L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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19 September 1915
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s.n. 1915, 19 September. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pv6b27qz2m/
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jercs ArtMÉC 331 S cents ou centimes) àmt»q«acme ig ®e;afem^e mms: L'ECHO BELGE Journal quotidien dits matM paraissant à Amsterdam L Union fait la Forcer gu~ - Beige est notre mm ée FmuÊe. Toutes les lettres doivent être adressées u bureau de rédaction: N.Z. VOOKBURGWAL 234-240 Téléphone: 3797. Keaacteur en cne«: uusiave jaspaers. „ ... „ . ( Charles Bernard, Charles Herbie4, Comité de Rédaction: ■' „ , _ . . ^ René Chamfcry, EmraJle Pataparé. s_A vcjiritiufcs au numéro, s'adresser à FAcllmiinnsî!*atioi!i (S^a journal: N.Z. VOCKBURGWAL 234-24(8. Téléphone: 1773. Abonnement f En Hollande 5J. 1.50 pat- mois, payable iiar anticipation l Etranger fl. 2.90 c, ,, I Le sort de F Constantinopk le sort de Oonstantinoplc no doit pas faii ■ doute à qui sait la puissance dont disposent le ■ alliés. Ceux-kû no peuvent pas ne pas conquér: E Qallipoli, clé de la capitale de cet Empire d< | m0njbré qui a connu, sous Mohammet V, toi B iM déboires et qui court, cette fois, éperdi ■ ment à l'abîme. f Par la force des armes ou par un traité c I paix — car qui peut douter de notre Victoire B — Constantinople est condamnée à changer c I jpaitre et de pavillon. L'effort coûte tropche ■ à ceux de nos alliés qui combattent en Orier ■ pour n'être pas récompensé. On ne l'eût pz B- ' riSqué sans certitude. Ou, le risquant c ■ s'apcrcevant qu'on courait au désastre, o B l'aurait suspendu. I Voilà ce qu'il faut se répéter à l'heure son; B bre où parfois nôtre optimisme s'arrête d B sourire. [ Quelles constatations sommes-nous amené ■ à faire? Que l'Italie a déclaré la guerr I à la Turquie dans un but détermin B dont nous ignorons jusqu'à présent les tea ■ dances et que l'Angleterre accorde à la Grec B lc3 avantages d'un traité do commerce ,don ■ ]a signification est plus étendue que l'autori B sation d'exporter en Allemagne des corinthe B ot des fruits ne le fait supposer. ' [ En toute sûreté, on peut affirmer que 1< B but sera atteint, de quelque façon que la lutt< B doive être menée quelle que soit sa durée e B son prix. S'imagine-t-on, à Berlin que de B milliers de soldats sont morts aux Dardanel B les uniquement pour sauver l'Egypte d'um B invasion turque ? Oublie-t-on, à Vienne, qui B le dogue britannique n'a jamais lâché pris» B lorsqu'il se trouvait en forme, sans égard i ■ la qualité et au nombre des ennemis qu'i 1 avait à combattre? Et la position qu'il occupe ■ s'améliore à chaque heure de cliaquo jour ■ C'est pourquoi, il convient de répéter qu< K les étendards des alliés claqueront sur 1< K'Corne d'or, qu'on y arrive par Gallipoli, lî B Grèce., la Bulgarie (qui sait?) ou la riv< m asiatique. Depuis longtemps déjà, les francoranglai; ■ seraient arrivés sous les murs de la ville s B le premier bombardement naval avait ét< B suivi d'un brusque débarquement. Ce fut un< B erreur de laisser aux Turco-Allemands 1« B temps de creuser des tranchées dans la près B qu'ilo au point d'en faire une place forte qu B parait imprenable. Mais d'avoir persévér< I prouve la volonté nette de continuer la lutt B jusqu'au jour du triomphe. Et voyez : rien n B rebute ceux qui inondent de leur sang le ^■rouges rochers de Gallipoli ou ses buisson B ombreux, rien ne les arrête, ni le climat tor B ride, ni les attaques do front ou de flan auxquelles ils sont constamment soumis, n B les privations, ni la maladie^ ni les fatigue B et les nuits sans sommeil, les jours sans repos B L'opération la plus redoutée et la plus difficil B — le premier débarquement — a été ui B succès. I A présent, la presse allemande montre le H signes d'une impatience caractéristique. Oi B énerve à Berlin. On dénombre les troupe; Bq«i vont courir sus aux Turcs, on commenci B prévoir que ceux-ci dureront ce qu'ils pour ■ ront. mais que Gallipoli, le détroit et Con ^■stantinople seront conquis par les vaillant: ■soldats do l'Entente. t Lorsqu'il fut question, pour la première B fois/d'un débarauement en Tur^^ie, quelque! IB journaux demandèrent des volontaires belges ■Nous ignorons s'il s'en est présenté, — peut B être. Mais nous ne sommes pas assez riches B à présent que l'envahisseur a conquis presque ■ tout-o notre Patrie, pour alimenter un corpt ^■expéditionnaire, si peu important soit-il. B II est utile cependant, quelque longue qu< ■ sera la conquête, que nous ne détournions ^■pas un instant notre attention des Dardanelles B^n.Heureux événement peut, brusquement B surgir. Car nous avons été, jadis, parmi le: ■ premiers à conquérir Constantinople. Ce: ■ Croisés rutilant d'or et de pierreries, caval ■ cado sonore qui s'avançait en terr< ■turque dans le vent des oriflammes crânemenl ■ déployés, étaient partis de chez nous, a ■ la suite de Baudoin 1er, fils d'un Comte de B Hainaut et né, lui-même, en Flandre. H # Et comme l'histoire se répète ! A cett* ^■époque, l'usurpateur Murzulphe faisait peseï ■ son joug sur le pays. Enverbey n'est donc ■ qu'un triste imitateur. Pour les Belges, la B date du 16 mai 1204 a une signification pro- ■ fonde: Baudouin 1er était sacré Empereur ■de Constantinople. I La destinée aura été étrange de cette ville I do Byz&nce, fondée six ou sept cents ans lavant^ l'ère chrétienne et successivement K occupée par les peuples les plus divers : Per-K 6es> Grecs, Romains, Arabes, Bulgares, Rus-I ses. Histoire compliquée, longue, bruyante I enigmatique, farouche, pleine de revers, rouge |<te sang et qui, par les alliances signées, es1 I a autant mieux faite pour nous étonner que | vienne, l'alliée d'aujourd'hui, fut assiégé* ■ maintes fois par ces mêmes Ottomans, jadis assoiffés ^ de conquêtes, aujourd'hui marionnettes débonnaires que mène, la schlague s a main, une bande peu recommandable. Les urcs auront donc toujours été victimes de I ceux entre les mains desquels, avec confiance, I 3. s remettaient 'leur sort. Un peuple a tou-B j^rsAr^ gouvernement, qu'il mérite, a-t-ou I ' i V 1S vraiment, le peuple turc, noncha-I ant et résigné, mou et pensif, déchargé de I l,s.soucls par la profession d'une philosophie I ce peuple turc qui lutte pour le ■ 01 de Prusse et dont les fils meurent pour I owl'm*eux qu'être saigné à rouge par I J^ver pacha, l'homme qui, une fois déjà, ■ Tnsas?ina* Tous les Musulmans — du bon ■^archand de loukoum au tenancier de bazar K êv» V°^ V-yer bientôt pour ceux qui ont I Amn?ls. d'impardonnables crimes contre le« I „ !ons les chrétiens en général, bandes I T>a 608 .sanp qui seront rejetées en Asie ■ f r notre mitraille vengeresse. René Chambrv. . Il y a un an! 19 septembre 191J/. : En Belgique, défaite allemande -près d'Y près. Les Français pro-fil pressent vers Noyon; les Allemands recu-' lent autour de Verdun, attaquent les forts de la Meuse et bombardent Reims, dirigeant leurs obus sur la cathédrale, les am-e bulances et les hôpitaux. Troubles à Vien-s ne, causés par les mauvaises nouvelles de y Galicie. En Prusse orientale, la cavalerie russe disperse les troupes <allemandes. s L- — ; 4 la 9! ire k !a Selgip" r J'ai devant moi les bonnes feuilles'd# t l'anthologie consacrée à la gloire de notre s pays et de ses écrivains par mon ami ^ t Greshoff. Matériellement, son livre, : a qu'édite la maison Van Looy d'Amsterdam, est un beau spécimen de6 réalisations de la jeune école d'imprimeurs de Hol-e lande et l'élégance 6ubtile du titre et de la couverture, dessjnés par Van Krimpen, s témoigne de l'alliance heureuse de tradition : et de modernité dans l'art typographique 3 hollandais. Si l'expression ,,venir à son heure" t n'était vidée de sens par l'abus qui en a été fait, c'est à ce livre qu'il faudra.t l'appli- ; 5 quer. Greshoff se range dans le groupe aimable de Hollandais qui, conscients des 3 devoirs que leur impose leur qualité de par-3 ticipants à line civilisation faite d'harmo-; nie, de loyauté,, d'intelligence gouvernée 5 par les lois morales les plus hautes, portent j leurs sympathies à ceux qui se dévouent c 5 au service de cette civilisation. Il n'est point £ ) de ceux qui font usage de leur neutralité 1 , pour seexmder l'Allemagne, en déversant 1 1 sur nous les eaux ménagères des vilénies * allemandes. Il éprouve un beau mépris à e l'égard des intrigants payés par l'or de6 > fonds de propagande allemands et dont la < ' seule ambition est de provoquer de doulou- : reuses scissions dans une nation déjà mar-1 tyrisée à la limite de ses forces. 1 ,,Mon livre, dit-il, est un acte, une pro- ; ï testation indignée, ur> à la justice. ■ Ces pages sont une réponse à la calomnie « 5 et à l'outrage de ceux qui, après avoir j anéanti la prospérité matérielle d'un pays,. -c - osent insulter cyniquement à la dignité des i vaincus et nier la valeur de la culture ] 5 belge." ; 5 II dit, avec cette netteté qui est le propre 3 de la défense des belles causes: ^ ,,Ce livre prouve que la culture d'un pays ne consiste 111 dans un bon enseignement 3 primaire, ni dans le confort, ni dans le raf- , i finement des usages mondains, mais unique- . s ment dans cette susceptibilité généreuse de < l'âme façonnée par des siècles de douleur 3 et de joie." , 1 II nous dit — et il est bon que cela soit ( dit à l'intention de ceux qui, naguère, en ] 3 Belgique l'ignoraient — qu'un pays qui < J compte parmi 6es enfants de6 écrivains de j ' la valeur d'un Verhaeren, d'un Vermeylen, ( ' d'un De Coster, d'un Cyrille Buysse, d'un c Van Lerberghe et d'un Van de We>estyne, ] ■ est un pays qui prend place au premier . rang des nations civilisées d'Europe. < ; Dans quelques jours paraîtra le florilège i des écrivains belges d'expression française. ( Greshoff prépare, en outre, un choix de ? • pages des auteurs belges d'expression néer- ^ | landaise. Celui-ci sera préfacé par Cyrille ( Buysse, celui-là est précédé d'une lettre d'Emile Verhaeren. Ce double bouquet de fleurs du .Midi et de fleurs du Septentrion est une offrande bienvenue sur l'autel de la Belgique et I l'étranger qui la dédie à notre patrie a les c ; plus noble* titres à notre reconnaissance et ? > à notre amitié. Mon cher Greshoff, comment v'o\i6 remer- * ! cier des émotions que font naître les page6 où votre goût très fin a rassemblé les plus pures essences du génie de' nos poètes et de ne» prosateurs. A les parcourir, j'ai éprouvé ^ — oh ! si doucement, si exquisement — le mal du pays qui exalte l'esprit et humecte .c les paupières. Dans le miroir enchanté que J] vous avez poli avec des soins patients et d amoureux se reflètent la Flandre où l'or 1< du soleil et l'argent des averses, dans leurs jeux alternés, avivent l'émeraude des plai- C nés à l'infini, cette ïïesbaye, aux molles <x>llines, douces à l'oeil comme des hanches ^ ' de femme, et cette Ardenne farouche et c mystérieuse comme le sanctuaire d'un culte de dieux déchus. g Mon cher Greshoff, la guerre terminée, v notre patrie délivrée des barbares qui la I • souillent en ce moment, vous viendrez en c] 1 Belgique. Vous vous mêlerez à nos foules. Vous vibrerez de leur joie délirante. Il y aura de la lumière, des cris, des carillons, C( des chants de triomphe et des chants de f deuil qui perpétueront le souvenir plus glo- p rieux que mélanoolique de nos héros morts. S Vos amis vous, feront fête. Les belles filles ^ de chez nous vous souriront. Et, le soir venu, sous la. lampe, dans le de>cte voisinage des livres, nous repren- s drons lés entretiens fraternels qui sont un cl des réconforts de mon exil. Charles Herbiot. ^ a y 1 s. p Nous serions reconnaissants à nos abonnés „ tfai reçoivent leur jourisa! par la poste et dont l'abonnsment expire le 15 septembre de bien p vouloir nous envoyer un mandat poste do (' fl. 1.50 en mentionnant sur le mandat poste: ^ Renouvellement d'abonnement. 1 J En Belgique. A Briaselîes. Le Conseil supérieur d'hygiène publique i élaboré une Instruction sur les mesures i prendre pour les exhumations. La commission, présidée par M. Beco, était composée de MM. De Give, De Moor, Dubois-Ha-/enith, Lamelle, Malvoz, Van Ermengen, Velghe et F. Puizeys, rapporteur. Le rapport de M. F. Putzeys rappelle que le Conseil a été invité à rédiger cette instruction par M. Gartier, inspecteur d'hygiène, 3fc il résume le dossier transmis : A on juger par les faits consignés dans les rapports, dit M. F. Putzeys, on. admettra volontiers que la plupart des travaux d'assainissement qui ont été exécutés dans les ressorts des Commisfdons médicales de Lou-7ain et de Liège étaient commandés ou justifiés par les circonstances ; mais il en est iu sujet desquels aucun renseignement n'est fourni. En regard d'interventions rassurantes au triple point de vue de la salubrité, de l'hygiène et du respect dû aux morts, on relève un fait caractéristique du désordre qui a régné dans des régions du pays où toute lutorité a été, pendant un certain temps, absente ou méconnue. Il est avéré que, dans un canton du Bradant, des exhumations de soldats ont été aites sans aucun contrôle, par le premier renu; qu'à la date du 24 décembre, les admi-îistrations communales ne s'étaient pas encore préoccupées de cette question; que plu-ieurs individus avaient fait de ces opérations m métier trop bien rémunéré; que des tom->e$ contenant plusieurs cadavres ont été ouvertes à diverses reprises à l'effet d'y prati-[uer des recherches, puis refermées au moyen iAU£ti© couche de terre d'épaisseur insuffi-jante ; qu'enfin, toutes ces e>pérations étaient Dratiquées au mépris des règles les plus élé-îientaires de l'hygiène. L'intervention de 'inspecteur d'hygiène du gouvernement a nis un terme à ces abus, et nous présumons juo son cict'.on ne se asra p^Q bornée communes de ce canton. Los rapporteurs se sont particulièrement attachés à signaler les précautions dont les personnes chargées de procéder aux inhu-nations doivent s'entourer pour éviter toute îouillure, voire tout accident au cours de .'exhumation et au moment de la mise en >ière. * * * M. le prexrureur du roi vient de transmettre la circulaire ci-dessous aux eïommis-jaires de police et aux bourgmestres des communes de son arrondissement : ,,J'ai l'honneur de vous faire cexnnaître }ue, se 'ralliant au rapport de M. le pro-sureur du roi, M. le procureur général près a Cour d'appel de Bruxelles vient de décaler que l'agglomération bruxelloise, au >oint de vue de l'exercice de la surveillance le la police, se composera à l'avenir dos ommunes suivantes : Bruxelles, Anderïecht, -lolenbeek-Saint-Jeàn, Laeken, Schae,rbeek, >aint-Jossa-ten-Ne>cde, Etterbeek, Ixelles' it Saint-Gilles. ,, Dorénavant toutes les feuilles de route lélivrées à des surveillés de police autorisés . séjourner dans la dite agglomération por-eront l'énumération des localités préindi-[uées."* * * Les bourgmestres de la province de Bradant ont reçu ordre du gouverneur de la >rovince de faire connaître aux intéressés ue les permis de pêche sont valables, non ouloment pour le territoire de la province [ans laquelle ils ont été acquis', mais pour oute l'étendue du gouvernement général. Cet avis vient d'être affiché. * * * Certains journaux, disposent d'un service 'informations particulièrement sûr. Pour preuve, nous ne voulons cueillir que inq lignes parues dans ,,Lo Quotidien". Ceux : ui connaissent le poète-épic, successeur d'Em- ! îanuel. Hiel, grand buveur do vins de Bor- j eaux et poète dietsch, se réjouiront à la I ;cture de l'écho en question : ,,L'excellent artiste néerlandais René de llercq vient de eiommencer une tournée dans ;s camps d'internement de la Hollande. Il débuté, lundi dernier, par le camp do Zeist, ù les prisonniers belges lui ont fait un accueil lialeureux." D'abord, il n'y a pas de ,prisonniers" bel-es en Hollande, mais des internés. Et quo ; enser de cet ,,excellent artiste néerlandais?" te lion des Flandres a dû rugir en lisant que 0 Clercq — sans doute depuis la triste j rjuipéo de Bussum? — était devenu néer- ; mdais. Des Belges comme de Clercq, on en aura ue faire en Belgique. Alors, qu'il soit Turc, bulgare,, ou Allemand, peu nous chaud. Il a erdu sa nationalité aux yeux des honnêtes ens au moment même où la Belgique gran- issait dans la gloire. * * * Le Conseil communal de Schaerbeelv, qui est réuni en séance publique sous la prési-cnco de M. Revers, bourgmestre, a procédé 1 vote de plusieurs objets d'ordre adminis-■atif. Il a approuvé le budget de fabrique 'église du Christ et il a pris certaines dispotions pour le paiement des intérêts des em-runts communaux. Un service d'archives a été créé pour l'ad-inistration communale. Lo conseil a voté un crédit supplémentaire mr l'école communale de l'avenue Dailly îcole no. 9). Il a ensuite approuvé le projet ï la création de plusieurs .nouvelles voies accès à la gare Josaphat, 1e repavage de lusieurs voies publiques, ainsi que le cahier- des charges pour le mobilier des cabinets du bourgmestre et des échovins à l'hôtel communal reconstruit. ; En comité secret, 'on a nommé la commission d'examen du compte communal do 1914. A Anvers. (De notre correspondant particulier.) L'échevinat des beaux-arts demeure vacant. M. le sénateur Van Peborgh, qui en assure l'intérim, refuse d'occuper, à titre définitif, le fauteuil scabinal. Et voilà, de ce fait, la loi belge sur les nominations en matière d'autorités communales en mauvaise posture. l?n effet, aux termes de cette loi, un échevinat 1 ne peut rester vacant plus de trois mois. Or, après avoir acté le refus de M. Van Peborgh, on présenta à M. Louis Franck le fauteuil qui, avant cette guerre, eût suscité la compétition la plus formidable, avec tous ses petits à-côté, si vilains, si perfides. Car la brutale invasion allemande aura eu pour effet de nous rendre plus unis. M. Louis Franck est un type dans le genre de Christophe Colomb. ,,Trois jours, dit ce dernier, et je vous donne un monde." Trois jours, dit Louis Franck, et je vous répondrai. On patienta trois jours et la réponse, négative, vint. Les adversaires du député avaient pourtant assuré qu'il accepterait avec gratitude. Frans Van Kuyck étant décédé depuis plus do trois mois, la loi n'a donc pas pu être observée. Il fut décidé, il y a quelques années, que le premier siège vacant serait* offert au Liberale Vlaarasche Bond. Par conséquent, on s'interdisait de chercher en dehors des grosses légumes de cette association. Restaient donc en compétition François Steger et Jef Soeten. Hum ! C'est un peu maigre, comme eût dit l'autre. Sus Steger. inventeur d'un Poil célèbre, possède quelques tableaux dans sa véranda, mais ce n'est pas suffisant. Quant à Jef Soeten, c'est un charmant garçon auquel personne ne peut songer pour un échevinat quelconque. En désespoir de cause, ou, pour dire mieux, de concurrents, on passera outre à la convention et le Liberale Vlaamsche Bond attendra un jour plus favorable, lorsque» les seuls can-' didats qui pourraient accepter de faire partie du collège en qualité d'échevin des beaux-arts posséderont les qualités indispensables à l'exercice de telles fonctions. Les échevins doivent être choisis parmi les conseillers communaux. Je ne vous ferai pas la nomenclature de ceux-ci, avec mention de leur incapacité artistique. Tout Anvers discerne entre eux les hommes de goût de ceux qui n'en ont point. C'est pourquoi on pense très sérieusement à offrir le fauteuil de Frans Van Kuyck à l'avocat Bael-de, orateur de talent, qui aurait, dit-on, certaines qualités à quoi on distingue l'homme cultivé pour lequel la pèinture no consiste pas seulement à s'y connaître en peinture de bâtiments publics * * * Les officiers allemands, dans notre ville qui compte tant d'indigents, ont trouvé le moyen de se distinguer récemment. C'est au Paon Royal qu'ils tiennent le < plus volontiers leurs réunions, sous la galerie vitrée, bien en vue, servis par des serveurs stylés qui savent l'art de remplir les coupes de Moët bien frappé. Personne ne s'occupe d'eux. On se contente de hausser les épaules lorsqu'on les voit trinquer. ,,IIoch!" disentxils. Och arme! pense-t-on. Quelle déception, un jour, pour ces potentats de quelcfues mois Le public est donc calme. Il se compose, en général, de dames qui se réunissent autour du kiosque où nos musiciens-gagistes, jadis, faisaient retentir les accents de marches martiales. Il n'y a plus eu de musique depuis les premiers jours eî'août de l'année dernière. Ces messieurs de l'armée allemande, qui n'ont probablement pas de deuil au coeur et qui n'ont pas le tact de respecter le nôtre, avaient, voici queleiue temps, convoqué un orchestre qui attaqua tout de suite une valse allemande ou viennoise. Aux premiers accents, tout le monde s'était levé, — comme si un mot d'ordre avait été donné — et l'on s'éloigna- en hâte, laissant les ,,leutnanten" et lo hauptmann stupéfaits (car ils ne comprennent jamais rien) cju'il est des silences qu'il faut respecter. M. Lhoëst, directeur du Jardin Zoologique, ne fit qu'un bond jusqu'à. Bruxelles où M. von Bissing, qui s'efforce d'être un homme juste aussi souvent que ses officiers s'efforcent de se montrer injustes et brutaux, lui donna aussitôt raison. Les traîneurs de sabre furent tenus de respecter le Jardin Zoologique et les habitués de celui-ci et de ne pas se donner tout le temps en spectacle. On peut boire copieusement sans musique.... Quant à notre Zoo, il est toujours dans une situation précaire. La plupart des abonnés, à présent que les concerts symphoniques ont été supprimés, n'ont pas renouvelé leur abonnement. Ils vont au Parc ou au Nachtegaal que M. von Bary dota d'une statue horrible, choisie parmi les plus pures productions de l'art allemand. C'est pourquoi, en vuo de ramener la- clientèle, on pense sérieusement à organiser des représentations cinématographiques. Celles-ci auront lieu deux fois par semaine, à partir du mois d'octobre. A CS ira sL, Le Conseil communal a décidé d'accepter la statue ,,L'Oiseleur" par Depléchin dont Mme Octave Brunecl a fait don à la ville ; adopte un nouveau modèle pour les clôtures à établir devant les lorrains communaux; décide d'allouer une subvention de 100 francs par semaine pour les représentations qui seront données au Théâtre Néerlandais au profit du personnel attaché à ce théâtre ot accorde 75 francs par concert au Comité des Conserts Artistiques; démet un professeur de ses fonctions dans les écoles payantes de la ville; nomme M. L. Rieder, instituteur communal, professeur do langue allemande dans les écoles communales payantes pour garçons. A. Brades. La justice allemande ne tient guère à faire la lumière sur le drame de E-udder-voorde. Nos lecteurs se souviennent qu'il en a.été longuement question ici-même. Ils ont tous compris quels étaient les assassins de M. Henry d'Udekem d'Acoz. Or, nous apprenons encore un détail, vraiment significatif. Dimanche dernier, le curé de Beernem, un vénérable vieillard, recommanda aux prières de ses fidèles l'âme du châtelain, mort tragiquement. Il n'en fallut pas plus pour qile le bravo cruré fut arrêté dans l'après-midi du eiimanche ! Nous croyons savoir qu'il n'a pas encore été remis en liberté. Les Allemands ont intérêt à étouffer l'affaire. On le comprend d'autant mieux, que des hobereaux considérés, — du moins en Allemagne, — ont trempé dans cette sanglante affaire. Si le3 Allemands reciher-chent toutes les occasions d'étouffer l'affaire, nous avons, nous, tout intérêt à la recherche de la vérité. Nous espérons pouvoir continuer à tenir nos lecteurs au courant. Ce crime, commis par des officiers de l'armée allemande, ne doit pas être étouffé, ni surtout oublié. Nous en reparlerons. * * * Les habitants d'Oeleghem et d'Oostkamp ne peuvent plus se rendre à Bruges. Voilà plusieurs semaines que l'ennemi s'amuse à isoler ainsi certaines communes les unes des autres. Aasx Ëir,cïiratièir®es. Depuis quelques jours, les voitures attelées ne peuvent plus passer les frontières. Les voitures chargées venant do Belgique doivent être déchargées sur des voitures à bras pour être rechargées ensuite sur le territoire hollandais. On voit le trafic auquel ceci donne lieu. Le6 Allemands s'imaginent-ils que les paysans belges vont refaire le coup du cheval de Troie ? •ï * * Les Allemands se montent d'une sévérité excessive tout le long -des frontières. Les passeports doivent être tout à fait en ordre pour que les sentinelles laissent passer les titulaires. | Il n'est pas rare qu'on exige une caution avant ■ que le passage soit toléré. On est aussi obligé , d'indiquer avec clarté le but du voyage. Pour j rentrer en Belgique, le oontrôle existe aufesi. j 1 i ASJ LrSltMtoOME'é, Les Allemands ont arrêté et condamné à deux ans de prison un jeun© prêtre du Limbourg, M. l'abbé Op 't Rood de Molenbeersel, vicaire à Voorshoven. Son crime? Il aurait donné asile à deux officiers belges déguisés en religieux. Les Teutons se montrent de plus en plus insupportables dans le Limbourg où on les déteste plus que jamais. * * * On vient d'arrêter l'éclievin de la commune de Beeringhen, soupçonné d'avoir favorisé la fuite de quelques personnes. Il y a deux mois il Tut arrêté, puis relâché. On vient de le mettre, pour la seconde fois, sous les verroux. Aaa W^SSors. Le cercle 1',,Aurore", de Binclie, vient de .grouper les productions artistiques de la ville de Binche. Gros succès. , > * * • A Gembloux", la coutellerie est dans le marasme. Très peu d'ouvriers travaillent encore. Les usines Mélotte, qui fabriquent les instruments aratoires," ont fermé au début de la guerre ; elles occupaient alors 400 ouvriers. Le travail a été repris avec 35 ouvriers d'abord à deux jours par semaine. Aujourd'hui, 75 hommes sont occupés. Aux distilleries-levureries Descampe,, on continue avec 30 ouvriers, chifre normal. Sur une population totale de 5040 habitants, le nombre de chômeurs n'a jamais dépassé le chiffre de 230; aujourd'hui, il est tombé à 90. fce résultat est dû à l'énergie du Comité de chômage. A Cïillsr Depuis le début des hostilités, certaines personnes creusent dans leurs jardins des trous d'où elles extraient de \d houille; de véritables puits d'extraction et même des profondes galeries souterraines furent ainsi creusés et expLoités. La police sévissait à l'égard de ces fraudeurs d'un nouveau genre, inconscients des dangers auxquels ils s'exposaient. Nonobstant, l'autorité était impuissante à réprimer tous les abus. Des' mesures très sévères venaient encore d'être-édictées par le parquet contre les personnes qui, à la date du 28 courant, n'auraient pas comblé les puits de houille qu'elles exploitent illicitement. Deux nouveaux accidents terribles, dus à l'imprudence de ces ,,mineurs" improvisés, viennent de se. produire le même jour à Gilly. Dans cette iocalité, eïette industrie <x>mpte une vingtaine de puits; chaque puits présente un orifice d'environ 3 m. 50 de diamètre et atteint jusqu'à 12 mètres de profondeur ; du fond rayonnent des galeries boisées dans lesquelles les ouvriers extraient le charbon. Ils descendent au fond au moyen d'un bourriquet rudimentaire qui sert en même temps à remonter le charbon à la surface. Or donc, dans un do ces puits en miniature, situés à proximité de la gare du Sars-Allet, un nommé Charles Bricq était occupé comme d'habitude à extraire la houille .en compagnie d'autres ouvriers, lorsqu'un éboulement se prexh]isit, ensevelissant lo malheureux. Lorsqu'on parvint à le dégager, il avait cessé de vivre. La victime était nce à Gilly, le 14 juin 1878 et était célibataire. Le même jour un accident s'est produit dans une autre exploitation, sise au Bosquet Jilliaux, où travaillait le nommé Prud'homme Emerin, âgé de 20 ans. Ce dernier descendait dans le puits à l'aide du bourriquet, la corde roulée autour du corps, epiand celle-ci vint à se rompre, précipitant le malheureux au fond du trou d'une hauteur de 19 mètres. La victime porte plusieurs blessures, mais, ■se plaint de vives douleurs internes. Lettre d'Italie. La préméciiSatiort autrichienne dans lo Trentin, — L'irrédentisme et le sentiment Ue famille. — Le „Qaporalino". Front italien, septembre. La promenade que les journalistes ont faite dans la vallée <io la Brenta et dans la région du Trentin, si elle a été délicieuse . au point de vue pittoresque, ne leur aura cependant pas montré grand'chcse de la guerre proprement' dite, si l'on en excepte les camions accoutumés qui transportent toutes espèces de choses et troublent la iimpidité de l'atmosphère en soulevant des nuages de poudre, et les automobiles qui .portent avec la rapidité de la flèche, d'un point à l'autre du front, des officiers supérieurs. On voit aussi des soldats joyeux et de bonne mine qui vous saluent dans tous ic6 dialects italiens et vous chargent do faire leurs amitiés à leur famille. ,,11 est toujours permis d'espérer". C'est cette devise que l'état-major italien semble irn-posier aux journalistes dont il permet l'accès au front. En attendant, ils parcourent les lieux très instructifs, que l'Autriche avait choisis de longue date, étudiés et préparés pour la descente en Italie méditée depuis longtemps. Toutes les vallées qui du Trentin descendent vers la Vénétie nous montrent la préméditation de l'Autriche d'attaquer tôt ou tard l'Italie pour reconquérir les provinces perdue» en 59 et en 66. Strigno, petit village sur la rive gauche de la Brenta, où convergent plusieurs belles routes militaires, est presque tout entière une immense caserne à laquelle il ne manque que le toit. Et il n'y a à Strigno pas' même l'ombre d'une garnison.Beaucoup de belles et commodes routes étaient en construction, descendant de l'Autriche vers l'Italie. Beaucoup plus que ne l'exigaient les besoins du tourisme. Il fallait être aveugle ou Giolittd pour s'y méprendre. A Fiera di Primiero, bourgade de 600 âmes, les Autrichiens construisirent un immense four électrique à cuire le pain, dont lé besoin 6e faisait vraiment sentir! Ils doivent rire jaune en songeant aujourd'hui que le pain s'y cuit pour les ■Italiens, et excellent ma foi ! Tous les journaux ont raconté la prise de Fiera di Primiero par trois bersaglieri aux premiers jours de la guerre. Mais personne n'a dit les angoisses vraiment cruelles qu'éprouva pendant huit bons jours le maire — le podesta — du lieu. Il avait évidemment pris comme devise ,,Hurle avec les loups". Il avait préparé deux magnifiques drapeaux flambant neufs, lJun italien, l'autre autrichien, à arborer selon les circonstances. Pendant plusieurs nuits le prudent podesta n'osa se coucher, tendant l'oreille au bruit d'un canon réel ou imaginaire et l'esprit flottant continuellement de l'une à l'autre corne du dilemme (comme nous disions en rhétorique) : ,,Dois-e arborer sur l'auberge florissante dont je suis propriétaire; et le village dont je suis le podesta, le tri ou le bi-colore?" L'arrivée d'un fort contingent italien trancha le dilemme et le signer Orsi-ngher, le podesta, s'empressa d'arborer à toutes les fenêtres de son uberge et à toutes les boutonnières de sa redingote les couleurs italiennes. Elles s'y étalent encore fièrement et semblent défier l'ennemi de jamais venir les arracher. Cette historiette est un peu celle d© beaucoup de petits villages'de la frontière. ,,11 ne faut pas s'en frapper, me dit un aimable fonctionnaire italien un tantinet sceptique. J'ai remarqué qu'à chaque nouveau canon qui passe par les rues une nouvelle bannière italienne sort de terre ou plutôt d'une fenêtre et s'y arbore. Le nombre des canons augmente tous les jours, celui des bannières aussi. Mais il faut penser que nous ne voyons pas le pays dans son état normal. Lo sentiment qui domine n'est pas, et pour cause, la joie irrédentiste, mais simplement la crainte pour les hommes de moins de cinquante ans, tous dans l'armée» autrichienne. ' ' Seuls restent les' femmes et les vieillards, c'est-à-dire les faibles,. ceux qui plient le plus facilement et qu'épouvante toute modification dans leurs habitudes. Pendant des années ils ont été soumis au système, d'espionnage autrichien et ils ne sont pas encore habitués à respirer librement. La guerre les a bousculés, et ils n'ont pas encore repris leur équilibre moral. Dans une pharmacie, où j'achetais — indiscrétion professionnelle — de la poud'ro à occire les puees, encore plus dangereuses en ces parages que les sujets de François-Joseph, j'interrogeai i^ne vieille femme. Elle me regarda longuement en silence, puis se décida à me parler à coeur ouvert. Elle me dit: ,,Nous n'étions pas mal traités par le gouvernement autricliieVi, mais nous savions qu'il voulait détruire notre race et nous faire tous devenir Allemands. Aussi, quand on parla de nous céder pacifiquement à l'Italie, nous étions tous bien contents! Puis ç'a a été la faim, et puis la guerre contre l'Italie. Aujourd'hui, l'Italie donne à manger à qui a faim. Mais les mères et les femmes ne peuvent, malgré tout,pas oublier quo les soldats italiens qu'eliks voient passer gaiement sont destinés à tuer ce qu'elles ont de plus cher et vous comprendez que, dans ces conditions, elles no puissent pas éprouver un vif eu'tîhousiiasme. Mes fiUs

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