il ajouter au désarroi apporté aux plans russes par le développement des hostilités dans cette direction septentrionale. C'est, en effet, une des surprises les plus imprévues de cette guerre. Elle peut détourner des troupes russes de leurs objectifs actuels pour des mouvements latéraux ou rétrogrades, et dégager ainsi d'autres fronts, où se produirait peut-être alors une autre offensive, une trouée allemande. Peut-être, en occupant de vastes territoires de Lithuanie et de Courlande, l'Allemagne veut-elle aussi se réserver des gages en vue du règlement final. Bref, le champ est ouvert à toutes sortes de suppositions. Mais l'on sait maintenant « où est Hindenburg », ou du moins de quel côté il lui plaît de créer aux Russes de nouvelles difficultés. Le « National Tidende » de Copenhague constate que l'état-major russe s'est laissé surprendre par la nouvelle invasion allemande. Quand le premier bulletin allemand sur cette expédition a paru, les troupes allemandes étaient déjà devant Schawli, à 130 kilomètres de Memel. Le service d'informations des Russes avait complètement manqué à sa tâche. On cherche à Petrograd, ajoute le journal danois,, à contester toute importance à la nouvelle offensive allemande, et à la représenter comme une simple opération de fourrage. Erç réalité, l'essor allemand cause le plus sérieux souci à la direction de l'armée russe. Il y a apparence d'une opération de grand style. La Russie se trouve obligée de prendre des mesures pour protéger Dunabourg et assurer les communications de chemin de fer avec le nord, c'est-à-dire vers Petrograd. La grande question est de savoir si de ce côté on dispose de réserves assez considérables pour ne pas devoir procéder en Pologne et en Galicie à un « nouveau groupement » des forces russes. Un autre journal danois, « Ekstrabladet », écrit : Quelle que soit l'intention des Allemands dans leur attaque contre les villes russes de la Baltique, c'est là une idée géniale qui a été mise à exécution. Hindenburg s'est de nouveau montré un des meilleurs stratèges du temps présent. * * * Un second mouvement, assez imprévu aussi, se produit presque en même temps en Galicie occidentale, sous la direction du colonel-général von Mackensen ; ce distingué lieutenant de Hindenburg s'était déjà signalé en août aux lacs masures et en décembre dans les batailles de Lodz. Il a été placé maintenant à la tête de troupes combinées austro-allemandes, et a opéré sur la haute Biala et le Dunajetz, en présence du généralissime archiduc Frédéric, du chef de l'état-major autrichien baron Conrad von Hotzendorf, et de l'archiduc-héritier.Cette région était depuis longtemps occupée par les Russes, qui s'y étaient retranchés après l'échec de leurs tentatives sur Cracovie et après leur défaite de Lima-nova. Ils couvraient ainsi latéralement leur offensive dirigée par la dépression de Dukla vers Bartfeld et la Hongrie septentrionale. Leur mouvement dans ce secteur était le plus avancé de toute leur action dans les Carpathes, mais il avait toutefois paru arrêté depuis quelque temps, et en Galicie même, on avait signalé qu'ils avaient subi des attaques près de Gorlice et, plus au nord, près de Tarnow, qu'ils auraient déjà dû abandonner, du moins comme étape, en laissant peut-être des avant-postes dans cette ville. Brusquement s'est produite dans ces parages une offensive de front contre les armées russes. Les lignes de celles-ci ont été coupées en plusieurs points sur une largeur d'environ cinquante kilomètres, des Carpathes à •26- ' Feuilleton du 9 Mai 1915. Le Droit en Temps de Guerre (Suite du 7V° 18, 20e Année) Indications historiques. Le XVII0 et le XVIIIe siècle. Des auteurs ont cru pouvoir attribuer à George Washington l'origine des réquisitions. « Ce mode de services et l'expression qui le désigne, dit l'un d'eux, furent inventés par Washington dans la guerre d'Amérique. » Ils ont fait erreur. En réalité, constatant que l'armée nationale manquait de bois à brûler et de pain, l'assemblée de Massachussetts s'adressa aux villes situées dans le rayon de 20 milles de distance de Boston pour fournir ces objets d'après leur population et leur éloignement du camp ; la résolution avait la forme de recommandation ; cependant elle fut exécutée généralement par les comités et par les hommes que les villes désignaient elles-mêmes. Portant un jugement sur le procédé qui avait été introduit pour procurer des approvisionnements aux troupes et qui consistait à réclamer les objets en nature proportionnellement à la production des terres, Washington lui-même le condamnait ; il le montrait suscitant de graves mécontentements ; il signalait les alarmants symptômes d'opposition et il concluait qu'il pouvait tout au plus venir en seconde ligne et être employé accessoirement. On a fait ressortir l'importance extrême que prendra dans les guerres futures la question de ravitaillement, étant donnés les immenses effectifs de combat modernes et les longs arrêts des troupes devant les forteresses, devant les passages fortifiés des frontières, et les autres lignes de défense de l'ennemi. Jean de Bloch oppose aux données du problème tel qu'il se présentera dorénavant, et aux difficultés que soulèvera la solution, ce qui s'est passé au début du XIXe siècle et même ce qui s'est produit en 1870. « Il était relativement facile dans le passé, écrit-il, de ravitailler les armées et de les diriger, car ces armées n'étaient pas nombreuses. Napoléon Ier conduisait personnellement ses troupes, mais ses effectifs de Combat étaient bien petits en comparaison des effectifs qu'on alignera dans la guerre future. Pendant la guerre d'Italie, Napoléon Ier n'a jamais eu plus de 40,000 hommes sous ses ordres. Quant à la « Grande Armée », elle se composait de 150,000 hommes de troupes d'élite. A Austerlitz, Napoléon avait opposé 70,000 hommes à l'armée des alliés, qui en comptait 85,000. Les champs de bataille n'étaient pas plus grands dans le passé que les surfaces des ter rains sur lesquels on exécute de nos jours les manœuvres de brigade. Au. début encore du XIXe siècle, à la bataille de Castiglione, la cavalerie prenait position à 300 mètres de l'infanterie ennemie, et, à Marengo, on fut étonné, comme d'une chose extraordinaire, de voir le général Desaix ffappé d'une balle à plus de 200 mètres de la ligne des tirailleurs ennemis. Il était facile de nourrir les soldats, qui se contentaient d'aliments très simples, et le transport des vivres el des munitions n'offrait guère de difficultés. La baïonnette remplaçait alors le feu d'infanterie actuel. Mais, en 1870, on vit déjà des forces considérables engagées dans les combats. Ainsi, en août de cette année, les Allemands alignèrent 430,000 hommes. A Saint-Privat, il y avait environ 180,000 hommes de chaque côté, et chacune de ces armées s'étendait sur un espace de 18 kilomètres, de sorte que Moltke ne fut informé que le lendemain du succès de la garde prussienne." Un écrivain militaire a développé d'intéressantes considérations. „Napoléon Ier, écrit le général Pierron, causant un jour à Varsovie avec un général sur les principes de la grande guerre, lui dit : Le secret de la guerre est dans le secret des communications." Aucune armée, en effet, ne peut vivre sans posséder de ligne de ravitaillement et de communication... L'armée est un lieu de consommations continuelles, et jamais un 20e Année, N° 19. SIX pages — Prix du numéro : 10 centimes Dimanche, 9 Mai 1915.

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This item is a publication of the title L'information belonging to the category Brussel, published in Bruxelles from 1893 to 1915.

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