L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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13 October 1918
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s.n. 1918, 13 October. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/9w08w3946f/
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! Année N° l45D ét 1451 3 ceni? $ Dimanche S3 et lundi 54 octofers L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal qiuotïcïâer? <t3iî tnailn paraissant en Hollcarasle Belge est noire nom de Famille. [ Toutes les lettres cSoiverat être ^dressé^s Eîts | îiéti.acteur «eu Ci.îïeSi Gusiave *5£îsipfiefs- Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour tes ...ireati de pédoctioîi: N. Z. yOORSIJRGWA.lv 334-J40, | .. . . I Chafles Beriiard.Reiîé Chattilbrï, militaires au Iront et les militaires internés en Hollande (I. 0.75 par mois payable I rMjSTERPAM. Téléphones: 2797 et a-71 Si. j t-om.t6 de B^dnetioo fi;[nj)e La réponse de l'Allemagne à M. Wilson La Bataille. L'attention d'une grande partie di [ publie est en ce moment tournée vers ce; I deux pôles: Washington et Berlin. La paiî I doit-elle venir de l'un ou de l'autre? El I pourtant l'intérêt suprême des grande: I heures que nous vivons n'est pas là. Il n'esl I „as cet intérêt culminant, dans les concilia bulés que peut tenir le président Wilsoi 1 d'un côté, le prince Mas de Bade de l'autre I Cet intérêt est tout entier concentré su] I-' içs plaines du nord et de l'est de la Franc* I où se livre la grande bataille de l'Occident ]* bataille des peuples qui va décider de I l'avenir de l'humanité. Il faut se replacer, à moins de trois mois I en arrière, à la veille de la cinquième I grande offensive allemande du 15 juillel [. pour se rendre compte du prodigieux retoui [ de fortune qui s'est produit en notre faveur. I Hindenburg et Ludendorff, après les formi-I dables coups de »uiassue dont ils. avaient I accablé les armées franco-britanniques. croyaient pouvoir frapper le coup décisif. ! Leurs armées, dont ils vantaient la force I invincible, menaçaient à la fois la côte, le [ coeur de l'Angleterre, et Paris, le coeur de la France. L'extension du front, sa forme capricieuse avec ses deux grands saillants de Montdidier et de Château-Thierry, I semblait favoriser encore les desseins des chefs allemands. Disposant des lignes inté-' rie'ures avec la faculté de jeter rapidement de droite ou de gauche d'énormes masses de choc, ils croyaient que le maréchal Foch, dent les réserves avaient dû s'épuiser au cours de quatre mois de batailles défensives, ne dispesait plus des effectifs nécessaires pour garder convenablement ses ligne*. Aussi, à l'endroit choisi, le mince cordon de troupes françaises ou britanniques céderait sous le poids des divisions allemandes. Et rieu n'avait été négligé pour que cette ruée, la dernière, donnât tout ensemble à l'Allemagne la victoire et l'empire du monde. Dans la, nuit du 14 au 15, Guillaume monte sur une tour en proie à une sorte d'extase mystique où il se croit à demi dans les desseins de Dieu. Il donne le signal de la deuxième ,,kaiserschlacht", bien sur qu'il ne sera plus, cette fois, obligé de l'interrompre comme la première devant la ténacité et les qualités manoeuvrières de l'ennemi.Et c'est alors qu'apparaît Foch. Sûr de lui, sûr de ses admirables soldats, il accepte i en cette heure suprême la plus formidable responsabilité qu'un général ait jamais assu-! mée dans l'histoire et il livre la bataille. On en connaît les foudroyantes et merveilleuses peripétiés. D'abord la contre-offen-r-ive entre l'Aisne et la Marne, à l'aube de i ce 18 juillet qui restera la plus grande date do la grande guerre; puis l'offensive franco-britannique du 8 août; le saillant de Mont-j didier est réduit comme a été réduit le saillant de Château-Thierry. En un mois ; Foch reprend à Hindenburg tout le terrain que ce dernier avait mis quatre mois à con-j quérir. Foch va-t-il s'arrêter, oontent d'avoir rejeté l'Allemand dans ses lignes | de départ, d'avoir mis à néant le fruit de I ses grandes victoires de fin mars et de fin l mai? - Non. Foch a entrepris de battre son adversaire et le battra. Il a su faire, de mars à juillet, dans la plus épuisante des batailles défensives, comme de juillet à la fin*(Taoût, dans l'offensive la plus soutenue, | un emploi si judicieux de ses réserves, .qu'il j parvient encore à accélérer son allure et à étendre son étreinte. Tout le front s'allume I depuis' la mer jusqu'en Lorraine. Malgré sa disposition des lignes intérieures, l'ennemi n'arrive plus à la parade ! nulle part. Pressé de face, pressé de [ flanc, il rompt 6an6 cesse, obligé de quitter ; une à une ses lignes défensives avant d'avoir eu le temps de soufflear un peu et de se I reorganiser à leur abri. Les fameuses barrières des ,,Siegfriedstellungen" sont renver-[ sees, déjà la ligne Hindenburg est tournée ! par le nord, dans la région de Le Câteau, et ; ^gne Bruneihildo est percée devant Vou-sere. De nouveau le front offre oet aspect capricieux qui nous avait frappé avant le 15 juillet, tout en saillants et en dépressions. Cette fois c'est le génie de Fooh, c'est effort des armées alliées qui le tordent amsi. Va-t-il se rompre, sau,ter en plusieurs tronçons et l'année allemande, jfrise dans les tenailles dont les pointes s'enfoncent en 1-andre, en Artois, dans les Ardennes, va-t-elle enfin subir la loi de son Destin ? »Je n'ai pas encore eu nia bataille", a <ht 1© maréchal Foch il y a peu de jours. Cette bataille déoisive, Ludendorff met tout *n oeuvre pour l'éluder. Mais déjà Focih le gagne de vitesse. Ses armées débouchent dans jes plaines où, tant de fois déjà, s'est joué JÔ sort des peuples. Ici ses avant-gardes présent le flanc de l'ennemi;, là elles menacent ses derrières. Encore un effort, encore une manoeuvre heureuse et Fooh aura la bataille qu'il cherche. Ludendorff sent qu'il ne peut p*U3 l'éviter, mêtme par la fuite. Il appelle a son secours Max de Bade qui demande à • Wilson de faire rentrer l'épée de Foch au fourreau. Nous savons que M. Wilson ** 7 consentira que si l'Allemand reconnaît Ea défaite totale comme s'il l'avait réelle-■tt®nt subie et que le résultat, en fin de compte, sera le même. En attendant la ba- e continue et elle ne perd rien de son prodigieux intérêt^ 8-u contraire. • Charte Bernard, Auguste Ledoux Auguste Ledoux, professeur à l'Univer i sité de Bruxelles, engagé volontaire d< » guerre, est mort subitement, le 7 août der : nier, à Sudbury (Ontario) en voyages d'étu > des pour l'Université de Toronto (Canada) • à laquelle il était attaché commo prof es ' seur. Telle est la désolante nouvelle qu< m'apporte le courrier d'Angleterre. L • Auguste Ledoux rentrait de voyage d< noces lorsqu'éclata la guerre. Le joui même, il quitta les siens et partit pou: ' Liège, où il s'engages. à l'artillerie de for teresse, estiment que, comme ingénieur élec 1 tricien, il était apte à rendre des service* techniques dans un ouvrage. Il fut enrôle au fort de Barchcn. Il y était à peine arri 1 vé qu'il dut prendre part à la lutte contr< ' les colonnes allemandes qui se ruaient £ l'assaut de l'ouvrage. Au cours d'un épisode de la défense, il fut atteint d'une balle qu lui traversa le pavillon de l'oreille... Puis ce fut le bombardement. Comme la fin de l'ouvrage approchait, le commandant charges Ledoux d'un message pour le commandant d'un fort voisin. Lorsqu'il revint l Barchon, ayant accompli sa périlleuse mission, les Allemands étaient maîtres du fort. Il erra alors pendant plusieurs jours et parvint, au prix de difficultés sans nombre, à traverser les lignes ennemies. Il se rendit en toute hâté à Anvers et se mit à la disposition de l'autorité militaire. Le Gouverneur de la Place le désigna pour le fort d'Ertbrand et, vfers le 20 aoûtj nous vîmes, un soir, arriver sur la route ur soldat de haute taille, barbu comme un sapeur, un peu dégingandé, étriqué dans su veste militaire trop courte pour lui, et portant sur le dos le sac de toile grise qui contenait son équipement. Ce bon géant, aux veux bleus, à la mine souriante, c'était le soldat Ledoux, le professeur d'Université, qui venait le plus mo-destament du monde continuer son devoii de Belge au millieu de nous. Sa lucide intelligence, sa science très profonde, eurent vite fait de lui un auxiliaire des plus précieux à nos travaux et il participa, sans relâche, à toute l'organisation de la mise en état de défense du fort. Il s'exerça ensuite spécialement au service et à la conduite du tir d'un obusier de 10,5 qui faisait partie de notre armement extérieur. Aussi, lorsque l'état-major du secteur fut rappelé à Anvers, emmenant avec lui l'artillerie mobile, Ledoux, devenu maréchal des logis, dut nous quitter pour rester attaché au service de cette pièce. J'e le vois encore, dans la brume matinale de ce jour d'octobre, juché sur un grand cheval de labour que nous avions réquisitionné dans une ferme voisine, cheminant à côté de ,,son" obusier et se retournant une dernière fois, au détour de la route, pour nous faire un signe d'adieu... Qui eût cru en ce moment que, dans ce modeste équipage, le destin l'avait désigné pour participer aux journées les .plus glorieuses de notre Histoire, tandis que nous, l'arme au pied, nous attendions notre tour, qui ne vint pas... Déjà, depuis de longs jours, le fort, où il avait tant travaillé^ avec nous, était détruit par l'explosion, déjà depuis longtemps nous subissions la morno douleur de l'obscur in-terneraent, lorsque nous apprîmes que Ledoux avait suivi l'arméé dans.se retraite et qu avec son obusier il avait fait merveille à l'Yser, en abattant plusieurs Drachen-Ballon.Et cette nouvelle nous donnait chaud au coeur; nous scentions qu'on peu de nôus-même avait été présent là-bas aux grands jours... Hélas, quelque temps plus tard nous an-primes que Ledoux avait été licencié. Sa santé, affaiblie par de trop grandes fati-gneS, était minée. Un mal sourd le mena-1 çait. Il m'écrivit des lettres désolées: il souffrait atrocement d'avoir dû quitter le front. Après un court séjour en Angleterre, il fut appelé comme professeur de minéralogie à l'Université de Torento. Le climat vif, mais régulier, de ce pays semblait avoir une influence heureuse sur sa guérison et ses lettres, toujours débordantes du plus' pur patriotisme, disaient son espoir d'un prochain et glorieux retour. ,,&e n'est que chez nous, dans notre chère Belgique, disait-il, que je pourrai me rétablir complètement." Il avait 3) ans. J'avais du, il y a quelques mois, lui faire part du décès, en pays occupé, de sa vénérés mère. Il avait beaucoup souffert de cette nouvelle. Deux de ses frères sont au front comme officiers. Sa malheureuse jeune femme l'avait rejoint là-bas dans son lointain exiï... La Belgique perd en Ledoux non seulement un dé ses enfants les plus nobles, mais aussi un savent qui se fût, avec se belle énergie et son énorme capacité au travail, consacré de toutes ses forces à l'oeuvre de résurrection de notre pays. Amis d'Ertbrand, je vous annonce cette navrante nouvelle, afin que la famille si étroitement unie que nous formions danp notre oher forte prenne part tout entière à ce deuil désolant. Commandant H. .Vogels. En Belgique. Us boches préparent l'évacuation ' de ia Belgip (De notre correspondant particulier.) On travaille activement, depuis quelque temps, le long de la ligne de légères hauteurs j au pied desquelles passe le canal de Bruxelles I . ! à Charleroi, et en particulier entre Hal et , ' Nivelles. Les Allemands créent là tout un j systèmo de retranchements fortifiés, et cela f en prévision d'une évacuation prochaine et . j forcée des Flandres et de la côte et en vue ' ; | de tenter d'arrêter la marche des alliés sur ! ! une nouvelle ligne de défense. A certains endroits, ces nouvelles tranchées j ■ sont disposées sur une profondeur très consi- I dérable et constituent plusieurs lignes successives do fortifications. L'embranchement de voie ferrée qui relie Tubize et Braine-J'Alleud a en ce moment un trafic des plus . intenses, par suite des trains de matériel qui 1 y circulent fans cesse. A Braine-FAlleud, dans une seule^ journée, il n'est pas passé moins de sept trains dont presque tous les wagons étaient exclusivement chargés de fil barbelé. La forêt, qui s'étendait entre Braine-le-Comte, Hennuyères et Henriptint, a été entièrement rasée; et les milliers d'arbres qui la constituaient sont transportés au delà du canal et sciés pour servir à l'édification de nombreux abris souterrains. Sur le canal lui-même, il y a un passage incessant de bateaux, dont beaucoup amènent du gravier et du sable destinés également aux travaux mi-j litaires Il parait que, du côté de Bornival, les Allemands ont installé une fabrique de ciment bétonné. Tous ces .travaux sont effectués par de nombreuses équipes formées de nos malheureux compatriotes de la partie de la Flandrts qui borde la côte; les pauvres gens, parmi lesquels se trouvent des pêcheurs, qui i paraissent encore plus dépaysés que les autres, sorit occupés aux terrassem'ents, au sciage des arbres, à la construction de routes militaires et . de chemins de fer à voie étroite, etc., ©te. Ils | sont lojrés dans les localités voisines des en-I droits où ils. travaillent; et c'e=t ainsi qu'on ' rencontre en ce moment à Braine-F Alleud, à i Ittre, à Huleux, à Bonquières et dans toutes les autres localités do ce coin du Brabant des i gens de Lissewegbe, de Zuyenterke, de Dud-| zeele, des pêcheurs de IlGyst, de Zeebrugge et j de Knocke, de Blankenberghe et de\Ven-duvne.J Par suite de la pénurie de , ^matériel hu-J main" qui règne dans l'armée allemande, le I nombre d'hommes qui les gardent est excessi-: vement restreint: deux soldats seulement pour une centaine de travailleurs. Mais, par contre, j à proximité des principaux chantiers, sont placées des mitrailleuses, et c'est sous cette me-■ nace continuelle que travaillent nos compatriotes réduits en esclavage. * * * ,j Des informations sûres nous -permettent de dire quo les Allemands sont'en train de quadrupler le nomibre des ponts existant actuellement sur la Meuse en jetant sur le fleuve en-| tre la frontière française et Liège de nombreuses passerelles, des ponts de bateaux,etc. Entre I Namur. et Dînant, les diverses écluses de la Plante, de Taillefer, de Rivière, de Houx, de ' Bouvignes ont été transformées en véritables | : passerelles assez larges et assez solides pour permettre lo passage des canons , des caissons et des atrtes; on a doublé les ponts de Profon-deville et d'Yroir et élargi le pont du* chemin de fer près du château- de Poilvache. A Namur même on remplace la passerelle qui était, près du confluent ' de la Samibre par un large pont en bois avec revêtements métalliques. II y a aux environs de Huy deux ou trois ponts de bateaux ; à Seraing, le pont suspendu n'étant sans doute pas considéré comme . suffisant ou comme assez solide pour le passage I dès lourds trains d'artillerie, les Allemands en ' préparent un autre, qui doit être lancé incessamment un peu- plus loin. Deux autres passerelles sont en contsruction entre Flémalle et Jemeppe. Bref, tout est prêt pour permettre à des forces considérables d'opérer rapidement la traversée du fleuve et de se replier en cas de besoin 6ur la rive droite, comme derrière un fossé protecteur. De_ plus en plus les Allemands se préparent soigneusement à évacuer dans un délai peut-être assez prochain la majeure partie de la Belgique. A. f5a*isxeïîes Un nommé Jean D..., demeurant chaussée d'Anvers, à Lao'ken, était allé rendre visite à sa .soeur, qui habite rue de la Chaumière. Au : cours de l'entretien, une querelle surgit entre j eux. A un moment donné, D..., au paroxysme I de la colère, se jeta sur sa soeur, la terrassa et la roua de coups. Heureusement, aux cris de la victime, des voisins sont accourus. D..., qu'on | voulait livrer à la police, a pris la fuite. ** * M. et Mme Desfontaines, demeurant rue d'Italie, à Ixelles, s'étaient rendus à Malines et s'en revenaient pédestrement le soir vers Vilvorde, lorsqu'à hauteur du village de Bcygheim ils furent assaillis par une demi-douzaine de paysans qui, sans autre explications, les rouèrent de coups de fourches et de gourdin, les laissant pour morts sur la route. Les infortunés furent relevés par des passants et soignés par lo médecin du village. Ils ne purent être ramenés chez eux que le lendemain. Les paysans les avaient pris pour des voleurs de pommes de terre!!! et srétaient livrés à une justice beaucoup trop, expéditive., R. M. Neujean, commissaire de police, accompagné d'une brigade d'agents, a fait irruption au premier étage de la maison portant le no. 29, rue Cathédrale, qui a également une sortie 8ur Florimoat. Ç)n £ a installé (na guère un cercle de jeu dénommé ,,Concordia Club". La polico y trouva une cinquantaine de personnes qui jouaient à la roulette. Lo matériel et les enjeux, s'élevant à 4,000 fr., ont été saisis. Dans le désarroi qui a suivi, des jetons représentant une somme de 10,000 francs ont été abandonnés par les joueurs. • * * Une femme M...., 27 ans, demeurant rue Surlet, 39, s'est jetée da^ la Dérivation, non loin du pont d'Amercceur, où le courant est toujours très rapide. Son geste fut aperçu par M.M. Maréchal et Peeters, qui se jetèrent à l'eau et parvinrent à ramener la désespérée vivante sur le rivage. • * * La police vient de mettre la main sur les auteurs du vol de 20,000 fr. commis il y a quelque temps chez M. K..., boulevard Pier-oot. Ce sont les nommés B... Joseph, do Brossoux, et L... Octave, domicilié rue Saint-Remacle.* * * Le rendement par hectare ensemencé de froment est franchement supérieur à celui de 1917, d'après les données du récensement fait' récemment en Hesbaye. C'est de bon augure pour le ravitaillement. * -K- * Une. voiture du tramway n. 2 et le train Liège—Seraing sont entrés en collision au quai de l'Université, à proximité du Pont Neuf. L'accident est dû, paraît-il, au mauvais fonctionnement de l'aiguille d'excentrique. Outre des dégât® très considérables, on signale 16 personnes plus ou moins griève» ment blessées. A Vervlers Une grande fête de charité a eu lieu dimanche dernier au bassin de natation de la rue de Dison, organisée par le cercle Ver-viers-Natation, au profit de la Maternelle et de la Laiterie maternelle. Le programme contenait un ensemble d'épreuves fort attrayantes: courses individuelles et par équipes, concours de plongeons, démonstration de sauvetage, mouvements d'ensemble et pour la première fais à Verviers un match de water-polo. Aux frontières (D'un correspondant particulier.) Comment vous dépeindre ce qui 6'est passé hier soir? C'est impossible; ce sont des ohoses qu'il faut voir et jamais jusqu'à ce jour personne n'a vu spectacle si féérique et 6i tragique. A 8 heures du soir on entendait le vrombissement des oiseaux nootur-nes; aussitôt "tous les projecteurs de Gand, de la côte et de Moerbeeke furent mis en action et c'était déjà un beau spectacle de les voir fouiller les airs et s'entre croiser dans tous les sans. Immédiatement des détonations ébranlant tous les éléments se firent entendre et durèrent jusqu'à .9J h., pendant qu'on apercevait dans les airs, sur une immense étendue, des jets de feu provenant des centaines de ihrapnells qui éclataient. Ajoutez à cela et sans arrêter 40 à 50 fusées éclairantes à la fois et vous aurez une faible idée de l'effet produit pendant une soirée obscure. En outre, et c'est la Ire fois aussi que ça arrive, on voyait tout d'un coup s'allumer dans les airs en des points différents quatre grosses boules de feu, comme de grosses lampes électriques, et qui restaient là suspendues de 15 à 20 minutes. Il faisait tellement clair qu'à certains moments on pourvait, même ici, lire le journal. Tout le monde était sur pied et, lorsque les oiseaux venaient dans cette directibn-ci, c'était un sauve qui peut général. L effet de toutes ces choses étaient tellement tragique que, même les plus téméraires, étaient en quête d'un abri propice. Heureusement, il n'y a rien eu ici, quoique les oiseaux y soient venus à plusieurs reprises. Enfin, à 9^ h., c'était presque fini, mais alors, à 10 heures, commença un autre concert et qui dura jusqu'à 4 h. du matin. Toutes les 5 minutes partaient de Selzaete i grosses fusées éclairantes accompagnées de 4 fortes détonations et cela, comme dit plus haut, jusqu'à 4 h. du matin. A 4 h. ce furent 8 fusées qui partirent, accompagnées de 3 coups, et alors tout rentra dans le silence. Beaucoup n'ont pas vu leur lit cette nuit-ci eb beaucoup n'oublieront jamais les émo-ions ressenties depuis 8 h. du soir jusqu'à 1 h. dû matin, car, encore une fois, il faut l'avoir vu pour le comprendre, et aucune , plume ne saurait rendre le beauté tragique de cette nuit. Plus aucun bateair n'entre en Belgique i par le Sas de Gand depuis hier: il y en a 5 qui sont déjà au port, mais ils vont revenir en arrière pour prendre tous la direction d'Anvers. D'autre part le6 bateaux qui ont passé chargés hier et qui étaient déjà au port de Selzaete commencent à repasser. i! y a un m 13 octobre 1917: Les Français repoussent une attaque allemande dans le secteur ï'Iiurteb isc—Chevreux. lJf. octobre Î917: Les Britanniques réussissent des raids vers Eulluoh et Monohy-'■Ç-Ff&uxs Les opérations militaires. Le retraite des Allemands continue Une nouvellé série de : Sur le front belge. Les Beiges repoussent complètement les Allemands dans les secteurs da Rouler s et de Zarrea (Communiqué officiel.) LONDRES, 11 octobre. Après un violent bombardement les Allemands attaquèrent ce matin les positions belges à proximité de Roulers. Ils furent complètement repousses Des patrouilles tentèrept d'atteindre lios lignes au. sud-est de Zarren mais elles furent contraintes de se • retirer après, avoir laissée beaucoup de morts et de blessés sur le terrain. Sur la côte flamande. LONDRES, 11 octobre. (Reuter). Suivant les derniers renseignements, iournis par„le service de reconnaissance, les Allemands n'ont plus sur la côte flamande ni navires de guerre, ni avions. Ils sont occupés à obstruer les ports d'Ostende et de Zeebrugge. L'offensive des alliés. Les alliés enlèvent Bertricourt, Aulénancourt, Bazancourt, Isles, Gaint Etienne, Aussolce, Neuille, Cauroy, Machault, Contreuve, Saint More!, Savigny, Vendres^e, Trayon, Courtecon, Cerny, Cussy, Cany et Junigny. (Communique offinelJ PARIS, 11 octobre. Fléchissant sous les attaques renouvelées des Français les Allemands ont été forcés d'abandonner toutes leurs positions sur un vaste front d'une soixantaine de kilomètres, qu'ils avaient défendues pendant plusieurs jours au nord de la Suippe et de l'Trnes. Précédés par la cavalerie, qui talonna les arrière-gardes allemandes, les fantassins français, après avoir brisé dans la journée la résistance des postes do mitrailleurs allemands qui devaient retarder l'avance, réalisèrent une progression qui atteignit sur certains points 6 kilomètres en profondeur. Ils firent des prisonniers et capturèrent du matériel. Les Français passèrent la Suippe et conquirent Bertricourt, Aulénancourt-le-Grand, Bazancourt, Isles-sur-Suippe et Saint-Etienne-sur-Suippe. Toutes les premières positions allemandes au nord de la Suippe sont en notre pouvoir. Les Français avancèrent sur la lisière opposée du bois du Grand-Visard, dans la région boisée à l'ouest de Menil-le-Pinois, en direction de Retourne. Ils progressèrent entre Hondilcourt et Sault Saint-Rem^. ! Plus vers l'est ils occupèrent Aussolce, i Neuille, Cauroy, Machault, Contreuve, Sainnt-Morel et Savigny-sur-Aisne. Etendant leurs progrès ils «atteignirent Bignvccurt, Ville-sur-Retoume, Mont St.-Remy et, Sainte-Marie, à 3 kilomètres au sud-ouest de Vouziérs. Sur le Chemin des Dames les Franco-Italiens étendirent brillamment leurs progrès, eïi dépit dé la résistance des Allemands. Ils sa rendirent maîtres de Yendesse, Troyon, ' Courtecon et Cerny en Laonnois. Les Français occupèrent Cussy, Gany, Junigny, le bois de Paissy et atteignirent le Chemin des Dames, dans la région d'Aillés. On signale de nombreux incendies, allumés par les Allemands, dans les villages de la vallée de l'Oise et dans la région de Guise, où les Allemands détruisent tout, comme de coutume. Les Britanniques s'emparent de Briastre, Iway, Fressies, Sailly, Vitry, Izel, Drocourt et Fouquières. /Communiqué officiel.) LONDRES, 11 octobre. Les Britanniques repoussèrent des attaques vers Le Câteau. Ils enlevèrent Briastre, Iway et étendirent leurs progrès après avoir brisé de fortes réactions. Ils prirent également .Fressies.Etendant leurs progrès importants au sud | do la Sensée ils forcèrent l'ennemi à aban-| donner ses solides positions sur la rive sep-I tentrionale. Nous délogeâmes les arrière- ' ' gardes ennemies de la partie septentrionale ■ de la ligne Drocourt—Quéant, entre la j Scarpe et Quiéry-la-Motte, et conquirent | Sailly-en-Ost-revent, Vitry-en-Artois, Ize'l- : lcz-EquorcKin, Drocourt et Fouquières. Les Britanniques menacent la voie ferrée Lille—Valenciennes—Avesnos— H irson. LONDRES, 11 octobre. (Reuter). Dans leur marche sur Douai les Britanniques dépassèrent complètement la ligne Drocourt— Quéant et atteignirent la voie ferrée de Lens. Dans oe secteur les Allemands se retirent dans une position devant Douai. Plus vers le sud les Britanniques conquirent Saint-Aubert, à 12 kilomètres de Cambrai et à 10 ou 12 kilomètres de la ligne de communication la plus importante des Allemands, la voie ferrée Lille—Valenciennes— Avesnes—Hirson. La menace de ce point aura probablement des conséquences très étendues. Les Allemands en retraite entre Soissons, Laon et Crandpré. LONDRES, 11 octobre. (Reuter).' A l'ouest de la Scarpe les Britanniques éten dirent leu,rs progrès eg (direction de Douai wccès pour nos armes. jusqu'à Henni—Lié tard et Beaumont. L'ennemi se retire sur tout le front entre la route de Soissons à Laon et Grandpré. Sur lo front Vouziers-Saint Gobain. LONDRES, 11 octobre. (Reuter). Les Italiens talonnent l'ennemi sur le Chemin des Dames. L'année Gouraud progressa à nouveau'de 7 à 8 kilomètres. L'ennemi se retire vers Vouziers. Il est évident que la situation changea complètement do face. On ne fait pas beaucoup de ' prisonniers. L'ennemi tient encore Saint-Gobain. - Les opérations de la première armée américaine . (Communiqué, officiel.) • LONDRES, 11 octobre., (Reuter.) Des deux côtés de la Meuse do violentes contre-attaques no purent arrêter la'marche des troupes franco-américaines.Nous nous emparâmes do la ferme de.Moelle-ville, au nord d uBois de Consenvoye, et traversâmes l,ee bois. Nous nous trouvons à présent et St. Juvin, qui est en feu. et St. Juvin qui est en feu. Le corps d'armée américain qui coopère avec les Anglais se fraya un chemin à travers le système de défense ennemi sur un front de 10 milles. Le o oetobre il fit 1900 prisonniers. Aujourd'hui ce corps s'empara d'Escaufort, de St. Bénin et de St. Souplet. Depuis le 8 octobre la première armée américaine fit 8000 prisonniers, dont 2300 pris par les troupes françaises. 1,900,000 Américains en France, WASHINGTON, 11 octobre. (Reuter). Le général March, chef de ' l'état-major, mande que le nombre des Américains expédiés en Europe dépasse déjà 1.200.000. Le département de la guerre, ajouta-til, s'occupe do l'équipement de 2 millions d'autres< soldats qui suivront les premiers deux millions.350 avfons américains qui passent à l'attaque. LONDRES, 11 octobre- (Reuter.) Le correspondant de Reuter près de l'armée américaine annonce: Hier' j'ai été témoin d'un exploit remarquable. On signala des concentrations de troupes allemandes pour une contre-atta-que à l'est de la Meus», près de Damvillers et do Wavrille. Immédiatement 3o0 avions partirent, ayant 32 tonnes de bombes à. bord. Les 200 avions de bombardement, les 100 avions de chasse et les 50 triplans offrirent un spectacle impressionnant quand, en 9 ou 12 groupes, ils avancèrent en signe de V, couvrant tout le ciel comme un énorme volée de canards sauvages. Le soleil levant fit'briller les aviions comme des étoiles au ciel. Sous leur bombarder ment la. contre-attaque s'effaça et 12 avions allemands, surpris par cette Armada, furent abattus. Metz et Thionville bombardées. fC(.mm.unique officiel.,< I^ONDRES,^ 11 octobre. En dépit d'un brouillard épais nos aviateurs bombardèrent ■les^voies ferrées à Thionville, Metz-Sablons, Mézières, les hauts-fourneaux de Rombach et l'aérodrome de Frascaty. \ Tous nos aviateurs rentrèrent indemnes. L'activité dans les airs, LONDRES, 11 octobre. (Reuter.) Le mauvais temps entrava les actions aériennes. Cependant nos avions lancèrent 12 tonnes de bombes et exécutèrent de nombreuses reconnaissances. Ils tirèrent également sur les troupes ennemies en retraite. Les actiès rie vandalisme allemands. LONDRES, 12 octobre. Le correspondant d'Havas au front signale : Au moment .^où les Allemands désirent nouer des négociations de paix ils multiplient les incendies.Le 10 octobre les avions de reconnaissance ne signalèrent pas moins de 25' incendies dans les régions de Marie, Verniiiï. Mont Cornet, Rethel,-Neuchâtel, Faubourg-sur-Rethel, Maisonbleu et Fleurinecourt. Le vandalisme allemand condamné par les neutres. STOCKHOLM, 12 octobre. (Havas.) L'oeuvre de dévastation des Allemands apparaît aux neutres comme un honteux-chantage que l'Allemagne voudrait exercer sur les puissances de l'Entente et grâce auquel elle espère avec sa brutalité et sa maladresse coutumièrcs appuyer son offre de paix. Le journal danois ,,Politiken", parlant des incendies des villes du nord de la France, stigmatise énergiquement et dénonce ce qu'il y a d'abominable dans ces manoeuvres odieuses. Le drapeau français arboré à Cambrai par les BrilanniaiKs. PARIS, 12 octobre. (Havas.) A propos de la reprise de Cambrai le ,,Petit Parisien" si- . gnalo dans les termes- suivants un touchant hommage rendu à la France par les troupes britanniques victorieuses: ,,11 y avait encore ' des civils dans Cambrai quand, mercredi, ]es troupes britanniques, des Canadiens et des tommies du Lancashire, y pénétrèrent. Et ces quelques habitants,, qui attendaient avec l'impatience que l'on devine l'heure de la délivrance, crurent tout d'abord que les troupes qui entraient dans la ville étaient des troupes françaises. Nos alliés, ea effet, par nm sentiment qui les honore grandement, avaient arboré eu pénétrant dans la cité libérée par eux le drapeau français. Soldats d'une même cause, nos vaillant? compagnons de» lutte ia première

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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