Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires

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s.n. 1915, 03 August. Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8g8ff3mt10/
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ANVERS, Mardi 3 Août 1915 Le numéro 10 centimes Cinquante-huitième Année - No 17.374 :}Hii::CTl()N & RÉDACTION V M^jRUE VLEMINCKX, 14 ANVERS ^^Cy^fléphone 3761 Nïtây LLOYD ANVERSOIS Annonces : 25 centimes la petite ligne. — 50 centimes la double ligne 1 franc la ligne sur double oolon«e Adresses industrielles 50 centimes Émissions et Annonces financières : Prix à convenir Les annonces sont mesurées au li^nomètre. — Les titres se paient d'après l'espace qu'ils occupent. Seul Journal Maritime quotidien émanant des Courtiers de Navires Observations météorologiques de M. F. Agthe, opticien, rue Léopold, 51. Anvers, 3 août 1915, 9 1/2 h. du matin. — Baromètre 756,5 — [herœomètre cent (max) -H 25. — Thermom. cent, (min.) 4- 14.— 'luviometre /,o m/m.—vent, u.-o.-u.— rrevision : rluie (orageuxj. Astronomie 4 août [,ever du soleil 4 b. 12 m. matin = ( 4,12) Coucher du soleil 7 „ 26 „ soir = (19.26) Lever de la lune 10 -, 33 „ soir = (22.33) Coucher de la lune 2 „ 59 „ soir = '14.59) Nouvelle lune le 10 août . . 10 „ 52 „ soir = (22.521 Premier quartier le 18 août . 2 „ 17 „ matin = ( 2.17) Pleine lune le 24 août ... 9 „ 40 „ soir = (21.40) )ernier quartier le t sept. . . 2 „ 57 „ soir = (14.57) Haute marée à Anvers Matin Soir 4 août 9 h. 6 m. = 9 h. 6, 9 h. 40 m. = r21 h. 40) 5 août 10 h. 16 • . U0h. 16) 10 h. 52 m. = (22 h. 52) 6 août 11 h. 32 .n 11 h. 32; — h. — m.= (—b.—) (Heure belge). Hauteur du Rhin Pologne 30 juill. 2,56 m Strasbourg 27 juill. 3,65 m iuningen 26 « 3,01 „ Lauterbourg „ 5,34 „ vehl 27 3 49 Maxau „ 5,28 „ tannheim 30 4,74 ., Germersheim „ • 5,04 „ ^aub 2 août 2,92 „ Mayence 30 „ 1,68 „ fahrort „ 1,78 „ Bingen 2,42 „ Duisbourg 30 juill. 1,56 ,. Coblence „ 2,65 „ iValdshiit 27 .. 3,65 „ Dusseldorf „ 2,26 „ .obith 31 „ 11.16 „ Hauteur du Main Hauteur du Neckar •"rancfort 30 juill. 2,06 m. Heilbronn 30 juill. 0.59 m Hauteur de la Moselle Hauteur du Bodensee [rêves 30 juill. 0,19 m. Constance 2 août 4,38 m. Port d'Anvers STATISTIQUES DE LA NAVIGATOIN INTERIEURE Mois de juillet 1915 Entrés.: Navires Tonnes Ecluse de Bonaparte 259 88.664 du Kattendyk — — Royers — — Canal de la Campine 169 45.301 Bassin des Bateliers 377 31.394 Quais de l'Escaut 104 27.763 Installations pétrolifères — — Totaux 909 193.122 Sortis : Navires Tonnes Ecluse de Bonaparte 313 98.187 » du Kattendyk — — » Royers — — Canal de la Campine 130 33.546 Bassin des Bateliers 365 25.129 Quais de l'Escaut 96 26.175 Installations pétrolifères... — — Totaux 904 183.037 ARRIVAGES DU 1« AOUT Steamer Union 6, de Bruxelles. Bateau-moteur Scheldestroom 1, de Baesrode. » Eclair 3, de Bruxelles. Ri-gina, de Gand. Allège Rosalie 2, de Malines. » Anna Marie, de la Hollande. « Vischiiandel, de la Hollande. » P. I. 77, de la Hollande. » Jan, de la Hollande. » Oscar Willy, de l'Allemagne. DU 2 AOUT Steamer Ristelhueber's 5, de Hoboken. » Wilford 4, de Tamise. » Helvetia 8, de Bruxelles. » Jenny, de Liège. » Jonkheer Coenen, de la Hollande. » Amstel 4, de la Hollande. » Telegraaf 3, de la Hollande. îateau-mote.ur Rust Roest, de Cruybeke. » Koophandel, de Louvain. » Kromhout 6, de la Hollande. » Kromhout 8, de la Hollande. » Zoesie Markie, de la Hollande. Vllège STANISLAS, de Calloo. » Rupel, de Niel. Arbeidsvrucht, de Moll. Joseph 2, de Boom. » Agnes, de Malines. » Jeune Irma, de Malines. » Halévy, de Bruxelles. » Etienne, de Liège. » Avenir, de Liège. » Le Royal, de Liège. » Maud, de Liège. » Louise, de Liège. » Julia, de Cromwez. » John Bull, de Charleroi. » Jonge Polydoor, de la Hollande. » Philomena, de la Hollande. n Vrouw Louisa, de la Hollande. » Jonge Piet, de la Hollande. » Eugénie, de la Hollande. » Rijnvaart, de la Hollande. » Mathilda, de la Hollande. » Bayern 4, de l'Allemagne. » Petronella, de l'Allemagne. » Charbonnière 4, de l'Allemagne. » Rhenania 19, de l'Allemagne. DEPARTS DU 1er AOUT Steamer Union 3, pour Bruxelles. » Simon Smits, pour Gand. » Tournai 2, pour Tournai. îateau-moteur Mélanie, pour Bruxelles. » Eclair 4, pour Bruxelles. » Koophandel 3, pour Louvain. DU 2 AOUT steamer Jonkheer Coenen, pour Bruxelles. » Amstel 4, pour Bruxelles. iateau-moteur Zoesie Markie, pour Bruxelles. Ulège Laissez-dire, pour St. Job. » Edelnveis, pour St. Léonard. » St. Antoine, pour Gheel. » Joseph Marie, pour Moll. » Amata, pour Mons. » Aristeppe, pour Mons. » Léopold, pour Mons. » Liberté, pour Mons. AVIS Pour le 4 août j'ordonne : l° Tous les magasins, les estaminets, cafés et cinémas doivent être fermés à 8 heures du soir (H.A.), excepté ceux qui ont un permis muni du timbre de la Kommandantur. Les magasins, etc. qui fermeraient avant l'heure indiquée ci-dessus dans une intention démonstra-'ive resteront fermés au-delà du 4 août jusqu'à nouvel ordre. 2° La circulation dans les rues et sur les places publiques n'est permise au public après 9 heures du >oir (H.A.) qu'avec une autorisation spéciale et personnelle d'une autorité allemande. Les contraventions seront punies. 3° Le service des tramways électriques à l'inté-leur de la ville doit cesser à partir de 9 heures du »oir (H.A.). Anvers, le 3 août. 1915. Le Commandant, Frhr. von Bodenhausen, Général-major. AVIS A partir du 10 août commencera le contrôle des Belges du sexe masculin, nés dans les années 1892 à 1897 des communes d'Anvers, Berchem, Borger-hout, Merxem, Deurne, Hoboken et Austruweel. Le contrôle a lieu au « Deutsche Meldeamt » à Anvers, rue des Douze-Mois, à la Bourse, au premier, de 9 à 12 heures (heure allemande). Les personnes devant être présentes au contrôle, se trouvent ce jour-là sous la loi militaire allemande.Les ordres de la police doivent être strictement observés. Il est défendu de porter des drapeaux ou autres signes distinctifs ainsi que de troubler l'ordre public de n'importe quelle manière. Les militaires veillant sur le contrôle sont assignés de faire au besoin usage de leurs armes. L'absence, sans raison, sera punie. Si l'intéressé a voulu, par la fuite, se soustraire à la peine et ne peut donc être cité personnellement, sa famille sera rendue responsable. La détermination de la peine sera faite par le gouvernement-Les changements de domicile doivent être portés personnellement endéans les 48 heures à la connaissance du Meldeamt. Le contrôle se fera comme snit et comme on peut le remarquer par les numéros se trouvant sur les cartes ae contrôle : 10 août 1 — 1000 18 août 7001 — 8000 1a — 1000a 19 » 8001 — 9000 11 » 1001 — 2000 20 » 9001 — 10000 1001a — 2000a 21 » 10001 — 11000 12 » 2001 — 3000 23 » 11001 — 12000 2001a — 3000a 24 » 12001 — 13000 13 » 3001 — 4000 25 » 13001 — 14000 3001a — 4000a 26 » 14001 — 15000 14 » .4001 — 5000 27 » 15001 — 16000 4001a — 5000a 28 » 16001 — 17000 15 » 5001 — 6000 30 » 17001 — 18000 16 » 6001a — 7000a Il est à remarquer que ce contrôle n'a nullement pour but d'incorporer les Belges dans l'armée allemande ou autrichienne durant la guerre, mais simplement pour déterminer l'identité des personnes. Anvers le lr août. Le Gouvernement Impérial. Acte déposé Electro-Métal, société coopérative, à Bruxelles. Constitution. Entre les soussignés : 1° Mr Constant Hollants, propriétaire, 14, rue de Gerlache, à Bruxelles. 2° Mr Constant-Jacques Hollants, régisseur de propriétés, 18, drève du Duc, Boitsfort. 3° Mr Léon Gits, ingénieur, 48, avenue Milcamps, à Bruxelles. 4° Mr Alphonse Schupp, expert-comptable, 74, avenue Léon Mahillon, à Bruxelles. 5° Mr Jean Vandersteen, galvanoplaste. 96, rue du Général Capiaumont, à Bruxelles. 6° Mr Charles Desmet, mécanicien, 33, rue d'An-derlecht, à Bruxelles. 7° Mr Georges Lans, négociant, 32, rue d'Ander-lecht, à Bruxelles. Et les personnes qui adhéreront dans la suite aux présents statuts, il a été créé ce jour une société coopérative suivant les statuts ci-après : Chapitre Ier. — Dénomination, siège, objet, durée, responsabilité. Art. 1er. La société porte la dénomination de Elec-tro-Métal.Art. 2. Son siège est établi à Bruxelles, c'est-à-dire l'agglomération bruxelloise. Elle n'a pas de succursales en province. Art. 3. La société a pour but la fabrication et la mise en vente de tous objets métalisés et galvano-plastiés, comportant, notamment, le bronzage, le cuivrage, le laitonnage, le nickelage, l'oxydage, l'argenture, la dorure et toutes fabrications similaires généralement quelconques. Art. 4. La durée de la société est de trente ans, prenant cours à dater du 1er juillet 1915. Notes de jurisprudence BEURRE FALSIFIE Un commerçant, ne pouvant plus exercer sa branche à cause de la situation créée par la guerre, s'était improvisé marchand de beurre ; il avait acheté à un Hollandais 50 kilogr. de beurre et les avait revendus à une autre personne, laquelle à son tour trouva preneur. Ce dernier adressa une plainte au parquet du chef de livraison de marchandise falsifiée. Le parquet poursuivit le premier vendeur et le revendeur. Le tribunal correctionnel' a retenu l'inculpation à charge du revendeur seul, rien ne démontrant que ce fût la même marchandise qu'avait fournie le vendeur, ou tout au moins qu'elle fût inchangée. La plaignante s'est portée partie civile ; on lui alloue pour dommages-intérêts la valeur du beurre et des frais de procédure. Navire relâché Le steamer irlandais Sterling est arrivé à Copen- ! hague, après avoir été retenu pendant quatre jours à Leith, où le navire a dû décharger, contre quittance, 650 balles de laine. EXTÉRIEUR FRANCE Paris, 31 juillet. — Un projet de loi a été déposé à j la Chambre punissant l'importation de marchandises d'origine allemande et austro-hongroise, même si la provenance est indiquée. Une exception ne peut être faite que si l'importation de pareilles marchandises est nécessaire à la défense nationale ; pour chaque cas, il faut une autorisation spéciale du ministre. La commission des douanes de la Chambre a : adopté ce projet de loi. ANGLETERRE Nouvelle loi sur le charbon La Chambre des lords vient d'approuver en dernière lecture le projet de loi concernant la limitation i des prix du charbon en Angleterre. SUEDE Stockholm, 27 juillet. — Le gouvernement a pro- ; longé jusqu'au 31 août l'entrée libre des céréales en j •Suède. RUSSIE La récolte en 1914 D'après des communications officielles du Comité central de statistiques en Russie, la superficie totale cultivée (blé, avoine, pommes de terre) pendant l'année 1914 dans 83 gouvernements de la Russie, à l'exclusion de quatre gouvernements du Weichsel, des gouvernements de Batoum, Jakoetsk et Sachalin, et le territoire de Kamtschatka, a été de 134.212.313 desjatines (1 desj. = 109,25 ares). Exceptés cinq autres gouvernements du Weichsel et le gouvernement de Cholm, la superficie cultivée en 1914 était de : (en milliers de desjatines) Blé 76.899 année précédente 76.377 Avoine 17.645 » » 16.652 Pommes de terre . 3.536 » » 3.271 Pour le froment et l'orge, la superficie cultivée était plus grande ; pour le seigle et le maïs, elle était plus petite. La production était comme suit : (en milliers de pouds) Pourc. pr rapport Moyenne 1914 à 1913 1909-1913 Blé 3.599.486 84.1 98.2 Avoine .... 808.764 73.0 91.2 Pom. de terre . 1.621.300 104.3 106.8 Le blé et l'avoine ont donc eu des récoltes plus petites en 1914 qu'en 1913 ; pour les pommes de terre 1914 a été plus favorable que 1913. ETATS-UNIS La loi d'enregistrement des navires A la suite de la nouvelle loi d'enregistrement des navires construits à l'étranger, 149 bâtiments jaugeant brut 527.071 tonnes sont devenus propriété américaine, pendant l'année financière, se terminant le 30 juin. Parmi ces navires s'en trouvent 99 anglais, 30 allemands, 6 belges, 1 italien, 3 norvégiens et 4 cubains.BRESIL Les fleuves du Brésil Le réseau fluvial dans le Brésil est considéré comme le plus beau qui soit au inonde. Qu'on veuille bien retenir tout d'abord que notre Meuse n'a qu'un peu plus de 900 kilomètres de longueur.L'Amazone a 5.400 kilomètres de long, dont 3.800 dans les Etats brésiliens ; vers son embouchure, ce n'est plus un fleuve, c'est une mer. Il n'arrose pourtant que deux Etats brésiliens : l'Amazonas et le Para. Ses affluents les moins considérables sont ceux de gauche : l'Iça, qui a 1.452 kilomètres de long ; le Ja-pura, 1.848 ; le Rio-Negro, 1.551 ; le Trombetas, le Péru, le Javary, le Jamuda, l'Araguary, dont plusieurs dépassent 500 kilomètres. Passons aux affluents de droite : Le Javary est aussi long que la Meuse ; le Jutahy est moins considérable, mais le Jurua a 2.000 kilomètres, et le Teffé, 990 ; laissons le Coary ; le Purus a 3.000 kilomètres et la Madeira, qui en a 3.240, boirait la Volga ou le Da nube ; le Tapa j os et le Xingu rivalisent, le premier ayant 1.990 kilomètres et le second 1.980; enfin le fleuve des Tocantins en a 2.640 et vaut à lui seul l'Escaut, la Meuse et le Rhin réunis. Dans les Etats de Minas Geraes, de Bahia, de Pernambuco, d'Alagoas et de Sergipe, se promène royalement le San Francisco ; avant de faire connaissance avec le sel marin, les eaux de sa source, si elles ne sont pas évaporées, font une ballade ae 3.000 kilomètres ! Que d'embouchures d'autres fleuves de la Guyanne à l'Uruguay ! C'est le Curupy (800 kilomètres), le Tu-ryassu, le Pindaré, le Meraim, l'Itapicaru, dans l'Etat de Maranhao ; entre celui-ci et le Pianhy, le Paranahyba, 1.716 kilomètres; puis, c'est le Jagua-ribe, le Mossôro, l'Assiu, le Parahyba do Norte, le Capiberibe, l'Ipojuca, le Formoso, le Mandahu, et nous voici au San Francisco déjà nommé. Continuons notre route vers le Sud, nous rencontrons le Vasa Barris, l'Itapicuru do Sul, le Para-guassu, le De Contas, le Jequitinhonha, le Mucury, le Doce, qui a 977 kilomètres de cours dans le Minas Geraes et l'Espirito Sa.nto ; enfin, c'est le Parahyba do Sul, l'Itâjahy, le Tijucas, le Tubarao, l'Araraun-gua, le Mampituba, et le petit Chuy, à la. frontière méridionale. Il reste les énormes rivières composantes du Rio de la Plata ou Rio da Prata, cet immense estuaire de la République Argentine : c'est l'Uruguay, le plus petit, qui a pourtant 1.650 kilomètres de long, puis le Parana, qui en a 4.390 et son principal affluent peu modeste, le Paraguay, un ruban de 2.078 kilomètres.Voici quelques-uns des affluents ou sous-affluents de gauche du Parana. Le Tiété, qui coule dans l'Etat de Sno-Paulo, est grand comme la Loire ; le Parana-panema, qui sépare le Sao Paulo du Parana, est tout aussi respectable : l'Iguassu, entre le Parana et le Santa Catharina a 1.320 kilomètres. Un jour viendra pourtant où le cours de ces fleuves innombrables sera régularisé (le travail est déjà commencé et se poursuit activement) ; un jour viendra où des services réguliers de navigation seront établis sur tous. Se représente-t-on la multitude, l'extrême variété, la valeur des innombrables cargaisons qui descendront vers la côte, qui seront dirigées vers d'autres continents. Ce jour-là, l'Atlantique sera, couvert de richesses, sillonné par des trésors, et l'on sourira au souvenir des fameux gallions espagnols qui permettaient à l'orgueilleux Philippe II de rêver de domination universelle. Les mines d'or s'épuisenf ; la fécondité de l'immense territoire brésilien est incalculable, est infinie ; et ce territoire présente, pour le transport de ces richesses inouïes, des milliers et des milliers de kilomètres de « chemins qui marchent » : c'est ainsi qu'Homère appelait les fleuves. Le café à Goyaz La statistique du Ministère de l'agriculture de l'Etat de Goyaz accuse la plantation de 5.280.000 caféiers dans les dix municipes du Sud de cet Etat. Annapolis est le principal centre de plantations caféières. Le cacao Le cacao devient aujourd'hui de plus en plus l'aliment des hommes. Le cacaoyer existait déjà en Amérique lorsque les « conquistadores » pénétrèrent sur les terres intertropicales ; il y poussait spontanément et produisait des fruits si appréciés par les Indiens qu'ils se servaient de ses amandes comme monnaie. Pendant longtemps, le cacao du Guatémala fut le plus réputé et le plus cher ; il avait le privilège d'être préféré sur la table des rois d'Espagne. Le Guatémala n'en produit guère aujourd'hui ; il est dépassé dans cette culture par d'autres Etats de l'Amérique centrale, lesquels sont eux-mêmes bien dépassés par d'autres contrées de l'Amérique du Sud. Voici le tableau des principaux pays producteurs de cacao avec l'évaluation annuelle de leur récolte approximative : Tonnes Equàteur 40.300 Brésil 39.200 Côte d'Or 35.000 S. Thomé 33.000 Trinité 24.000 République Dominicaine . . . 20.000 Vénézuela . 18.000 On constatera que presque tous ces gros chiffres sont fournis par l'Amérique du Sud ; on remarquera aussi que l'Equateur et le Brésil se disputent la première place ; il est des années où c'est le Brésil qui la conquiert. Ajoutons qu'on peut évaluer à 25.000 tonnes la production totale des autres pays, parmi lesquels nous citerons, par ordre d'importance, les colonies hollandaises, Grenade, Ceylan, Fernando Pô, la Jamaïque, Haïti et Cuba. Revenons au Brésil. L'Etat de Bahia fournit à lui seul les 8/10 de la production ; c'est la culture la plus lucrative, c'est la vraie spécialité de ce pays, presqu'aussi étendu que la France. Elle lui rapporte annuellement 30 à 35 millions de francs. La culture du cacao est avantageuse et facile, car les dépenses de production sont de beaucoup inférieures à celles du café, du tabac et de la canne à sucre ; il ne demande qu'un peu de main-d'œuvre. Mais il lui faut une terre riche en humus. Les terres basses et humides, sujettes aux inondations qui exterminent les rongeurs, lui conviennent à merveille. Le nettoyage des plants peut se faire avec peu de monde ; il n'exige ni machines, ni grands tombereaux pour les transports. En général, le cacaoyer rapporte à partir de quatre ans ; dans les terrains du Sud de Bahia, il commence à donner des fruits à trois ans ; sa durée de production dépasse quarante ans dans les mêmes régions et il y a deux récoltes par an. Chaque arbuste adulte donne en moyenne 4 kilos d'amandes ; les jeunes pieds donnent 1 kilo. Le prix d'établissement d'une plantation est évalué à 3 milreis par pied. Une « arroba » de cacao, ou 15 kilos, vaut, au plus bas cours, dix milreis ; le bénéfice net est encore de moitié, outre l'intérêt au taux de 10 p. c. du capital engagé. On ne s'étonnera donc pas que la culture de cacao joue dans l'Etat de Bahia le même rôle de peuple ment que les mines d'or de Californie ou les mines d'or et de diamants de l'Afrique australe. On peut être certain qu'une plantation de cacao est une véritable mine d'or, que le cacaoyer constitue, pour l'Etat de Bahia, une ressource inestimable ; en effet, le cacao supporte un droit d'exportation de 14 p. c. ad valorem. Cette culture est pourtant susceptible de perfectionnement et d'extension. En effet, les ouvriers employés sont des habitants des plateaux, des « serta-nejos », personnel mobile et inconstant, que rien ne peut retenir dès qu'arrive la saison des pluies ; personnel ignorant des procédés de cette culture et qui ne peut, très souvent, être employé qu'à des travaux rudimentaires. Mieux vaudrait pouvoir employer des colons italiens ou portugais de régions viticoles, qui seraient à même de combattre par les mêmes moyens que ceux employés pour la vigne, les quelques maladies cryptogamiques ou autres susceptibles d'atteindre les cacaoyers. On devrait confier à des familles de colons l'entretien d'un certain nombre de plants moyennant rémunération à forfait. Les colonies britanniques Suite (Voir nos numéros des 24 et 27 juillet et du 2 août) NIGERIE SEPTENTRIONALE L'on manque des statistiques complètes indiquant l'importance exacte du commerce extérieur de la Nigérie du Nord. L'on ne dispose d'aucun moyen pour mesurer le mouvement d'affaires qu'elle fait avec l'intérieur de l'Afrique, par les voies du désert, mouvement qui se trouve exclusivement entre les mains des trafiquants arabes. Mais l'on consigne avec précision les échanges qui se font par Idah avec le sud et l'Europe. Les deux principaux articles d'importation sont les cotonnades et le sel. L'importation des spiritueux et des armes à feu est interdite. L'élément dominant dans les exportations sont les peaux de chèvres et de moutons, dont un million environ, valant de 50.000 £ à 60.000£, sont expédiées annuellement à l'étranger. La Nigérie envoie aussi sur les marchés extérieurs des plumes d'autruche, de la gutta-percha, des arachides, de la gomme arabique, de la gomme copal, de la cire, du coton, du poivre et des fibres. L'étain, extrait du sol de la province de Bauchi par des sociétés anglaises, prend une place de plus en plus large dans le commerce extérieur de la Nigérie septentrionale. Les gisements stannifères de cette région furent aperçus pour la première fois, vers 1830, par des indigènes qui parvinrent à les exploiter par des procédés assez primitifs et à faire de l'étain un article courant du commerce. Mais ce n'est qu'à partir de 1902 que ces richesses minières attirèrent l'attention des Anglais, quand l'analyse d'un premier échantillon de minerai envoyé à l'institut impérial lui eut reconnu une teneur de 64 p. c. de métal. Des prospections organisées. par la Niger Company révélèrent l'existence de nombreux et importants gisements et provoquèrent à Londres un engouement qui se manifesta surtout eri 1911 et 1912 par la création d'une foule de sociétés ayant pour objet l'exploitation de ces mines. Dès septembre 1911 on ne comptait pas moins de 82 de ces sociétés réunissant ensemble un capital de 3.792.000 £ ou 94 millions 800.000 francs. Aujourd'hui il y en a au moins une centaine. Certes, ces entreprises n'ont pas tenu toutes les promesses exposées dans leurs alléchants prospectus d'émission. Indépendamment des conditions financières défectueuses dans lesquelles beaucoup ont été fondées, elles ont rencontré de graves obstacles, notamment dans l'insuffisance des moyens de transport et de la main-d'œuvre. Néanmoins, on se trouve en présence d'une industrie naissante, pleine de vitalité, qui promet d'exercer une heureuse influence sur l'avenir économique d'une partie au moins de la Nigérie du Nord. En 1911 l'on ne comptait encore que 14 sociétés ayant passé la période d'organisation et qui mirent sur le marché pour cette année 1794 tonnes d'étain. En 1912 le nombre des compagnies arrivées à l'exploitation s'élevait à 23, avec un résultat de 2729 tonnes. Le progrès s'est considérablement accentué en 1913, les sociétés exploitantes étant au nombre de 33 et leur production atteignant environ 5000 tonnes. Le centre principal de cette industrie est Naraguta. Les conditions auxquelles les concessions minières peuvent être obtenues ont été fixées par une proclamation datant de 1910. La Nigérie septentrionale commence à ressentir l'influence vivifiante du chemin de fer, qui ne peut manquer d'élargir considérablement ses relations avec les marchés européens. Le gouvernement colonial, après avoir amorcé une ligne à Baro, localité située sur le Niger, à 655 kilomètres de l'embouchure de ce fleuve, l'a poussée dans la. direction du nord, d'abord jusqu'à Zaria, puis jusqu'à Kano, où la locomotive arriva pour la première fois le 29 mars 1911. Cette ligne, longue de 572 kilomètres, forme donc, avec le Niger, une voie de pénétration de 1227 kilomètres. Plus tard l'on a soudé à ce chemin de fer, à une localité appelée Minna, un embranchement qui, se dirigeant vers l'ouest, va rejoindre, à Zunguru, le chemin de fer que le gouvernement de la Nigérie méridionale a amené jusqu'à ce point, de sorte que l'on peut ainsi se rendre par rail de Lagos à Kano. La ligne de Baro à Kano, à écartement. de 3 pieds et 6 pouces, n'a pas coûté 50.000 francs par kilomètre.Un chemin de fer à voie étroite a été construit entre Zaria, sur la ligne de Baro-Ka.no, et Naraguta, le centre de la région stannifère dç la province de Bauchi. On a commencé la construction d'une voie ferrée, qui, partant d'un point de la côte dénommé Port-Harcourt, pénétrera dans la Nigérie du Nord en franchissant le Binoué et ira probablement rejoindre la ligne de Baro-Kano. Les communications sont facilitées dans le bassin du Niger et celui du Binoué par une flotille appartenant au gouvernement et par les steamers de la Niger Company. La fusion du gouvernement central de la Nigérie méridionale avec celui de la Nigérie septentrionale, prévue depuis la nomination de sir Frédéric Lugard comme gouverneur des deux protectorats, est un fait accompli depuis le lr janvier 1914. Sir Frédéric Lugard reste à la tête du nouveau gouvernement avec le titre de gouverneur général. Il aura sous ses ordres deux lieutenants-gouverneurs, l'un pour la Nigérie du Sud et l'autre pour la Nigérie du Nord. Il sera créé un conseil législatif composé du gouverneur général, des membres du conseil exécutif, d'autres fonctionnaires, d'un membre de la chambre de commerce de Lagos, d'un de la chambre de commerce de Calabar et d'un de la chambre des mines. Il comprendra, en outre, six indigènes et quatre Européens nommés par la couronne pour représenter les intérêts du commerce, de la navigation, de l'industrie minière et de la banque. (A suivre). La production du caoutchouc Preanger Rubber-Maatschappij Caoutchouc sec en demi-kilos 1915 1914 1913 Janvier 14.200 12.800 7.704 Février 16.600 12.060 7.162 Mars 20.000 14.210 5.460 Avril 22.400 14.600 5.400 Mai 21.600 14.150 7.400 Juin 19.400 15.760 8.420 Juillet 20.400 14.800 8.200 Août — 5.580 6.600 Septembre — 11.300 6.650 Octobre — 11.380 9.500 Novembre — 14.200 12.400 Décembre — 18.000 14.124 Total — 158.840 99.020 Adjudication Le 13 août prochain, à 10 heures du matin, le collège des bourgmestre et échevins de la commune de Schaerbeek procédera à l'adjudication pour l'entreprise du mobilier du nouvel hôtel communal. Cette entreprise comprend cinq lots qui peuvent être soumissionnés séparément ou en masse. Le premier comprend les meubles de bureaux de types courants ; le deuxième, les meubles spéciaux ; le troisième, les lits de fer, rideaux, stores, etc. ; le quatrième, les meubles et casiers incombustibles, galeries avec rayons incombustibles, et le cinquième, les chaises et les bancs. Un cautionnement provisoire de 500 francs en espèces est exigé pour chaque lot. L-es cahiers des charges, pians, bordereaux et nô-menclatuïés détaillés sont déposés au service administratif des trâVaux où les intéressés peuvent en prendre connaissance tous les jours. Les soumissions devront parvenir au secrétariat communal au plus tard le mardi 10 août, avant midi. INFORMATIONS FINANCIERES COURS DU CHANGE Rotterdam, 2 août. — Londres, fl. 11,81 1/2. Berlin, fl. 50,32 1/2. Paris, fl. 43,40. Amsterdam, 2 août. — Londres, fl. 11,75 3/4 à 11,85 3/4. Berlin, 11. 50,05 à 50,55. Paris, fl. 43,20 à 43,70. Suisse, fl. 45,95 à 46,45. Vienne, fl. 37,02 1/2 à 37,52 1/2. Scandinavie, fl. 64,10 à 64,60. BOURSE DE NEW-YORK New York, 31 juillet. 31 juillet 30 juillet 131 juillet 30 juillet Hypothèques nom l s/4-2 Ontario<£Western,or.i 27 1/2 271/2 Chan6fls.Lon(1r. C.T 4.7675 4,76 75 Nortnern Pàci,"., ord. 106 — 106 1/4 Chg0s.Londr.60d.v 4,7' +,71— Norfolk<£Western,ord 105 1/4 ^05— Changes. Paris vue. 5,72— 5,71— Norf.AWest.4%c.obl 104 1/2 104 1/2 Change s. Berlin . 817/8 813/8 Pennsylvania, ord. 107 7/8 107 3/4 Argent .... 47 1/8 47 1/8 Philad. <fe Read., ord. M7 7 8 1481/4 Philad.<feRead.,1 epréf 80 - 8' — FONDS GreatNorthern, 1 epréf 117 5/8 U7 1/2 Amérique 2 p. c. obi. 97—1 97— Texas & Pacific, ord. 9— 9 1/4 Atch. T.&8. F. 4% 100 - : 100 - Southern Pacif., ord. 873/8 87 1/4 Aich.T.&S. F. a.ord. 100 3/4 100 >/4 Southern Rail//., ord. 13 1/2 13 '/2 Atc.T.<£S.F.Mgb.4% 90 90',4 SouthernRailw.,préf. 44 — 44 1/2 Atch.T.&S.F. a.préf. 97 1/2 97 1/2 Union Pacific, préf. 128 3,8 '28 1/2 Am.Car&Foundryor. 57 — 56 3/4 UnionPacif.4%, obi. ^3 — 931/8 Baltim. & Ohio,ord. 79 3/6 79 1/4 Wab.S'Louis«S.Pac.,o. 1/8 1/8 Canad. Pacific, ord. 144 — 144 3/4 Wab.S'Louisi£Pac„pr '/8 1/8 Chesap & Ohio, ord. 40 1/8 40 1/4 Amalgamat.Copper,o — — Chic. (feNorth West. o. 123 1/2 1^31/2 AnacondaGopper,ord 68 3/8 69 1/4- Chic.Milw.dîSt.Paulo 811/4 81- U.S.Steel Corp..ord. 66 5/8 66 3/4 Rock Island ord. . 123/4 13 3/4 U.S. Steel Corp.,préf. 112 7/8 112 5/8 Am. Smelt<£ Ref.Co,o. 78 1/4 78 1/4 U.S. Steel Corp. 5% Bethl.Steel Corp.,ord 255 - 259 - 2" H. Obi. 102 1/2 102 1/4 Denv.&RioGrande,o. 3 — 3 — lntern.Merc.Mar.,ord Erie Railway, ord. . 26 1/2 26 5/8 Intern.Merc.Mar., pr. — Erie Railw., 1 ® préf. 41 — 41— Americ.BeetSug.,ord 56 1/4 56 — Erie Railw., 2e préf. 32 1/2 32 3/4 American.Can. ord. 57 1/2 58 — ErieRailw. Gen.Lien 65 65 — Unit. Sugar C»,ord. 43 1/2 44 — Illinois Central,ord. 102 !/2 102 1/2 Amer.Hi<MLeath.,pr 345/8 34 3/4 Kans. City South., ord 23 1/4 233/8 Amer. rei.&Tel., ord, 121 1/2 1211/2 Kan-. City South., pr. 55 ./2 55 — Am.Tel.4%conv.obl, 95 — 95 — Louisv.<£Nashv.,ord. 10-î 1/2 109 — Intern.Cont.Rubber o S 1/2 6 1/2 Nat. Rlw. of Mex.,1 pr. 23 — 23 — Int. Merc. Marine Nat.Rlw.of Mex.,2pr. 4 3/4 4 3/4 41/2 %, obi. 58 — 58 — Miss.Kans.<£Tex.,ord 5 1/2 5 3/8 Pittsburg Coal. ord 24 7/8 24 3/4 Miss.Kansas&Texas CentralLeather,ord. 41. 1/2 41 3/4 2e h.g.-obl. 5! 1/8 511/8 lnterbor.Metrop.,préf 74 — 73 '/? Missouri Pacific.,ord 2 1/2 2 1/4 lnterbor.Metrop.,ord. 20 5/9 21 — N.-Y.Centr.<£Huds.,o tS — 88-- StudebakerCor., ord. 84 3/8 83 1/2 Mont.Dom.S'.Corp. Société anversoise pour l'entreprise de travaux publics ou privés société anonyme, à Anvers. — Bilan arrêté au 30 avril 1915. Actif, frs 5.210.777,83. Papeteries anversoises, société anonyme, à Anvers. — Bilan au 31 mars 1915. Bénéfice, frs 71.703,35. Société de constructions et entreprises immobilières de Berchem, société anonyme, à Anvers. — Bilan au 31 décembre 1914. Solde débiteur, frs 3.287,70. Hoboken-Centre, société anonyme, à Hoboken. — Bilan arrêté au 31 décembre 1914. Solde débiteur, frs 30.311,10. Transports pour toute la Belgique de marchandises par service accéléré et à prix réduits S adresser : 65, RUE SANDERUS, ANVERS. La maison s'occupe des formalités de sortie. 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