Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires

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06 January 1917
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s.n. 1917, 06 January. Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/7w6736mw9p/
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ANVERS, Samedi 6 et Dimanch< : 7 Janvier 1917 Le numéro 10 centimes Cinquante-neuvième Année - No 17.808 DIRECTION & REDACTION : 14, RUE VLEMINCKX, 14 ANVERS ABONNEMENTS : Les abonnements pour la ville et les faubourgs sont acceptés au bureau du journal, 14, rue Vleminckx. 1 our l'intérieur et l'étranger on peut s'aclresser à la poste. LLOYD ANVERSOIS Annonces : 25 centimes la petite ligne. — 50 centimes la double ligne 1 franc la ligne sur double colonne Adresses industrielles 50 centimes Émissions et Annonces financières : Prix à convenir Les annonces sont mesurées au lignomètre.— Les titres se paient d'après l'espace qu'ils occupent. Ren\ .Tournai Maritime Quotidien émanant des Courtiers de Navires AVIS Toutes les heures renseignées dans notre journal «w indiquées d'après l'heure de la Tour. Observations météorologiques de M.-F. Agthe, opticien rue Léopoid, 51. Anvers, ôianv. 1917. 11 h. du matin. - Baromètre 762. -Thermomètre cent Iraax) 6. - Th«mom cent. |,nral. 0. Pluviomètre : 6,4 m/m.—Vent. O.-S.-O— Pr vision : Pluie. Astronomie 7 janvier 'Communiqué P" l'Observatoire Roval.de Belgique à Uccle l«z-Bruxelles; Lever du soleil 8 h 44m. Pleine lune le 8 janv. H .. 42m. Coiicher du soleil 16 54. Dern. quàrt.lel6 janv.12 » 42 „ Lever de la lune 16 4 Nouv. lune le 23 janv 8 „ 10 „ Coucher de la lune... 8 17. Prera.quart, le 30janv. 2 h. '. „ Haute1 marée à Anvers Matin So'r 7 janv, ... 3 b.47 ru | 7 janv. ... 16 h 9m. 8 4 „ 30 „ 8 16 47 „ 9 ... 5., 5 „ | 9 „ ... 17 22 .. Hauteur du Rhin Cologne 4 janv. 6.92 m. Strasbourg 4 janv. 3 99 ra. Huningen „ 3.10 „ Lauterbourj „ — „ Ktlil „ — „ Maxau „ — „ Mannheim „ 6.65 „ Germerslreim „ — „ -, Caub „ 5.80 „ Mayence „ 3 92 „ I Rulirort „ 6.60 „ Binjjen „ 1.64 „ Duisbourg „ 6.25 „ Coblence „ 6.07 „ Waldshut „ - Diisseldorf „ 6.50 „ Lobith „ 15.28 „ Hauteur du Main Hauteur du Neckar Francfort 2 janv. 2.48 m. Heilbronn 4 janv. 3.20 m. Hauteur de la Moselle Hauteur du Bodensee Trêves 4 janv. 3.JS m. Constance 4 janu. 3 57 m. Port d'Anvers ARRIVAGES DU 5 JANVIER I Steamer Gerritjl; Adriana, de Burglit. " Wilford IV, de Tamise. » Union i, de Bruxelles. » Telegraaf lit, de la Hollande. Remorqueur Maria, de Tamise. » Mercedes de Gand. » Ludwig Mighiels 4, de Gaiul. » Passe Partout 11, de Gand. » Passe Partout 17, de Gand. Bateau-moteur Rosalie, de Schelle. » Ringrose 3, de Bruxelles. Allège Stanislas, de Calloo. » Sans école, de Hoboken. » Royers 9, de Boom. » François, de Boom. » St-A.ntonius, de Eyckevliet. » Jeune Jean, de Moerzeke. » Julie Esther, de Hamme. » Henri, de Louvain. » Vereinigung 39, de Gand. » Progrès 2, de Gand. » Trio, de Gand. » Lea, de Gand. » Jeanne, de Gand. » Walter, de Gand. » Vitigale, de Gand. » Calipet, de Gand. » Prior, de Merxem. » Orchidée, de Liège. St-Antoine, de Liège. » ffndel 46, de l'Allemagne. » Karl Schroers 30, de l'Allemagne. DEPARTS DU 5 JANVIER Steamer Wilford iv, pour Tamise. I RemorqueurFortuna, pour Gand. » Actif, pour Gand. I Bateau-moteur René 1, pour Boom. » Rosalie, pour Boom. f Allège Vigilance, pour Calloo. Marif. Joseph, pour Duffel. » Celine, pour Baesrode. » Rosalie, pour Baesrode. » De Jonge Antoine, pour Baerode. » Emma, pour Lierre. » Agnes, pour Malines. » Saturnus, pour Haeren. » Union, pour Haeren. » Jeanne, pour Louvain. » La Providence, pour Wygmael. » Gironde, pour Gand. » Sophie, pour Gand. » La tour Eitel, pour Gand. » Injustice, pour Gand. » Leontine, pour Grobbendonck. » Maurice, pour Beeringen. Raymond Gustave, pour Beersse. » Tirlemont, pour Lommel. Albert, pour Hérenthals. \ Emma, pour Hasselt. » Eugénie, pour Liège » Atlntic, pour Liège. » Gouda i, pour Visé. » Gouda 3, pour Visé. » -T. P. Best, I, pour Gharleroi. » Rosendael, pour St-Gliislain. » Leontine, pour la Hollande. » Marokko, pour la Hollande. » Vereinigung 44. poiu- l'Allemagne. » Hermine, pour l'Allemagne. L Au palais de justice Le tjâtonnat. Intérim. Election d'un nouveau bâtonnier P Par suite du décès de M0 Frédéric Delvaux, c'est I M® G. Stoop, doyen d'âge, qui remplit provisoire-I meut les fonctions de bâtonnier, en attendant les l élections pour un nouveau titulaire qui sont, fixées à F jeudi prochai. CHRONIQUE JUDICIAIRE i Affaire embrouillée Une curieuse affaire de soustraction, qui se pré sente dans des circonstances spéciales, a fait l'objet à la 5e chambre correctionnelle de notre ville, d'un longue instruction au cours de laquelle ont surg plusieurs incidents de nature variée. Deux paquets contenant, d'après les plaignants des dentelles et des merceries, avaient été déposé provisoirement dans la cuisine d'un café où s réunissent beaucoup de courtiers en marchandise diverses. Lorsque les déposants vinrent les repren dre, les paquets avaient disparu. (.est un garçon de café qui est poursuivi comm-étant l'auteur de la soustraction. Cet homme, qu est défendu par m® Raynaud, oppose à l'inculpatioi des dénégations énergiques et produit plusieurs té moins a décharge qui sont en flagrante contradic tioii avec les assertions (les témoins à charge. \LÏÏE? p ' °11 affirme que la cuisine dont il es '! vï11,11^ point d'autre issue que celle qui donn. mont! * °'rifé Ç[ue par conséquent les plai g rtn . restés ,lans cette sal,e tout temi)s n niaient dû s «percevoir de l'enlèvemest des pa quête si une personne étrangère les avait einpor ii s. Ces paquets étaient volumineux: il n'y avai 1 P^,m°yen (llr !es dissimuler sous un vêtement. D autre part, on affirma que la cuisine a parfaite ment une seconde issue qui donne sur une petit< allée par ou l'on peut gagner la rue- Des deux parts, dans la confrontation qui a ei lieu, l'on maintint formellement ces déclaration' opposées. En outre, voici que des témoins, à rencontre Ue« plaignants, vinrent affirmer que ce n'étaient pas di t tout des dentelles qui étaient renfermées dans le: paquets, mais bien rie la saccharine. Il en est rnêm< un qui prétendit qu'un des témoins à charge lui ; offert en vente la saccharine - Au milieu de tout cela, un nouvel incident surgit A propos d'une déposition faite par un agent d< ^ police qui a dressé le procès-verbal,un autre témoin une femme, dépose en sens contraire, ef, à un mo ment aonn6, prononce avec emportement une phrn ; se, ou 1 on entend ces mots : — ... vous êtes indigne de porter l'uniforme ! - i £?P't11f,exclam1e ; le président lui demande s'i. . reclame une répreission ; l'agent répond affirmati : Vt'"ierîin]ih!-, n!,"nal suspend l'audience et se retir, !acUpt ni'nnnn '.11 l'evient. au bout de quelques minu i ii fpmme ronîfvUn jugement par lequel il déclan î îi .m^^nvpo Pa,ble d'un (]é][i d'ai,d,ence. et la con i ' cl;,rnne' avec ^mission de circonstances atténuan tes, à une amende de 26 fr. Puis, l'instruction ie-prend, toujours dans une atmosphère d'excitation. Tout cela prend beaucoup de temps ; finalement, on remet le réquisitoire et la plaidoirie a huitaine ; le tribunal déclare en outre que, pour emcider le point essentiel des issues de la cuisine, U iera une descente des lieux. „ _ Quanti à l'épisode du délit d'audience, la femme qui a été condamnée de ce chef manifeste 1 intention d'interjeter appel ; un témoin des plus honorables est prêt à témoigner que les paroles prononcées sont exactement celles-ci : « Si vous affirmiez une chose pareille, vous seriez indigne de portei l'uniforme... » , Ce que nous venons de rapporter se passait récemment, nous avons eu depuis le dénouement de l'affaire. . , r •. La «descente» du tribunal a fait reconnaître qu'une fenêtre à barreaux ouvre de la cuisine du calé sur l'allée latérale ; il n'y a pas de porte. Il a donc fallu que les paquets aient été remis a une tierce personne à travers les barreaux. Le ministère public a requis en émettant lavis que la plainte n'a pas été absolument infirmée par des déclarations contraires. Le défenseur, au contraire, a plaidé que de deux choses l'une, ou bien il faut admettre que les paquets contenaient de la saccharine, et alors l'inculpation ne doit pas être maintenu, ou bien l'on considère comme suspects les témoignages à décharge, et alors comment se fait-il que l'organe de la loi n'ouvre .pas une instruction en faux témoignage ? Après délibération, le tribunal a prononcé à charge du garçon de café une peine d'une année d'emprisonnement.Apped a été interjeté. La pension alimentaire La Cour d'appel de Bruxelles a prononcé, le 15 janvier 1916, un arrêt qui consacre des principes trop ignorés dans le grand public en matière de pension alimentaire : « Attendu que le jugement dont l'appelant M... poursuit la réformation a accordé à l'intimée, épouse M..., belle-fille, une pension alimentaire de 150 francs par mois, payable en la résidence de celle-ci par anticipation à dater du 27 août 1914 avec les intérêts judiciaires et les dépens, jugement exécutoire par provision nonobstant appel et sans caution, sauf quant aux dépens ; Attendu que l'appelant n'élève aucune contestation quant au principe de la dette alimentaire ; que, dans ces conditions, il échet uniquement d'examinar si et jusqu'à quel point l'intimée est dans le besoin, et si la fortune de l'appelant lui ijermet de satisfaire à ce besoin ; Attendu qu'il est sans intérêt de rechercher, comme l'a fait à tort le premier juge, les causes qui ont créé le besoin dans le chef de l'intimée, non plus que de s'arrêter aux agissements prétendument critiquables de l'appelant, puisque la créance et la dette alimentaire existent indépendamment des causes et circonstances qui ont fait naître le besoin ; I. Besoins de l'intimée : Attendu qu'elle reconnaît posséder im revenu annuel de 1655 francs provenant d'un fonds immobilier représentant en capital une valeur approximative de 75.000 francs; que l'apx>elant soutient, sans le prouver toutefois, que ce revenu approche sensiblement de 3000 francs ; mais que, pour apprécier si la créancière des aliments est dans le besoin, il importe de tenir compte non seulement de son âge, de ses charges et de ses moyens de vivre, mais aussi de la situation sociale qu'elle occupait ; qu'à cet égard il n'est pas sans intérêt de constater que sa dot de 25.000 francs a été perdue, et que, séparée de biens, el-le a fait d'importants prêts d'argent à son mari, fils de l'appelant ; que, ayant trouvé dans sa fortune personnelle et dans la situation de son mari les moyens nécessaires à l'existence, elle n'a développé aucune aptitude spéciale lui permettant, dans les circonstances actuelles, de demander à un travail rémunérateur un supplément de ressources aujourd'hui indispensable; que, du.reste, outre son entretien personnel elle doit pourvoir,tout au moins, à celui d'un de ses fils âgé de 15 à 16 ans, et que, dans ces conditions, l'obliger à vendre le fonds immobilier produisant le maigre revenu ci-dessus spécifié serait l'amener, en peu de temps, à un dénuement complet et qu'ainsi on peut dire que, malgré la propriété d'immeubles, elle est dans le besoin ; IL — Ressources de l'appelant : Attendu que, d'après les éléments de la cause, l'appelant, est propriétaire de quinze maisons situées à Bruxelles et dans les faubourgs, rapportant en temps normal plus de 22.000 francs ; que si sa situation pécuniaire se trouve atteinte par les événements que traverse le pays, il n'est pas prouvé, par des documents certains, que ses revenus soient diminués dans la proportion qu'il indique ; qu'en tout cas, ce qui en subsiste lui permet de s'acquitter de l'obligation que le trbunal lui a imposée; Attendu que c'est à bon droit que le jugement a quo a fixé le 27 août 1914 comme point de départ de la débition, puisque c'est à cette date que le besoin a pris naissance, le mari de l'intimée ayant cessé dès ce moment de lui payer la pension mensuelle qu'il avait été condamné à lui servir ; Par ces motifs, de l'avis conforme de M. l'avocat général' Demeure, met. l'appel au néant- et, confirmant le jugement attaqué, condamne l'appelant aux dépens ». Ainsi, la pension alimentaire est due, par ceux que la loi désigne comme devant la payer, quelles que soient les circonstances qui ont fait nnître le besoin. Et pour apprécier si celui qui a droit aux «aliments» est dans le besoin, il faut tenir compte non seulement de son âge, ne ses charges et *de ses moyens de vivre, mais aussi de la situation socinle qu'il occupait. Evénements de Mer SINISTRES, AVARIES, ETC. Léon. — Londres, 4 janvier. Lloyd's annonce que le vapeur français Léon a été coulé. L'équipage est sauvé. Vondel. IJmuiden, 4 janvier. — En entrant ici, le steamer Vondel, venant de Java, a touché le fond. Il a été renfloué avec l'assistance des remorqueurs Bii.liton et Cycloop. EXTERIEUR i pftVS-BAS ^ Le service Flessingue-Angleterre ' les în'uiësr6 flo que pendant l'année 19J6, norté °o i-S cle la Compagnie Zeeland ont trans- 5 NORVEOt*Wnn®s' §?"tre l02JS() en 1915. , On mande d6^harb0n angl,ais . • le gouvernement ^lie depuis l1 janvier ! tions d'exportation eu a reliré toutes ]es autorisa-Norvège. charbons anglais vers la i s S°Ci®té Norvé§>fcnne des Nitrures L a Société Norvégienne v- + , t tre en marche la première Nitrures vient de met- î usine de 30.0(X) HP. de Tyssert??" e ,sa nouve^e - danger. ' ' '• dans le fjord d'Har- JAPON _ Le commerce Sino-japonajs Le ministre des finances au Japon v * , , une statistique relative aux relation» e Iju^!er entre la Chine et le Japon. commerciales Au cours des huit premiers mois de m.,. ,, tion du Japon vers la Chine représente expo1 J de 95.152.000 yens contre 67.833.000 yen's vale,l11 la même période en 1915. ' - Ws de La valeur des exportations de la Chine au t. pendant les mêmes mois a été de 52 774 oon 1)011 contre 36.765.000 yens en 1915. ' yens La conservation par le froid La question de conservation des denrées alimentaires est a 1 ordre du jour. Chacun dans sa sphère d action veut conserver quelque chose. Nous avons déjà examiné précédemment, (voir notre numéro du mercredi 30 août 1916) de quelle fa,-on simple et économique on peut avoir recours à la chaleur pour conserver des légumes e tdes fruits. Aujourd'hui nous nous proposons' de faire annel au froid, et nous ne pouvons mieux faire que de recourir a 1 étude publiée par Monsieur l'Ingénieur ' Pierard qui a acquis dans cette question uni solide renommée, et qui a tant contribué à répandra Zl '■ connaissances au sujet des applications du froid ir - tificiel : Nous regrettons évidemment, que les événe ments ne nous permettent pas de citer les chiffres et statistiques des dernières années, car il est hors doute que l'industrie du froid a marché à pas de géant pendant la dernière décade, et surtout pendant les cinq années écoulées. Quoiqu'il en soit, nous renseignerons les chiffres intéressants de l'Ingénieur Pierard, ainsi que ses aperçus ingénieux sur l'avenir de l'industrie frigorifique et si les circonstances nous Le permettent nous comptons signaler les progrès qui ont été réalisés tout récemment dans l'industrie du froid. il n'y a, en somme, dans le mode de conservation par le froid rien de neuf, car nous ne faisons qu'imiter la nature, et créer artificiellement les conditions qu'elle réalise à certaines époques et qui sont éminemment favorables à la conservation des produits périssables de tous genres. Nous savons, en effet que, durant l'hiver, les viandes, fruits, légumes, etc. se conservent parfaitement ; tout au plus doit-on les placer à l'abri des fortes gelées, dans des caves ou des locaux fermés convenablement. D'ailleurs, dans les régions septentrionales, où les hivers sont très longs et très rigoureux, l'on profite des basses températures pour conserver les aliments. En Sibérie, notamment, on tue, au commencement de l'hiver, les bestiaux qui doivent servir à la consommation de la saison ; on les conserve en les faisant geler. De cette manière, on économise la nourriture qu'ils eussent dépensée pendant les mois rigoureux.Dans les expéditions laites pour chasser les phoques dans le Groenland ou pêcher la baleine dans le détroit de Davis, les marins emportent de grandes quantités de viandes fraîches. Au milieu de ces pays froids, cette viande, placée à bord soir les hunes, se conserve indéfiniment pendant toute la campagne. En Russie, de grandes quantités de viandes, de poisson et de volailles, qui ont été soumises à la congélation pendant les premiers froids, sont troquées, plusieurs mois plus tard, dans les marchés de l'intérieur. Deux preuves curieuses et particulièrement éclatantes de l'excellence du froid pour la conservation, sont tirées des faits suivants : En 1799, le voyageur Pallas découvrait, sur les bords de la mer Glaciale, près de l'embouchure de la Léria, le cadavre d'un animal préhistorique, dont la chair et la fourrure s'étaient conservées tellement intactes à travers la succession des siècles, qu'on a pu nourrir des chiens avec cette viande plusieurs fois séculaire. Plus récemment, le cosaque Jawlosk découvrait un mammouth, au fond de la Sibérie, non loin de l'extrême pointe Nord du continent asiatique. Au prix des plus sérieuse^ difficultés, l'expédition organisée sous la direction du docteur O. Herz, put ramener le mammouth dépecé en morceaux cousus dans des sacs ; le squelette de cet animal gigantesque figure actuellement en bonne place au musée de Pétro-grade.Ces exemples montrent bien tout le bénéfice que la conservation avait à retirer du froid. Et du jour où l'on a pu produire artificiellement en tous pays, même les plus chauds, les froids les plus sibériens, on a tout naturellement été amené à les utiliser pour la conservation des denrées alimentaires. Et c'est ainsi qu'est née cette nouvelle industrie des cotiserve« frigorifiques, qui a laissé loin derrière elle toutes 1 es% autres industries des conserves alimentaires.D'année en année, de jour en jour î^ême, elle élar- Igit le cercle de ses conquêtes et elle tend de plus en plus à devenir l'outil indispensable du commerce des denrées alimentaires. Le froid possède l'avantage sur le sel et les antiseptiques de ne pas altérer le goût des substances, tout en évitant l'usage des corps suspects ou dangereux. Il est de beaucoup préférable, car il n'enlève aux produits aucun de leurs sucs nutritifs ou aromatiques ; il est meilleur, car il garde intact leur aspect de fraîcheur ; il est moins coûteux, car il n'exige aucune préparation préalable. Le froid est donc un procédé de conservation supérieur a* tous les autres, par cela même qu'il se rapproche des conditions de la nature, tout en les perfectionnant. Le froid artificiel des entrepôts a le triple avantage de maintenir une température plus constante, une humidité plus convenable et surtout une atmosphère plus pure, la formation du givre purifiant l'air des locaux. Et voyez immédiatement la portée immense de cette production aisée du froid artificiel ; manque-t-on, par exemple, de viandes ici, il suffira d'aller les chercher à La Plata, en Australie, là où on les trouve en abondance ! et. pour les amener en Europe, aucune préparation coûteuse à subir ; il suffira de les enfermer dans les cales de navires frigorifiés et elles nous parviendront dans des conditions de conservation et de présentation telles que l'on ne pourra les distinguer de nos produits indigènes. Et. c'est ce qu'on est en train de faire ; nous en reparlerons tantôt plus longuement. Mode d'action du froid Mais avant de pénétrer plus avant dans l'énumé-ration des applications du l'roid artificiel, il ne sera pas inutile d'étudier la façon dont le froid agit sur les substances animales ou végétales, car de ce que nous avons déjà dit de son efficacité très grande dans la conservation, , on pourrait peut-être déduire qu'il supprime la source première des altérations des substances. Or, il n'en est rien. Pourquoi, en effet, dans certaines conditions de chaleur, d'humidité et d'aération, lès viandes, les fruits, les légumes, le lait, etc., se corrompent-ils ? Pasteur et ses disciples nous ont appris que ces altérations, ces corruptions sont dues au développement de microorganismes et autres ferments en suspension dans l'atmosphère. Par conséquent, pour préserver une substance quelconque de toute altération, il faut ou bien tuer les germes qui la souillent, ou bien empêcher leur développement. Ces êtres microscopiques, pour vivre et se reproduire, exigent à peu près les mêmes conditions que les animaux et les végétaux supérieurs. Chacun de ces organismes a une température de prédilection, à laquelle sa multiplicatioh est très rapide.-Cette température, qui d'ailleurs est variable d'une espèce à l'autre, oscille entre 20° et 38°. A partir de ce point, soit que la température s'élève, soit qu'elle s'abaisse, la faculté de proliférer va en diminuant. A une certaine distance de la température en question, cette faculté se trouve suspendue ou supprimée. L'expérience, montre que les températures modérément élevées sont beaucoup plus fatales aux microbes que les températures excessivement basses. — Ainsi , M. Mackendrick congéla d'abord pendant une heure, à une température de 182° C., des échantillons de viande,"de lait, etc., placés dans des tubes scellés; ayant ensuite ouvert ces derniers, il les maintint pendant quelques joiirs à la chaleur de 37° et i'1 constata que leur contenu se putréfiait. Des expériences plus récentes ex'éoutées à l'Institut Jenner de médecine préventive donnèrent les résultats suivants : des bactéries exposées durant 20 heures à la température de l'air liquide, soit 190" soùs zéro, ne furent pas affectées dans leur vitalité ; les cultures qu'elles produisirent étaient normales à tous égards ; la substitution de l'hydrogène liquide à l'air liquide, c'est-à-dire une atmosphère de 250° C, n'y changea rien. Une persistance analogue de la vie a été constatée chez les graines,.même aux .plus basses températures ; on a pu les congeler pendant plus de 100 heures dans l'air liquide sans autre-résultat que de les affecter d'une certaine inertie dont elles se débarrassaient par la chaleur. Des échantillons'commerciaux d'orge, de pois et de graines de moutarde ont été littéralement trempés, durant 6 heures, dans l'hydrogène liquide ; après avoir ainsi subi une températuic de 250° C., ils ont été semés de la façon ordinaire; la proportion des pieds ayant germé n'a pas été moindre que dans.les planches où les mêmes graines avaient été employées sans avoir subi de tra itement anormal. Il est donc curieux de constater que les graines végétales en général et les germes microscopiques en particulier, qui sont si sensibles à la chaleur — puisque la plupart des espèces sont tuées dans une température humide de 60° à 80 % — résistent parfaitement aux froids les plus intenses. On peut, de tout cela conclure que le froid, même intense, ne tue pas les germes de décomposition ; en revanche, il arrête leur développement de façon presque absolue, et cela suffit pour préserver le's matières organiques d'une façon indéfinie. Ceci nous suffit. Voyons maintenant quelles sont les conditions qui conviennent le mieux pour chacun des produits à conserver ; nous allons passer en revue les produits alimentaires les plus courants et pour chacun d'entre eux nous exposerons les essais faits, les résultats obtenus,-et s'il nous est possible d'y ajouter quelques renseignements statistiques, nous n'y manquerons pas. (A suivre). PARTIE COMMERCIALE CAFE Amsterdam, 4 janvier. — Marché (lu Santns à ternie : 58,—. CAOUTCHOUC Londres, 3 janvier. Disponible orêpe 3/0 lji, smoked sheets 3/0 1/4, janvier-mars 3/0 1/2, avril-juin 3/0 1/4 vendeurs. First latex crêpe disponible 3/-, janvier-mars 3/0 1/4, janvier-juin 3/0 1/4. Tendance soutenue. La production mondiale. — (tu annonce que la production mondiale de caoutchouc en 1916 s'est, accrue de 44.500 tonnes ou 28 p. c. COTON Liverpool, \ janvier. — Marché tranquille Vendu : 3.000 halles. Importation : G2.800 balles. Amér. mars-avril 10,04 d., jirillet-août 10,70 d. Second télégramme. — Amér. disp. Il à 15 p., Brésil 17 p., Indien 15 p. de baisse, Egypte 25 p. de hausse. Middling Amér.'disp. 10,88 d., mars-avril 10,66 d., juillet-aoïlt 10,71 d., octobre-novembre 10,04 d. HUILES VEGETALES Londres, 4 janvier. Huile de lin. — Disponible, auj. 50/1 1/2, pi'é.c. 50/- ; janvier-avril, auj. 54,1 1/2, préc. 51/4 1/2. Essence de térébenthine. — Disponible, auj. 54/6, préc. 53/4 1/2; janvier-avril, auj. 55/-, préc. 54/1 l'2. Hull, 4 janvier. — Huile de lin. — Disponible, auj. 46/- préc. 45/6; janvier-avril, auj. 48/9, préc. 48/3. METAUX Londres, 4 janvier. — Etain. Straits disponible £ 180.15 -. il 3 mois- ï 182,10'-. — Cuivre. Standard disp. £ 133,10/-, à 3 mois £ 129,10/- ;. électr. £ 145 à 142. — Zinc prompt £ 50,10/-, sur livraison £ 46,10/-. - Plomb. Esp. £ 30,10/-. SUCRE Amsterdam, 4 janvier. — Marché à terme : Courant, 11. 21.16 A , 22,— V. ; mars, 11. 22,8 A., 22,16 V. ; mai, fl. 22,24 A., 23,16 V. ; août, fl. 23,24 A., 27,-- V. Vendu : 14.000 sacs. Tendance : soutenue. N. B. — Les fractions des florins sont en 1/32 = 0,03125 cents. IiNFORMATIONS FINANCIERES BOURSE OFFICIEUSE D'ANVERS Srance du 5 janvier. — Des demandes plus suivies en fonds d'Etats et autres valeurs de placement à revenu fixe donnent à la séance de ce jour un aspect quelque peu plus animé que celui que présentait la séance précédente, mais l'activité du marché ne s'étend pas aux caoutchoutières qui se contentent d'échanges modérés à des prix soutenus sans tendance déterminée. Nos rentes nationales s'immobilisent à leurs cours antérieurs, et les lots de villes de leur côté arrêtent leur mouvement progressif tout en conservant leur récente avance. Belge 3 % mai, 70,75-71,75 ; Belge-Anglais, SO-81 ; Bon du trésor belge 1917, 101 -101,50 ; Annuités 3 %, 76,50-77,50 ; Anvers 1-337, 82,75-84 ; Anvers 1903, 72-73,50 ; Bruxelles 1905, 73-74,25 ; Gand 1896, 61,50-62,75 ; Liège 1897, 63-64 ; lot du Congo, «S4-85. Des dispositions plus fermes 's'afflrinent en valeurs internationales parmi lesquelles les Sud-Américaines sont spécialement recherchées. Les diverses sériés de Céduies trouvent acheteurs a des prix en léger progrès. Céduies nouvelles 111,75-112,50, Céduies L 117-118, les H 119 A., les Iv 5 % 96-97, les or 5 % 112-113. L'emprunt Municipal de Paviinen-tation suit la fermeté des Céduies, aussi les acheteurs à 88,25 ne parviendraient-ils à se faire servir qu'au-delà de ce prix. Les eipprunts fédéraux sont demandés : l'intérieur à 96,75 A., 97,25 seulement P. ; l'extérieur s'échange à 96-97, le 4 1/2 1911 à 96,25-97,25, Argentin 4 % 1900 à 83,50-84,50. Les dettes brésiliennes donnent lieu à quelques bons échanges quoique leurs cou-rs ne vanent pas sensiblement. Brésil 5 % 1913 88 A., le Funding 1914 a 102,25-103,25, les 4 % 1883/1888 sont demandés à SI,50, le 4 % 1910 a 72,25-73,25, le 4 % 18S9 72,50-73,50, le Heiscission 72 A. Les dettes Uruguayennes ont également plus d'amateurs. L'Uruguay 3 1/2 se prendrait à 73,50, cours A, et le 5 % 1914 90,50 A., la Cédule uruguayenne reprend à 101,75-102,75. Chili 5 % 1911 96,50-97,50, le 4 1/2 1889 90,50-91,50. Les dettes asiatiques sont pour le moment peu travaillées le Chinois 4 1/2 se retrouve entre 88,25-89,25, le Japon Railway semble mériter mieux que son cours actuel de 105-106, le 4 1/2 1905 se traite de 102,25 à 103,25, le 4 % 1905 est renseigné 92,50 A. 93 P. Des améliorations de prix assez nombreuses sont également notées parmi les rentes continentales. Le Busse 4 % 1902 assez longtemps négligé reparait à 70,50-71,50, le 4 % 1880 cote 79,75-80,50, le Nicolas 88-89, le 5 % 1906 97 P. Bouriiain 4 % 1890 79,50-80,50, le 4 % 1908/10 68,50 A., le 1905 68,50-6 ,50, le 4 % 1894 70-71, le 4 1/2 1913 73,25-74,25, le 5 % 1903 83,75-84,75, .Serbie 4 % 56,25-57,25, Bulgare 4 1/2 72-73, Portugais 3 % 51,50 A., Hongrois 4 % or 65 A., Métalliques 60 5/8-61 5/8, Bucharest 4 1/2 1898 74,50 P., Turc 71 A. Aux rubriques diverses on est ferme en prvilégiées et ordinaires Crédit National Industriel, les unes à 276-283, les autres a 267-273, Dividende Crédit Général du Canada 72,50-73,50, jouiss. Crédit Fonc. Sud-Américain 1780-1790, Liebig 580 A., capital Electrique Anversoise 295-298, capital Escaut 117 A., ;119 P., capital Tram, de Botterdam 80 A.,'la dividende 30 A. Les titres hypothécaires ont eu un marché moins facile les hauts cours pratiqués amenant quelques offres. Privilégiée Banque Belge 1095-1105, reste 1100 P., l'obligation 487490, Sansinena 1000 A., 1010 P. privil. Crédit Général du Canada 1010-1020. Les valeurs pétroliféres ne se réveillent pas. Ordinaire Grosnyi 2650-2670, la privilégiée 2965-2985, Astra Bomana 1130-1150. Les valeurs caoutchoutières piétinent sur place. Federated 657,50-677,50, Kuala 146-152, Sennah 67-69,25, KaiLtenga 42-44,75, Galang 6-6,40, Kuang 66,50-70, Financière 162,50-167,50, Parts Tjisalak 172,50-177,50, capital Deli Moeda. 225-235, la dividende 70 A., 73 P. BOURSE OFFICIEUSE DE BRUXELLE3 Séance du 5 janvier. — Les dispositions générales ne sont guère meilleures, et on peut dire que la semaine se termine dans des conditions peu favorables, sauf pourtant" pour quelques cas isolés. C'est évidemment la situation politique qui continue à exercer son influence déprimante sur les acheteurs. Nos rentes et lots de villes ne sont pas plus largement traités que précédemment. Voici les cours: Bente belge 3 %, 70-71,75 ; Anvers 1887, 83,50 ; Bruxelles 1905, 72,75-73,50 ; Bruxelles 1902, 82,50 ; Gand 1896, 61,50. A noter encore en passant des acheteurs en An-derlecht 4 1/2 % et 5 % respectivement à 481,25 et 505. En obligations industrielles, on demande encore les 4 % Tram, de Livourne à 415, les 5 %. Tr. Toscans à 460, les 5 % Sambre et Moselle à 485, les 4 1/2 p. c. Pieper à 350, les 5 % Ouest de Mous à 490, les 5 1/2% C.anadiàn Pulp 505 et on fait 432,50 en 4 1/2 % Espérance-Longdoz. Nos valeurs bancaires enregistrent encore quelques cours intéressants. Le Crédit Anversois est toujours actif à 410, 415, 420, la cap. Crédit Général de Belgique est bien à 105 et reste demandée à ce prix ; le Crédit Liégeois s'améliore à 475, 477,50. Les titres de transport jouissent encore d'une certaine vogue. Il y acheteur à 775 en Chemin Congo ordinaire B, en fondateur à 3500 et en 6° fond, à 560. D'autre part, on est ferme en jouissance Bilbao à 57,50, 58, plus lourd en divid. Bruxellois h 855, 850, soutenu en cap. Rails Electriques à 545 et moins bien en cap. Tientsin à 980. En ord. Madrid-Espagne, il y a argent à 100 et en cap. Varsovie à 505. En Financière de Transports à 987,50, 992,50 en fond, et 1045 en capital, nous notons un peu d'hésitation. Les cours font preuve généralement de résistance au groupe sidérurgique. Clabecq gagne quelques points encore à 755, mais les Emailleriëis de Gosse-lies reviennent h 137,50 ; rOlkovaïa est bien à 222,50, 225 en cap. et de 440 à 455 en jouissance. La Providence Russe C. se retrouve à 277,50, 275, 282,50 et les Tôleries de Konstantinowka ont belle alilure de 680 à 690 en. cap. et de 2740 à 2800. en jouissance. A noter aussi le cours de 20 papier en div. Ateliers Métallurgiques et 360 argent et 160 argent respectivement en cap. et divid. Toula. Un peu d'indécision en valeurs charbonnières. Le Carabinier est toutefois bien traité à 680, 685, 690. La Haye reste ferme à 445, mais la Laura est discutée à 1540, 1530, 1520 en capital et de 935 à 915 en.divd. Maireux, se modifie peu à 1580 et Marcinelle-Nord débute bien à 500, 505 pour finir à 492,50. En Horloz, il y a papier à 1525, mais en Nord de Gilly il y a argent, à 2700 et en Ta mines à 1025. Les transactions sont plutôt restreintes aux petites rubriques. Les Mines de Fer de Bacarès sont tou jours Dien li.iv.uuet» a ou, ou,ju, ki u..^. demandée à 088,75, les Mines Réunis sont recbei chées à 190, la ca.p. Electricité de Rosario se tient à 117,50, 120 et la cap. Lainière Barcelonaise progresse de quelques points à 505. A noter aussi (les demandes en Cotonnière du Rouvray à 480 en cap. _ et à 200 en ord. Les discussions sont plus vives, tant en valeurs caoutchoutières qu'en coloniales. La cap. Java reste ferme à. 138,75 et la-10° fond, se maintient à 55, 56,25, la Galang Besar bouge peu à 6 1/8, 6,25, les Plantations Annamites sont discutées à 115, 113,75, la Sennah cote encore 69, 69,25, 69 et la Soengei se tusse ;i 455, 450. En Commerce au Congo, il y a argent. jusque 3400 et en cap. Commerciale et Minière on est bien à 62,50, 65. L'ord. Haut Congo, par contre, est offerte à 555, l'ord. Katanga est lourde à 2330, 2320, 2325, la fond. Lacourt revient à 490 et la Luki se tasse à 17, 16,50. La cap. Union Minière ne parvient pas non plus à se redresser et fait 1490, 1495, 1500 et la Tanganyika finit empreinte de lourdeur à 75, 74,50, 74,25, 74. Notons enfin des offres en divid. Simkat à 360. Les valeurs diverses manquent absolument d'activité. La cap. Fourrure est demandée à 13, la fond. Sucrière Européenne est lourde à la cap. Sucreries St-Jean revient à 100, 95 et la fond, est hésitante ;i 140, 135, 137,50, 140. Au groupe étranger, les titres miniers espagnols seuls retiennent l'attention. On s'améliore encore en Lujar à 805 , 810, 815 et en Rajah à 1050, 1060, 1070. Par contre, les titres russes sont assez malmenés. La Dniéprovierme est offerte ù, 3535 et la Métall. Russo-Belge est discutée à 2035, 2050. En Kaïping, on est ferme à 51,50, 52,25, on ne cote que 97,50 en cap. Agricole d'Egypte et en Petite Villa del Prado on s'améliore à 10,50, 11. Des offres en Brazilian Traction à 277,50, des demandes en Québec à 150, en Pampelune à 387,50, en Akron à 380 et en Porto-Rico à 125. COURS DU CHANGE Rotterdam, 4 janvier. — Londres, fl. 11,68. Berlin, fi. 40,97 1/2. Paris, fl. 42,05. Amsterdam, 4 janvier. — Londres, fl. 11,68 1/4. Berlin, fl. 40,90. Paris, fl. 42,07 1/2. Suisse, fl. 48,87 1/2. Vienne, fl. 25,721/2. Copenhague, fl. 67,121/2. Stockholm, fl. 72,25. • BOURSE DE PARIS Paris, 4Janv, 4 Janv. 3Janv.1 4Janv. 3Janv. 3% renie française. 6175, 61 50jEst français. j : Russie 1889,Con.4% 76 "5 Rio Tinto, paris .1766 — 1765 — 41/s % Russie 1909 76 75 — — Mexique Int. 5% \ ! Serbie 4% 1895 Lots Turquie . j -- - j -- - Espagne 4%, Etr —, 104 'O Chans® Berlin, court ; — - Portugal 3% . . 68 50 | 58 50 Ch£as.Amsterd..court 238 - j 23rt— Turquie 4% unifié . 58 60 - — Che®s.Londres,cour!I 27 79 2779 Banouo ottoman» . — 433 HscomDte l — I -- — BOURSE DE LONDRES Londres 4 Janv. 4 Janv.1 3 Janv. 4 Janv. 3 Janv. Consois. . . 55 ï/8 ! 55 1/fi South. Railway. • 34 1,2 i 33 3/8 Répubïici Ar^e-tine — — — — Union A , . . 156 V4 '57 — 4% Brésil . . 49 1,2 48 W?b., préf. . . — 4% Japon . . 70 3/i 70 % U. S. eeel A. .124- ;118 3£t Japon 1905. ■ ')5',2 , 95 1/2 Amalg. C. . . .j — - Mexique inter. . 1 — Great Oobar. .1 Pérou, ord. ... j 5 9, ! G Columbia . . 47 7/8 Pérou, préf. . . 64 i;a , Ver.. D?p!.,, - Portugal. . . ■ I —. Mexic. pr. . . . — Russie 1889 . . 64 — i 63 5,8 Rock !sl. ... — — Marc, of A . . . 16 — 16 V4 Randmino ... — - Turquie— — Marine, pr. - — — 3Vg % Uruguay. . — 64 1/4 Shell 5% Uruguay . . -- — Rio Tinto . . . -- — Acht. Top . . . 109 1/2 108 % Anaconda . . - — Préf. do A . . — - • — Schib.. préf. . - - Denver.fcRio Pranrte — - Schib., orn. . . - — Erie, ord. ... 37 — 37 3/8 Kon. Petr. . .j — — Missouri il 1,2 |1 ','4 Escompte . . h 1/4 d|51 ' M2p Ontario A. . . — - Argent . . . 361/2 d 361,2 d 9outn. Pacific . '03?,'4 103 1/4 1 BOURSE DE NEW-YORK Ntw York. 4 janv. 4 Janv. 3 Janv. 1 4 Janv, 3 Janv Hypothèques ;?V4-2i/2.2Î/4-2V2 Ontar o^Western,or 28 14 78 3^ CnanB«s.Londr. C.T 4.76 4.76.45 Nortnern Pacii., ord. 109 3/4 109 7/8 Chg® s. Lundr.60 d, v 4. ,'.50 4,7150 Norfo.K<£Westem,ord 134 >/2J '35 — Change s. Paris vue. 5.84 1/2 5.841,2 Norf.AWest.4%c.obl '34- '34- Ghange s. Berl n . 71 1,4 71 1/2 Pennsylvania, ord. 56% 56 7/8 Aigent 75 3'8 75 3/8: Philad. .t Read., ord. 101 3/i M03 7/8 Philad.iRead.,1opréf 43 - 43 1/4 F0N0S GroatNorlherr,l*pn>f m7 7/8 11R — Amérique 2 p. c. obi 99% 99 3/4 Texas & Pacific, ord. 18 '/a ' 19 1/4 Atch. 1. & S. F. ^% ; 105 - 104 - Southern Pacif., ord, 96 V4 97 5/8 Aich.T.dS. F. aord 1051/2 :1C4 38 Southern Rail//., ord. 31 % i 33 — Atc.T.£S,F.Mgb.4% 95'2 95 1/8 SouthernRailw.,préf. 68%! 69 1/2 Atch.T,<tS.F. a,préf.! 98 3/4 .981/2 Union Pacific, préf. '44 V4 '46 1/2 Am.CariFoundryor. 6? 1/4 69 V4 UnionPacif.4%, obi. 99 V4 99 V-i Baliim. «fi. Ohio, ord. 33 7/8 34 1/4 Wab.S'LouisAPac ,0 14 s/4 '5 Canad. Pacific, ord. "60 — '631/4 Wab.SlLouis«fiPac, pr- 56 i/2 57 - Ghesar. & Ohio, ord. 64% 65 1.2 Amalgamat.Copper.o | - — Chjç.<£North West. 0. |123 — 123 5/8 AnacondaGopper, n. 83— 841/2 Chic.Milw.iSt.PaulOi 90 3/4 i 91 3;4 U.S.SteelCorp..ord. P2 — '1147/8 Rock Island ord. ,33 : 33 1,2 U.S. Steel Corp.,prof 119 1,2 l'9 7/S Am.SmaltARef.C°,o.110S5/8 '107 1,2 U.S. SleelCorp.5%: Bethl. Steel Corp., ord '505 - 1505 - 2e H. Obi. '05 7/8 105 7/8 Denv.A Rio Grande,0.; 17- Americ.BeetSug.,ord 95% 97 % Erie Railway, ord. . 33 1/8 34 1/3 Ameiican.Can. ord. 47 1/4 ! 501/2 Erie Railw., 1° préf. 48 — 48 5/8 Unit. SugarC", ord. 1 45— 4t- Erie Railw., 2« préf. % 381:2 Amer.HioeiLeavh.,pr 69 1/4 1 74 — Erie Railw. Gcn. Lien 72 7/8 72 3/4 Amer. fei.«£Tel.,oid, 123 3/8,123 1/2 Illinois Central,ord. 105 3/8 IC.1.2 Am.Tel.4 %conv.obl. 991/2! 9 )^4 Kans City South., ord 25 — 25 V4 |ntern.Cont.Rubb<",o 12 — i 12 1/2 Kans. City South., pr. 56 5/8 57 |nterr.Merc.Mar.,ord 26 :/8 27 1/2 Louisv.<fi Nashv.,ord. i33 - 1321/1 ntern.Merc.M.ir., pr.; 85 1/3! 88 3/8 Nat.Rlw.o(f/lex.,lpr.; 13 , 13— |nt. Merc. Marine Nat.Rlw.ofMex.,2pr. 6 1/2 ; 7- 41/2%, obi. 94% 94 V4 Miss,Kans,<£Tex,,or«( 10- 10 7/8 Pittsburg Coal, ord. 40'— j 40 7/8 Miss.Kansas&Texaâ CentralLeather,ord, 93'% : 95 1/2 2® h.e.-obl. ; 54 — 54 — lnterbor.M8trop.,préf 71 12 ' 70 1,2 Missouri Pacific.,ord 3? 1/4 321/2 lnterbor.Metrop,,ord. 16 1/3: 16 3/8 N.-Y.Centr.<5Huds.,o|193 - 102 7/8 StudebakerCor,,ora 106 1'4:109 1/4 M int.Doni.§'.Çnrfl 68 5/8i Ville de Gand. — La ville cle Gand va faire un emprunt de cinq millions de francs. Banque de France. — Le dividende sera, pour le deuxième semestre' de 1916, de 120 francs contre 110 francs- l'année passée et pour toute l'année 1916, de 240 francs contre 200 francs en 1915. Crédit Foncier Argentin. — Cet établissement annonce le paiement depuis .le lr janvier, d'un acompte de 10 francs à valoir sur le dividende de l'exercice 1916. Création d'impôts au Brésil. — En proposant en Sénat la création de nouveaux impôts pour assainir la situation budgétaire, M. Léopoid Bulliocs, ■ rapporteur de la commission des finances a déclaré que le contribuable brésilien n'est pas surchargé et il a cité l'exemple de l'Argentine où les impôts sont plus élevés et où, malgré cela, on vient de les augmenter, parce que les circonstances l'exigeaient. «Jusqu'à présent, a-t-il dit, nous avons fait, au Brésil, une politique financière avec des emprunts et une politique économique avec des constructions de ports et de lignes de chemins de fer, mais, maintenant, nous sommes dans l'obligation de faire de la politique fiscale en créajit de nouvelles et puissantes sources de revenus pour le trésor public ». La stabilisation du change au Chili. — Le Congrès chilien vient d'être saisi d'un projet de stabilisation du change à 12 deniers, au moyen de la Caisse de conversion. On sait que le Chili a, dans son système monétaire, la piastre-or de 18 pence, cours légal, et la piastre-papier, qui suit les variations du marché. Ce change se tient, en ce moment, un peu au-dessus de 11 pence. Compagnie des chemins de fer dans la province de Buenos-Ayres. — Les recettes de cette compagnie pour les cinq premiers mois de l'exercice atteignent 8.371.000 fr. au lieu de 6.586.367 fr. durant la période correspondante de l'année précédente, soit une augmentation de 1.784.633 fr. MEMENTO DE L'ACTIONNAIRE ASSEMBLEES ANNONCEES 8 janvier (.es Raffineries Brabançonnes, société anonyme à Bruxelles, fr 3 heures; en l'HOtel cle la Mutuelle ries Syndicats réunis, 35, rue de LaeUen, ù Bruxelles. Société anonyme Eau ei Vapeur, à Seraing, à 14 h., au siège social. « ïrefor », Société anonyme de Forage et Entreprises Minières à Bruxelles, à 3 h. 1/2 de relevée, au siège social, 56, rue de l'Ecuyer, à Bruxelles. BRASSERIE TIVOLI Société Anonyme à ANVERS Assemblée générale des actionnaires le 15 JANVIER 1917, à 3 heures de relevée, n° 51, rue Pyck.\ à Anvers. ORDRE Dtf JOUR : 1° Rapports du Conseil d'Administration et du Commissaire ; 2° Approbation du Bilan et du Compte de i-'iofits et Pertes ; 3° Décharge à donner aux Administra^ irs et .*.u Commissaire ; 4° Nomination statutaires ; 5° Communications diverses.

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This item is a publication of the title Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1858 to 1979.

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