Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires

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s.n. 1915, 22 August. Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/4m91834w6f/
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ANVERS. Dimanche 22 et Lundi 23 Août 1915 Le numéro 10 centimes Cinauante-huitième Année - No 17.39 & RÉDACTION N^fN\4, ^ VLEMINCKX'14 .7 Envers ^^^^éléphone 3761 LLOYD ANVERSOIS Seul Journal Maritime quotidien émanant des Courtiers de Navires Annonces : 25 centimes la petite ligne. — 50 centimes la double ligni 1 franc la ligne sur double colonne Adresses industrielles 50 centimes ^Émissions et Annonces financières : Prix à convenir Les annonces sont mesurées au li^nomètre. — Leî titres se paient d'après l'espace qu'ils occupent, Observations météorologiques de M. F. Agthe, opticien, rue Léopold, 51. Anvers, 23 aoât 1915, 9 1/2 h. du matin. — Baromètre 772 — Thermomètre cent (max) + 20 —Thermom cent, (min.) -f 11. — I Pluviomètre — m/m.—Vent. O.-N.-O.— Prévision : Nuag<mx. Astronomie 24 août I Idu soleil 4 h. 42 m. matin = 4,42, I faucher 1" soleil 6 „ 48 „ soir = ' IS.48) I ,™„ i, la lune 6 34 „ soir = (18.34) I r.nrker de I» lune .... 3 „ 52 „ matin = ' 3.52) I pl.;., lune le 24 août ... 9 .. 40 „ soir = (21.40) n-mir quartier le 1 sepl. . . 2 57 „ soir = (14.57) Nouvelle lune le 9 sept.. . . 12 „ 53 matin =,(12.531 H Premier quartier le 16 sept. . . 7 „ 21 „ matin = ( 7.21) Haute marée à Anvers Matin Soir I ?4 août 2 h. 59 m. = ( 2 h. 59) I 3 h. 21 m. = (15 li. 21) I «août 3 h. 40 m. = ! 3 h. 40) 3 h. 58 m. 15 h. 58) I 26 août, 4 h. 15 m. — ( 4 h 15) | 4 h. 32 m. = '16 b. 32) lHeUiebelge)' Hauteur du Rhin I ('oloene 21 août 2,44 m Strasbourg 21 août 3,11 m I Hmmia 20 . 2,41 „ Lauterbourg „ 4,89 . I Keti 3,21 „ Maxau „ 4.70 „ I Mannheiir 21 „ 4,18 „ Germersheim „ 4,60 ,. ■ faub „ 2,59 „ Mayence „ 1.47 „ I Kuhrort „ 1,53 „ Bingen „ 2,23 ,. I Duisbourg „ 1.^3.. Coblence f ... 2,53,, ■ vValdshut . 3,10 Diisseldort „ 2,16 „ P Lohith .. 11.15 „ Hauteur du Main Hauteur du Neckar R Francfort 21 août 2,07 m. Heilbronn 21 août 0.34 m | Hauteur de la Moselle Hauteur du Bodensee ■ Trêves 21 août 0,18 m. Constance 21 août 4,05 m Port d'Anvers ARRIVAGES DU 21 AOUT Steamer Union III, de Bruxelles. Helvbtia VIII, de Bruxelles. » Eugénie, de la Hollande. ' Allège I)oki. VII, de Doel. » Florent, de Calloo. » Adeuine, de Calloo. # Ella, de Boom. » Thérèse, de Boom. » Agnes, de Mali nés. » Gounod, cte Bruxelles. » Constantia, de Louvain. » De Vlaming, de Merxem. » Virginie, de Merxem. » st-Antoine, de Beeringen. » Torpilleur, de MolL » François-Elise, de Moll. » Victor, de Moll. » Noordster, de Moll. .. Jan van Beers, de Moll. » Louise, de Moll. : » Omegank, de Moll. » Catherine, de Turnhout. » Partout, d.e Turnhout. » Bernard, de Liège. » Mélian, de Courcelles. » Vaillant, de Courcelles. » Alice, de la Hollande. !» S. H. V. 21, de la I-Iollande » Rosalie, de la Hollande. » Spa, de l'Allemagne. DU 22 ( Steamer Telegraaf II, de la Hollande. I Bateau-moteur Rosalie, de Steendorp. » Schéldestroom, de Baesrode. i » Eclair III, de Bruxelles. ^■Allège Theresia, de Burght. » MartINUS, de St-Amand. » Anna I, de Boom. » Rupel, de Niel. » Petrus, de Louvain. a Maria, de Merxem. „ » Partout, de Turnhout. » Aéroplane, d'Ougrée. s » Libéria, de Charleroi. ». Moretus, de St-Ghislain. » Germaine, de Mons. _ s Anna-Marie, de la Hollande. » PhiLOMENA, de la Hollande. » \ isciihandel, de la Hollande. » De Vrouw Louisa, de la Hollande. » Jonge Pi et, de la Hollantle. » .î'onge Jan, de la Hollande. ! » Eugénie, de la Hollande. , » Espérance, de la France. , » Morgester 5, de l'Allemagne. DEPARTS DU 21 AOUT e, Steamer Wilford IV, pour Tamise, ôt l » Souvenir d'un ami, pour Hamme. » Amstel III, pour Bruxelles. 10 ' Teiîegraaf III, pour la Hollande. Bateau-moteur Pierre-Joseph, pour Rupelmonde. » ITrie Gebroeders, pour Bornhem. e> i » Anna, pour Boom. Ringrose III, pour Bruxelles. ^■plège John, pour Burght. re H (.'Ami de Dieu, pour Boom. »s, H " A ugust, pour Baelenwezel. i)\ ■ " Kulma, pour Termonde. ■ Antoon Van Dyck, pour Gheel. — Henri, pour Gheel. B Stella Maris, pour Moll. n il LOUIS, pour Mons. a il » Sophie, pour Mons. ■ » Le jeune Raoul, pour Mons. ■ » Theodor Wilhei.m, pour la Hollande. i— «1 DU 22 ■ IRteamer Tournai III, pour Tournai. ■ » Stad Amsterdam III, pour la Hollande. I » Eugénie, pour la Hollande. n ' Helvetia VIII, pour la Hollande. f ■ » Rhenus 24, pour l'Allemagne. L Wateau-moteur Charles-Philomène, p. Rupelmonde. H » Melanie, pour Bruxelles. Eclair IV, pour Bruxelles. • AUège Bernard, pour Tamise. ■ » Demer-Dyle, pour Wintham. ■ Waterbloem II, pour Boom. 17 ■ s Emma, pour Boom. B 1 Leeuw van Vlaanderen, pour Boom. ■ ' Maria, pour Bruxelles. H » De Vlaming, pour Bruxelles. H » Victor, pour Bruxelles. ■ 3 Torpilleur, pour Bruxelles. ■ ' François-Elise, pour Bruxelles. — î ' Noordster, pour Alost. 23, ■ 1 Marguerite, pour Merxem. u'& B " Gouverneur, pour Merxem. ou- B 1 Franco Belge, pour Merxem. B 11 Le Jeune François, pour Arendonck. IH " Thérèse, pour Hérenthals. ■ ' Thérèse, pour Turnhout. ■ 8 Spa, pour Turnhout. I 1 Marie, pour Liège. ■ 8 Flora, pour Mons. 5, à P? ° Virginie, pour Mons. I| " Oscar-Willy, pour la Hollande. I ' R. S. G. 18, pour la Hollande. Ion. I ' Cornelia-Elisabeth, pour la Hollande. Kijrwenal, pour l'Allemagne. 1 a Bayern 12, pour l'Allemagne. avis Extrait du « Mémorial administratif pour la pro *• mce du Hainaut » : lies- Mons, 18 juillet. — L'exportation de foin, trèfles el autres fourrages se trouvant dans la province de v«ra lamaut est défendue. Pour la vente de ces fourrages sur le territoire de la province de Hainaut, les prix maxima ont été fixés comme suit : foin, 60 mark ou 75 francs la tonne ; foin de trèfle, 80 mark ou 100 francs la tonne (pris sur place). Toutes les autres ordonnances se rapportant à cette question sont annulées. Les administrations des vivres et des fourrages (Praviant-Amt) à Mons et à Charleroi sont disposées à prendre aux cultivateurs leur excédent de foin et achèteront ceci sans obligation et jusqu'à nouvel ordre. Le gouverneur militaire. Notes de jurisprudence LE PROCES DU THEATRE DES GALERIES A BRUXELLES COMPLETES DIVERGENCES Nous avons fait connaître l'intéressant jugement rendu par le tribunal de première instance d'An vers dans le procès du Théâtre de la Scala en notre ville dont l'exploitant a- été débouté de sa demande en diminution de loyers pendant l'époque où ce théâtre est dans l'impossibilité de donner des repré-' sentations. Nos lecteurs se rappelleront que le tribunal, se basant sur ce fait que rien n'empêchait l'exploitant de donner en location la salle pour l'organisation de représentations cinématographiques ou autres, et sur cette considération qu'il serait injuste de faire peser sur le propriétaire de l'immeuble les conséquences d'une situation imprévue, née de l'état de guerre, et de mettre à néant les obligations de preneur à bailleur, a condamné l'exploitant de la Scala à payer l'intégralité de ses loyers. A Bruxelles, un procès de même nature a été plaidé. Le directeur du Théâtre des Galeries a demandé l'exonération de ses obligations en plaidant que- ce qui a été donné en location c'est un local aménagé à l'usage exclusif de théâtre avec tout son ameublement et son armement ; qu'ainsi le local et l'exploitation commerciale qui s'y exerce sont inséparables l'un de l'autre, s'incorporent l'un à l'autre et sont ensemble à la fois l'objet du bail et la chose louée ; que celle-ci en un mot est dans l'espèce non pas l'immeuble dans lequel est installé le théâtre, mais le fonds de commerce que constituent le théâtre et son exploitation ; que le bailleur a,, de par la nature du louage des choses, l'obligation de faire jouir le preneur pendant toute la durée du bail à chaque instant de la durée du contrat et suivant la destination naturelle ou conventionnelle de la chose louée. (Code civ., art. 1719). L'action intentée par Je propriétaire tendait à la condamnation du prenuer au payement de 50.000 1rs pour deux trimestres de loyer échus par anticipation le lr août et le lr novembre 1914, le lr février et le lr mai 1915, de sommes diverses pour le loyer du magasin de décors, etc. Le tribunal vient de décider que l'impossibilité, par suite de l'invasion de la Belgique et de ses conséquences, de se procurer les ouvrages du répertoire de la Société des Auteurs et compositeurs dramatiques de Paris et le concours d'artistes de nationalité française, en vue de quoi des contrats avaient été passés ; que cet obstacle à l'exploitation théâtrale dans les conditions prévues au bail est insurmontable en soi; qu'aucun exploitant de théâtre ne saurait dans les circonstances actuelles écarter cet obstacle qui s'impose invinciblement ; mais que ces considérations, peremptoires en ce qui concerne les termes dé loyers postérieurs à celui du lr août 1914 ne le sont pas en ce qui regarde ce dernier ; qu'en effet ce terme étant payable,d'après le bail,le lr août 1914, était donc échu lorsque la guerre a éclaté, et lorsque même ont été prises les mesures légales concernant les retraits de fonds déposés en banque, mesures qu'invoque, mais à tort, en sa faveur, puisque le preneur a l'obligation (C. civ., art. 1728) de payer le prix du bail au terme convenu ; qu'il lui appartenait donc de prendre en temps utile les dispositions nécessaires pour satisfaire à cette obligation. En conséquence, le preneur est condamné au payement de 12.500 francs pour le trimestre échu le lr août 1914, avec les intérêts judiciaires ; pour le reste, il est déchargé de l'obligation de payer les loyers du théâtre et ses accessoires postérieurs à ceux •échus le lr août 1914 jusqu'au jour où la situation actuelle ayant pris fin il lui sera possible de recommencer dans les conditions prévues au bail l'exploitation du théâtre des Galeries. Evénements de Mer SINISTRES, AVARIES, ETC. Ben Vrackie, Gladiator, Samara, Bittern, New-York City. — Londres, 20 août. — Les steamers Ben Vrackie, Gladiator, Samara, Bittern, New-York City ont été coulés. Les équipages sont sauvés. Le Ben Vrackie était construit en 1905, jaugeait 3908 tonnes brut et 2535 tonnes net et appartenait à la Watson Bros Shipping C°, à Glasgow. Le Gladiator de la Charente S. S. C°, à Liverpool, était const.urit en 1904, et jaugeait 3359 tonnes brut et 2168 tonnes net. Le Samara jaugeait 3172 tonnes brut et 2030 tonnes net. et était la propriété de la S. S. Samara C°. Ltd, à Glasgow. Le Bittern était un vapeur de 1797 tonnes brut et 962 tonnes net et appartenait à La Cork S. S. C° Ltd, à Cork. Le Lloyds Register ne mentionne pas de vapeur du nom de New-York City. Bras. — Christiania, 20 août. — Le steamer norvégien Bras, de Skien, a été torpillé à neuf milles de distance du bateau feu Ergero. L'équipage est arrivé à Haugesund, avec le vapeur Luna. Le Luna avait été arrêté par un sous-marin mais a été autorisé à continuer son voyage. Elysia. — Port-Saïd, 20 août. — Le steamer Ëlysia, allant de La Clyde et Liverpool à Bombay, s'est échoué dans la baie de Suez. Il devra probablement décharger. Le steamer Titan prête assistance. Marowyne. — Londres, 21 août. — Le steamer Marowyne de la United States Fruit C°, en route de Belize à New-Orleans, est en retard de 3 jours. Comme ce vapeur est muni d'une installation de télégraphie sans fil et qu'il ne donne pas de ses nouvelles, on présume que l'appareil ne fonctionne pas. Najade, Vrede. — Hansweert, 20 août. — Les bateaux Najade et Vrede, se sont échoués près de I-Ioe-dekenskerke. Le Najade s'est rompu en deux endroits et sera probablement perdu. Il porte environ 600 tonnes de froment de la Commission for Relief et destinées à la Belgique. Des allèges sont sur place. Hansweert, 21 août. — Les bateaux Najade et Vrede ont été renfloués. Le Najade a été mis au plein. Beaucoup de froment a été avarié.La cargaison est transbordée. Le Vrede est indemne. Silver Wings. — Londres, 19 août. — Le vapeur Silver Wings, en route de New-York pour Archan-gel, s'est échoué sur Sable Island et fait eau. Londres, 21 août. — Le steamer Silver Wings est considéré comme une perte totale. Tello. — Blyth, 18 août. — Le capitaine du stea mer danois Robert, arrivé ici de Copenhague, rapporte avoir rencontré le 16 août, par 57° N et 5° 53' E le steamer norvégien Tello se trouvant en feu. Le navire était abandonné. Ymuiden 49. — On mande de Schiermonnikoog qu'une chaloupe y a débarqué tout l'équipage du chalutier Ymuiden 49. 1/e chalutier était parti mardi dernier d'Ymuiden et a heurté jeudi une mine au N. O. d'Ameland. Renflouement de steamers dans le canal de Suez Une quantité d'ingénieurs et de plongeurs danois sont arrivés à Romarishorn, en route pour Marseille et Suez. Ils sont engagés par le gouvernement anglo-égyptien pour renflouer quelques steamers qui ont sombré dans le Canal de Suez. EXTÉRIEUR FRANGE Paris, 19 août. — Le vapeur Dacia, qui avait été acquis par un armateur français, a été baptisé du nom cI'Yser. Son premier voyage, sous pavillon français, s'est fait de Cherbourg à Cardiff, d'où il reviendra avec une cargaison de charbon à destination de Brest. GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG DEFENSE D'EXPORTATION Luxembourg 17 août. — Le gouvernement du grand-duché de Luxembourg, a interdit l'exportation de fruits, de conserves de fruits et de marmelades, ainsi que celle des graines oléagineuses. DANEMARK Taxe de Bourse Le ministre danois des finances Brandès vient de déposer un projet de loi, créant une taxe sur toutes les opérations de Bourse. ITALIE Le port de Tarente fermé à la navigation Le port de Tarente est fermé à la navigation marchande. Pour les navires désirant se rendre à Tarente, les autorités du poil de départ, doivent en demander l'autorisation au « Commando in Capo di Dipartimento ». Situation de Tarente : environ 40° 26' lat. N. et 17° 11' long. E. Le chemin de fer du Bas-Congo C'est une œuvre dont on ne peut et dont on ne pourra jamais trop parler, parce que ce fut une entreprise magnifique, où se déployèrent les qualités de notre nation : l'énergie et la ténacité, parce qu'elle eut des conséquences matérielles et morales du plus haut prix pour l'avenii du centre africain, et parce que son prompteur et son artisan, le colonel Thys, est mort à une heure où la pensée nationale n'a pu suivre son convoi funèbre et qu'il s'en est allé sans avoir recueilli le souvenir de l'admiration èt de Li reconnaissance qui doit couvrir de ses plis ceux qui ont été une leçon d'énergie. Car c'est grâce au colonel Thys que fut construit notre premier chemin de fer colonial, quii allait remplacer la route meurtrière -des caravanes et nous mettre en communication directe avec Léopoldville, où s'amorçait le réseau fluvial incomparable dont les artères portaient la vie à travers tout le cœur de l'Afrique. Ce fut Thys qui en fit une entreprise belge, alors que l'on avait déjà entamé des pourparlers avec les Anglais, pour qu'ils en prissent l'initiative. Il parvint à obtenir une convention entre la Compagnie du Congo pour le commerce et l'Etat Indépendant, par laquelle cette société s'engageait à étudier d'une manière pratique et définitive la question du chemin de fer. En suite de cet accord, deux expéditions furent envoyées en Afrique : le capitaine Cambier. prit la direction des ingénieurs, Delcommune fut mis à la tête de la reconnaissance commerciale. Thys, qui fut l'âme de ce travail gigantesque, occupa la direction supérieure en Afrique. A la fin de juillet 1887, lés brigades d'études étaient réunies à Matadi. Elles se trouvaient en face de difficultés énormes : devant soi, c'était l'inconnu ; les renseignements géographiques manquaient pour préciser le cours des rivières, l'emplacement des" marais, des ravins. Pour fixer l'axe de construction la plus facile et la moins onéreuse, on explora mamelons et défilés, on sonda les marais, on contourna les ravins, on escalada les côtes. Le service de la construction suivait les pas des jalonneurs. Habitant sous la tente, dans un confort rud.imenta.ire, ils avançaient avec les .travaux, marchant de l'avant, taillant dans les herbes, pataugeant. dans les marais ou .les rivières, ployant le front sous le soleil torride. Néanmoins cette reconnaissance fut menée avec sûreté, sous l'impulsion vive que lui communiqua Cambier et, le 4 novembre 1888, le dernier coup de niveau était donné au Stanley-Pool. Les ingénieurs rentrèrent ; leurs rapports établissaient la possibilité de poser une voie ferrée ; le projet d'évaluation fixait le coût approximatif des 400 kilomètres de ligne à 25 millions et prévoyait quatre années de travaux. La ligne coûta 60 millions et l'on mit huit ans pour atteindre le but. » * * Au commencement de 1890, le personnel chargé de la. construction arrivait en Afrique, et au mois d'avril le premier coup de pioche était donné. On transforma la falaise sauvage de Matadi, on y aménagea une gare, on construisit des habitations, des imprimeries, des magasins, des ateliers ; on éleva un pier, on acheta deux steamers et on approvisionna largement le personnel. La lutte était entamée, elle fut longue. Tous les obstacles parurent se concentrer sur les huit premiers kilomètres : c'était la résistance désespérée de l'Afrique avant de se livrer toute entière à son vainqueur. Le sol semblait se révolter : la roche dure, presque partout à fleur de terre, résistait à la poudre et aux explosifs. On essaya des perforatrices à air comprimé, la tentative fut abandonnée ; les mineurs attaquèrent la muraille à pic, suspendus à des cordes. Après avoir foré, chargé et amorcé les mines, ils se refusaient à les allumer et les Blancs se chargeaient eux-mêmes de ce périlleux office. La ligne fut creusée en corniche dans le roc, à 40 ou 50 mètres au-dessus du fleuve et de la Pozo. Que dire des déboires avec un personnel d'ouvriers .ignorant pour la plupart le maniement de la pelle ou de la bêche ? Il fallut d'abord leur apprendre leur métier de terrassier, de poseur de voie, de riveur, de mineur. Ajoutez que la résistance du terrain avait concentré ces 1.000 à 2.000 travailleurs sur le même point, dans une contrée improductive, où il était impossible de se procurer des vivres frais. Dans cette fournaise, où le soleil dardait ses flammes sur la roche nue et réverbérante, les hommes manquant de confort, démoralisés par la lenteur des travaux, atteints de maladies contagieuses tombaient abattus comme des épis sous la grêle. Des 7.000 engagés pendant les deux premières années, 2.000 restèrent sur les chantiers ; 1.500 avaient été rapatriés, les autres étaient morts ou avaient déserté. Subissant l'influence néfaste qui les empoignait, les Blancs, éprouvés eux aussi, pa* la mort ou par la maladie, se relâchaient de leur surveillance, la discipline se maintenait difficilement, la production diminuait. L'effort d'un ouvrier ne dépassait pas un tiers de mètre cube de déblai par jour ! Seul, un petit contingent docile, mais morne, attaquait encore le roc avec la résistance des vaincus d'avance. Ce fut une période terrible. Tant d'humbles existences meurtries ou broyées gisaient sous les pieds du progrès 1 Tant d'ossements entassés formaient la terrasse où devait rouler la civilisation I Inconscients de leur rôle, ils étaient sacrifiés à une cause plus grande que bien d'autres, pour la défense desquelles l'Europe chrétienne avait ensanglanté ses propres sillons. Il en fut du chemin de fer du Congo comme de celui de Panama, où chaque traverse représentait une vie humaine. Cet effort gigantesque, incomparable, qui n'eut peut-être*d'égale que la tentative du percement de l'isthme de Panama et que cherchait à enrayer la jalousie de nos grands voisins. Chez nous, l'union patriotique n'avait toujours pas su se réaliser sur ce terrain et l'on se demande comment tant de haine a pu s'accumuler contre une œuvre aussi noble. Aux heures les plus décourageantes de cette histoire du chemin de fer, où tout s'unissait pour vaincre l'audace et l'obstination, seuls quelques fidèles gardaient foi dans l'issue de l'entreprise et avec eux le Roi Léopold IL Thys, âme vibrante de ce travail cyclopéen, rappelait plus tard qu'en juillet 1892 il venait de parcourir les huit premiers kilomètres du chemin de fer. Cette confiance inébranlable empêcha les bras de tomber. Le Roi Léopold II et ses vaillants dominaient la situation et dirigeaient les énergies concentrées dans cette lutte opiniâtre. Là-bas, au Congo, on continuait de travailler sans jeter de cris d'alarme, le directeur relevait les défaillance et le personnel d'ingénieurs ne marchandait ni so temps, ni son intelligence, ni son dévouement. Auss après deux ans de lutte sans répit, le rocher afr cain était vaincu et la voie dorénavant facile alla pouvoir s'accrocher à un sol moins rebelle et coi duire jusqu'au Stanley-Pool la locomotive triomphe trice. Au mois d'août 1893, le commandant Lemair< blessé, descendant à Matadi, qu'il avait quitté que tre ans auparavant, atteignait Kengé, point extrêm où s'arrêtaient les locomotives de service, au kilt mètre 40. — Je ne dirai pas, écrit-il, l'impression qui m secoua à la vue du chemin de fer : je ne saurai l'exprimer. Assis sur le talus que rectifiait un équipe de Chinois, je nie mis à pleurer à grosse larmes, évoquant les âmes de tous ceux qui n'étaler plus et dont les efforts passés eussent été payés a centuple par la -vue du double ruban d'acier... Avec ses porteurs, le commandant s'installa su trois ou quatre wagons plats. Les noirs chantaier et trépignaient. La nuit était profonde quand ï atteignirent- la Pozo. A leur arrivée, 300 porteur: établis là pour la nuit, se levèrent. Dressés dan l'ombre, ils poussaient des clameurs retentissante et saluaient « le fétiche béni qui allait bientôt en 1( ver de leur têtes crépues les milliers et milliers d fardeaux dont elles étaient harassées depuis i longtemps... » Déjà les bienfaits du chemin de fe se faisaient sentir. Le 22 juillet 1896, ont lit en grande solennité, di vant les délégués de Belgique et de France, l'ouve: •ture de la section Matadi-Tumba, qui comporta 190 kilomètres. Ce fut un triomphe et Thys pouva dire avec raison : — J'en ai l'ardente conviction, l'heure de la justic approche. Non pas seulement pour le chemin de fe: mais pour l'œuvre toute entiere du Congo. Après Turnba, le travail s'actvléra : le terrai était devenu facile ; la voie montait et descenda: par des pentes insensibles; le pont de fer sur 1 Kwilu était terminé, et 7000, puis 8000 tiavailleui échelonnaient leurs efforts le long du tracé. La sei tion Matadi-Inkisi était ouverte au trafic le 1er aoî 1897. La dernière année on posait près de 100 kilt mètres de rails et le coût du kilomètre descendait 100.000 francs. De leur côté, les recettes accusaier un accroissement inespéré : en janvier 1897 elle étaient de 145.000 francs et en octobre de '455.0C francs. Le Panama qu'avaient prédit des prophète se transformait en un Suez rémunérateur. Enfin, on touchait au terme de ces laborieu efforts. Les terrassements s'achevaient jusqu'à Stanley-Pool le 29 janvier 1898, et le 16 mars, la li: comotive y atteignait. On se félicitait de la construction de cette noi velle voie qui allait faciliter le voyage en lui assi rant la sécurité, la rapidité et l'économie. L'arrivé de la première locomotive à Dolo fut fêtée par le autorités, qui furent invitées à fixer les derniei boulons des rails. Un télégramme parvint à Bruxe les le 27 mars portant : « La locomotive est arrivé aujourd'hui à Dolo. Signé : Goffin. » La compagni arbora son drapeau, des télégrammes de félicite tions accoururent de' tous les fils et Stanley adre: sait ces mots : — Votre glorieuse nouvelle me réjouit au-delà d toute expression. Bien qu'elle soit toute de paix, 1 victoire que vous avez remportée est considérabli La Belgique peut être fière d'avoir achevé le pr< mier chemin de fer en Afrique équatoriale. Mes pli: chaleureuses félicitations au Roi, aux directeurs d chemin de fer et au persévérant peuple belge. Le 1er mai, l'a ligne Matadi-Stanley-Pool était oi verte au public ; au mois de juin, tous les travail terminés, la locomotive entrait à Léopoldville, et 1 6 juillet se faisait l'inauguration solennellemei triomphale du chemin de fer du Bas-Congo. Apre les fêtes de réception à Borna, défilé de 25( hommes de troupes, retraite aux flambeaux, si trains spéciaux de deux voitures chacun, pavo sés aux couleurs belges et congolaises, avaiei quitté Matadi aux sons de la « Brabançonne ». Pui: après une excursion cordiale à Brazzaville, les 1: invités de l'Etat Indépendant étaient revenus Léopoldville se grouper sur le perron du mess de officiers. Là, en présence des délégués étranger des représentants de la presse et de deux évêqiu africains, l'homme qui avait fait le chemin de fe le colonel Thys, pria le gouverneur Fuchs de décl; rer ouverte l'exploitation, et celui-ci, après avoir r tracé l'historique du chemin de fer, prononça le paroles définitives. Puis le comte d'Ursel apport les félicitations de la Belgique et rappela l'appi donné par le gouvernement aux promoteurs de cetl entreprise ; enfin, un délégué étranger évoqua ] souvenir de ceux qui étaient tombés dans les débtr héroïques de la civilisation : Hanssens, Van cl Velde. Orban, Amelot, etc. Après quoi ce fut le banquet cordial, où l'on ei tendit le colonel Thys, dans un émouvant discour montrer l'emprise de la civilisation sur la vieil terre de barbarie. Et les conversations s'animèren et les voix unanimes répétaient leur admiration pot Léopold .II, l'homme qui avait forgé ce diadème c gloire pour sa patrie. Puis sur cette fête inoubUah le soir vint comme sur toutes les fêtes de la vie, le invités prirent la route du retour, et l'on ne songe plus à ce chemin de fer dont le sifflet troublait 1 sollitude des forêts étonnées, et qui, glissant sur 1 murmure des rails faciles, s'en allait chaque jot porter aux plus déshérités d'entre les peuples u INFORMATIONS FINANCIERES BOURSE DE LONDRES Londres, 20 Août 20 août 19 août 20 août 19 aoû Consols. . .65 — 65 1'16 South. Railway. . '5 5/31 — Répuoiiq Argentine. 70 1/2 Union A . . .138 — 139 5/1 4% Brésil ... Wab., prêt. . . —— 4% Japon . . . 66 1/8 68!/"! U. S. Steel A. . 78 3/4 815/1 Japon 1905. . . 84 3/4 84 7/8 Amalg. C. . . . — — — — Mexique inter. . . Great Cobar. . . Pérou, ord. ... Columbia ... 48 7/8 49 _ Pérou, préf. . . — — Ver.. D;p!. ... —— Portugal. ... — Mexic. pr. . . . — Russie 1889 . . — — 73 — Rock Isl. ... — — Marc, of A. . .17 3/4 1823Î8 Randmine ... — Turquie . — — Marine, pr. . . - — 3V2% Uruguay. . 60 1/4 SI- Shell 5 % Uruguay . . — Rio Tinto Acht. Top . . . 107 1/4 108 /8 Anaconda . . . Préf. d" A . .104 1/4 1043/4 Schib., prél. . . Denver.fcRio Grande 5 3/4 Schib., ord. . . —— Erie, or>1. . . . 29 3/8 30 1'8 Kon. Petr. . . — — Missouri . . . 8— Escompte . . 17/8 P 4,r,/« Ontario A. ... Argent . . . . 22 ïe/i«d 227/! Soulh. Tacific . . 93 3/4 94 7,8 s COURS DU CHANGE A LONDRES S Vend. Achet. Vend Achet n Belgique, à 3 mois. Paris, à 3 mois . 28 20 28 30 i id. court. id. court. . . 27 77Va 27487 '2 i. Pays-Bas à 3 mois. 11 16 11 18 Pélrograde,à 3 mois it id. court . T. 60 11 65 id. court . 133 1/2 135 — 1 Italie, à 3 mois . — Scandinavie,à3mois L_ id. court. . . 30 25 30 35 id. court . 18 10 18 25 l- Portugal, à 3 mois. Espagne(Banq.)à3m - id. court. . 351/2 361/2 id. court . . 2515 25 25 New-York,cab.transt. 4,67 — 4 67 1/2 Suisse, à 3 mois . id. court . . 4,68— 4,69 1/2 id. court. . 2510 2520 BOURSE DE PARIS L" Paris, 20 août 20 août 19 août 20 août 19 aoû e 3% rente française. 68 50 68 50 Est français. Russie 1889, Con.4% ——Rio Tinto, parts . 1495 — 1505 — 41/2 % Russie 1909 78 - 78 — Mexique Int. 5% ' Serbie 4% 1895 . 61 — 6180 Lots turquie . ' — — —— e Espagne 4%, Etr. 87 — 87 404 Change Berlin, court s Portugal 3% . . 57 05 57 — Chg_8s.Amsterd..court 236 50 235 — e Turquie 4% unifié . 57- Che® s. Londres,court 27.65 27 72% c Banque ottomane . 445 — 440 - Escompte . . . —p. Tendance calme. BOURSE DE PARIS Paris 20 Août 20 août 19 août 20 août 19 août 3% rente française '8 50 68 50 Banque ottomane . 445 - 440 — 1 31/2%rentefrançaise 90 95 90 95 Suez Canal, parts .3905 — 3920 — t 4% Egyptien unifié . 88 25 88 75 Créd. Fonc. Egyptien — — 553 — s Rente italienne. 75 90 Turquie 4%, unifié. — — 57 — 4% Japon 1905 . — — 76 15 Rio Tinto, parts . 1495 — 1505 — ' 5% Japon 1907 . — — Shansi Mines . . 18 75 s Portugal 3% . . 57 05 57 — Cape Copper . . - — S Russiel 889, Con.4% 72 90 De Beers, déf. sh. . 274- S»78 — î- 3% Russie 1896 . 57 20 57 60 De Beers, préf. . 317- 312 — 5% Russie 1906 . 88 40 P8 400 Chartered B.S.A. . 14 "5 14 25 41/2 % Russie 1909 78 - 78 — Con. G. Fields, ord. 35 - 40 — 1 Serbie 4% 1895 . 61— 6180 Crown Mines . . 100 50 109 — r Espagne 4%, Etr. . 87 — 87 40 East Rand ... 36 50 36 — Banque de France. 4430 — 4450 - Randfontein. . . >_ Banque de Paris . 845 — 845 - Rand Mines. . . 120 — 120 — Crédit Lyonnais. .1007 — 1C10— Robinson Deep . . t BOURSE DE NEW-YORK ' New York, 20 août. a 20 août 18 août 20 août 18 août Hypothèques l%-2 \Hk-2— Qntari0(&Western,0r. 25 1/2 25 ô>/4 CnanBfls.Londr. C.T t.6825 4,6/ 25 Nortnern Paci.'., ord. 1G6 !/4 107 5/8 Chees. Londr.60d.v 4 62 - 4,62 Norfolk«feWestern,ord 106 — 107 — :i Change s. Paris vue. 5,82— 598 - Norf.&West.4% c.obl 106 105'/2 + Change s. Berl n . 811/2 811/8 Pennsylvania, ord. 109 3/8 108 3/4 Argent .... 473/8 46 3/4 Philad. & Read., ord. 146 3/4 148 1/2 e Philad.ïRead.,1epréf 80 — 80 — S .FONDS GreatNorthern, I epréf 117 1/2 118 5/8 Amérique 2 p. c. obi. 97 I/4 971/4 Texas & Pacific, ord. 9-/4 9 1/2 t Atch. r. AS. F. <% >01 >/8 102 !/4 Southern Pacif., ord. 883/8 89 5/8 Aich.T.AS. F. a.ord. 10' 1/4 102- Southern Rail*., ord. 14 7/8 155/8 Atc.T.AS.F.Mgb.4% 9U/4 911/4 SouthernRailw.,prél. 47 - 47 1/4 Ll Atch.T.&S.F. a.préf. 99 — 99 — Union Pacific, préf. 129 5/8 '31 1/2 t Am.Car&Foundryor. 67 3/4 71— UnionPacif.4%, obi. 92 3/4 93 — S Baltim. & Ohio, ord. 813/8 82 7/8 Wab.S<Louist£Pac.,o. 1 /'• 1/4 a Canad. Pacific, ord. 149 — 153 Wab.S'LouiS(6Pac„pr '/4 1/4 Chesap & Ohio, ord. 44 1/4 45 5/8 Amalgamat.Copper,o — — s Chic.iNorth West. o. 125 1/2 1/7 !/2 AnacondaGopper,ord 71 — 69 3/4 Chic.Milw.iSt.Paul o 811/2 82 1/2 U.S. Steel Corp..ord. 73 3/4 76 7/8 Rock Island ord. . 22 1/8 19 5/8 U.S. Steel Corp., préf. 111 1/4 1123/4 Am.Smelt£Ref.C°,o. 79 1/2 82 - U.S. Steel Corp.5% X Bethl. Steel Corp.,ord 283 - 284 - 2" H. Obi. 102 3.-8 102 1/2 q Denv.<£ Rio Grande,o. 4— 5 - lntern.Merc.Mar.,ord — . Erie Railway, ord. . 27 3/8 28 3/8 lntern.Merc.Mar., pr. — Erie Railw., Ie préf. 42 1/4 44 Americ.BeetSug.,ord 62 1/2 66 — Erie Railw., 2e préf. 34— 33 3/4 American.Can. ord. 59 5/8 62 3/4 i- Erie Railw. Gen.Lien 66 — 66 — Unit. Sugar C°, ord. 42',/2 43 1/2 i- Illinois Central,ord. !0I — 100 1/? Amer.Hide<feLeath.,pr 343/4 36 3/* p Kans. City South., ord 26 1/8 273/8 Amer. fel.&Tel.,ord, 122 — 123 3/4 Kans. City South., pr. 59 1/2 58 î/2 Am.Tel.4%conv.obl. 96 1/4 97 1/2 b Louisv.<£Nashv.,ord. 113 — 114— Intern.Cont.Rubbe^o 6 1/2 7- s Nat. Rlw. of Mex.,1 pr. 14— 14— Int. Merc. Marine 1- Nat.Rlw.of Mex.,2pr. 5 - 5 41/2 %> obi. 70 — 72 1/2 e Miss.Kans.<£Tex.,ord 7 1/4 7 3/4 Pittsburg Coal. ord 30 1/2 311/4 . Miss. Kansas&Texas Central Leather, ord. 43 7/8 45 1/8 2e h.g.-obl. 50 1/2 511/2 lnterbor.Metrop.,préf 74 — 73 1/2 i- Missouri Pacific.,ord 3— 2 3/4 lnterbor.Metrop.,ord. 20 1/2 20 1/8 >- N.-Y.Centr.<£Huds.,o 89 3/4 90 7/8 StudebakerCor.,ord. 104 11 ' '/4 Mnnt rtnm fit P.nrn __ e Bourse de Bruxelles. — Du côté des actions, il s'est a pratiqué de petits échanges en Pétroles de Grosnyi, î. à 2300 pour la privilégiée et à 2250 pour l'ordinaire. >- C'est un peu plus faible que précédemment, s On a entamé des négociations en vue de la ces- n sion d'actions Crédit Liégeois entre 45f> et 500 ; «>n ignore si l'affaire a pu se conclure. i- La Chine et la Standard Oil. — Le contrat d'enten- x te d'exploitation entre la Chine et la Standard Oil e est arrivé à son terme. t. Il paraît que la Chine se refuse à signer un con- s trat définitif concernant l'exploitation de la région 0 pétrolifère septentrionale. x 1 Compania Azucarera Tucumana ;3 Sociedad Anonima, Buenos-Aires à " s COMPAGNIE SUCRIERE DE TUCUM AN î, Société Anonyme à Buenos-Ayres L'assemblée générale ordinaire des actionnaires; i- aura lieu le 31 août 1915, à Buenos-Ayres. ORDRE DU JOUR : s Bilan. Nominations statutaires. Divers e Les actions doivent être déposées à la Banque d'Anvers,'société anonyme, ou à la Compagnie Commerciale Belge, anciennement H. Albert de Bary & Co, société anonyme, à Anvers, au plus tard le 25 août 1915. 5' Les actionnaires peuvent se faire représenter à t l'assemblée générale. • AUG. BULCKE & Co | Service de groupage entre: a 1° ANVERS et les principales villes de la r Belgique. n 2° et la SUISSE. EXPÉDITIONS PROMPTES KARL SCHROERS - VOSS & LANGEN , (ARMEMENTS RHENANS) . Forfaits pour toutes quantités et toutes d*stiaati*ns. En charge « VOSS & LANGEN 8 » » « VOSS & LANGEN 2 » Pour DUISBURG - RUHRORT - DUESSELDORF-NEUSS-UERDINGEN-CREFELDEn charge « VOSS & LANGEN 5 » pour AMSTERDAM ici Pour frets s'adresser 35, QUAI VAN DYCK, (E*kée rue Sanders,2) GUSTAVE E. VAN DEN BROECK TELEPHONE 63 ANVERS -:- QUAI ORTELIUS, 2 Amsterdam St, STAD AMSTERDAM I/VI, bi-hebdomadaire. Sabang, Padang, Batavia, Tegal, Cheribon, Samarang r . , . , . Soerabaya,Pasaroean, Probolingo, Panarqekan viâ Suez oraPa2nle ' trl1 s s Banka, 8 Sept, (s.i.) Haïti viâ New-York Ko:i. Westmail 10 Sept (s,i.) Konigsberg, Stettin, J)anzig viâAmsterdam Kon. Neder) s. Maatschappij 28 Août |s. i.) A. Paramaribo, Demeiara, Trinidad, Venezuela Curaçao viâ Amsterdam Kon. Westma.l 10 Sept. (s.i.) B. Barbados, La Guay-a, Curaçao, Puerto Columbia Carthagena, Colon et la Cote Pacifique viâ Amsterdam Ko„. Westma.l s/s Poilu*. 31 Août, (s..,) Cadix, Séville, etc., etc. k. N. S. M. 10 Sept. (s.i.) Pirée, Patras, Grèce et Salonique k. n. si m 10 Sept. (s. i.)

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This item is a publication of the title Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1858 to 1979.

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