L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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15 October 1918
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s.n. 1918, 15 October. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 08 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/xk84j0c91p/
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aemo Annee 1452 S cents Mardi 15 octobre 1918 L'ECHO BELGE l'Union fait la Force. Journal Quotidien du matin paraissant en Hollande Belge esl notre nom de Famille. [ Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction : m. Z. VOORBURGWAL 234-240, i'I AMSTERDAM. Téléphones: 3797 et I77S. | Rédacteur en CheS: Gustave Jaspaera. Comité detRédactlon : ! gh*ïfleg Bernard, Her<é Ctiambrï, ' ■ ■ _ ! 1 , Abonnements : Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable par anticioation. Annonces: 15 cents la liane. Réclames: aft i>*nu l» linn*. ' 15# danger d'écrire et de; précautions à prendre La manie épistolaire est funeste. Après ■ çharies Ir, voici que le prince Max de Bade ■ en fait la pénible expérience. En janvier I dernier, il adressait au prince Alexandre de I Hohenlohe, qui séjournait en Suisse, une let-K tre que nos lecteurs ont pu, lire dans nos Il colonnes le mercredi 9 octobre dernier. Il I ^ bon d'en reproduira les principaaix pas- „Le6 journaux de gauche, dit le prince, I m'assomment, de leurs louanges quoique ce-I pendant j'aie asses nettement stigmatisé le I m0i d'ordre de démocrdtie et toutes les for- ■ Djules des théoriciens politiques, y compris ■ celle du parlementarisme". — Plus loin, le ■ prince ajoutait: ,,Prendre l'ennemi à la K gorge, 6e moquer de l'attitude de justicier I qu'il affecte dans les question» de-responsa-I bilite de la guerre et dans cCig. intéressant I la démocratie était devenu pcftir moi un I véritable besoin". Et plus loin: ,,Natuxelle- ■ ment, moi aussi je souhaite la plus large ■ exploitation politique de nos succès militai-I res, moi aussi je suis l'adversaire de la réso- ■ lution de paix, abominable fruit de la peur, ■ et je désire que nous obtenions les répara-I tiens les plus amples, de quelque forme ■ qu'elles soient, pour nous épargner l'appau-I vrissemient après la guerre". En/fin, il ter- ■ mine en disant qu'il ne faut plus revenir ■ Bur les déclarations qui ont été faites au ■ 6iijet de la Belgique. ! On peut penser du prince Max ce qu'on m veut. Mais, s'il est vrai, comme l'a dit un ■ homme d'esprit, qu'il n'y a que l'irréelle I qui ne change jamais, Max de Bade n'est pas ■ un imbécile. Il a vraiment par trop changé. ■ C'est aussi ce que trouvent ses ,,collègues" I Scheidemann' et Erabergear, effrayés devant S tant... d'esprit ou de fourberie. Est-oe que ■ le prince Max serait tout simplement en train I do les rouler ? Ils en ont bien peur et mani- ■ festent des velléités de ne pas se laisser I faire. Pour un peu, loin de se trouver hono-I rés d'être les collaborateurs directs d'un pré-Ë sident de conseil prince du 6ang, héritier L présomptif d'un trône, ils se trouvent cotm- promis. Us parlent) de s'en aller à moins que ■ Max ne 6'en aille. Bon voyage. Le 8me I chancelier allemand aura trouvé le-moyen de ■ rester au pouvoir encore moins de temps que I le 6me, qui fut le roturier M. Michaelis. Il n'aura qu'à ôter sa jaquette de parlemen-B taire et à réendosser son uniforme de géné- ■ ral de dragons. Le prince Max de Bade H change d'habits aussi facilement que d'idées. ■ C'-est vraiment très commode. I On voit maintenant combien M. Wilson ■ avait raison de s'enquérir, dans 6a réponse H à l'offre de pourparlers de paix de l'Aile^ ■ magne, de qui oette offre émanait réelle- ■ ment. M. WiJson et les cabinets de l'En- ■ tente connaissaient l'histoire de la lettre qui ■ a été publiée dan6 les journaux le 8 dernier. H Washington et Bondres ont des services H admirablement faits, il n'y a pas à le nier. ■ On y sait tout'oé que l'Allemagne a intérêt H qu'on ne sache pas, comme, par exemple, H qu'il n'y avait pas à 6e fier au prince Max H de Bade. Même en jaquette, oelui-cd reste ■ général de la cavalerie prussienne et c'est ■ quand il s'habille comme tout le' monde qu'il ■ déguise réellement. Nous ne sommes pas ■ à un bai de mardi-gras et la partie est 6é- ■ rieuse. Il entre tout à fait dans les règles ■ du jeu de démasquer l'adversaire. - Déjà il I™ avait poussé une légende autour du bon princ® Max. Il apparaît maintenant que c'est un boche comme un autre. L'incident Qui se présentera à sa place demain ? M-de Payer, qui a dit à Stuttgart que les traités do Brest-Litovsk et de Bucarest étaient intangibles? M. de Kuhlmann, qui a prononcé je fameux ,, Jamais!" dans la question de 1 Alsace-Lorraine ? Eux aussi pensaient' na- I guere comime le-prince Max. Mais qui donc, en Allemagne, ne pensait pas comme lui ? Il faudrait, pour trouver un ministre qui put, teut on restant conséquent avec lui-même, signer la note que le docteur Soif a adressée a Washington samedi dernier, tirer Lieb-kiieoht de prison. On &onge déjà, paraît-il, à le remettre en liberté. C'est un premier pas-Mais si nous, nous ne commes pas pressés, ou plutôt, si nous nous en remettons entièrement au maréchal Foch et à ses admirables soldats pour hâter la fin de ia guerre, les Allemands n'attendront pas que kiebknecht toit ministre pour capituler dans le fond et ■ dans la forme. Le gouvernement avec lequel ■traiteront les alliés serra donc composé d^hom- ■ ^les qui auront passé par toutes lea varia- 1!i 10ns du prince Max, sous l'empire de la Petir qui inspira déjà la résolution du Reichstag du 19 juillet 1317. Il nous intéresse aussi peu de savoir ce qu'ils pensent aujourd'hui que ce qu'ils pensaient hier ou I que oe qu'ils penseront demain. Ce que nous [voulons, oe sont des garanties réelles. Celles-là, c'est au maréchal Foah à les fixer. Lui ses généraux sont sentis compétents. Ils fixeront la ligne sur laquelle devra se retirer armée allemande et le nombre des effectifs qu elle pourra garder 6ous les drapeaux. Ils exigeront en un mot tous les avantages que |eur eût donné la victoire décisive. Sinon, ils continueront la bataille. Aux Allemands a supputer leurs chances. Charles Bernard. III y a an an Jo octobre 1917: Les Britanniques tcus-•ment un raid à l'est de Eoeux. , I Salut à l'Armés française. I C'est à la table du général Berthelot dont il était l'hôte, que Gabriel e d'An nue zio a prononcé, à son arrivée en France, c magnifique Salut. Cette page d'éloquenc et de poésie sera lancée par avions sur le lignes françaises. Au général Berthelot. Je suis profondément touché, mon géné ralj par votre accueil si large, de soldat soldat, de fidèle à fidèle. Et cette émotio: même n'a pas cessé de gonfler mon coeur depuis le passage de i^os belles Alpes qui n nous séparent plus mais nous ressoudent depuis l'heure matinale où, sous mes aile sans ombre, j'ai reconnu dans la plaine 1 sourire de France la douce, plus fort que L fer et le feu. Je vous apporte, mon général, la recon naissance. de tous les Italiens pour le sévèr< amour que vous avez témoigné à nos soldats à notre sang fraternel, aux bienheureux qui sont morts sur votre sol en signant — selon le mode mystique — eette fraternité vermeille et en confirmant la promessej notre avenir. J'ai été autrefois l'hôte dévoué de 1< France douloureuse; je^ suis aujourd'hu l'hôte ébloui de la France victorieuse. L( sang de la nation libre n'eut jamais tanl d'éclat. Il est comme la splendeur présente de la foi que nous confessons. Il sert aujourd'hui plus que jamais — contre le destruction, la corruption et la trahison les plus viles — à sauver la plus belle espérance de notre race et à honorer la plus haute pensée de la vie. Il servira demain à écrire les tables nouvelles pour la génération prochaine. Par lui tout l'Occident — avec la somme de beauté, de sainteté, d'héroïsme et de sagesse qui fait le poids de cette parole latinte — est réuni dans un culte de constance et d'attente. C'est pour la France de ces jours, donatrice et libératrice, que se renouvelle la louange du saint: ,,Bien qu'elle soit infiniment savante, elle ne sait pas faire davantage; bien qu'elle soit infiniment puissante, elle ne peut pas faire davantage; bien qu'elle soit infiniment munificente, elle ne peut pas donner davantage." Tous ses siècles avec toutes ses grandeurs semblent pâlir et s'évanouir. Qui1 oserait parler des antiques héroïsmes au plus humble de vos poilus? Le plus humble, aujourd'hui, se hausse jusqu'à la stature du destin ; et le destin est le plus haut et le plus vaste qui ait jamais surmonté les fureurs et les massacres. Il invente un courage inconnu à Sparte et à Rome, aux chevaliers de la Geste et aux vétérans de l'Aigle. Il prouve que le courage humain, comme toute autre chose humaine aujourd'hui, n'a pas de mesure. Dans la patrie de Guynemer, chaque jour on croit que le somme, de l'héroïsme est atteint; et" le jour après, un héros nouveau le surpasse. Ainsi la bataille de France a surpassé mille et mille fois la gloire des Tljermopyles. Ici la olef de la patrie n'est pas entre un golfe et un mont; elle est enfoncée en tout coeur qui résiste. Si l'on combat à l'ombre, le ciel est obscurci par bien autre chose que par les flèches empennées des Perses. On mâche le toxique, on broie la flamme, on pleure le sang noir. Au combattant masqué de Picardie ou de Champagne ce serait un lieu de trêve la plus atroce des géhennes dantesques. Des défenseurs surgissent de chaque sillon? Il n'y a plus de sillons. Un défenseur bondit de chaque motte? Il n'y a plus de mottes. Il n'y a que des cratères dévorants. Le défenseur renaît ici de son âme et son âme est son miracle. Debout les morts ! On a jeté ce cri, chez vous, quelque part, dans la nuit. Mais les morts n'étaient pas à terre. Ils restaient debout, tous: crucifiés sans sépulcre. La France n'a pas le temps de les pleurer. Elle ne peut pas pleurer ; elle ne peut que combattre. Elle souffre et lutte, elle peine et saigne avec nous, avec les nations indivisibles., avec un peuple unique et libre consumé par la guerre mais non épuisé. Par elle une chose est aujourd'hui certaine : la lumière quitte à jamais les mufles des hordes et s'accroît sans cesse sur les fronts des légions. Pour avoir accompli chaque jour humblement un acte de fidélité à sa cause, à la cause noble, je suis peut-être digne, mon général, de saluer en vous l'Armée française, cette immense vague de gloire qui soulève tous les sacrifices et domine tous les horizons. Ay, 27 septembre 1918. 1 Gabriele d Annunzio. m,m ■ Ci ■ mu —. "L'Unie belge. M. Eugène Motte, le grand industriel de Roubaix, brutalement déporté par les Allemands et rentré en France il y a quelque temps, a, au cours d'une conférence, prononcé ces paroles sur l'âme des Belges: ,,J'arrive de Bruxelles. Je m'y trouvais avec l'élite des neuf provinces bèlges qui nous ont adoptés, nous pays envahis, et comme une mère très chère les Belges nou6 ont fait une place d'honneur au foyer d'affection. On vous a dit que l'oeuvre allemande, l'oeuvre de fourberie constamment perpétrée et cheminant sournoisement produisait/ ses effets ; cjue 1q fameux Conseil de Flandre s'organisait et prenait de l'importance— Il n'en est rien. Jamais l'âme belge n'a été plus rebelle à l'entreprise do seux qui la torturent. Jamais l'âme belge n'a manifesté plus d'indépendance, jamais elle ne s'est rebiffée davantage sous l'outrage, jamais elle n'a affirmé des vertus plus vaillantes d'endurance, de confiance, de loyalisme envers son grand Roi Albert, l'honneur mêmel Les opérations militaires. Le front allemand s'écroule. 9 3 Les Français occupent La Fère et Laon. Les Britanniques se trouvent aux portes de Douai. i Sur ie front belge. ! ContrS-attaquos allemandes ropoussées. (Communiqué hebdomadaire du 5 au 11 3 octobre 1918). } La semaine écoulée a été marquée par un 3 grande activité d'artillerie sur tout notr î front. Dans plusieurs bombardements l'en s nemi a fait usage d'obus toxiques. Plusieur attaques ont été lancées contre nos ligne avancées, notamment à St.-Georges, Amers î velde, Moorslede et devant Roulers. Toute , ces attaques ont été repoussées et mêm : l'ennemi' a laissé des prisonniers entre no ■ mains, indépendamment des lourdes perte î qu'il a subies. i A la suite d'une action de détail, menéi le 5 par des troupes belges et françaises i, nous avons avancé notre ligne en directioi i de Roulers et de Hooglede. i Notre aviation, en collaboration avec le: i escadrilles britanniques et françaises, i > ! poursuivi, malgré le temps souvent très dé i j favorable, les missions qu'elle avait entre 1 prises au début de notre offensive. Nos àp I pareils de ctfmbat harcelèrent continuellement l'ennemi, le bombardant et le mitraillant. Nos équipes photographiques ont pro fité des moindres éclaircies pour prendre leur vol. Le lieutenant Coppens remporta le 5 ses 34me et 35me victoires, le sous-lieutenant aviateur de Meulemeester sa lime victoire, en abattait flammes 3 ballons captifs allemands. L'offensive des alliés. Les Britanniques occupent Saint-Vaast, Saint-Aubert, VïUers, Avesnes-le-Seo, Arleux, Corbéhun, Montigny, Marnr?s et Annay (Communiqué officiel.) LONDRES, 12 octobre. Des combats locaux se livrèrent sur la ligne de la Selle, entre Le Câteau et Solesmes. Au nond-ouest de Solesmes les Britanniques réalisèrent de considérables progrès, toute la journée, dans la direction de la vallée de la Seille. Les arrière-gardes ennemies ont été dielo-gées de Saint-Vaast, Saint-Aubert, Villers-en-Cauchies et Avesnes-le-Sec. Plus, vers le nord nous nettoyâmes la rive ouest du canal de la Sensée entre Arleux et Corbéhun. Les deux villages ee trouvent en notre pouvoir et nous nous sommes approchés de très près de la ligne du canal à l'ouest de Douai. Dans le secteur à l'est de Lens nous enlevâmes Montigny, Ilarnes et Annay. Sur tout oe frpnt 6e livrèrent d'âpres combats locaux où nous fîmes des prisonniers et infligeâmes de fortes pertes aux arrière-gardes ennemies. Les Allemands battent en retraite en Champagne et entra l'Aisne ot l'Oise. Les Français libèrent 36 localités 4 (Communiqué officiel.) PARIS, 12 octobre. La bataille commencée en Champagne s'.est terminée après 17 journées de lutte par une défaite complète des Allemands. La 4e année libéra entièrement la boude de l'Aisne, en enlevant aujourd'hui 36 localités où elle délivra plusieurs milliers de civile du joug sous lequel ils gémissaient depuis 1914. i Le nombre des prisonniers faits par oette armée 6eule. depuis le début de l'offensive en Champagne, comporte 21.567, dont 499 officiers. Elle captura 600 canons, 3500 mitrailleuses, 200 lance-mines pluseurs centaines de wagons et une grande quantité de munitions et de matériel de toute sorte. Sur l'aile gauche de la 4e armée, la 5e armée française talonna sans répit l'ennemi en retraite et progressa encore d'une dizaine j de kilomètres. l*s Français occupent Vieux-'lez-Aefeld et Asifeld-la-Ville ainsi que la li§ière sud de Blanzy. Les Français ont forcé l'Aisne vers Gui-gnicourt et Neufchâteû et s'avancent vers le mont de Prouvais. Entre l'Aisne et l'Oise la forte pression des Français força les Allemands à exécuter un nouveau repli. Tout en talonnant les arrière-gardes ennemies les Français atteignirent l'Ailette sur un point au nord de Craonne. Plus vers l'ouest la ligne française court vers Chivy-lez-Etournelles, à 4 kilQmêtres de Laon, Bourguignon, Fauconcourt, à l'est de Prémontré, à l'est cîe Saint-Gobain, à l'ouest de Bertancourt et Douillet. Succès américains de part et d'autre de la Meuse (Communiqué officiel. ) PARIS, 12 octobre. A l'est de lar Meuse . de violents combats se livrèrent dans le bois des Caures. De part et d'autre de la Meuse les Américains atteignirent complètement leurs objectifs. Le nombre des prisonniers faits dans ce ; secteuf depuis le 26 septembre comporte ' 14.659. Les Français enlèvent entièrement le Chemin- j des-Dames LONDRES, 12 octobre. (Tleuter). Les Français ont conquis Craonelle et le resta du Chemin-des-Dames. Les aviateurs britanniques lancent 9 tonnes de bombes LONDRES, 12 octobre. (Officiel). Hier le temiips très mauvais entrava les opérations do nos* avi teurs. Néanmoins, nos appareils, ' volant à une faible altitude, infligèrent de j fortes pertes à l'adversaire en attaquant coups de mitrailleuse des colonnes d'mfantx rie et de transport. Nous lançâmes 9 tonn< de "bombes incendiaires. Le concours des pilotes britanniques 3 LONDRES, 12 octobre. (Officiel). E septembre les aviateurs britanniques aba tirent, sur ie front Ouest, 537 appareil 1 ennemis. Nos batteries spéciales détruieirer " 59 ballons et 11 avions ennemis. Dans la même période 236 avions britai ^ niques ne rentrèrent pas au camp. ' Ces chiffres ne concernent pas des pert* 3 très fortes infligées par les escadrilles br tanniques indépendantes dans de nanubren: 5 ses attaques en Allemagne et en Belgique. ' Ces chiffres, qui ne concernent pas no: 1 plus les travaux des pilotes français, mon trent le ridicule de l'allégation allemand 1 aux termes de laquelle l'ennemi n'aurai 1 perdu que 107 appareils. * La retraite allemands. PARIS, 12 octobre. Les Allemands aoeélè -ent et précipitent leur retraite. Les violente réactions auxquelles ils se livrent par endroi n'ont pour but quo masquer, dans la mesur du possible, le déménagement de l'artillerie e du matériel. L'événement le plus important ei Champagne est la prise do V ouziers, qui sigm fie la retraits définitive de l'ennemi au delà d l'Aisne. D'autre part, les avant-gardes fran çaises ont franchi ia ligne de la Retourne ei plusieurs endroits et progressent%ans la direc tion de Rethel. Entre l'Aisne et l'Ailette ls pre&rion des troupes do la ome armée français* oontinuo à se faire sentir aveo. une extrênn vigueur, menaçant do plus en plus le plateau d< Craonne. Enfin, sur les doux rives de la Mon» les opérations se poursuivent ayeo un pleir succès. Les progrès réalisés par la preiuK-rf armée américaine, dans laquelle figurent des unités do la 2e armée française, metteub eu pen le système dérensif des Allemands couvranl Dun-sur-Meuse et Buzancy. L'ennemi recule par tout à la fois, et le critique militaire du ,,Journal des Débats"* fait ressortir, les difficulté* énormes de cette retraite. ,,Lorsque le* Allemands ont commencé d'être 'battus, le 18 juillet, ils étaient arrivés à une ligm générale d'une irrégularité et d'une singularité qui n'étaient pas sans inconvénient pou] eux. Us la considéraient assurément commc une position de dénart, et, trop orgueilleuse meut confiants en eux, ne croyaient pas le: alliés capables do les y attaquer. Battus à cette date, ils n'ont cessé de tenir un front formant des saillants dont ils ont éprouvé le péril Aujourd'hui la retraite opérée dans ces conditions, aveo l'énorme matériel qu'il 6'agit de transporter, demande nécessairement des délais. De là les résistances faites sur certains points par l'ennemi qui a besoin do temps. Or, les alliés ne lui laissent pas de répit, et, tandis qu'il s'ébranle lentement, ils se hâtent sur les routes et où ils peuvent gêner ses communications et rendre plus difficile encore son mouvement de reçul. La Fère occupé! (Communiqué officiel.) PARIS, 13 octobre. (ïïavas.) Les troupes françaises ooeupent La Fère et le chemin de fer do La Fère vers Laon à la hauteur de Damezy et de Versigny. Plus à l'est et Vers le nord les villages do- Serres sont e^ feu. Sur le massif do St. Gobain les Français occupèrent St. Nicolas au Bois et Suzy. l^es troupes italiennes avancent au nord de l'Ailette.Plus à l'est les Français occupent la ligne ligne d'Aizell© Dorieux-Amjfontaine. Le dernier ouvrage de défense allemand dans la courbs d'Aizelle-Dorieux-Amifontaine. Le dernier Les Anglais aux portes de Douai. (Communiqué officiel.) LONDRES, 13 octobre. (Reuter.)^ A l'est dû canal de l'Escaut nous nous emparâmes de Montreoourt et nous atteignîmes la lisière do Lieu St. Arnaud. Dans le secteur de Douai nous nous trouvons à quelques centaines de mètres de la ville. Nous nous emparâmes du faubourg d'-Esquer-chin, do la prison de Douai et d'une grande partie de Fiers. Progrès britanniques à l'est d'Amay. (Communiqué officiel.j LONDRiES, 13 octobre. (Re uter^ A. l'est d'Amay nous réalisâmes des progrès le long de la rive 6ud du canal de DeuHe, dans la direction de Courrières. Les Américains repoussent de vigoureuses tentatives ennemies. (Communiqué officiel.) LONDRES, 13 octobre. (Reuter.) Des doux côtés de la Meuse nous enrayâmes de violentes tentatives répétées de^ l'ennemi pour nous rejeter des positions occupées récemment. Les Français à Laon, LONDRES, 13 octobre. Reuter apprend que presque tout le massif de St. Gobain se trouve à présent entre les mains des alliéa. Jusqu'à cet après-midi les Français avaient progressé de 10 à 12 kilomètres dans la contrée de Laon. Ils 3e trouvent dans les quartiers exté-rieurj de Laonr dont la cihutD est prochaine. La prise do Laon. PARIS, iS'octobre. (Reuter.) La 10e année pénétra ce matm dans Laon et libéra do la j*orte &SG0 civils. Nos troupes dépassèrent la ville sur tout le front compris entre l'Oise et la liane au nord de l'Ailette. A l'est de la Fère nos troupes atteignirent la rive sud de 'la Serre jusqu'à la gare de Courbes. ♦ Le commentaire.Havas. PARIS, 13 octobre. (ïïavas.) En Champagne la 4e armée voit ses efforts tenaces couronnés de succès. En dix-sept jours de combats incessants toute la boucle de l'Aisne est évacuée par l'ennemi malgré les défenses formidables qu'il y avait édifiées pendant 4 <1113 consécutifs. £.es Français on avancé do 30 Km. en profondeur sur 6 Km. de front. De nombreux villages son libérés, des milliers de civils échappent à 1 servitude de l'occupation allemande, plus d 21.000 prisonniers sont capturés ainsi qu'u: matériel considérable, des canons pas cen taines et des mitrailleuses par milliers. Te est le résultat de la magnifique victoire d général Gouraud et de ses soldats vaillam ment secondés par la première année améri caine qui a fait de son côté, à l'est de l'Ar à gonne, plus de 17000 prisonniers et ^amen un immense butin. La répercussion de cett 'S victoire a été immédiate. Dès samedi ma tin les Allemands ont amorcé un vaste mou vement de repli depuis Berry au Bac jusqu'i La Fère, soit sur plusse 50 Km. Tout 1 Chemin des Dames est au pouvoir des trou pes françGaises et italiennes. Les Françai ^ occupent La F^re ; le massif de Saint Gobaii est au trois quarts reconquis. ' L'avane réalisée au cours de la dernière journé-atteint 10 Km. en certainspoints. La pris-de Laon est imminente et, aveo cette ville c'est la charnière même du front alleman< pendant 4 ans qui va tomber. Plus au norc les Anglais sont parvenus aux portes d< Douai. L'occupation de la grande cité in 1 dùstrielle n'fcst plus qu'une question d'heu res et Douai n'est guère qu'à une vingtaim ® de kilomètres de Ja frontière belge. Les Al lemands, dans cette région, se retirent der rièra les canaux de la Haute Deule et de le Sensée dont les Anglais tiennent toute h rive ouest jusqu'au canal de l'Escaut; mai: s ce ne sont là que de faibles défenses. Déjî t le canal de l'Escaut, franchi à Joury, esi s dépassé4de 6 Km. vers l'est par les troupe: t britanniques en marche vprs Valenciennes Tous ces succès sont le couronnement splen dide d'une série d'opérations partielles solidaires les unes des autres et procèdent d'un* mêine méthode qui consiste dans la combi-maison savante des attaques frontales et latérales et quiatteste la maîtrise stratégique du maréchal Foch. Deux départements français entièrement libérés PARIS, 13 octobre. (Havas.) L'avance victorieuse des troupes alliées a libéré entièrement deux départements français. - Le Pas de Calais, qui n'avait plus qu'un saillant d'occupé à l'est de Lens, et la Marne où les Allemands tenaient encore une étroite bande de terrain sur laquelle se trouvent Boult sur Suipgp, War-merivil!© et-Saint Marnes, enlevés au cours des dernières opérations. La méthode du maréchal Foch -PARIS, 13 octobre. (Havas.) Les Allemands ee donnent une peine infinie poux annoncer le resul de leurs armées sur le front occidental *t faire croire en même temps aux neutres que l'entente n'est pas victorieuse. C'*st ainsi qu'un radio du 8 octobre commente la bataille de Champagne encore en cours de la façon suivante: ,,Depuis neuf jours, dit-il en substance, que l'armée Gouraud a attaqué, les Français n'ont -avance que de quelques kilomètres, sur lesquels les Allemands en ont abandonné volontairement un certain nombre, conformément à leur plan". Naturellement, à en croire le propagandiste allemfrtid, les Français se "propbsaient de percer dès le premier jour, donc l'attaque a éahoué et l'armée Gouraud a subi un revers éclatant; le pitoyable syllogisme ne con-1 vaincra personne. Et d'abord, que signifie cette intention de percer le front que les Allemands prêtent aux alliés gratuitement à chaque offensive? Les Allemands eux-mêmes l'ont répété cent fois, du 21 mars au 15 juillet, au moment de leurs eoiacès: ,,Lo seul but de la guerre est d'amener.la destruction des forces ennemies". C'est, en effet, la méthode du maréchal Foch et il semble bien que oette méthode ait donné jusqu'à présent dJas?ez bons résultats. Dixmude, Armentiè-res, Lens, Cambrai, Saint-Quentin, Vou-ziere ont été pris. Partout l'ennemi est contraint d'abandonner du terrain. Depuis que l'entente a repris l'offensive le6 Allemands ont reouilé de 75 kilomètres à l'est d'Amiens par exemple. Ils ont laissé 120.000 prisonniers et 1600 canons di. lr au 30 septembre entre les mains des alliés. Ceux-ci, d'une façon générale, ont provoqué sur le vieux front allemand fortifié depuis quatre ans un décollement variant entre 5 et 25 kilomètres sur une étendue de 240 kilomètres. En Champagne l'avance de l'armée Gouraud, conséquence des rudes combats des premiers jours, s'est singulièrement accélérée: Reims dégagé, les lignes de la Suippe et de l'A mes enlevées avec le massif de Moronvillers, Vouziers prie, on conviendra que, si ce sont là des échecs, ils sont à mettre plutôt au compte des Allemands que des Français. En supposant que ceux-ci aient engagé 25 divisions sur le front de Champagne, comme le prétend le Nauen, oe qui est manifestement exagéré, ce chiffre est faible eu égard à l'ampleur des résultats obtenus. En revan-ahe l'ennemi a jeté dans la bataille entre la Suippe et l'Argonne 45 divisions depuis le 26 septembre, dont deux au moins ont été engagées deux fois. Et ce? chiffres ne reposent pas, comme oeux des Allemands, sur des affirmations gratuites mais bien sur des données certaines. Ces 45 divisions ont été identifiées par des piisoniners, car les prisonniers allemands afflueut à l'heure actuelle dans les ,-ïamp3 des alliés. La piîJags dans l'armée allemande. PARIS, 13 octobre. Avant d'évacuer sous la poussée victorieuse des armées alliées les territoiras qu'ils ont envahis, les Allemands les dévastent et les pillent abomidablement. Co pillage n'est pas le fait de quelques 6ol*-dai-3 isolés. Il est orgaipisé, réglementé par : l'état-majo'r ennemi qui obéit a une double préoccupations: d'une part, envoyer en Al-j lemagne de3 stocks importants de machines, j d'instruments, d'outils, de meubles, de ma-j tières premières et de vivres de toutes sor-I tes pour adoucir dans la mesure du possible la terrible crise économique qui sévit sur tout l'empire; d'autre part, miner systématique-; ment les richesses des régions industrielles t et agricoles du nord de la France et rendra 3 improductifs pour de langues années ses cen-t très les plus actifs. Pour donner aux opéra-1 tions de pillage encore plus d'ampleur et de b méthode le commandement allemand a in-1 stitué dans un gTand nombre d'unités des - ; détachements spéciaux pour le butin. Un 1 ordre du général von Marwitz, daté du 28 1 mai ne laisse aucun doute à cet égard: ,,11 - dépendra des commandements de corps d'ar- - mée de pouvoir dans les divisions sous leurs - ordres la création de détachements chargés 3 de faire le butin (beute truppen) comme à 3t de la garde où l'ordre en a - déjà été donné." Un grand nombre de divisions ont in-ï 6titué des ,,beute truppen-" chargé^ d'ac-3 complir aveo méthode ca que les soldats pratiquent en vandales. Une partie du butin s est donnée à la troupe, le reste est versé à 1 l'intendance. Voici, à titre d'exemple, l'or-5 dre donné le 27 juin par le général 00m-3 mandant la 14eme division bavaroise; i „Avant d'être engagé dans une attaque, > chaque bataillon constitue un détachement l chargé de faire le butin (beute truppen), l compcsé d'hommes de confiance et fort de deux groupes sous les ordres d'un officier. Les hommes du ,,beute truppen" seront porteurs de brassards blancs et recevront des cartes spéciales d'identité. Us auront les mêmes attributions que les policiers. Le chef de détachement confisque les objets d'alimentation, les boissons ainsi que les objets d'usage courant que l'on aura ramassés. II en assurera la garde jusqu'à l'arrivée du groupe d'exploitation envoyé en avant par le sous-intendant militaire. Il est autorisé à prélever aussitôt pour son unité ainsi que pour l'artillerie rattachée à son unitée une quantité proportionnée et à en disposer sans qu'elle lui soit imputée comme frais de ravi- > taillement." . Ainsi les généraux allemands eux-mêmes se chargent d'opposer un démenti au docteur 1 Soif qui nit effrontément que des Allemands aient dévas^ intentionnellement et systématiquement les territoires français enva-! I his. \ Los déportations. LONDRES, 14* octobre. Le correspondant de Reuter au front télégraphia hier: Les Allemands ont déporté 300 Laonnais avec le maire. 2000 civils de Marchais, entre Laon et Sissonne, ont été libérés. La ligne de défense Serre—Sissonne—Anfeld—Aisne, dans » laquelle l'ennemi comptait se retirer lorsque son ancienne ligne aurait été enfoncée, a été dépassée par nos troupes sur plusieurs pointe, notamment près d'Anfeld. Sur le front Italien. Çpératïons de détail. (Communiqué officiel.) ROME, 12 octobre. La lutte d'artillerie continua hier avec une violence particulière. Nos batteries canonnèrent sans répit les points principaux des positions ennemies. Sur le confluent de l'Assa et du Ghelpac un détachement italien pénétra dans les tranchées ennemies de Cima Fra Pezzi, infligea de fortes pertes à l'adversaire dans une lutte à ia grenade et fit plusieurs prisonniers. Le nombre des prisonniers que nous fîmes hier sur le plateau d'Asiago comporte 501, dont 10 officiers. Nous capturâmes 9 mitrailleuses.Sur le reste du front activité de combat normale. Les opérations dans les Bslkans. Yiolents combats dans la contrée de Nish. (Communiqu-é officiel.) LONDRES, 13 octobre. (Reuter.) Le 10 octobre de violents combats eurent lieu au sud de Nish entre les Serbes et les troupes ennemies renforcées d'une nouvelle divi-. sion al^mande. Des contre-attaques d'un corps de chasseurs alpins allemand sur ]a rive gauche de la Morava furent repoussées avec de .grosses pertes pour l'ennemi. A l'est de la Moravo les Serbes continuent leur marche sur les cotes au sud de Nish. Depuis le 15 septembre les alliés firent 90.000 prisonniers, dont 1600 officiers et 5 généraux. Dans ce nombre est compris la lime division allemando-bulgare, qui fut cernée dans les défilés de Kioevo et de Kil-handelen et qui se rendit. Ils capturèrent 2000 canons, des centaines de mitrailleuses, des lance-mines et un butin considérable.Les Italiens poursuivent leur marche. (Communiqué offici-cl.) ROME, 13 octobre. (Stefani.) Eït Albanie les troupes italiennes continuèrent leur marche sans laisser de repos à l'einnemi. Le 12 çctobre Kavaja fut occupé. D'autres colonnes d'El Bassan marchent dans la direction de TeTana. Le 10 et le 11 octobre des hydro-aéroplanes anglais et italiens firent un raid réussi 6ur la baie de Durazzo. Les Francc-Sertos occupent Nish, Belapanska, Prokoplie, Mirosina, M cramer, Prizrend et Mitrovitza. PAR.IS, 13 octobre. Samedi les Serbes occupèrent Nish. L'ennemi avait donné ordre a ses troupes de tenir la ville à tout prix. Les Serbes prirent également pied sur les hauteurs au nord do la ville. La prise de Nish fut précédée par un vif combat où les Serbes capturèrent 6 canons. Plus vers l'est la cavalerie française pénétra dans Belapanska, sur la route de Nish à Pirot. A l'ouest de Morava les alliés atteignirent Propoklie, Mirosina et Moramer. En Haute-Serbie les Français occupèrent Prizrend et Mitrovitza. Les opérations en Sibérie. Semenof opère sa jonotion avec les Japonais. 1500 Hongrois faits prisonniers. I VLADIVOSTOCK, 12 octobre. (Reuter.) Les troupes de Seonenof, parties de Blagovestjen^k, ont opéré leur jonction à Kuchlevo avec les Japonais partis de Chabarovsk. L'ennemi, battu, s'enfuit vers le nord le long de la rivière. Un groupe de 1500 Hongreis. qui tentait de se sauver dans la directioft de la Mandchourie, fut fait prisonnier,

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