L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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20 September 1915
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s.n. 1915, 20 September. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 18 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/k35m90360q/
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gère Atltlée N°. 3325 s cents (lO Cennmes) "tblindr! ^53 septfeïaiRjre S^ïS» L'ECHO BELGE L'Union lait la Forcer •î^csrrm! c^u^îûclïen cSîs sn&iin paraissant â Amsterdam Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N.Z. VOORBURGWAL 234-240 Téîéjjîione : 2797. Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. ... j Charles Bernard, Charles Herbiet. Comité de Rédaction: 2 _ , __ . ' „ „ , ' f Setie Chambry, Emile Painparé. Pour les annonces, afoomnesnenis et vénte au numéro, s'adresser à l'Administration c*u journal: N.Z. VOOHBURGIVAL 234-240. Téléphone : S77S. AbonnemsnJ ( En Hollande <1. I.SO par mots, payable par anticipation l Etranger fi, 2.00 ,, W- — —a——i i— i— Ls lelgipe ispls En parcourant quelques numéros auoioii de la „Revue des Deux mondes"' j'ai ren contré une notice émanant de M. Saint Rem Taillandier et intitulée les ,, Souvenirs di; conseiller de la initie Victoria". M. de gtockmar, qui avait été médecin du prince Xiéopold, puis était devenu le confident el l'ami du premier Roi des Belges avant d« i devenir le conseiller de la reine Victoria, c f vécu les jours si angoissants de notre jeune nationalité; en repassa-ut les nombreux (détails intéressants ayant trait aux discussions diplomatiques auxquelles donna lieu lia fondation du royaume de. Belgique, j'ai été amené à trouver certaines analogies entre la situation devant laquelle la Belgi-jque s'est trouvée le 1er août 1831 et celle qui fut créée à 82 ans de là par l'ultimatum allemand du i août 1914. Il est assez remarquable qu'en 1831, comme durant la soirée à jamais mémorable de l'année dernière,, les mêmes principes de droiture et de loyauté guidèrent le gouvernement dans les décisions qu'il dut prendre. Je serais amené à parler de l'attitude du gouvernement hollandais vis-à-vis de la Belgique, mais les excellentes relations que lès deux pays n'ont cessé d'entretenir depuis cette époque et l'accueil 6i fraternel que nos populations ont rencontré dans les Pays-Bas au'cours de la dernière année, permettent, eana que ce puisse être mal interprété, de rappeler certains faits qui sont d'ailleurs du domaine de l'histoire. L'armistice imposé en 1831 par la Conférence de Londres aux troupes belges et [hollandaises avait laissé aux mains de ces dernières la citadelle d'Anvers, tandis que la ville appartenait aux Belges. Le 1er août, le général Chassé, commandant de la citadelle, notifie au commandant de la ville que les hostilités seront reprises lo 4, à h. du soir;-ce même jour le Roi Léopold faisait son entrée à Liège au milieu des acclamations. Le péril était grand ; les Hollandais avaient une armée toute préparée; l'armée belge était encore à faire. En de telles circonstances, que va faire le Roi ? Il est souverain constitutionnel ,il ne peut rien sans 6Cs conseillers responsables et aucun ministre n'est auprès de lui; cependant, il n'y* pas un jour à perdre, pas une heure, pas une (minute. Le Roi fait appeler M. Lebeau, un Ides ministres du régent, un des fondateurs Ido la monarchio belge, qui venait d'aban-Idonner son portefeuille pour reprendre son pposte d'avocat général à la cour d'appel de [Liège. D'accord avec M. Lebeau qui estimait comme lui l'armée belge hors d'état de rejeter l'envahisseur au-delà des frontières, lo 'Roi écrit aux représentants de la Belgique à pris et à Londres, les chargeant dé réclamer l'intervention de la France et de D'Angleterre. Le 4 août, à neuf heures du matin, le roi Louis Philippe décide en conseil des ministres d'envoyer une armée de 50.090 hommes au secours de la Belgique. ,Le temps n'avait pas été perdu et si les événements avaient suivi leur cours normal, l'invasion eût été arrêtée dans son principe. (Cependant des susceptibilités d'honneur national se manifestèrent parmi les ministres plgra. _ I L'article 121 de la Constitution dit fexpressément : ,, Aucune troupe étrangère ne Ip-it être admise^ au service de l'Etât, iccuper ou traverser le territoire qu'en pertu d'une loi." ■ La ministre des affaires étrangères, M-Pe ^lûeulenaere, moins frappé du péril de H Etat que de sa responsabilité propre, considère l'appel aux Français comme une Relation de la loi fondamental©; il le fait dij'o auRoi dans les termes les plus pressants ; lin des agents de son département, M. Charles VVlute, va trouver Léopold en son grand quartier de Malinés yt lui dit: „Sire, M. de Mûcuicnaera vous supplie à genoux 1 empêcher une mesure qui est contraire ' la Constitution et qui peut compromettre ■ honneur militaire du pays". Le respect lo Constitution, les scrupules de l'hon-leur militaire, ce sont choses qui doivent î oucher le Roi. Il cède et fait écrire au maréchal Gérard qu'il le prie de suspendre a marche. C'est le 6 août que cet ordre rt donné. Qu'arriva-t-il? L'armée de La leuse et l'armée de l'Escaut sont repousses avec dés pertes sanglantes : la' route de Bruxelles est ouvorte ! Heureusement, l'armée française appre-iant nos désastres a repris sa marche et, ans la matinée du 13, ses avant-postes sont Q contact avec les Hollandais. C'est le -rme de l'invasion, la Belgique est sauvée. «Je ne sais si, dans la soirée du 2 août 4, ce précédent fut évoqué, mais avant e aire a:PP©l au secours armé des puis-mees garantes de notre neutralité, notre >uyerain tenta un dernier effort et, le 3 out, a 10 heures du matin, lo Roi des Bel-s adressait au roi d'Angleterre, réclamant^ avec instance l'intervention ,,diploma-xs . gouvernement de Sa Majesté • anmclue- Ce n'est que le 4 août, au > aPres avoir été attaquée, que la Bel-1(jue s adresse aux puissances. rame en 1831, on avait attendu, avant 0 crier au secours, que notre armée, livrée ses seules forces, ait tenté un effort pour ^pousser 1 envahisseur et ce n'est que con-c int et iorcé que l'on réclama la protection v, r^;et€rre la France. algré tous les documents plus ou moins ^ue l'on exhume actuellement des dépôts de notre Foreign Office et la campagne de presse inspirée par le gouvernement impérial, la justice de notre cause -apparaît dans .tous 'les pays neutres d'une 5 façon toute lumineuse. T. J. A. i -sŒfflCs— il y a un an! 20 septembre 191J/.: Le bombardement de Reims continue; la cathédrale prend feu. ' Progrès des alliés à l'aile gauche; sur le plateau de Cretonne, -Anglais et Français font de nombreux prisonniers;, autour de Verdun, nowveau recul de l'armée du ïcron-prinz. Les Russes entrent dans les défiles des Carpathes. Les Japonais s'approchent de la forteresse allemande de Tsi'ng-Tao. Pour nos prisonniers de guerre Parmi les multiples oeuvres soutenues par les Belges, il en est une qui, à tous égards, ►so dégage des autres et est digne d'attirer tout spécialement la sollicitude attentive de nos compatriotes en Hollande et," en général, celle do toute personne de coeur, désireuse d'accomplir .un acte d'élémentaire humanité: c'est l'Oeuvre internationale pour blessés et prisonniers de guerre. Ce n'est, en effet, un secret pour personne que la détresse d'un grand nombre do Soldats belges faits prisonniers et internés en Allemagne est extrême. Ces défenseurs héroïques de notre sol et de nos libertés les plus chères î^enacent • d'être frappés dans leurs énergies morales et le : manque de nourriture stimulante et de soins, : atteignant fatalement léur état physique, est de nature à exercer une influence des plus déprimantes sur leur état général. L'oeuvre nouvelle a donc pour but de soutenir les prisonniers belges par l'envoi de colis postaux réconfortants et contqpant des produits alimentaires et de leur, donner un soutien moral par le fait même, car ils. sauront par la réception de colis qu'une personne charitable songe à eux, s'ingénie à soulager leur misère et a accepté de leur servir do parrain. C'est, en somme, une cjfcvre d'adoption. Le soutien moral : les malheureux le trouveront en outre et 60us une forme tangible, par la réception d'une carte, d'une lettre émanée de leur parrain.Un comité régional pour la section belge de l'oeuvre s'est formé à Amsterdam, agissant dans le rayon consulaire du consulat général do Belgique à Amsterdam. Lo siège de ce comité est fixé 334 Singel, à Amsterdam. L'activité du comité d'Amsterdam, à ses débuts, est couronnée do succès qni font augurer favorablement do l'avenir réservé a l'oeuvre. L'oeuvre a paru indispensable, puisqu'en quelques jours seulement les souscriptions sans affectation particulière ont dépassé la somme • do deux cent vingt florins çt que plus de quarante adoptions de prisonniers ont déjà eu lieu. Il sera peut-être intéressant à v nos lecteurs de connaître la composition du colis-type, au | prix de florin î.,50, recommandé par le comité d'Amsterdam et créé dans le but d'être envoyé chaque quinzaine au malheureux prisonnier. \ La voici : 1 kilo de biscuits (genre biscuits de mer), 200 grammes de chocolat, 500 grammes de sirop de pommes, 250 grammes de saucisson de viande, 200 grammes de tabac. La bonne arrivée et la remise effective du colis sont assurées par les soins du comité central de Maastricht qui joint au colis un accusé de réception que le prisonnier renvoie signé par lui. Le contrôle est donc absolu. ■ Le colis satisfait aux nécessités du prisonnier et est composé de façon à lui assurer le maximum de qualités nutritives, ainsi qu'il importait. Le comité d'Amsterdam croit avoir atteint ce desideratum. L'oeu, re fait appel à tous les dévouements et s'efforce de favoriser toutes les manifestations de la charité. C'est ainsi qu'aux personnes qui, pour un motif quelconque, ne peuvent ou no désirent pas souscrire à une formule d'adoption, il est loisible de remettre au comité des colis spéciaux, composés par leurs soins, à condition de se soumettre à des instructions déterminées pour ce qui concerne 'la dimension,' l'empaquetage, etc. Elles peuvent remettre aussi au comité, sans s?engager autrement, une ' souscription. Les délégués de l'oeuvre se chargeront dans ce cas de la confection des colis. Enfin le comité recevra avec reconnaissance tous dons. De l'argent mémo peut êtro remis aux prisonniers.Le comité d'Amsterdam sera toujours très heureux de recevoir la visite -des personnes que l'oeuvre peut' interessor et leur fournira tous renseignements souhaitables. Adresser les adhésions en détachant et en renvoyant le bulletin figurant en quatrième' page au siège du comité régional d'Amsterdam, 334, Singel. — —jm:»—--<$-♦i L'armée françaiss en Belgique en 1909 Voici ce que le ,,Taeglische Rundschau" extrait d'une lettre de soldat: ,,Plusieurs tombes de Français, découvertes par nous derrière un château, entre Anthée et Rosée, apportent un exemple particulièrement frappant de l'infâme violation du droit des gens commise par la Belgique. Ces tombes datent de l'année 1909, de l'époque où la longanimité presque exagérée de l'Allemagne parvint seule à éviter une conflagration générale. Déjà alors les troupes françaises ont pénétré sans obstacle en Belgique, et les tombes sont celles de soldats français, morts à la suite d'une insolation en 1909. Ainsi, dès ce moment, ces messieurs étaient en Belgique ; devant une semblable preuve, il ne faut plus songer à vouloir encore dénier." Après cela, tirons l'échelle! En Belgique. A BruxeUes. . Un individu .qui ne manque pas de^ulot c'est ie renégat Léo Picard, choyé des ami du vieux Dieu allemand. Au cours d'un soirée qui aura lieu prochainement à Bru xelJss, ce pied plat donnera une conférence C'est la saison des poires cuites. On pour rait bien lui en jeter, à moins que les soldat ennemis remplissent la salle, prêts à pro téger l'agent bochophile. *, * * A la fabrique do la firme Delhaize, le per sonnel. travaille presque au complet. Seuls le garçonnets et les fillettes employés précédons , ment aux empaquetages et aux emballage | n'ont pas été appelés à reprendre le travail La fabrique n'alimente actuellement que le j magasins" Delhaize de l'agglomération truxel | loise. Lo restant de la production est com mandé par 1 Oeuvre dos prisonniers d guerre en Allemagne, auxquels des vivre. sont adressés ên grande quantité. * '* ; M. Arthur do Merén, avocat à la Cou: d'appel do Bruxelles et président du .bureai do bienfaisance de Saint-Josse-ten-Noode, qu ■ dciiTeurait rue du Méridien, 30, où i le s décédé dernièrement, a légué au bureau di bienfaisance de la commune une somme âi 3000 francs, exempte do tous frais et charge et dont les intérêts serviront annuellement i être répartis entro trois familles jugées le plus _ nombreuses et les plus dign«s d'êtr favorisées de ce chef parmi celles secourues oi dehors^ do toute considération phiïosophiqiu ou religieuse. Un autre habitant de la commune, feu M Denayer, a légué à l'administration commu nalo ^ une somme do 2000 francs, dont le intérêts seront convertis en un prix annuel e' décerné à l'élève de l'école de dessin et d< peinture de la commune qui se sera lo plu: distingué par -ses travaux pendant le cour: de l'année scolaire. * * * Avis paru dans le ,,Moniteur" allemand: Avec l'approbation de Son Excellence 1< Gouverneur Général en Belgique et. conformé ment aux prêtes du 17 février 19*#*ct Si~2l! août 1915, j'ai mis sous séquestre les entre prises désignées ci-après : Société pour l'exploitation des carrière? Tacquenier, à Lessines, Société des carrières du Moupion, à Lessines, Louis et Emile Lenoii frères, à Lessines, Société des carrieres de porphyre do C'osyns, à Lessines, Société des carrières Willocq, à Lessines. J'ai nomme séquestre Monsieur le Bergassessor Wilhelm Hôppner. Bruxelles, le 2 septembre 1915. .V " * * La guerre n'empêche ni les suicides, ni surtout les. accidents. Ceux-ci, noyades dans les environs flu pont .Van Praet, ont été très nombreux au ; cours des dernières semaines. Et l'on ne put porter secours aux malheureux qui se noyaient faute d'engins do sauvetage ! * * *• La statistique démographique et médicale dressée par la Division d'hygiène de la Ville de Bruxelles.pour le premier semestre de 1915 vient de paraître-'. On a enregistré à Bruxelles, pendant ce semestre;- 1,375 naissances: masculines, 722; féminines, 653 ; légitimes, 924 ; illégitimes, 451 ; soit un taux correspondant de natalité de 15.8 pour 1,000 habitants. Le total des décès constatés dans la population bruxelloise est de -L355, soit «un 'taux correspondant de mortalit^de 15.6 peur 1,000 habitants. Le groupe des maladies contagieuses a fait 66 victimes : rougeole, 41 ; fièvre typhoïde, 14 ; coqueluche, 5 ; diphtérie et croup, 4 ; scarlatine, 2, soit une mortalité de 6.7 sur 1,000 habitants. # Les 1,355 décès se répartissent comme suit au point Je vue de l'âge: de 0 à 1 an, 158; de 1 à 5 ans, 131 ; dé 5 à 20 ans, 32 ; de 20 à 40 ans, 134; de 40 à 60 ans, 305; de 60 à 80 ans, 460 ; de 80 et plus, 135. Pour les faubourgs de l'agglomération bruxelloise, le total des. naissances a été de 3,971; masculines, 2,004 ; féminines, 1,967 ; légitimes, 3,361 ; illégitimes, 610, soit un taux correspondant de natalité de 12.9 pour 1,000 habitants. Lo total des décès est do 3,862: masculins, 1,969; féminins, 1,893, soit un taux de mortalité do 12.5 pour 1,000 habitants. Le groupe des maladies contagieuses a fait 232 victimes : rougeole, 139 ; diphtérie et croup, 42 ; fièvre typhoïde, 34 ; 'scarlatine, 8 ; coqueluche, 8; variole, 1, soit une mortalité de 0.7 sur 1,000 habitants. Les 3,862 décès se répartissent comme suit au point de vue de l'âge: de 0 à 1 an, 447 ; do 1 à 5 ans, 336; de 5 à 20 ans, 191; de 20 à 40 ans, 489 ; de 40 à 60 ans, 770 ; de 60 à 80 ans, 1,318; de 80 et plus, 311. » Pour l'ensemble de l'agglomération bruxelloise, le total des naissances a été de 5,346 et celui des décès de 5,217, soit un taux correspondant de natalité de 13.5 et un taux de mortalité de 13.2 pour 1,000 habitants. * * * Le Code pénal punit ceux qui, sans nécessité, tuent ou blessent un animal. Il punit aussi: 1. Ceux qui. se rendent coupables d'actes de sruauté ou de mauvais traitements excessifs envers les animaux ; 2. Ceux qui, dans des combats, jeux ou spectacles publics, soumettent les animaux à des tortures. A Bruxelles, M. le procureur général Jottrand rient d'adre*iser à ce sujet une circulaire au* procureurs du roi, officiers du ministère public n-ès des tribunaux de police, commissaires de police et gardes champêtres établis dans son ressort, ainsi que notre correspondant nous l'a 3crit. Il expose que sou attention a été attirée sur le grand nombre de contraventions à l'article 561 du Code pénal qui se copimettent dans l'étendue de son ressort. Il constate que de nombreuses contraventions ne sont pas enregistrées dans un procès-verbal et que les tribunaux de police, saisis des poursuites, n'appliquent en général que dès prines minimes, tempérées habituellement par l'octroi'd'un sursis, rlans tous les cas où les antécédents de l'inculpé permettent cette niesura- M. Jottrand rappelle aux officiers do police judiciaire qu'il importe de constater par un pro-, cès-verbal régulier toutes les contraventions de s l'espèce qui leur seront signalées. Il appelle tou-3 te l'attention des officiers du ministère public près des tribunaux de police sur ce qu'il y a lieu pour eux de requérir l'application d'une peine sévère à charge des contrevenants qui comparaissent devant leur tribunal et spécialement î contre les charretiers qui usent de brutalité à - l'égard de ch'eyaux âgés, infirmes ou exténués, et leur rappelle que l'octroi d'un sursis ne constitue jamais un ,,droit" pour le délinquant . primaire, qu'ils ne doivent requérir une con-s damnation ,,conditionnelle" que dans des cir-. constances exceptionnelles. 5 Enfin. M. Jottrand demande aux procureurs du roi d'interjeter appol chaque fois qu'un tri-3 b tin al de police aura fait preuve d'une indulgence exagérée. Les mauvais charretiers n'ont qu'à bien se 3 tenir! A Aovcars. 1 A propos d'Allemands et fie soldats alle-i mands, voici une petite histoire qui démon-: tre bicoi qu'un Allemand, qu'il soit natura-i lisé ou non, est toujours un Allemand. II 5 y avait, à Anvers, au moment où la guerre 5 fut déclarée, un jeune homme dont le pète ^ était Allemand, mais qui avait opté pour J la Belgique quelques mois avant la guerre. ^ Qr, quand la guerre éclata, le jeune homme j s'engagea comme volontaire, mais il fut infusé. Lors de l'entré© des Allemands à Anvers, il s'empressa de s'enrôler dans l'ar-rpéo allemande. On prit à peine lé temps 4e lui donner une instruction militaire, et ; if fut envoyé sur le front, où il vient d'être ; tjué. A CS si rs Les voyages et la circulation dans l'étape. j A^S tipulations générales. r Toutes tes pîttstmnes civiles ont, en génqràl, besoin d'une autorisation spéciale pour faire un voyage, et cela d'après, les stipulations mentionnées sous B. • Les personnes en-dessous de 15 ans n'ont pas i besoin d'une permission spéciale si elles voyagent accompagnées ci'actuues, sur le passeport desquels elles doivent, toutefois, êtro renseignées.Toute personne voyageant sans autorisation sera punie. Pour la circulation des voitures est à observer spécialement: Chaque voiture, aussi les charrettes à chiens, ui-ût porter une plaque sur le côté gauche, plaque qui doit être bien fixéo et renseigne^ lo nom et prénom ainsi que le domicile du propriétaire d'une façon d;en lisible. En outre, non seulement, lo conducteur de la voiture mais aussi les personnes qu'il voiture doivent être toutes munies de leur propre passeport. Depuis minuit jusqu'à 5 heures du matin tout mouvement (à pied, en voiture et. par véio) en dehors des-localités est interdit. On fait exception, seulement pour des médecins, accoucheuses et ecclésiastiques dans l'exercice de leurs fontions. Pour ces cas des passeports spéciaux doivent être demandés. Depuis 8 à 12 heures du soir les piétons doivent, pour se déplacer en dehors des localités, êtro munis* d'un passeport. Quiconque demandera Un passeport, doit à cet effet soumettre sa pièce d'identité avec photographie émis par l'autorité ■ de sa commune. Il n'est pas nécessaire xque ce papier d'identité soit renouvelé pour chaque voyage. La photographie doit être cachetée par l'autorité communale d<^ manière quo le cachet se trouve environ à moitié sur la photographie et à moitié sur le papier d'identité même. Pour l'obtention des passeports utilisés pour l'emploi régulier de vélos, trams, vicinaux, chemins*do fer entro certaines localités il est nécessaire que le besoin en soit certifié par l'autorité" coihmunale. ê Les personnes astreintes au service militaire (de 17 à 35 ans) belges, gardes civiques, tous les nationaux des pays ennemis et les Italiens n'obtiennent des passeports après avoir personnellement annoncé leur départ à la eom-mandantur compétente (à Gand après indication du départ au ..Meldeamt" do la comman-dantur). Le certificat leur remis' à cet effet doit être soumis au bureau des passeports. En certains cas, lo bureau d'émission des passeports peut, d'après son estimation, exiger le dépô.t d'un cautionnement pour l'émission d'un passeport. B. Stipulations spéciales. I. Dans tout lo rayon do l'étape un passeport est indispensable pour l'utilisation des vélos, chevaux, voitures (à l'exception des charrettes , à chiens et charrettes à bras) trams, vicinaux et chemins de fer en dehors d'une localité. I/o déplacement sans passeport est permis dans le rayon .de l'étape-excepté, dans, les régions de la frontière hollandaise : 1. Pour piétons depuis 5 heures du matin jusque 8 heures du soir (houre allemande). 2. a) Sur l'es vicinaux et chemins .de fer circulant dans les environs de Gand, soit dans le rayon de : Wondolgem, Meulestede, Slooten'driesch, .Vo-gelzang, Achtendricsch, Visschershoek, Destel-bergen, Heusden, Mello (Terminus), Mersch-wijk, Meirelbeke, Zwijnaerde, Rèwissche Château, Westrem, Afsné, Tronchiennes, Maria-Kerke, Mariakerkebrug. b) Sur les vicinaux et chemins de fer eifeu-lant dans les ■ environs d'Audonaerdo (mais seulement au jour) soit dans le rayon de : Eyne, Puitshoek, Gossche, Waterkotmolen, Kerkgate, Maeter, Hauwaert, Kapellenberg, Maercke, Kerkhem, Etichove, Steenbeekdrièsch, Schâetsputtè, Meldon, Kloosterhoek, Pelèghem, Middelwijk, Vosbeke, Qycke, Trompstraet, Ruybroek, Eyne. « c) Par le vicinal de Kortrijk à Vichte jusqu'à la station Vichte et par lo vicinal vers Cuernc-Hulste jusqu'à la station Hulsto. Dans les localités tout déplacement sans passeport est permis, mais toute personne de 15 ans et plus doit être porteur d'une pièce d'identité.. II. Lans la région de la frontière qui s'étend le long de la frontière hollandaise dans une largeur d'environ 3 km. et qui est marquée par des tableaux d'avis, toute personne (aussi les piétons, conducteurs des charrettes à chiens, etc.) se trouvant hors d'une localité doit être porteur d'un passeport. Font exception 1) les enfants de moins de 15 ans accompagnés d'adultes, sur le passeport desquels îls^ doivent être renseignés; 2) les habitants mêmes de la région de frontière, pour autant qu'ils no s'éloignent pas do leur circonscription municipale. S'ils lo font, ils dojyent comme tout le monde, être munis d'un passeport. * Dans toute la région de frontière il est interdit de rouler en vélo. III. Sur la lisière de la frontière qui comprend uno superficéB d'environ 200 m. vers ici tout le long de la frontière, seulement les personnes y habitant ou ayant des propriétés et /iutorisées à y travailler par le commandant de la section de frontière peuvent y séjourner. IV. Vere, de ou dans le terrain d'opération il faut pour toute circulation un passeport. Toute autre légitimation, même munie d'un cachet, est non recevable. V. Aussi vers et du distri6t du gouvernement général toute circulation (également pour piétons) n'est permise qu'aux personnes munies d'un passeport. VI. Vers et de la Hollande le passage n'Mt permis qu'avec un passeport. Il est interdit de passer la frontière en vélo ou voiture. Exception est faite pour ce qui concerne les véhi-cules revenant de la Hollande, respectivement, s'il s'agit des véhicules, etc., employés par la population de la frontière pour faire la récolte. Les.chevaux doivent être marqués au for rouge. Les Belges comme les autres nationaux qui voudraient voyager de la Hollande en Belgique doivent ^tre munis — lés premiers d'une pièce d'identité de -l'autorité de la commun© où ils sont domiciliés, — les derniers d'un passeport émis par une autorité de l'Etat, et, eu outre, il faut aux deux catégories un certificat d'un consulat impérial d'Allemagne, attestant leur honorabilité. Ce dernier certificat doit renseigner la cause du voyage. * * * Les buveurs de bièro vpnt être satisfaits. De faro, de gueuze, de brune, de triple aussi, car — après être resté plusieurs semaines sans malt et sans houblon — cinq millions de kilos do houblon viennent d'être déchargés dans notre, port! La quantité est assez considérable pour que toutes' les villes du pays en profitent* les villes, ofl poiir mieux dire, les buveurs de bière, i Les 100 kilos de houblon se sont vendus à raison de 60 francs. * * * Lradministration communale a créé 1',,Œuvre de la Pelure de Pommes de Terre". Cette oeuvre a pour but : lo. De fournir du travail aux chômeurs, victimes de cette guerre terrible ; 20 De verser le reliquat à la. caisse de l'Oeuvre de l'alimentation de la ville. A C^rsiffïTarrBQjrsi» Des inspecteurs gantois s'occupent depuis quelque ■ temps de la revision des listes des chômeurs et il paraît que, à la campagne, surtout, l'épuration des listes était absolument nécessaire: tîne masse do gens n'ayant aucun droit aux secours prénaient une grosse part de ce qui revenait aux véritables chômeurs et diminuaient d'autant la répartition réglementaire prévue. Il e6t grandement à souhaiter, dit un journal pubîié feu Belgique, qu'après cette épuration on puisse payer intégralement ce qu'on a promis pdivaffichés et articles de journaux: il est à souhaiter aussi que les instructions de ce jour ne viennent pas continuellement renverser le travail du jour précédent; il est à^espérer, efi un mot, qu'on puisse tabler .sur des bases fixes et donner ce qu'il faut à to^is.ceux qui y ont droit. Les réclamations continuelles qui découragent le personnel dévoué qui s'occupe de la ma-tièro disparaîtront alors d'elles-mêmes. ID^rss Ses FSiarfitdïres;. Le ,,Telegraaf" apprend do son correspondant gantois: Le bombardement d'Ostende a causé beaucoup de- dégâts aux travaux militaires de la côte. Il y a eu aussi de nombreux morts parmi les mariniers et les ouvriers militaires. Les Allemands viennent d'installcj dans les dunes de nouvelles batteries à longue portée. Il est vrai que do nouvelles troupes ont été envoyées en Flandre, mais celles-ci ne viennent pas do Russie, comme on le croit communément; ce son£ des recrues qu'on a exercées jusqu' ici au camp de Beverloo-. A L OMvaisi. Huit espions font métier de policiers, actuellement.Une jeune fille qui croisait l'un d'eux dans une rue du centre de la ville, dit à . sa mère, do manière à être entendue du faux bonhomme : ,,Voilà un espion!" Celui-ci mit la jeune fille en état d'arrestation ot la conduisit à la Kommandàntur où elle soutint bravement que l'individu en question s'occupait d'espionnage. — Nous les connaissons tous, ajouta-elle. Ils 6ont huit. Et elle les nomma. Les officiers restèrent muets et la jeune fille fut relâchée. * * * Une maison dont tous les habitants ont été tués le 25 août 1914 est actuellement habitée, par la volonté de nos ennemis, par des femmes de moeurs légères belges et au service des Allemands.Ans eralbour^. Le comité national d'aide et d'apprentissage aux invalides de la guerre du Lim-bourg est placé sous la Résidence du sénateur comte de Renesse. & NaisiraMB*. La criso d* nickel semble s'accentuer et le^ commerçants éprouvent de telles difficultés qu'ils doivent souvent refuser de vendre leurs clients. Toiit argent est cependant accepté, même le billon français qui a fait sa réapparition ici, alors qu'on ne le voyait plus guère'' que ^ dans les localités-frontières. En vue do remédier à la situation, l'administration communale de Namur vient de mettre sérieusement à_ l'étude la création de coupures de 10 et de 25 centimes. A&a P'sl.VS WsalEors. On signale à Braine-le-Comte le rapt un enfant. Depuis de nombreuses années pareil - fait ne s'était plue produit. Les aviateurs fiefges à l'oeuvre. L'envoyé spécial au front du Siècle" envoie a son 'journal l'article suivant: Je n ai pas pu parler en ces derniers tomps dos exploits de notre splendide corps d'aviateurs, *la censure ayant ses raisons pour s'y opposer. Maintenant que ces raisons n'existent plus, qu'il me soit permis de dire auel-que chose aussi de nos braves rois de l'air. Ce n est plus un seotet pour personne que notre quatrième arme, qui venait à peine'd'être .organisée au moment où la guerre a éclaté compte maintenant des effectifs pins considérables et des moyens d'action autrement puissants qu'au mois d'août 1914. Si quelques-uns de ceux qui volaient à cètte époque sont tombés au champ d'honneur, d'autres so sont levés pour les remplacer et ces autres s appellent légion. L audace de nos aviateurs est proverbiale. Quand sur le front do l'Ysêr un avion volo bas, environné de shrapnells, plongeant et virant qiîand le tir de l'ennemi devient trop précis, c'est presque toujours • un belge ; ils n'Ont pas leur maître pour repérer des positions ennemies, les photographier ou régler un tir. La nuit, dès qu'un brin de clair de lune vient déceler à' travers l'obscurité les lignes blanches des canaux, le gigantesque miroir de 1 inondation, la silhouette des routes bordées d'arbres, ou le mince ruban , que font les rails miroitants de's chemins de fer, l'aviateur s en va semer d'une hauteur de quelques centaines de mètres des bombes de tous genres et de tous calibres sur les cantonnements de 1 adversaire ou sur les points stratégiques. L ennemi a beau faire tournoyer la lueur hésitante de ses projecteurs, babiller ses mitrailleuses ou aboyer ses batteries contre 1 avion, rien n'y fait : l'aviateur dépose délicatement, là où il eu a reçu l'ordre, le ou le£ petits colfs chargés dont il ést porteur. Anciennement c'est Un ou deux aviateurs * qui se risquaient à ces expéditions nocturnes,^ maintenant c*est par douzaines que les alliés s'en vont jeter des bombes sur les cantonnements ennemis. On n'y dort pas tranquille quand il y a clair de lune. Les Allemands ont voulu. agir de même et ré^pndre au bombardement des " cantonnements par un bombardement nocturne aérien dés villes situées en arrière du front ét n'abritant quo des civils. L'expérience qu'ils ont faite leur a été le goût de recommencer. Figurez-vous donc quo. par une nuit bien claire quelques avions allemands quittèrent lo champ de Gliistelles et s'en furent à la recherche de Calais pour y jeter des bombes. Dès que leur passage eût été remarqué, un de nos avions s'éleva à son tour, à quelque cent mètres, puis piqua droit sur Gliistelles.* Dès que le bruit signalant son approche se fit entendre, les Allemands, croyant au retour d'un des leurs, éclairèrent au moyen de projecteurs le terrain d'atterrissage et par le fait même Içs hangars. C'est ce qu'attendait lo pilote. Il survola à oent cinquante mètres les hangars et laissa tomber successivement tous ses obus qui éclatèrent au milieu des garageâ en faisant un bruit formidable. Quand les ennemis, revenus do leur surprise, ouvrirent lo fe.u, l'-«iseau était déjà loin. Dernièrement, c'est la forêt de pins d'Hout-hulst, où campent dans des baraquements en planches des milliers d'Allemands, qui reçut la visite des aviateurs alliés. Malgré une violente canonnade, les avions remplirent tous la mission dont ils étaient chargés et revinrent sains et saufs aux plaines d'atterrissage, tandis quo plusieurs grands incendies s'allumaient dans la forêt desséchée par la chaleur. Ah! oui, les aviateurs alliés aiment la lunel Mais les boches n'aiment pas la lune. C'est cependant au grand jour que les aviateurs alliés préfèrent travailler. Sauf nécessité militaire urgente, les aviateurs choisissent le moment de la journée qui leur convient lo mieux, c'est-à-diro qu'ils s'efforcent de prendro leur vol quand il leur est possible de surveiller la partie du terrain occupé par l'ennemi en se plaçant entre celui-ci et le soleil, de façon à l'empêcher d'observer facilement le tir des pièces contre avions. Le vent du nord et lo vent d'est est également grand ami do nos aviateurs, car il leur permet, line fois léur mission accomplie, de profiter du. vent pour revenir au champ d'aviation et échapper ainsi en quelques minutes au feu des canons antiaéros. Par contre, quand le vent vient de l'ouest ou du sud, co qui est assez général, les avions alliés ont parfois fort à faire pour échapper aux feux croisés des Allemands, le vent, qui arrête l'aéro dans son retour, ne lui permettant souvent pas do faire plus de 30 à 40 kilomètres à l'heure. La lutte entre les artilleurs et les aviateurs est alors angoissante ; les soldats, que rien cependant ne parait plus devoir émouvoir, suivent avec anxiété les péripéties de la lutte lont heureusement les nôtres sortent, à de très rares exceptions près, toujours vainqueurs. Pour essayer de descendre nos avions, les Allemands ont en effet mis en position de nombreuses pièces et règlent leur tir par recoupement au moyen d'obus dégageant, pàr batterie, des fumées do couleurs différente^ : blanches, noires, vertes ou brunâtres, mais rien n'y Fait : le calmej l'audace, lo sang-froid ^t lo népris du danger dont font preuve chaque jour ios aviateurs leur permettent de se rire des Feux de l'adversaire. Au reste, la rage avec laquelle l'ennemi les poursuit de ses shrapnells no constitue-t-ellc pas la meilleure preuve du préjudico que leuç causent ces reconnaissances aériennes0

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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