Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires

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s.n. 1916, 11 July. Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires. Seen on 02 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hd7np1xf3c/
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ANVERS, Mardi 11 Juillet 1916 Le numéro 10 centimes Cinquante-neuvième Année ■ No 17.662 DIRECTION & REDACTION : 14, RUE VLEMINCKX, 14 ANVERS Téléphone 3761 LLOYD ANVERSOIS Annonces : 25 centimes la petite ligne. — 50 centimes la double ligne 1 franc la ligne sur double colonne Adresses industrielles 50 centimes Émissions et Annonces financières : Prix à convenir Les annonces sont mesurées au lignomètre.— Les titres se paient d'après l'espace qu'ils occupent. Seul Journal Maritime quotidien émanant des Courtiers de Navires AVIS , rAnviiemées dans notre journal i i jrzz* » de 13 Tour- ■ (Observations météorologiques de M. F. Aglke, opticien, rue Léocold, 51. , <1 juillet 1916, 11 h, du matin. — Baromètre 765. — ! (min., ,12. - ■ Pluviomètre: — m/m. veni. o.-u. ' ' ' Astronomie 12 juillet I , . , 5 h 43 m. Pleine lune le 15 juill. 6 h.40 m Lever du so ei .; Dern. quart.!e 22 juill. 1 „ 33 „ Coucher du soleil.."^ - ■ Nouv. lune le 30 iuill. 4 „ 15 „ Couche^ de lït! ! - - 5. le 6 a°ût 23 » 5 ■ Haute marée à Anvers Malin . S0,r,. , .5 12 juillet ... Jhn. ;;; \\ : ::: s.sr. 1 « •••17 55., Hauteur du Rhin Cologne 6 juillet 3.12 m. Strasbourg 8 iuill. -m hK« 8 3.68 „ Lauterbours . - . !> 11 4.61 h Maxau « « Mannhei. I MO . —^ ; ,78 Uuhrort 1 2«> „ Bingen . -.97 „ DuisbourK 6 „ 2.07 .. Coblence . 2. 9 „ Waldshut - - Dusseldorl . 302 . Lobith 9 „ 12.14 „ Hauteur du Main Hauteur du Neckar Francfort 6 juillet 2.26 m. Heilbronn 8 juill. '.13 m Hauteur de la Moselle Hauteur du Bodensee r..s inillpt 1.54 m. Constance 8 iuill. 5.10 m. PLUS GRANDES MAREES DE L'ANNEE 1916 I Coefficient Fort de hauteur Philippe Anvers de la marée Hauteur Hauteur « .°o:?I •:% ® S 13 septembre o 1.08 2,71 2,78 29 septembre * 0,94 2,36 2,37 13 octobre ® u,99 2,48 2,*9 28 octobre l".: « 0,94 2,36 2 37 . U novembre o0,?X bl. Ho 27 novembre # °»92 11 décembre o0,76 1,91 1,92 26 décembre * 0.94 2»36 2,37 o Pleine lune. • Nnnvellft lune. Port d'Anvers ARRIVAGES DU 10 JUILLET Steamer Wilford iii, de Tamise. » Union I, de Bruxelles. » ' Tournai II, de Gand. » Tim.kgraaf III, de la Hollande. Remorqueur Fidelitas III, de Gand. » Clara, de Gand. Actif, de Gand. liateau-moteua? Eclair IV, de Bruxelles. Koophandkl III, de Louvain. » Zoesie Markie, de la Hollande. Allège Twee Gebroeders, de Hoboken. Maurice, de Hemixem. » Fruit de labeur, de Rumpst. .. Rosalie 2, de Malines. »» Stella Matutina, de Vilvorde. » François, de Bruxelles. » François-Elise, de Bruxelles. » Torpilleur, de Bruxelles. Im'atifiabll' I, de Gand. » Infatigable 2, de Gand. Mon Idée, de Gand. » .Ian Breydel, de Gand. » Emile, de Gand. » pajjla-Magdalena, de Gand. » Gouverneur, de Merxem. » Mutuel, de Merxem. » Maria, de Merxem. » Georges et Maurice, de Merxem. » Gerta 7, de Beersse. * » Antoinette 35, de Beersse. » Frondeur, de Ryckevorsel. » Gabrielle 1, de Brée. » Polo, de Raevels. » L'Ami de Dieu, de Turnhont. » Sophie, de Renory. » Jeune Jules, d'.Auvêlais. » L'Idéal, d'Auvelais. >. 1)e Prins, de Mons. » Le Jeune Homme, de Mons. » .Rien sans argent, de Lessines. » Franciscus (A 28), de la Hollande. » .Ian, de la Hollande. » Morgenster 5, de la Hollande. » Karl Schroers 39, de l'Allemagne. » Anna, de l'Allemagne. » Marcelle, de l'Allemagne. » Wilhelmina 2, de l'Allemagne. DEPARTS DU 10 JUILLET Steamer Wilford III, pour Tamise. » Stad Amsterdam vi, pour Bruxelles. » Stad Amsterdam, pour la Hollande. » Telkgraaf I, pour la Hollande. Remorqueur Passe Partout, pour Gand. » Clara, pour Gand. » Presto III, pour Gand. Bateau-moteur Zoesif. Markie, pour Bruxelles. Allège Gounod, pour Bruxelles. » Congo, pour Gand. » Clémence, pour Gand. » Ondin, pour Gand. >» L'Union, pour Gand. » Gaston-Robert, pour Gand. » Zulma, pour Gand. » Union, pour Gand. » Twee Gezusters, pour Gand. » Zoé, pour Gand. » Ulm, pour Gand. » Lo, pour Gand. » Liberté, pour Gand. » Jan Breydel, pour Hoboken. » Gustave, pour Hoboken. » Valentine 15, pour Merxem. Fruit de Labeur, pqur Merxem. » Emilienne, pour MolL - Marie-Louis, pour Hérentlials. » Marie, pour Liège. » Roger, pour Liège. » Gilbert, pour Liège. Maurice, pour Haccourt. » Vaarwel, pour la Hollande. » Vios, pour la Hollande. » Drie Gebroeders, pour la Hollande. » Leopoldus, pour la .Hollande. » Or Gods vertrouwen, pour la Hollande. Richard VI, pour l'Allemagne. » IIeinricii, pour l'Allemagne. » Muro, pour l'Allemagne.. » Karl Schroers 25, pou ri'Allemagne. ARRÊTÉ concernant les infractions commises sur les cours d'eau et canaux navigables : Article lr. — Les dispositions des lois et règlements belges eu vigueur jusqu'à présent pour la protection des cours"d'eau et canaux navigables et réglant la circulation sur ces cours d'eau et canaux, sont déclarées non valables et remplacées par les dispositions analogues que la « Baudirektion » (Direction des ponts et chaussées) près le gouvernement a déjà décrétées ou décrétera encore. Art. 2. — Quiconque aura enfreint les dispositions prises par les autorités militaires allemandes eu vue d'assurer la protection des cours d'eau et canaux navigables, de régler la circulation sur ces cours d'eau et canaux, et de surveiller les bateliers et les bateaux, quinconqué aura enfreint les ordres donnés en vertu de l'application des dites dispositions, sera passible soit d'un emprisonnement (peine de police, arrêts ou peine correctionnelle) d'un an au plus, soit d'une amende pouvant atteindre 4000 mark, à moins que d'autres dispositions "pénales ne prévoient une l>eine plus élevée. Art. 3. — Les tribunaux et commandants militaires allemands sont compétents pour juger les dites infractions.Bruxelles; le 5 juillet 1916. Le gouverneur général en Belgique, Frhr. von Bissing, Colonel-général. ARRÊTÉ Cultures de céréales S lr. — Du 20 au 26 juillet 1916, il sera procédé à l'estimation du rendement de toutes les cultures de céréales (froment d'hiver, froment d'été, seigle, mé-teil, épeautre, escourgeon, orge, avoine). § 2. — Cette estimation se fera par commune, par les soins de l'administration communale. Les exploitants agricoles ou leurs remplaçants sont tenus de faire exactement les déclarations nécessaires a l'administration communale et aux mandataires de l'autorité allemande chargés du contrôle ultérieur de l'estimation. § 3. — L'estimation se fera à l'aide de listes collectives qui seront envoyées aux" bourgmestres par la commission provinciale de la récolte (Provinzlal Ernte Ko m mission) de leur province et dans lesquelles chaque exploitant agricole devra inscrire séparément la superficie de ses cultures de céréales servant à la panification et de ses cultures d'avoine. Il devra, en outre, certifier, en inscrivant personnellement son nom dans la liste collective, qu'il a fait son estimation consciencieusement et de bonne foi. § 4. — L'estimation du rendement concerne toutes les exploitations agricoles dont les terres cultivées i dû être l'objet du recensement prescrit par l'arrêté du 14 avril 1916. (Bulletin officiel des lois et arrêtés p. 1921). § 5. — Toutes les déclarations devront indiquer le rendement probable en kilos par hectare. Les bourgmestres sont tenus de rectifier les déclarations qui, sous ce rapport, n'auraient pas été faites régulièrement.§ 6. — Les bourgmestres sont tenus de vérifier à ce que les listes collectives qui leur ont été envoyées soient remplies régulièrement et sans lacune. Us doivent inscrire sur l'enveloppe qu'ils recevront par les soins de la commission provinciale de la récolte, le rendement moyen pour leur commune, des diverses catégories de céréales ; ils devront ensuite le 28 juillet 1916 au plus tard, renvoyer cette enveloppe, contenant les listes collectives dûment remplies, à la commission provinciale de la récolte compétente pour la province. Lorsque, dans la liste collective, le rendement moyen d'une des catégories de céréales indiqué par un exploitant est de beaucoup inférieur au rendement moyen de la commune, le bourgmestre doit en inscrire les motifs dans la colonne réservée à cette fin dans la liste collective. § 7. — Les commissions provinciales de la récolte recevront les listes collectives et les enveloppes précitées en nombre suffisant, par les soins de l'« Agrarstatistisches Biiro » (Bureau de statistique agricole) : les dites commissions devront renvoyer, le 30 juillet i916 au plus tard, d.es listes et enveloppes dûment remplies à 1' « Agrarstatistisches Btiro ». § s. — L'« Agrarstatistisches Bùro » est chargé de classer et d'utiliser renseignements résultant des listes et enveloppes. Lorsque ces travaux seront terminés, les originaux de toutes les listes collectives seront envoyés, par les soins des diverses commissions provinciales de la récolte, aux bourgmestres compétents, qui les tiendront à la connaissance du public, à la maison communale. S 9. — Les exploitants ou leurs représentants qui, intentionnellement, ne font pas ou font d'une manière soit inexacte soit incomplète les déclarations ((ue leur imposent le présent arrêté et ses dispositions réglementaires, sont passibles d'une peine d'emprisonnement de 6 mois au plus ou d'une amende pouvant atteindre 10.000 mark. Les deux peines pourront aussi être appliquées simultanément. l.es exploitants ou leurs représentants qui, par négligence, ne font pas ou font d'une manière soit inexacte soit incomplète les. déclarations que leur imposent le présent arrêté et ses dispositions réglementaires, sont passibles d'une amende pouvant atteindre 3000 mark. ,8 10. — Les infractions seront jugées par les commandants ou les tribunaux militaires. Bruxelles, le 5 juillet 1916. Le gouverneur général en Belgique, Frhr. von Bissing, Colonel-général CHRONIQUE* JUDICIAIRE LA JURISPRUDENCE D'ACCIDENTS D'AUTOMOBILE de l'affaire dont nous parlons ici la jurisprudence n'est pas encore définitivement fixée quant à la base d'appréciation de ces accidents et nous croyons qu'elle ne le sera jamais. Il y a moyen d'établir des règles générales, mais les circonstances de fait pèseront toujours d',un grand poids dans la manière de voir des tribunaux. Voici encore un de ces procès qui est antérieur à la guerre et dont les événements ont retardé considérablement la solution. Un sieur D... fut renversé à l'intersection de l'avenue du Commerce et de la rue Vondel, à Anvers, par une automobile qui arrivait au moment où le piéton descendait d'une voiture de tramway ; il fut blessé aux genoux et au bras gauche ; il eut une incapacité de travail de 53 jours, etc. Le procès intenté à l'automobiliste fut plaidé au mois de juillet 1913 ; le tribunal civil admit le demandeur à faire la preuve des faits par lui cotés : que le chauffeur S... n'avait pas corné au croisement des routes; que l'auto roulait avec une grande vitesse ; qu'il y eut blessures et incapacité de travail, l.es enquêtes eurent lieu en novembre de la même année. C'est sur ces enquêtes que l'on est enfin arrivé à plaider le 23 juin dernier et le tribunal vient de prononcer la semaine dernière. I! constate que,' quant au premier point, la lumière complète n'a pas été faite ; des témoins prétendent qu'ils ont entendu corner, mais sans pouvoir préciser à quel moment, ni si c'est à celui où l'arrivée d'une voiture de tramway était en vue et où la prudence exigeait des précautions, surtout à un croisement. On n'a pu C tvantage obtenir des renseignements certains quant au deuxième point: quelle était l'allure de l'auto? Dans tous les cas, c'était une vitesse supérieure à du 15 à l'heure, allure prescrite dans le parcours des agglomérations. Dans ces conditions, il y a présomption de faute dans le chef de l'automobiliste, mais la faute paraît devoir être partagée. On peut demander à un piéton cte ne pas s'exposer et de regarder à droite et à gauche avant de se risquer, et il paraît résulter de i enquête que D... eût pu éviter peut-être l'accident. 1 e chatiTfeurn°G la moitié clu Préj|ic,ice sera, subi par accapareurs et affameurs Est-ce encore dans cette catégorie qu'il faut ranger les paysans qui. sommés à la fin de 1914 ou au commencement de 1915, sur invitation adressée aux administrations communales, de déclarer à celles-ci le stock de froment qii'ils avaient en'magasin et de le céder à -un prix maximum fixé par elle, pour le^ besoins de la population locale, ne se sont pas soucies de cette sommation el ont vendu à des particuliers à des prix supérieurs? Deux fermiers qui sont dans ce cas sont poursuivis sous la prévention d'avoir, en faisant comme nous venons de le dire, contrevenu à la Ici du 4 août 1914, en exécution de laquelle a été promulgé un arrêté royal du 14 aoùl de la même année. * Mr Sclieyvaerts, qui lui-même est bourgmestre à Eeckeren, — a présenté la défense des inculpés en soutenant que les faits qu'on leur reproche ne tombent sous l'application d'aucune disposition légale. Que s'est-il passé? Le 6 janvier 1915, on les convoque à l'hôtel communal de la localité qu'ils habitent et on leur fait connaître qu'ils ont à livrer le froment qu'ils détiennent contre le prix maximum, fixé par l'administration, de 28 francs. Us ont à peine livré le cinquième de leur stock, et vendu pour leur propre compte le reste, avec un bénéfice de 25 centimes. Or, que stipulait la loi que l'on invoque pour les poursuivre ? Elle stipulait que les gouverneurs des provinces étaient autorisés à prendre les mesures nécessaires pour assurer l'alimentation de la population. Elle prévoyait le cas où les gouverneurs seraient empêchés par les événements de la guerre de s'occuper de la chose. Dans ce cas leur autorité, à l'égard des dites mesures, devait passer aux bourgmestres. Aux bourgmestres seuls : nullement au Collège, au Conseil communal. Or, c'est .en vertu d'iine délibération du Conseil communal que dans l'occurrence on a mis en demeure les inculpés. Le Conseil communal n'avait aucun droit de délibérer sur l'objet dont il s'agit ; ses réquisitions étaient irrégulières. Elles n'ont pas force de loi. U y a plus; en cas,^'occupation du territoire, l'autorité de fait passe aux mains de l'occupant. Or, le 31 décembre de cette même année 1914, le gouverneur allemand a pris un arrêté flxanf des prix maxima et rapportant celui du roi des Belges du 14 août précédent. On ne peut donc pas invoquer celui-ci contre le: prévenus pour des faits qui sont postérieurs au 3 décembre 1914. L'inculpation repose donc sur le néant, et le tribu nal doit prononcer l'acquittement des deux fermiers Le jugement sur cette intéressante question a éti remis au 19 juillet prochain. VOL DE CUIVRE AU CIMETIERE DE DEURNE Trois individus ont été poursuivis pour avoir coin mis des vols de cuivre au cimetière de Deurne. I.; valeur en atteint au bas mot la somme de 3000 fr Sur une seule tombe il a clé dérobé des ornemen; pour une somme de 150 francs. Un quatrième indi vidu était prévenu de recel. Le tribunal a prononcé contre trois inculpés un< peine d'une année d'emprisonnement et 26 franc d'amende, et contre un quatrième 7 mois et 26 francs Evénements de Mer SINISTRES, AVARIES, ETC. Lafayette. — Bordeaux, 10 juillet. - Le paqueb<> Lafayetté; en route pour New-York, est entré en col lision, dans la Gironde, avec un autre navire. 1. paquebot a encouru de légères avaries et est rentr à Bordeaux pour effectuer les réparations nécessai res. persian. — Malte, 6 juillet. — Le steamer anglaj Monmouthshire a été en collision, dans la Médifei ranée, avec le steamer anglais Persian, qui se ren dait de Calcutta à Londres et Glasgow. Le Persia a coulé ; l'équipage est sauvé. Port de Gand Les travaux aux darses I,a ville de Gand vient de publier lp rapport qr lui a été dernièrement soumis par la Commissio des darses. ' Les travaux de terrassement seront terminés d'k quelques mois. A la darse centrale ils prendront fi au début de septembre ; il n'y a plus qu'à remblaye le terrain du môle au nord. Ce sera vers la fin d'octobre très probablemei que la darse sud aura atteint la profondeur prévu par les plans, c'est-à-dire :ï m 50 au-dessous du n veau de flottaison du canal ; la nature du sol et le fiîtrations d'eau inévitables rendraient une fouill plus profonde impossible. On fera cesser les travail graduellement, de manière à donner de l'ouvra'g le plus longtemps possible aux ouvriers dont k charges de famille sont les plus lourdes. Cela tei miné, il y aura 9110 ouvriers et employés atteinl de nouveau par le chômage. La ville s'occupe déj de trouver des moyens de leur procurer une autr besogne. U est acquis cependant que res autre travaux de secours ne seront plus, exécutés en régit L'expérience faite durant ces deux années a d« montré nombre d'inconvénients du système. O reviendra donc au système de l'adjudication pi blique. Cependant, malgré tout, on ne peut nier que beat coup de sans-travail y ont trouvé leur gagne-paii Ils y furent enrôlés à raison de 12 francs par s; maine pour un travail de Quatre heures par jour. De plus, la ville n'a pas attendu longtemps prendre cette décision ; les travaux ont commeno le 10 août 1914; à ce moment, il n'y avait que 2( ouvriers qui s'étaient fait inscrire, mais ce chiffi augmenta rapidement: il s'élevait fin décémbr 1914 à 5063, fin décembre 1915 à7280 et au comniei cernent de juin dernier à 8334. Ii y a lieu à rema quer que plusieurs ouvriers trouvant du trava mieux adapté à leurs aptitudes ou plus rénùmér; teur ont quitté leur poste volontairement, de sorl qu'il y en a eu en tout 14.290 employés aux darse (le nombre d'inscrits est de 16.029). Il ne faut pas s'imaginer que tous ceux qui or travaillé au port furent des terrassiers; la con mission en a publié la liste, et l'on compte : 1354 m tallurgites. 1120 débardeurs, 742 maçons, 672 manœi vres. 550 fileurs de coton 528 charpentiers, 422 peii très, 320 terrassiers, 398 à ides-maçons, 227 ébéniste 240 bateliers. 215 ouvriers du lin, 200 voituriers, lî tisserands, 150 typographes, 115 cigariers, etc. Toi les métiers furent représentés, y compris l'horticu ture et la sculpture, et même l'art musical avec di musiciens. En ce qui concerne les dépenses, on ne doit pc perdre de vue, en envisageant ces chiffres, que le travaux aux darses on/ été organisés dans le se' but de venir en aide aux milliers de sans-trava nécessiteux ; il serait donc insensé de reprocher la ville que le rendement ne correspondit pas à 1 dépense. Le Comité national intervenant dans la dépen-bebdomàdaire de 108.000 francs à raison de fr. 4,î par chômeur, la charge pesant sur la ville est c 70.000 francs par semaine. D'après ce même rappor il y a dans ces 70.000 francs une part de secours c près de 56.000 francs. Si la faiblesse de ce rendement provient, en parti' de ce que la plus grande partie des ouvriers occ. pés ne connaissaient rien du terrassement, elle u résulte pas moins de ce que les secourus ont, eu m; diocrement souci d'accompilr leur travail en coi science. Si les travaux de secours avaient été mis en a( indication, il eût été plus facile aux dirigeants d n'employer que les chômeurs de bone volonté ; ma la grande difficulté consiste à trouver des trava u utiles et appropriés aux op'itud'es des principale professions atteintes par le chômage. Colonisation américaine Une récente communication d'Amérique fait ail. sion à la disparition des tribus indiennes qui peu peu refoulées par la civilisation envahissante de Etats-Unis et du Canada, se virent dépossédées de immenses territoires qu'elles sillonnaient en tous le sens, nomades qu'elles étaient pour la plupart, ir souciantes de la culture et ne demandant qu'à 1 chasse et à la pêche, en ces contrées merveilleusi ment douées à ce point de vue, les moyens de sul venir à une existence toute primitive. La littérature populaire, à la suite du grand rt mancier américain Fenimore Cooper, a trop fait coi naître la vie et les mœurs des premiers habitants d l'Amérique du Nord pour que nous nous étendiori à nouveau sur le sujet ; mais il est dans l'histoire d cet empiétement déjà séculaire de la civilisation su la barbarie un épisode relativement récent qui mérit d'être rappelé. Peut-être intéressera-t-il une catégori nombreuse de lecteurs du Lloyd Anversois, car il s rattache, cet épisode, à des entreprises financière qui ont, il y a quelques années, fait appel à l'épargn belge. Cet épisode, c'est l'occupation officielle de l'Okl; homa. Mais avant d'aborder directement ce sujet qui nou reporte exactement au 22 avril 1889, date du décre signé par le président Ilarrison et qui ouvrait 1 territoire indien à l'immigration blanche, quelque notes de statistiques rétrospectives paraissent utile: ne fut-ce que pour démontrer avec quelle rapidit la race indienne disparaît du nord américain. Malgré l'impossibilité d'un recensement assez ai pr^xjrnat.if, le gouvernement des Etats-Unis estima en 18^9 à environ 300.000 le nombre des Indiens libre disséminés dans la «prairie» entre l'Atlantique t le Pacifique. D'après un rapport établi par le comité-bureau de affaires indiennes, cette population possédait, e 1880, 23.uvA) maisons, 230.000 chevaux et mulets 292.0C têtes de gros bétail et 600.000 moutons. Mieux ada] tés que leurs ancêtres à notre civilisation et rendu sédentaires par les obstacles apportés par les autc rites à leurs incessantes pérégrinations, ils s'occi paient aussi de culture et avaient à cet effet défrich 375.000 acres de terre qui leur appartenaient en pre pre. (1) Déjà à cette époque, la plupart des tribus qui v valent sur les versants de l'Atlantique, Algonquim I-Iurons, Iroquois, Natchez, Mohicans, avaient dû paru. Les débris d'autres tribus : Osa.ges,.Delawares Cherokees, Séminoles, etc., étaient cantounés dan des « réserves », notamment dans l'Indian Territor> qui comprenait 178.000 kilomètres carrés, avec un population de 256.000 habitants et à une partie di quel les Indiens Chikasaws avaient donné le nor d'Oklahoina (beau pays). Composé de plaines fertiles, arrosé par de non breuses rivières, l'Oklahoma s'étend de l'Etat d Kansas au Canadian River. Vers 1856, les Indien Creeks étaient venus y rejoindre les Séminoles e dix ans plus tard ces deux tribus vendaient au goi vernement américain ce territoire que devait t-ravei ser la ligne de chemin de fer du Pacifique. Cependant, le tracé de cette ligne fut modifié, 1 gouvernement ayant interdit pour des raisons d'oi dr^politique toute colonisation blanche dans l'Okla homa. Cette interdiction eut précisément pour effet d'att: rer l'attention de nombreux aventuriers sur ce terr. i toire, qui devait recéler, à leur avis, des mines d'une richesse incalculable. Des bandes de « boomers » et de settlers vinrent donc s'y installer et y bâtirent même deux embryons de ville. ; Expropriés et expulsés « manu militari », ils ne se tinrent pas pour battus, et convaincus qu'un jour ou l'autre le territoire indien serait enfin ouvert à la colonisation, ils s'échelonnèrent le long de la fron-, tière du Kansas en des villages provisoires, prêts à fondre sur la prairie qu'ils convoitaient depuis long-j temps. Ces campements, car il est impossible de donner un autre nom aux agglomérations ainsi formées, présentèrent bientôt le ramassis le plus hétéroclite-< qu'il soit possible d'imaginer et la traversée de cette région devint beaucoup plus dangereuse pour les voyageurs que ne l'avait jamais été celle des territoires sur lesquels, au XVIIIe siècle, les Indiens Peaux-Rouges régnaient encore sans contrôle. Le gouvernement américain fut bien forcé d'aviser et c'est de cette époque qu'il organisa de longue t main la prise de possession du territoire nouveau. Cela se fit avec méthode et avec une parfaite con-i ception du sens pratique des choses. Des architectes furent chargés de fournir les plans pour la construction des maisons, des hôtels, des églises, des villes qu'on voulait fonder. Et, naturellement, des banques s avancèrent des fonds aux plus aventureux de ces entrepreneurs. D'autre part, toutes les mesures avaient été prises x pour que cette occupation du territoire indien eut lieu d'une façon régulière. Le « I.and Office », chargé spécialement de la distribution des parcelles de terrain, avait installé deux bureaux qui devaient fonctionner le jour de la proclamation du décret présidentiel. De son côté, le Post Office avait déjà orga-i nisé un service pour la distribution des lettres et des i journaux. Malgré tous ces préparatifs, in répartition ne se i fit pas sans peine, car pour les !)0.000 settlers qui i réclamaient des terres, le Land Office ne disposait r que de 11.000 parcelles ou quartiers. Au jour fixé pour Ta prise de possession des postes 1 de police avaient été disposés le long de la fron-e tière. A un signal donné, par des sons de trompe i- se répétant de proche en proche, un épais nuage de s poussière apparut vers le nord et bientôt on distin-e gua, comme dans un tourbillon de tempête, une * ruée furieuse où s'agitaient chevaux et cavaliers, e franchissant la frontière et se précipitant vers Lis-s bonne, petite ville de fortune née en quelques semaines, très rustique malgré son appellation légère-s ment prétentieuse et qui disputait déjà à line autre 1 localité, Guthnie, l'honneur de devenir la capitale (1 du nouveau territoire du nouvel Etat, comme on dit s en Amérique. Et dans cette mêlée, où cavaliers et '• montures parfois renversés étaient foulés aux pieds, chacun s'escrimant. des éperons et de la cravache, ! s'efforçait de devancer le compagnon de la veille, l'ami déjà ancien, le parent même, devenu un rival, un compétiteur. '■ Une demi-heure plus tard, le village sommaire qui 1 le matin ne comptait que quelques tentes, était devenu un vaste campement, on plusieurs milliers d'aventuriers s'installaient le plus confortablement possible. Puis, derrière cette avant-garde de cava-liers forcenés, apparurent des processions sans fin •' -de colons, hommes, femmes et enfants, entassés dans e des chariots et des voitures de toute forme, con-e voyant de lourds et primitifs chariots, des files de wagons chargés de maisons démontables et qui en quelques heures allaient constituer ces villes jaillies '* comme par enchantement de la prairie. '' 1 es dispositions si méthodiquement prises par le e I.and Office ne furent, comme on le pense bien, que s très peu respectées dans ce tobu-bohu infernal, chacun se précipitant sur le lot qui lui paraissait préfé-'' rable et ne hachant, prise que devant la loi du plus i \ f°rt- Bon nombre de colons durent retourner d'où ils venaient, complètement dépouillés de tout ce qu'ils / possédaient. ^ Or. pendant que le. territoire indien se couvrait de tentes et d'habitations, pendant que ce désert se ,s transformait en une ruche vrombissante, pendant . que cantiniers, cabaretiers, aubergistes improvisés, x se disputaient déjà à grands appels cette future clientèle enivrée du bonheur d'enfin posséder cette ^ terre promise, dans le lointain, vers l'horizon, un morne défilé d'Indiens abandonnant leur dernière ! patrie, s'en allaient plus loin, toujours plus loin, !• vers l'ouest, à la recherche d'un coin de terre, libre peut-être. Quelques-uns d'entre eux cependant, trop vieux pour reprendre cette vie errante de leurs pères, ne P voulurent pas quitter leurs huttes. Et ceux-là as-p sistèrent à un stupéfiant spectacle. En quelques . mois, en quelques semaines, faudrait-il dire, ils-virent s'édifier des villes, dont les rues, tirées au cordeau, se bordaient de riches magasins, d'églises, de théâtres, d'établissements de tous genres. Un mois après la prise de possession de l'Oklahoma cinq banques avaient ouvert leurs guichets à Guth-nie ; les onze employés de la poste travaillaient de . cinq heures du matin à minuit pour classer la correspondance et les envois postaux et pour distribuer I chaque jour une moyenne de 3000 lettres et d'un millier de journaux. En quelques jours, un nouvel Etat venait de naître, x une nouvelle étoile Blanche venait de s'ajouter au ;s drapeau des Etats-Unis. ...Là-bas, toujours plus loin, vers l'ouest-, où le soleil se couche, les derniers Indiens libres poursuivaient leur exode vers la terre libre où librement ils pourraient assister à l'extinction de leur race. Cette terre, ils ne l'ont pas trouvée. (t) L'acre représentant 40 ares et demi, l'ensemble de ces terres cultivées formait donc nn peu plus dé ^ 150 kilomètres carrés, ce qui n'est guère, même comparé à la Belgique, dont la superficie atteint environ 20.500 kilomètres carrés. INFORMATIONS FINANCIERES BOURSE OFFICIEUSE D'ANVERS Séance du 10 juillet. — On ne constate à cette séance de début de la semaine aucun changement e dans les dispositions du marché ni même dans les s cours des valeurs courantes. La fermeté que nous e signalions la semaine dernière en valeurs pétroli-r fères s'accentue quoique les transactions dans ce e groupe ne soient pas encore particulièrement suivies. e On porte de même plus d'intérêt aux valeurs caouf-e choutières pour lesquelles la demande renait avec s plus d'insistance. e De bons cours sont pratiqués en rentes belges et en lots de ville. Belge 3 %, 72-73 ; Belge 3 % émission anglaise. 79,50-80,50 ; Bons du trésor 4 % remboursable 1917, 100,75-101,50; Annuités 3 %, 77,25-s 78,25; Anvers 1887, 81,75-83,25; Anvers 190.1. 71-72; 1 Bruxelles 1905, 67-68 ; Gand 1896, 62,75-63,75 ; Liège e 1897 , 62,75-63,75 ; Liège 1905, 64-65 ; lot du Congo, s 75-76. En attendant l'intervention d'un nouveau facteur, é beaucoup de cours parmi les valeurs internationales > semblent arrivés à un niveau peu susceptible de ' grosses modifications, aussi se trouvent-ils pour la ' 1 plupart invariés. s Valeurs sud-américains : Cédules nouvelles, 103,50- ! t 104,50 ; Cédules I., 107,25-108,25; Cédules K, 91-92; Cédules-Qr, 105,25-106,25. Parmi les fédéraux le 4 1/2 s 1911 a été payé 93,50-94,50 ; l'Intérieur 4 1/2 se pré-1 sente à 96,50-97,50 et l'Extérieur à 96-97 ; Argentin 0 * V, 19(10, 79-79,50 ; 4 % 1897, 81-82 : Buenos-Ayres 4 1/2, 95-96. En dettes brésiliennes le 5 % funding paraît à. s peu près seul traité à 96-97, les autres types sont re-cherchés et ne rencontrent qu'une contre partie insuffisante ; les 4 % Brésil sont 70,25 A.; le 4 1/2, é 75 A. ; Uruguay 3 1/2, 74.50-75,50 ; Cédules uruguaveii- - nés, 97,75-98,75; Chili 5 % 1911, 96-97; Chili 4 1/2 1889, 89 A. En dettes exotiques on cote le Chinois 4 1/2, 86-87 ; le Japon Railway 5 %, 102,50-103,50 ; 4 1/2 1905, 97,50-98,50 ; le 4 % 1905 est, obtenable entre 90 et 91. En rentes continentales l'emprunt de la ville de s Lisbonne 4 "/, est depuis quelques jours assez recherché aux environs des prix de 62-63 %. Le Russe e 3 % 1859 a acheteur à 63 ; le 4 % 1880 se paye 79,50-80,50 ; le 4 Nicolas, 83,75-84,75 ; le 5 % 1906. 94-95 ; 1 le Russe 3 8/10^% se traite à 72,25-73,25. Roumain 1894. 84,57-85,75 ; 4 1/2 1913, 88-89 ; 5 % - 1903, 97-98. - U y a de la demande en actions de banques et on s s'occupe quelque peu d'entreprises de transport et t d'électricité. Obligations Tramways de Rotterdam, 425 A. ; capital Tramways de Rotterdam, 96-100; capital Tramways d'Anvers, 125 A. ; fondateur Tramways d'Anvers, 59-61 ; capital Tramways de Sara-3 tow, 89 91 demandé ; la capital Electrique Anver-sois'e a vendeur à 314; obligations Banque Belge, 471-476 ; privilégiée Banque Belge est renseignée 1065-1075 environ. En actions de banque, la privilégiée Crédit Na tional se prend de 268 à 273, l'ordinaire de 263,50 à. 268,50 ; jouissance Crédit Foncier Sud-Américain, 1665-1680; Banque d'Anvers, 1445 nominal ; dividende " Crédit Général du Canada, 58-61. Dans le groupe des pétrolifères on traite exclusivement l'Astra Romana et les Grosnyi, le nombre de titres qui changent de mains reste peu important mais les prix obtenus indiquent clairement que l'opinion à l'égard de ces valeurs reste très favorable. Astra Romana, 1330-1385 ; l'ordinaire Grosnyi fluctue entre 2655 et 2725 ; la privilégiée vaut environ 2815-2865. Les valeurs caoutchoutières sont mieux achalandées, la Federated se prend de 580 à 590, la Kuala vaut de 128 à 132, Kalitenga 17-20, Galang Besar 3,75-4,25, Sennah 44,50-47,50, actions Tanganyika 74-76 demandé, obligations 192-194 environ. BOURSE OFFICIEUSE DE BRUXELLES Séance du 10 juillet. — La présente réunion fait preuve d'une certaine activité dès le début ; les contre-parties, il faut le dire, se rencontrent avec plus d'aisance, sauf pourtant au groupe colonial, où les vendeurs sont toujours majorité. Le compartiment charbonnier, par contre, conserve toute sa clientèle et l'agrandit même. Les cours les plus intéressants dans cette catégorie de valeurs sont indiscutablement les Willem-Sophia, qui s'avancent à 575. 580 et les div. Laura qui progressent de 617,50 à 635. En Biélaïa on est plus lourd, par contre, à 13,75, 13, 13,25. Le Couchant du Flénu est soutenu à 28 ; la jouissance Grand-Buisson est bien à 1440 ; la Grande-Machine est demandée jusque 1525 ; la Ham-sur-Sambre est indécise à 377,50 ; l'Hornu et Wasmes est recherchée à 7850 et les Houillères-Unies se retrouvent à 550.De bons cours en La Haye à 375, 380 ; en Marcinelle-Nord à 535, 532,50 ; en Poirier à 575, et en Trieu-Kaisin à 1220, 1215. La Lotivière-Sars est, discutée à 215, mais -on demande la Minerie à 415, le Nord de Charleroi à 2830 et le Nord du Rieu-du-Creur à 700. Le mouvement d'affaires en rentes et lots de ville est toujours aussi animé et présente sa fermeté habituelle. Voici les cours : Rente belge 3 %, 71,25-72,50 ; Bons du Trésor 4 1917, 101,25 ; Bons du Trésor 4 1919, 101,25 ; Congo lots, 76 à 76,25 : Vicinaux — 3 mai, 73,25-73,50 ; Anvers 1903, 71-71,25 ; Anvers 1887, 82,50-82,75 : Bruxelles 1905 ex-coupon, 67-67,50 ; Bruxelles 1902, 85,75; Bruxelles Maritime, 64-64,25 ; Gand IS96. 63-63,25; Liège 1897 , 62,75-63,25; Liège 1905, 65,25 ; Schaerbeek 1897, 60,25. Les obligations industrielles continuent également à jouir d'un bon courant de demandes. Ainsi, on recherche les 5 Tramways du Caire à 485, les 4 % Tramways de Livourne à 412,50, les 5 % Tramways Toscans à 460^es 5 Tôleries de Konstantinowka à 465, les 4 1/2 Charbonnages du Hainaut à 430, les 5 % Pétroles de Grosnyi à 467,50, les 4 1/2- % Electricité d'Odessa à 425, les 4 % Tramways de Rostoff à 390 et les 4 Conduites d'Eau à 427,50. Les litres bancaires se montrent assez résistants. La dividende Banque Coloniale est en nouvelle reprise à 5 et 6, la Banque Nationale de Belgique est ferme à 3400 et la Caisse de Reports se retrouve à 1350. En valeurs de transports, les dispositions sont relativement satisfaisantes aussi. On est bien en jouissance Bilbao à 45, des demandes non servies en dividende Bruxellois à 875, la jouissance Caire est mieux à 4,80, et les Espagne Electriques sont fermes à 117, 117,50 en cap., à 46,50 en div., et à 1160-1165 en fond. A noter aussi le cours de 20 en ôrd. Tramways et .Electricité. C'est aussi la fermeté qui prévaut an compartiment sidérurgique. En Cockerill ancienne il y a acheteur jusque 1160, l'Estampage du Donetz est bien en cap. à 195, 200, et la div. est soutenue à 450, 452,50, 455. U y a argent en Maison Beer à 320, et en div. Toula à 165. La Providence Russe B est plus ferme à 527.50, 530, et Thy-le-Château est en voie de reprise à 2170. Aux petites rubriques, signalons de nouvelles demandes en Bacarès à 67,50 ; en cap. Société Générale Belge d'Entreprises Electriques on cote 825, et en Carrières Wincqz 49. Au groupe colonial, les dispositions laissent plutôt à désirer. L'ordinaire Katanga est discutée à 2280, 2275, 2270, et la dividende Simkat reste demandée à 385 et offerte à 390. La cap. Union Minière est plus lourde à 1270. 1275, 1277,50 ; il en est de même de la Tanganyika à 75, 74,75, 75,50, 75. Aux valeurs de plantations, signalons la fermeté des Fauconnier à 290 en cap. et à 240 en fond.. L'Hévéa, d'autre part, est offerte à 142,50. Les valeurs diverses sont assez calmes aujourd'hui. La cap. Sucreries en Roumanie est bien pourtant à 1000, et l'ord. continue à être recherchée. La fond. Saint-Jean présente une certaine lourdeur à 50. 49. En Bougies de la Cour, il y a preneur à 820 en priv. et à 360 en ord., comme il y a acheteur en cap. Tustanowice à 40. Au groupe étranger, c'est la fermeté qui domine. Dahlbusch est en bonne voie à 810, 815, 820 ; l'oblig. Brazil Rails est demandée à 155, Lu jan* gagne 1 ou 2 fr. à 640, Dyle et Bacalan est demandée à 147,50, la Dniéproviènne est ferme à 2970, Kolomna se soutient à. 503,75, 505, et la Métallurgique Russo-Belge est mieux à 1860, 1880.. COURS DU CHANGE ROTTERDAM, 6 juillet. — Londres, fl. 11,49 ; Berlin, fl. 43,52 1/2 ; Paris, fl. 40,85. Amsterdam, 4 juillet. — Londres, fl. 11.49 3/4. Berlin, fl. 43,67 1/2. Paris, fl. 40,87 1/2. Suisse, fl. 45,55. Vienne, fl. 30,35. Copenhague, fl. 69,—. Stockholm, fl. 69,10. Charbonnages de Monceau-Fontaine, société anon., à Monceau-sur-Sambre. — Bilan au 31 décembre 1915. — Valeur des charbons extraits, fr. 6.312.818,59. Fonderies et Aciéries de Bourlers, société anonyme, à Bouliers. — Bilan au 31 janvier 1916. — Solde en perte exercice 1915-1916, fr. 12.303,70. Ogné-Sprimont, société anonyme, à Sprimont. Bilan au 31 décembre 1915. — Bénéfice de l'exercice 1915, fr. 1466,27. Les Carrières des Nutons, société anonyme, en liquidation, à Bruxelles. — Bilan au 5 juillet 1915. — Solde débiteur, fr. 17.825,57. Ateliers de Seneffe, société anonyme, à Seneffe. — Bilan au 29 février 1916. — Pertes à ce jour, fr. 32.481,60. Huy-Touriste, société anonyme, à Huy. — Bilan au 31 décembre 1915. — Pertes nettes à ce jour, fr. 177,11. Caisse des Valeurs industrielles, société anonyme, à Anvers. — Bilan au 31 mars 1916. — Solde créditeur, fr. 7216,35. ASSEMBLEES ANNONCEES 13 juillet Société anonyme des Cristalleries de Manage, à 2 heures de relevée, au siège social, à Manage. 15 juillet Société anonyme des Hauts Fourneaux et Mines de Halanzy, à 11 heures clu matin, 30, rue des Croi sa des, à, Bruxelles. Société anonyme Exploitations Pétrolifères, à 3 h. de l'après-midi, Chemin des Cottages, 2, à Bruxelles. Société anonyme « Chiapas », à 15 heures, au siège social,. 38, rue de la Pépmière, à Bruxelles. 17 juillet Compagnie du Tramway Electrique d'Ostende-Littoral, société anonyme, à 3 h. 1/2 du soir, rue Marie-de-Bourgogne, 36, à Bruxelles. Brasserie Lourtie Dor, à 3 heures de relevée, au siège social, rue Vivégals, 295, à Liège. Société anonyme des Charbonnages de Patience et Beaujonc, à 4 heures, au siège social, Paire des Marronniers, à Glain l.ez-Liége. Compagnie pour l'Industrie et le Commerce Extérieurs, soc. anon., à 12 heures, en l'étude de Me Poelaert, notaire, .47, rue Royale, à Bruxelles. Société anonyme des Bouionneries et Ferronneries Saint-Eloi, à 4 heures de l'après-midi, au siège social, à Courcelles-Motte. Comité provincial de Secours et d'Alimentation pour le Hainaut, société coopérative, à 10 heures du matin, à l'Institut des Industriels du Hainaut, place Warocqué, 18, à Mons. 19 juillet Compagnie des Ciments du Portugal, soc. anon., à 12 h., au siège social, rue Royale, 99, à Bruxelles. Transports pour toute la Belgique de marchandises par service accéléré et à prix réduits S*adress£r « 65, RUE SANDERUS, ANVERS. La maison s'occupe des formalités de sortie.

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This item is a publication of the title Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1858 to 1979.

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