Sraiee^«r<TS2f>» n* eehYs'UO'toniiinBSi :/MHFai"4TOîI 1916" r-v . L'ECHO BELGE «Journal Quotidien du tr^Mrs paraissant en HoMande. L'Union fait la Force, Beige est notre nom de famille. Toutes les lettres doivent être adressées Rédacteur en Chef: Gustave «laspaers. *°- * annonces, abonnements et vent© ,1.. „A,in(-iir..i - au numéro, s'adresser à l'Administration du au bureau de rédaction. Journal: N.Z,. Voorlteurgwal 234—34©. Amsterdam N.z. VOOBBUBGWAL 334-240, AMSTERDAM. Comité de Rédaction : ^ Charles Bernard, Charles Herbleî, Téléphone: 177S. .-amsxeraam Téléphone: 2797. f René Chamfory, Emile Palnparé. Abonnements! HollandcA. 1.58 par mois. Etrangers. 2.00 par mois Annonces: 15 cents Sa liene. Réclacnesi 30 cents la ligne. i Sarden, ou le matamore pacifié Encore Maximilian HardAiî Encore un tri de désespoir dans sa revue la Zukunft! Jtepuis quelques mois, le grand polémiste allemand en a proféré un grand nombre, et l'en peut croire que ce n'est pas pour son unique plaisir qu'il fait oèla. Avec «es all'u-vw indépendantes, et ses gestes de "brise-fer, Harden travaille, lui aussi, pour le roi de Pruese. N'est-oe pas lui qui. au début de la guerre, proclamait la sainteté de lst tuerie actuelle et prédisait à l'Allemagne l'hégémonie universelle ? Aujourd'hui il s'épou-lEcnne à jouer de la même trompette, mais Je son qu'elle rend est bien différent. L'air qu'il joue est écrit dans, le mode mineur. Earden est triste, comme Olympio lui-même. Il «st comme l'Allemagne. Il voit dea ruines partout, et des cadavres. Des victoires-, certainement, et ,,presque innombrables", dit-il, mais pas une victoire décisive. Des villes fortes prises, des territoires occupés, des populations soumises à la terreur prussienne, et pas une armée vaincue, pas une armée détruite. Longwy et Grodno, oui. Mais -dgs un Sedan. Et voilà pourquoi Harden est triste. C'est Clausewitz qui, avant Haase et Liebkneoht, a dit qu'une guerre doit sa terminer lorsqu'on aperçoit clairement qu'il est plus avantageux de conclure une paix immédiate que de poursuivre le combat. M. de la Palisee est du même avis. Harden aussi. Mais Harden fait au nom de l'Alléger ne un w/û culpa presque tragique. Il avoue. Il avoue formidablement. Et, soudain humble, il jure qu'il ne le fera plus, comme un petit garçon. Aimons cette soudaine humilité. Admirons cette ferveur imprévue dans la reconnaissance de la faute. Mais ne nous laissons pas prendre à ces larmes. Ce ne sont pas des larmes de repentir. Ce sont dos larmes de rage et de faim. Ce eont des larmes de crocodile. Sarden dit: vNoue a-utres. Allemands, jjoua reconnaissons qu'il nous faut une paix ayant pour base le respect des traités " et le respect des droits des grandes et des petites nations. Nous avons souvent regretté une phrase célèbre dite par le chancelier et on la lui a fait payer cher. Avouons qu'elle était malencontreuse." C'est, la j ' phrase relative au ,,chiffon de papier''. M. de Bethm-ann-Holi>weg, après l'avoir'prononcée, a essavé souvent de l'expliquer, de la déformer. Il était nerveux. Il savait que les Belges avàjent vendu leur neutralité à la Fran- ' ce et à l'Angleterre. Il pensait que... Il croyait que... Qui donc a oublié cette sinistre comédie imaginée pour masquer un aveu misé- ] rable? Harden, lui, met carrément les pieds dans le plat et dit: ,,Cette phrase est pjus qu'une faute, c'était ulie bêtise." Et c'est ausâi un crime. Et ce crime doit être vengé. 31 le sera. Les alliés ne sortent pas de là. Il dit encore : ,,La guerre actuellement ne mène à rien, sinon à appauvrir l'Europe et à compromettre l'avenir de la race blsu- ( cîie. Si nos ennemis veulent en finir, ils trouveront une Allemagne prête à organiser ( avec eux la paix dé l'Europe sur des bases absolument inattaquables. La paix, c'est le souhait» silencieux de tout Allemand aujourd'hui. Taire ce sou- u bàit, dans la crainte qu'on le prenne à l'étranger pour un signe de faiblesse, serait un crime que le peuple vengerait un jour. Empereur et chancelier, l'heure est venue pour que vous nous disiez vos projets et vos ( buts !" Ceci a paru dans la Zukunft du 31 mars t eb avec le visa de la censure militaire allemande. "Un commentaire affaiblirait ces aveux; ils se suffisent à eux-mêmes. Ceux < qui s'amusent à colliger et à comparer des À petits pa.piers pourront consulter avec fruit la. collection de la Zukunft de 1914. .Ils verront de quel ton grotesque de matamore ivre parlait le même Maximilian Harden. 1/hynme guerrier chanté à la gloire du fantassin boche est devenu une ardente prière en faveur d'une paix immédiate. L'explioa- ) tion effrontée, donnée naguère à la. plus \ odieuse violation d'un traité et au renie-ment le plus flagrant de la parole donnée, j s'est muée en un aveu tardif suivi j d'humble© excuses. Et aujourd'hui, Har- .> den, qui sait mieux que quiconque où va ( l'Allemagne sous la lente et formidable 1 poussée des Alliés, se déclare prêt à orga- J niser la paix europeenne... Hélas! cette paix i existait en 1914, et malgré les dangers que 1 lui avait fait courir l'Allemagne. Elle a été 1 troublée par I*Allemagne. C'est contre l'Ai- -> lemagne, et non avec l'Allemagne, qu'elle i doit être réorganisée. Au fond, Harden le J sait bien. Macs il essaye, avec son astuce 1 habituelle, de nous donner le change. Mal- i heureusement pour lui, scripta viennent. 1 Kous avons aussi bonne mémoire que lui. Et, * moiQs bêtes que l'agneau de la fable, nous C reconnaissons en l'Allemagne le loup tou- î jours affamé et toujours dangereux, même /. lorsque pour les besoius de sa cause et de -3 son appétit il nous montre patte blanche... T René FeibeJman J AVIS. ? Nous serions reconnaissants à nos abonnés 2 lui reçoivent leur journal par la poste st dont , l'abonnement expire le 31 mars de bien \ vouloir nous envoyer un mandat poste de -, f!- '' 50 sn mentionnant sur le mandat poste: t Rvnouvelteotant d'abonnement* ^ Pour la fête du Roi Montant des lûtes précédentes 700.901 fl. -r 1105.— frs. Liste de Mademoiselle W^helmine Rosen-JcranzA Eysden. Comte et Comtesse de Geloes, Eysden 50.00 frs. Comte, et Comtesse M. de Liede- kerke . 5.00 fl. Coenegracht 1.00 „ Musélle .*.... 1.00 ., M. L. ...... 3.00 frs. Henry Kervyn 2.50 fl, Mdsset Valêne » » 1 .7.00 Thomas-Metten 1.00 ,> Arnold- 1.00 ,, Thomas-Meértens . 1.00 ., Anonyme 1.00 „ M elles Peusen-s 1.00 ,, G. Fortemps 1.00 ,, J. Jànsscn 1.00 ,, Mme Watrin 1.00 //. Rutten .... 1.00 ,, Le jeune . 1.00 H aubiers Louis 1.00 ,, J. Locht 1.00 ,, Un abbé d'Eysden 1.00 ,, M me JPisart 1.00 ,, Dehoorne 1.00 ,, Bcrthau Theunissen 1.00 3i Vive la Belgique! 1.00 ,, Curé Vallen 2.50 ,, Victor Janssen 2.50 ,, "Henry 1.00 ,, Victor Gaupain 1.00 „ Frenay 1.00 ,, S'otiau-A'imonf, 1.00 ,, Vvc van Hovetï. 1.00 ,, G. Pachen-Scheffers 1.00 ,, Recteur Iîilgcn 2.50 ,, Mathoul-Galère 1.00 ,, H. Kallen, Vicaire 1.00 G. Collard 1 00 „ B. Broers, curé retraité 1.00 ,, Que Dieu, garde le Roi 3.00 ,, 4. Goblet (2d versement).... 1.00 ,, Fol Chabeau 1.00 ,, D. J. Goldstein 1.00 ,, ?. Canther -, 1.00 ,, -1 nonyme 1.00 ,, M. Jeukens-IIijnens 1.50 juillaume Henquet ~ '2.00 ,, 7eiikens-KUnieenberg 1.00 ,, Dieu protige la libre Belgique! 1.00 ,, Klinkenberg 1.00 ,, Anonyme * 1.00 ,, ?teichen 1.00 De-champs 1.00 ,, 7h. Jacobs 1.00 ,, Vive „La Libre Belgique" 1.00 ,, T. Vliegen -.i, 2.00 „ T. ten Oever.^...L 1.00 ,, Isaao 1.00 ,, 1 ïchaap 1.00 ,, T. B.au-ge 1.00 ,, , Lambert Meertens « 5.00 frs. . Anonyme i 1.00 fl. Jean Janssen 2.00 frs. ' Martin-Huynen 2.00 ,, j rérard van Hoven..\ 5.00 ,, j Richeele 1.00 fl. t. Ccrfontainc i- 1.00 „ infants van Aubel 1.00 ,, rean Aerts 1.00 ,, V. Walpot-Lejeune 1.00 frs. r. Spauwen-Schreinemakers 1.00 fl. Hve le Roi Albert!.......: 2.00 frs. Fartoens-Janssen 1.00 fl. inonyme k. 1.00 „ Reintjes-Tossings « 1.00 ,, 7hr% Pin-ckaers, curé retraité... 1.00 ,, Vve Watervcd-Petit 1.00 frs. r. Sniekers 1.00 fl. Anànyme 1 2..00 Hve la Reine Elisabeth. 1.00 „ rloire à la, Belgique 1.00 ,, °our les Héros de VYser... 1.00 ,, \[. Jeukens 1.00 ,, Inonyme 1.00 ,, javigne H. 1.00 frs. v. Meertens 1.00 fl. rma Vottem 2.50 frs. inoTiyme - - 1.00 fl. ïonneur. aux variants Belges.., 1.00 ,, 7n réfugié visétois 1.50 frs. Lnonyme 1.00 ,, Lambert 1.00 fl. y. Heynens 1.00 ,, '. Debeij 1.00 ,, \ Smeets » 1.00 ,, 7ve Rompen. 1.00 ,, os. Spat^wen-Cwrvefs 2.00 ,, l nonyme 1.00 ,, Vatrin-Paulus 1.00 ,, 7i. Boesten 1.00 ,, '. Reynders 1.00 ,, Ianderveld-Roeven 1.00 ,, luniken 1.00 ,, \astin Arthur 1.00 ,, lorecuiL 1.00 ,, Heyers 1.00 ,, [ ba& les boches 2.50 ,, 'hauteux 1.00 ,, rve Lambert 1.00 ,, [nonyme 2.00 frs. f. Delhcmsse 1.00 fl. 'ivent les Alliés! 1.00 ,, . Simonon 1.00 ., \ehacn-Dubois — 1.00 fl. 've Stassart-Dethier 1,00 frs. 'ovy 1.00 fl. 'rois réfugiées de Fouron-le- Comte 6.00 frs. Graaff 1.00 fl. fme Delahaut 1.00 ,, 'olfs-Bemelmans 1.00 ,, ules Ernoud 1.00 ,, 'Mê la Zrwcï ?W j'*,_ Anonyme 1.00 fl. Qnartinfc ci un anonymes de' Vvc JeukenS'Spauwen 1.00 0.25 r 10.25 ,, Collette 1.00 . Anonymes divers 7.00 ,, J. PisctA'l 1.00 ,, Wilhelnunc Hoscnkranz 2.50 frs. H. Masset. 1.00 An1. JIctib ers (2d versement-).. 3.50 ,, L. Brou-wefS'Smeets 1.00 ,, Rompeïbcrg d'Eysden* 1.00 fl. ■lof. Wolfs 5.00 frs. Anonyme d-e Mouland 1.75 ,, Fr. Durant m... 1.00 .. G..Wasseviaar de .Grdnsucld 1.00 ,, Anonyme 1.00 fil Th. van de Wcr.rt de Gro'm&vel-d 1.00 ,, Un réfugié de Mouland 1.00 Van Wintersho.ven de Grons- Mr le chef de station 1.00 „ vcld- '. 1.00 „ Veuve Ubrici * 1.00 ,, E. OUvici's, Rcv. C'a ré de Gro-ns- P. Vliegen. 1.00 ,, rdd 1.00 ,, Henriette Dclbouille 1.00 Honneur au Général Léman! ... 2.00 ,, Pinckaers P i... 2.50 " P. P&us&ns de G •onxveUl 7.50 ,, M. Schillings 1.00 P. J. yiederer cfo GronsveUl ... 1.00 ,, Pour que la- Belgique soit, bien- Schrijnémakers—Belastings de tôt délivrée! 5.00 frs. Gr&nsveld ' 2.00 frs. Duysens 1.50 fl. 11. Jacobs Tlatsen de Gren-s* M. Dcbey-Rutten ». 1.00 „ veld 2.00 ,, Gérard Debe-y 1.00 ,, Anonyme d-e Grcmsveld 1.00 fl. Honneur à VAngleterre! 1.00 „ Une Réfugiée de Visé 2.50 „ Roosen 1.00 ... Anonymes divers 2.75 ,, T. Rutten. — 1.00 ,, Commune de Mesch. P. Janssen-Spau-wen 1.00 ,, W. BoscJi, Rcv. Curé 2.00 fl. J. Peu-sens-Pinckaers 1.00 „ M. Flamant- 1.00 ,, Emile Janssen • 1.00_ ,, V. Hliynm 1.00 Mme Walpot-Broers 0.50 Deliègè 1.00 Van Belle v.« O.oO Ventre Smeets 1.00 ,, Van Thiel 0.50 ,, Jqs. Duysens 1.00 Vve Urlings 0.50 ,. Mme Mathof .' - « 1.00 „ Un curé réfugié 0.50 ,, J. Steffens 1.00 ,, Vanwisscn G. » 0.50 ,, W. Steyns 2.00 .. Guillaume G 0.50 ,, Anonyme, 1.00 ,, Wolfs-Sluysma,ns ■ 0.50 ,, Andrien 1.00 frs. Mesdemoiselles Duckers 0.25 ,, Jeanne Leers 1.00 fl. J. Dumoulin 0.25 ,, Clémentine Debeij 1.00 ,, Veuve Malherbe 0.25 ., AnonynvA 1.00 ,, Deux anonymes Belges 3.00 frs. E. Judomg .' 11)0 ,. Vingt anonymes de 0.50 eents... 10.00 fl. H. Pinckaers 1.00 ,, En Belgique. Le Régime de Sa Terreur à tous les événements que cette guerre fait " surgir ! Sa force d'3 caractère, con ompirs sur Les condamnations prononcées durant lui-même/ sont vraiment beaux et grands. Farant-dernièrc semaine de mars, soit du 17 Je ne puis citer de plus saisissant exemple nu 24, ont été nombreuses, — comme d3ha- que celui-ci : lutude. Nous choisissons parmi la longue liste Le jour que nous apprîmes que la plus q"ri'qT ?wnesopluS- parti" attaque de «tt» guerre àvçl cuinerement 6everes: Pli. de Bois, 2 mois pour , - -, .x1 . ,r.® , , n'avoir pas obtempéré aux ordres d'une sen- ^ declanchee contre \erdun, maigre tinelle allemande P. F. Baels et Fr. Antho- — au piemiei* abord nos coeui*s défail- nis, de Deurne, 3 mois pour fraude de lettres; laient de cruintes angoissantes —, devant .T. Geerens et Jules J. Rootbans, de Vilvorde, les Allemands, personne ne montra les son- 3 mois pour avoir tenté de. passer la fron- timenta réels qu'il éprouvait. Au con- de StaWk, 2 mois traire. On passait dievaait officiers et soldats pour transport de lettres; Adrien de Bruvn, • j• de Stahroeck, 4 semaines pour avoir fait p'as- ' J*11 eSaoe' &_l| souriant, ser la frontière à p3^-ieur> personnes. comme si une heureuse nouvelle venait de nous être annoncée. Et les kultivés oompri- i renu peut-être pftus intimement ce jour-là ; A Bruxelles j que les Belges, après une domination féroce j (De noir, correspondent particulier:) t ^ d° ?ois' P^d» ni l'en- ■ix,f-n u - . i . tuiousuasm© dans la confiance, ni le mépris onmrfr'rf. L, ^Ul ^ dam ***** W^s gamins' le firent, entres de nous se dme! Wua wjto, d'aiUeure Hetl\voir k une grosse allemande de Pnf" qm. .boulevard du Nord, un numéro du de la lutte trtanesque, autour de la place „KoInisolie Zeitung" à k main, toute ré- forte, nous les auivons avec une attention ^ ^ rari-ri^^ a ' - «rwnf^rîn^. • .... . ]ouie s. 1 lannonoe du pi envier succès boOlie soutenue m'ans aussi avec une mqiuetude rl^v^nf v^im „•+. , , chaque matin renouvelée. On fait ic! que Jes ket^a'^ Ixxsbss cœposcBt d'un matérrel humain con- - ir. . nU€^£mt' "I0"* .»> 't " " *g'*"" iss^'yssrss.'jsssâ:, c r»? >-qui ""im" Cependamt, du jour où nous avons su que l T>resmiOT, d? ™ il ne nos ennemis avaient attaqué la grande place 5* ^ pU- ^ de comfunl<lue «"emand. forte de l'Eot, que nous avons appris par pUmeS llre,1ne les communications leurs communiqués mensongers —luxqSs , 1 français, probablement on a encor-ç la faibles dé CToire parfois ! -, ed^coree? P*r l6,.batellI°". plumitifs nc3 angoisses ont été vnaiment tembles. Le ^bu£C1ll0S ^ dingo Jidius Wertheimer. iour où l'on nous annonça l'attaque contre S" TOUS ,n ^ ,ides conl>®« ^ Verdun nous vous jetâmes (et ~£ras" veuî 1Ûmea, Pf les renseignements, dire tout Bruxelles) sur les journaux publiés ^ 7% et qu on sent 81 slncères, en Belgique. Mais ils avaient été enle- d».^M: u , vés dès leur parution et des centaines de «CTJandant.lebrmt du canon qu on per- personnes amassées .auteur des kiosques ? -,el!core distinctement nous tenait eu commentaient les nouvelles avec fièvre. evS .. . . L'émotion, en viBe, C it considérable Près . Ues qu^ntlte,s « gens étaient incapables de la, gare du Nord, je pa-vins à me pro- de 7fursu}:VTe !eur traTOiI- Toutes curer à un prix fou, — un prix que je n'ose , ebj?e^fc c°ncentreœ sar Ia 'utto pas dire, — un numéro du journal ,Xe -autalr 4° YerduI1' Q"61"'3- ou 3,11 Par ' k Progrès" qui donnait la nouvelle de la c^I5irn'liri:^U0 français ^ue Douaumont i-eprise par les Fitancais du fort, de D-ouau- 11 etelt ^ ™ redoute désaffectée, ce fut mont. " ime explosion unanime de mots' vifs à On se battit pour acheter les exemplaires 1 ^dreose des menteurs ^professionnels qui du précieux journal qui allait rendre cou- F c".taient tant dépêchés à nous annoncer ,,la fiance aux alarmés. Mais il n'était pas en P^i83^13^ fort cuirassé". Devant vente depuis plus d'une demi-heure que : a disait que ,,!)© 24e régiment des autos allemands parcoururent la ville ^ra,n de bourgeois amit sorti sou vieux (sic) pour saisir les exemplaires qui auraient pu COI^ra«® pour aller à l'assaut", les plaisan- encore se trouver en dépôt chez les librai- ^r^es ^es P^us piquantes fusèrent. res ou dans les kiosques des journaux. style des affiches allemandes est. d'ail. Heureusement, les boches rentrèrent bre- -curs . toujours d'une élégailce qui nous cLouillce à la kommi-vudantur oïl peu s'en remplit d'une, joie agressive. Deux exemples faut. vous convaincront: ,,Les contraventions Lorsque plus tard nous pûmes lire fer°nt punies" ou encore ,,Tout qui aura dans le communiqué officiel français: c-e^a ' niais ce n'est pas le ridicule, mal- ,,Nous avons atteint et dépassé le fort de heureusement, qui peut tuer les Allemands. Douaumont'*3 ce -fut une folle explosion ^611 av,ait le pouvoir, il ne resterait plus de joie. 1111 seul de nm exécrables ,,felBgraueai" Les gens s'abordaient dans les rues en dans notre bonne capitale. Et, eux partis, riant, on se serrait la main avec force. On 110,113 aurions vite fait de jeter dehors les sentait partout la confiance renaître, l'op- choucroutards civils qui se plaisent à em- timismo renforcé et personne ne crut le peisonner notre existence, «-'imaginant — ,,Kriegskurier"' qui, en fidèle serviteur de 'avec cette grosse benne foi stupide des Alle- la vérité allemande, disait le contraire! Ce- Uganda — qu'ils sont déjà en pays conquis. TJCŒidant, ce même canard annonçait quel- * * * ques hgnes plus bas que l'attaque aUe- L.étang d'Ixolles est ouvert, à la pêche à manqe était momentanement arretée. partir du 2 avril, les dimanche et jeudi de Ah! nos bons Bruxellois! Il faut les ohaque semaine. Pêche du lever au coucher du avoir vus, dans ces moments d'inquiétude soleil, 2 francs par journée pour doux baguet- et d'affolement très naturels, pour com- "^s> an profit d'oeuvres de secours patronnées prendre la force de leurs sentiments patrie- par l'administration communale. tiquos et la merveilleuse confi-ance qu'ils , ^'étang a été abondamment garni de poissons ont - malgré tout - dans le triomphe des de toute£ e5pèces : roches, tanches, etc. alliés. Avec guellei passion ce peuple yihre • w A Anvers Entre 3 et 4 heures de l'après-midi, la rue du Canal, à Merxem, dans cette commune in-d ug tri elle, située à proximité de 3a ville, a été mise en émoi par une violente explosion. Au no 179 de la dite rue habite M" Ferdinand C...., qui occupe là un appartement; les habitante du rez-dechaussée résident à l'étranger. Cet homme était descendu dans la cave pour introduire une pièce de nickel dans le compteur à gaz. Il s'éclairait au moyen d'une allumette. Soudain une violente explosion fit trembler le sol dans tout le voisinage. Le no. 179 a été complètement dévasté à l'intérieur : le carrelage de la cuisine a été soulevé à une hauteur relativement considérable; l'escalier au-dessus de la cave a été démoli et les murailles ont été lézardées ; toutes les vitres ont voié en éclats et un panneau do porte arraché et projeté de l'autre côté de la rue est allé y démolir une fenêtre; M. F. O.... a été grièvement blessé à la figure et aux mains, ses cheveux et sa moustache sont brûlés. Le malheureux a été transporté à l'hôpital. On ne connaît pas encore la cause de l'explosion. Il n'est pas probable que le gaz d'éclairage soit le coupable. On suppose provisoire-raent que des gaz échappés de l'égout public avaient empli la. cave et se 6ont enflammés. ! Ce qui' le fait croire, o'est qu'une forte odeur de naphte est répandue dans le voisinage; peut-être du naphte a-t-il coulé dans l'égout? * * * De même que l'année passée, le Collège écfoe-vinal a décidé de ne pas permettre l'encombrement-des trottoirs devant le6 cafés au moyen de tables et de chaises. A La taxe dé solidarité, qui prévoyait un impôt sur les fonctionnaires de toutes les administrations publiques, a été rejetée par 18 voix contre 14. Celle qui doit frapper les commerçants, industriels et détaillants, et qui sera de 25 p. c. du superbénéfice, a été admise par 29 voix contre 3. On sait que beaucoup de commerçants tiennent peu ou pas de livres de commerce. Comment établir à leur charge un superbénéfice? On pourra toujours répondre qu'ils ont le tort de ne pas tenir de livrés de commerce, mais tout cela ne donnera pas moins une très grande prise à l'arbitraire. Quant aux fonctionnaires, ils continueront à échapper à toute espèce d'impôt du chef de leur profession. Un commis épicier à 600 francs d'appointement sera imposé, un magistrat, un chef do bureau, un, directeur, un inspecteur, ou un receveur aux appointements de 8. 10 ou 12 mille francs, même en temps de guerre, continuera, parait^il. à ne pas payer un centime. / A Alalines Une dizaine d'officiers de la garde civique qui ne s'étaient pas. conformés aux prescriptions du •Meïdeamt ont été condamnés à 100 marks-d'amende ou un mois de prison. A La Kommandantui* ,de Namur vient de condamner à trois semaines de prison un jeune jésuite, le P. Jacques Nothomb. Son ,,crime"? Ce religieux, lors de la dernière ..revue'' périodique des jeunes Belges par les autorités allemandes, avait trouvé le temps long et avait lu dans un livre en attendant l'appel de son nom ! A Renais: Nos industriels s'évertuent à lutter contre la crise et ont réussi jusqu'ici à occuper partiellement leurs ouvriers. Mais les difficultés se font de jour en jour plus nombreuses, et l'épuisement des matières premières est tel que dans quelques semaines la plupart des établissements devront fermer. Ce n'est pas sans appréhensions que l'on voit s'approcher la fin des mois d'hiver. Chose curieuse, sur les payements effectués aux sans-travail nécessiteux des neuf derniers mois écoulés, c'est celui portant .sur les semaines de juillet et d'août qui a été le moins élevé. Il a été payé pour la dernière quinzaine une somme de fr. 27,174,25, répartie entre 1,650 chefs de famille, 636 épouses chômeuses, 1,984 célibataires, soit fr. 13,oS7.12 par semaine ou fr. 3.13 par tête. Si l'on ajoute à ces 4,330 chômeurs les ménagères et les enfants âgés de moins do 16 ans, on arrive à un total de 8,668 personnes secourues, avec fr. 1.56 par tête et par semaine sur une population do 23,171 habitants. Le payement portant sur les semaines du 23 août au 6 septembre a été le plus élevé. Les secours distribués pour cette quinzaine s'élèvent à fr. 27,751.25, dont fr. 323.50 à Amougies, 295 francs à Orroir, 400 francs à Quaremont, fr. 34,500.25 à Renaix, fr. 107.50 à, Russeignies, 2,035 francs à Ruyen. Us ont été répartis entre 5,361 chômeurs, soit fr. 3.52 par semaine et par tête, et y compris les 1,357 ménagères en 3,830 enfants de moins de 16 ans, fr. 1.78 par semaine et par personne secourue. Les listes d'émargement sont réparties) d'après un système de roulement, entre cinq bureaux occupés par les délégués des différentes associations ouvrières agréées. Un sixième bureau reçoit les réclamations. Le carnet- d'identification a été établi de façon que chaque patron puisse y inscrire les salaires gagnés par les titulaires. Ces salaires sont transcrits dans une colonne spéciale, et il en est tenu compte pour la distribution suivante.Ces dispositions établissent un contrôle efficace et permettent d'accélérer la remise des secours, qui est effectuée à 330 personnes par heure. Le payement est fait en bons de marchandises d'une valeur uniforme de 25 centimes. Ces bons sont remboursables les premier et troisième lundi de chaque mois. Le Comité a fait imprimer un million de bons. Il • a été remboursé par les soins du trésorier un total de 821,224 bons. Quant aux travaux publics, tout chômeur complet touchant une indemnité de 3 francs garospa jffgçlé à -sas, sr»5- jWdw^—BKKjéantiminiwwJ—BWiliFI i' ' i i 11 ||i i,Hj|HB5CCî MEODENS S 2011 O f Hofweg î! Y \ LA HAYE. | / J Pardessus sur j W Mesore » ^ depuis fl. 2S.~ 1 tation de dix heures de travail, pour laquelle il lui est alloué fr. 0.10 par heure. Plus de 2,000 ouvriers ont ainsi été occupés à des travaux publics, d'intérêt général. Les fonds avancés par le O. X. et le dixième d'intervention de la communs ne 6ont donc pas simplement distribués à titre de secours. L'enseignement aux chômeurs a été très bien compris aussi. Le Comité de secours se préoccupait également du relèvement moral et intellectuel des classes laborieuses: 11 a vu avec plaisir se créer dans ce but une commission de l'instruction publique. } Celle-ci a organisé, sous les auspices do l'administration communale, des cours d'adultes comprenant: des cours de tissage pratique, des cours pour illettrés, des cours de perfectionnement pour jeunes gens déjà plus instruits, des cours de français 'Àt d'anglais pour employés. iDans^ le domaine de l'éducation féminine, ^il a été institué des cours ménagers; plus un coure de piqûrago, première école de ce genre fondée en Belgique. Ces cours pour chômeurs èt chômeuses de 12 à 20 ans obtiennent un succès inespéré. C'est ainsi que le cours de tissage pratique compte 150 élèves. Les écoles d'adultes comprennent 18 classes, 18 professeurs diplômés et 963 élèves. Quant à l'Ecole ménagère, elle est fréquenté© aveo assiduité par 533 élèves. TJne oeuvre d'une telle envergure n'a pas été fondée sans difficultés ; aussi tous ceux qui s'y sont consacrés, depuis les promoteurs jusqu'aux professeurs, méritent-ils les plus vifs éloges. // y a un an )f avril 1915 : Occupation par les Français de Regniéville, à l'ouest de Pont-à-Moussôn. Front oriental-: victoire des Russes sur les Autrichiens autour de Bartfeld (Garpa-thcs); dans la région de Chotin, ils infligent encore une défaite aux Autrichiens. Dans J-a mer Notre, le croiseur turc Mcdji-dieh he-urte, une mine et coiule. Le torpillage du „Sussex" Les rescapés belges. Voici la liste des Belges qui ont échappé au iorpillago du „Sussex", Bien entendu, co n'est qu'une liste provisoire; des voyageurs sauvés de la catastrophe ayant été débarqués en plusieurs endroits des côtes française et anglaise, leur recensement exact n'a pas encore pu être fait : M. Reusson Charles et sa dame ; M. Massart Jules ;M. le comte de Monceau, attaché do légation; M. Denis Paul-Georges-Eugène : Mme Del- • fonsse Alico. M. Bnstin Albert. Mlle Hardy Marie-Joséphine, M. Gerondal Alex-Jack, mili-| taire; M. Schmidt Albert-Mario, if. Ycrsselet Antoine, Mme Mnsquclicr Marguerite, M. Jans-sens, militaire; M. do Bacer François, militaire; M. Cravau Alphonse-Auguste, sa femme et ses deux enfants; M. Cappelen Prosper, M. Yan-denerg Jean. M. Jardon Jean-Baptiste et sa femme ; M. Lamot Léopold-Joseph, M. Robyne Constant-Antoine, Mme Andrieux Victoria, M. d'Hont André, militaire; M. Lambot Léon, militaire; M. Decroes Emile, militaire; M. Purnelle Louis, M. Leyssens Augustin, mili-* taire. Mlle Vervloet Sylvina-Coletto, Mme Stayaert Malvina, Mme de Haes, Sidonie-Maria, Mlle de Haes Valérie. Cassimon Jean-Baptiste, sa fémmio et ses deux enfants, Mlle Cassimon Emma, M. Dupiez Christophe, militaire; M. de Bats Arthur-Joseph, sa femme et 6es quatre enfants; M. Renier Gérard-Jacques-Joseph, Mme Renier et ses deux enfants, Mme Rampe Aline-Adeline, Mlle Godelive do Kipzer, Mnw veuve ltubben Léopold et ses deux filles, Mme Maurice Elisa-Lucie, M. de Jaci Pierre, militaire ; Mme de Launoy Germaine-Elisa, Mme Baert Henry-Rosalie-Sylvie, Mme de Riger Marie-Clara, Mme de Coster Emérence-Marie-Louise, M. et Mme Sugek, Pierre-Hubert. Uno famille belge cruellement éprouvée. Un journal parisien tient d'un des témoins du torpillage ie détail qu'on va lire, et qui est vraiment navrant: Un passager, un Belge, tenait un jeune enfant serré dans ses bras. Il pleurait à chaudes larmes. — J'ai perdu ma femme et mon autre en-fant, disait-il, nous nous trouvions tous quatre à l'avant. Je suis allé avec mon jeune fils cheroher un objet dans la cabine. C'est à ce moment que l'explosion 6'est produite. Ma femme et mon aîné ont disparu. Pourquoi ne suis-je pas mort aveo euxl LA MAISON GEORGES, de Bruxelles, Plaats 8 a, à La Haye, informe ses clientes qu'elle a reçu les Nouveautés pour h Saison d'Eté <515)

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