L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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16 October 1918
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s.n. 1918, 16 October. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 08 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/jd4pk08499/
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4ewe Atinec TV°~"I4S3 cents Mercredi! I& octobre 1918 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. «lournal caasotâcSSera do rraatlin rï^raiissasiî en HolSaracSe Reine pu nnfre nnm «-» Fanait* Toutes les lettres doivent être adressées au Redacieur -en Chef: Gustave Jasoîters. . .... . .. 1cn I U(1flfîau de rédaction : rsj. 2£. VOORBIJIRGWÂL 234-240, « . r>. . „ , , „ Abonnements, hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour les ïïi«TPRDAiVI Téléphones- 2797 et 1775. Comité de Rédaction- ChaHes Bernard, René Chambry, mslitaires au iront et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable ^MSTEKDAffl. aeiepnones. et . Emile Painparé. Par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. M. Wilson répond: Amendez-vous! Une'brillante victoire belge li réponse qu'il fa | le président Wilson a répondu, f Cette réponse est telle que nous pouvi ■ J'attendre. F L'armistice est une affaire militaire ■ ^ réglée par les militaires. Ceci est K simple question de bon sens et ç'eût été fi ■ injure au président des Etats-Unis que I croire un instant qu'il eût voulu tranc I lui-même des questions qui ne sont peint I son resport. Les gouvernements alliés p I vent décider du principe de l'armistice, c I Je maréchal Foûh qui en fixera les modali E Comment! Les armées alliées au prix K plus grands sacrifices Qnt forcé la fortun I revenir sous leurs drapeaux, elles ont gaj I vingt grandes batailles, écrasa le front Inemi depuis la mer jusqu'en Lorraine, I conquis la moitié des territoires que l'ennc l'occupait en France, et au moment où I notoire, enfin, allait couronner cette mag Ifique série de victoires qui, depuis trois rat font l'étonnement du monde, il y aux une diplomatie capable de les arrêter en beau chemin, de leur arracher des ma K l'ennemi qu'ils tiennent enfin à la gorge Ide permettre à cet ennemi de se reti [tranquillement aveo armes et bagages, [ regrouper se6 forces et de s'organiser à frontière dans des positions d'où il faudra le cas échéant, le déloger à nouveau au p , d'énormes hécatombes de vie© humain [ Cala eût été fou, criminel, inhumain. L'; mistioe ne sera conclu que s'il nous assi les fruits que nous pouvions légitimetme [ espérer de notre suprématie militaire, oi ne sera pas conclu. En attendant, la batai continue. Les Belges ont pris Iseghem. I main la côte sera libre... Le président Wilson 6'est toujours pli au point de vue des principes supérieurs Droit, de la Justice, de l'Humanité. Il le chef d'un grand pays qui n'est pas en dans la guerre pour des objectifs matérie pour des buts intéressés. On comprend c dans sa réponse à l'Allemagne il coud an une fois de plus les crimes de l'AUemag-Car le boche reste toujours le boche A on nous la baille belle avec le préten changement politique intervenu en Allen gne, avec la sincérité du nouveau gouven mont du prince Max de Bade, d'Erzber< et de Scheidemann. Ces gens demandent pix, ils font amende Honorable, ils dépôt lent le vieil hommie pour pouvoir entrer a^ une conscience nette et un coeur pur da la future société des nations. Déjà les ne très s'apitoyaient: Comment peut-on deme rer insensible devant un tel reviremer Etouffons la voix de la haine, mauvaise oc seillère, «-oyons tout à la concorde, à l'on' les injures et au pardon. Tuons le ve pas... Non, cent fois non. Sans doute il y an de la joie au ciel pour^ce plus grand de to 1« pécheurs quand il se convertira, mais < donc voyons-nous qu'il se soit convert Cette main qu'il nous tend, tellement c gouttante de sang que tous les siècles futr »erout incapables d'en laver la trace, il vie ■de la tremper dans du sang encore, il vie do la cliarger de nouveaux et d'abominabl ■rime? Est-ce égarement, folie, imibécilit Mp'esfc tout cela à la fois, 6i l'pn veut, c'e ■tortout boohe. Dans le même moment q ^ président Wilson transmet aux cabine pe Londres et de Paris la demande d'arm ahee de l'Allemagne, toute l'Angleterre fr W^- d'horreur en apprenant le torpillage c ■jheinster" où plus de six cents passage |jnt perdu la vie, et la' France entière bond ige colère devant le terrifiant tableau d Bevastatious de Cambrai que les troupes < paiser avaient minée et qui a 6auté apr Fn occupation par les Britanniques et 1 'rançais. Que voulez-vous que réponde î P°yd George à M. Wilson au nom de grande-Bretagne? Que voulez-vous que r jende M. Clemenceau au nom de la Franc* Juo l'on ne traite pas avec des Allemand ,as qu'on ne traite avec des monstre que cette réponse que demande l'ennem ^ soldats de Foch iront la porter en Ail ^g®e dans l'-horrible tumulte des dévast l00s et des incendies. Même les neutres 1 P"llp sensibles seront obligés d'admettre qi ptte réponse est la seule qui coiwient s "eri entendu, ils ne veulent pas réser\r< ftite leur sensibilité aux bourreaux mais € ll^er ,un petit peu pour leurs victime Et c'est ce qu'il faut faire entrer dans 1< tes dures allemandes non à coups de noti iplamatiquès, mais à coups de oanon. I &U y entrera et très vite. Charles Bernard. Rense/:nerraents au sujet d I militaires belges. UOffi* de Renseignements au sujet ( .gmaircs belges, Lange Voorhout, 17, l aye, rappelle aux Belges résidant aux Pay Er.qU'" S0 tlom gratuitement à leur dispos IL, ®n. ""6 de leur fournir deo informa ■ laf.rl es EUX mombres de leur-famille i lii. rtLaT .E0 trouva"t au front et qui n'oï «wv. 1,3 leurs nouyeHes depuis un certai l | Fo&h décidera de l'armistice. La réoonse de M. Wilson. u s , I! exige des garanties de l'Allemagne et condamne les 1 crimes sur terre et sur mer. 3 La Turquie en a a A la Maison Blanche 3 WASHINGTON, 14 octobre. (Reute: - Après avoir reçu le texte officiel de la ne i allemande, M. Wilson convoqua MM. Le sing, Baker, Daniels et le colonel House ' la Maison Blanche. Il conféra avec e ; pendant deux heures. x La probabilité d'un refus de la part des ail LONDRES,^ 14 octobre. (Reuter.) Il r< sort des échanges de vues qui eurent li ■ entre les alliés qu'on donnera probab ment une réponse défavorable à la dém* che de paix allemande. Pas rêncor'e de réponse do Washington LONDRES, 14 octobre. (Reuter.) Ji qu'à cet après-midi on n'apprit encore ri d'officiel des Etats-Unis concernant la ] 1 ponse à l'Allemagne. En ce qui concerne la situation en Al] magne, des télégrammes reçus hier soir < sent qu'il y a des raisons pour admettre q les télégraphes en Allemagne se trouve sous un contrôle sévère des militaires qu'on doit montrer plus de prudence q jamais dans les conclusions qu'on tire d nouvelles qu'on laisse passer. Au Sénat américain WASHINGTON, 14 octobre. (Reuter Au Sénat le sénateur New (républicai: ouvrit les débats siy U réponse de l'Ail magne. Seule une capitulation sans conc tions de l'Allemagne, dit-il, pent satisfai les exigences du peuple américain. Les sénateurs reçurent beaucoup de dép ches de leurs districts électoraux leur co: seillant de ne pas conclure d'armistice. Le sénateur Lodge proposa une motic invitant le gouvernement à. ne pas entam de négociations sur l'armistice et à n'a cepter des négociations que 6ur une oapiti ration sans conditions. M. Polk, conseiller du département d< affaires étrangères, s'est rendu à l'ambass; de de Grande-Bretagne où il conféra avi M. Barclay et d'autres personnes. Plus tar.d M. Barclay se rendit au m nistère des affaires étrangères où il s'entr-tint à nouveau avec M. Polk. —i Les conditions pour l'armistice, . WASHINGTON, 15 octobre. (Reuter.) 3 "Wilson a fait savoir à l'Allemagne que la seu condition à laquelle il sera accordé un a mistice est que les cruautés sur terre et si mer doivent cesser et ensuite qu^ Faut ocrât doit disparaître avant qu'il soit possible d'ari ver à une pais définitive. La réponse de M. Wilson. WASHINGTON, 14 octobre. (Reu?er.) Ce après-midi le secrétaire d'Etat communiqua 1 note ^ suivante au chargé d'affaires 6uisso a intérim, chargé de la défense des intérêts alk manda aux Etats-Unis: Département da l'Etat, 14 octobre. Monsieur, En réponse à la communication du gouverne ment allemand du 12 courant, que vous m'ave. remiss aujourd'hui, j'ai l'honneur de vous prie de transmettre la réponse suivante: L'acceptation sans conditions par le gouvei nement allemand actuel et par une grande ma jorité du Reichstag allemand tics condition formulées par le président des Etats-Uni: d'Amérique dans son message au Congrès de; Etats-Unis le 8 janvier 1918 et dans ses déola rations ultérieures, autorise le président d< falro une déclaration sincère et directe ai sujet dp sa décision par rapport aux communi cations du gouvornement allemand du 5 et d 12 octobre 1918: On doit bien se rendre compte que la façoi dont l'évacuation aura lieu et quo les conditions pour un armistice sont des question qui àoivent être soumises à l'avis et au juge ment des conseillers militaires du gouverne ment des Etats-Unis et de* gouvernements de pays alliés. Le président considère de soi devoir de déclarer quo le gouvernement de Etats-Unis ne peut accepter un arrangemenl qui no donne pas clés garanties et des sûreté satisfaisantes absolues pour le maintien de II suprématie actuelle des armées des Etats-Uni: et des alliés en éampagne. Le présidont a la conviction de pouvoir admettre en toute sécurité que ce sera |2 l'opinion et la résolution da tous les gouverne ments alliés. Il considère également commo sor devoir d'ajouter que ni le gouvernement américain, ni tous les gouvernements alliés comrm ssez et demande la paix. il en a la certitude, ne consentiront à pren) - ) en considération uno demande d'armistice tî «te cque les armées allemandes continueront à ce n- mettre les actes illégaux et inhumains qu' a continuent encore toujours à comnwttre. Llx Au même instant où le gouvernement al mand s'adresse au gouvernement des Eta iés Unis avec des propositions de paix, ses soi Je- marins coulent sur mer des navires de pas; eu gers et non seulement les navires mais mêf e~ les chaloupes dans lesquelles les passagers les équipages essayent de se mettre à l'a! et pendant leur évacuation actuelle forcée la Flandre et de la France les armées ail 6" mandes appliquent un système de dévastati préméditée qui a été toujoiite considéré comi une violation directe des us et coutumes de e- guerre civilisée. li- Il est absolument nécessaire, pour dissip tout malentendu, que le prsident fixe tr at ej. formellement l'attention du gouvernement al Ie mand sur les termes et les intentions pur es d'une des conditions de paix que le gouve nement vient d'accepter. Elle est conten dans une allocution prononcéo par le préside ) à Mouht Vernon le 4 juillet. En voici le text i) „ L'anéantissement partout de toute for e- arbitraire susceptible de troubler la paix c monde séparément, secrètement ou de sî reP propre, chef, ou, au cas ou cette force ne pou rait être anéantie, au moins sa réduction i- une impuissance effective." Or, le pouvoir qui administra jusqu'ici u nation allemande tombe dans la catégorie d< îr forces décrites ci-dessus. ^ Le peuple allemand peut y amener des chai gements. Les paroles citées du président fo 33 ment naturellement une des conditions qi i- doivent précéder la paix, au cas où la pal xï doit arriver par les actes du peuple allemar même. Le président se sent obligé de déclarer qi tout le procès de la paix dépendra à son av dd la sclidité et du caractère satisfaisant d< garanties qu'en pourra donner dans cet! j' question fondamentale. Il est indispensabi r que les gouvernements alliés en guerre avt l'Allemagne sachent avec une certitude absolu [e à qui ils ont affaire. i. Le président enverra une réponse séparé au gouvernement austro-hongrois. Agréez, Monsieur, l'assurnee rétérée d mon estime. t (Signé) ROBERT LANSING. ] La Turquie demande la paix WASHINGTON, 14 octobre. \Vas Diaz} La Turquie a demandé la paix par l'intei rrtécjiaire de l'ambassadeur d'Espagne au Etats-Unis. La Porto est prête à accepter les oondi tions exposées par M. Wilson le 8 janvier r La note de paix de la Turquie, On annonce de New-York que, 'le 14 octobre „ l'ambassadeur espagnol a remis eu gouverne ment des Etats-Unis la note de pais de la Tu: quie. Cette note est conçue dans les même s termes que les-notes de paix de l'Allemagne e de l'Autriche quo nous avons publiées derniè ' rement. La note de la Turquie aux Etats-Unis i WASHINGTON, 14 octobre. (Vas Diaz) i Lo chargé d'affaires de Turquie à Madri< . transmit au ministre des affaires étrangère ' en Espagne une note demandant d'infor !mer le ministre dos affaires étrangères i Washington que" le gouvernement turc pri de rétablir la paix. La note prie les belli gérants de nouer des négociations. Le gou î vernement turc accepte la base des proposi tions de M. Wilson du 8 janvier. T1 demande un armistice général immé diat. Le roi George confère avec M. Lloyd Georg LONDRES, 14 octobre. {Reuter.)' Lt roi George est revenu tout spécialement df Sandringham au Palais do Buckinghan pour conférer avec lo chef du cabinet. L'opinion des journaux américains NEW-YORK, 14 octobre. (Reuter/ L'opinion générale des journaux américain! est que, si l'Allemagne désire la paix, or doit exiger, comme peur la Bulgarie, un< capitulation sans conditions, avec désarme' 1 ment et livraison de la flotte et des sous-marins. Beaucoup de journaux insistent sui ! le châtiment des méfaits allemand' La réponse allemande et la presse français PARIS, 13 octobre. (Havas). La pr< française accueille la réponse de l'Alleiina: avec la même réserve qu'elle a observée l'égard de la première démarche des empi centraux. Elle constate que l'Allema^ cherche encore à traîner, à équivoquer retenir d'un côté ce qu'elle cède de l'aut mais elle exprime sa pleine confiance d; < la. fermeté du gouvernement américain, < saura, en parfait accord avec les gouver ments allieg, déjouer ces ruses pitoyal d'un ennemi aux abois. Le ,,Petît Parisie ,re écrit: ,,La diplomatie alliée dispose d'ar tnt ments suffisants — et dans tous les ord m- d'idées — pour déjouer les manoeuvres ils dernière heure. L'Allemagne eWAutrii ne sont plus de force à nous tendre des e bûches credoutables. Il est probable que c~ Wilson, après avoir recueilli ces premiers ts- signalés avantages, va poursuivre l'enne is- dans tous 6es. retranchements et le contra ;a. dre à donner de nouvelles précisions". ne Le ,,Matin": ,,Ce que l'Allemagne ve obtenir, * c'est l'armistice. Pour toute l'o e nion française et pour le président Wils în lui-mêiiîie,v il n'y a qu'un seul juge de l'< do pcr.tunité d'un pareil accord: c'est le ma. e. chai Foch. Le président Wilson sera cert nement 1* premier à le constater, s'il ju opportun de noons transmettre la deman 110 allemande. On peut avoir une absolue cc le fiance dans la clairvoyance et la ferme qu'il apportera dans sa réponse". er L',,Echo <1© Paris" : ,,D'ici à très peu temps les eGrmaniques sauront ce qu'il est de,lei^rs illusions. Tous les gouvernemei lo" de notre alliance travaillent comme si es guerre devait encore durer de longs mois r- Le ,,Journal": ,,Laisons le président W je son tirer les conclusions que lui dictera conscience. Ce que nous pouvons affirmer < maintenant, c'est que même si catte concl e: 6ion ne conduit pas à l'interruption de co conversation celle-ci ne se poursuivra j lu comme on semble encore le croire a Berli m Force sera de sortir des formules pour serr des réalités. C'est là que nous attendons " r" Allemands". à L',,Homme Libre": ,,Par le seul f; qu'elle veut engager la conversation sur l'e la mistice, l'Allemagne prouve surabondai ment qu'elle a le plus urgent besoin de suspension des hostilités. On peut négoeà une paix sans être ou se reconnaître vainc i- On ne "demande pas la cessation du comib r- si l'on se croit encore en mesure d'en sort j i honorablement' '. Le ,,Journal des Débats", après ave x montré toutes les obscurités que comporte ^ réponse allemande et déclaré que les alli ne consentiront à un armistice qu'apr :e avoir entre les mains les garanties les pl" is strictes, écrit: ,,Le nouveau chancelier n'o !S fre pas plus qu'aucun de.ses prédécesseurs e garantie de bonne foi personnelle. Il para e de plus en plus au contraire comme un di 6 oiple de Bismarck. Quelle sincérité peut-c o attendre au cours de prochaines négcuciatiioi e d'un homme imbu des sentiments mis à r dans la lettre au prince Alexandre de II henlohe? Lui eit ses collègues dont il s'e e entouré ne nous inspirent nulle "fconfiano Nous ne nous contenterons pas de leurs boi e nés paroles, nous ne nous fierons qu'à d garanties matérielles ". Sur le même sujet le ,,Temps" éoii ,,Dans la réponse que l'Allemagne vier d'envoyer à Washington sachons voir la fo: me et le fond. Dans la forme, qui est soi mise, l'Allemagne avoue notre victoire £ Dans le fond, qui est retors, l'Allemagr tâche d'esq<iiv.er toutes les conséquences d y3 Déclaration des Alsaciens-Lorrains see PARIS, 14 •ctobre. (Havas). L'Un des présidents -des sociétés alsaciennes-lori ^ nés de France,qui groupe les 77 sociétés al r0G ciennos-lorraines de France et des colonies ^à P1?®' dans sa réunion du 10 octobre, la d' ' bératio 11 suivante qui a été envoyée au j; pident du conseil par le6 soins do son pr . dent, M. Jules Siegfried : ,,L'Union des p ^ sidents des sociétés alsaciennes-lorraines !Îps ^.rarLCe 56 prononce de la façon la plus én contre tout armistice qui ne serait a _ précédé de l'évacuation de l'Alsacse-Lcrra ' et contre tous pi^liminaires qui n'obli 1,eS i aient pas l'ennemi à la réparation intégr , dos vols et des déprédations qu'il v ai commis.' " m- ^ Les droits des Alsaciens-Lorrains, ïuj PARIS, 15 octobre. (Havas.) En répo aux interprétations perfides du droit des p Q1' pies à disposer d'eux-mêmes auxquelles s'eff ce la presse allemande, les Alsaciens-Lorra /ut viennent de rédiger la déclaration suiva pi- s%néo notament par MM. Wctterli, E Œ mer, Hansi, Zislin, Laugel : ,,Après que 1' ™ lemagne a méconnu en 1871 le droit des p pies de régler eux-mêmes leur sort, la ,,Stra . bunger Post", journal officieux du gou.v nement allemand en Alsace-Lorraine, lo je S0 même de la demande allemande d'armisti do a déclaré qu'elle entendait par ce droit n- faculté du peuple allemand de disposer < ité Alsaciens et des Lorrains. En face de cette terprétation insidieuse et déloyale des con ^0 tions très -claires de jtf. Wilson, en préseï de la mauvaise foi dont le gouvernement a . mand vaincu nous donne la.preuve dès la p mièro phase eles négociations demandées ] 1^ lui, les soussignés. Alsaciens-Lorrains, qui, ré giés en France depuis la déclaration de gu il- re, ont subi jusqu'à la dernière heure le po sa de la domination étrangère et qui ont con eg la perfidie allemande, dénonct a.u mor u_ l'hyparisie de la prope>sition d'une autoi 2a mie f|ui ne serait quçu la continuation do l'e i pi*ession d'avant gif erre illustrée par Sa.vei 'as et Grafenstaden et mettent en garele con' n- toute manoeuvre qui vaudrait remettre à er plébiscite la réparation de la liberté et du dr jeQ violes par* le traité de Francfort". lit ^'opinion à Rome ,r" ROME, 14 octobre. (Stefani). Pour q nu le public comprenne bien l'effet produit p la réponse de l'Allemagne à la note de 1 er Wilson, il est nécessaire d'exposer les fa a- qui précédèrent l'envoi de ce*tte note. ^ Le 6 octobre les Centraux deanandère ir d'entamer des négociations de paix préc dées par un armistice. Cette demande f ir adressée à M. Wilson même et par son intt -J* médiaire aux puissances de l'Entente. 35 Le président posa à son tour trois que 2S noms dont il faisait dépendre toute nouve1 36 démarche, d sorte que la demande d'armi f" tice même ne fut pas transmise aux gouve ta nements alliés. L'Allemagne devait répond d'abord à ces trois questions. Seuleone: 5_ alors M. Wilson, de concert avec les go' al vernements alliés, poserait les conditio: 18 sous lesquelles on accorderait l'armistice. •u II va sans dire que ces conditions, po i éviter un piège, devront comprendre les g ^ ranties militaires indispensables si l'on ! 3- désire pas que l'armistice profite exclusiv 1_ ment à l'ennemi et que celui-ci en tire par ^ pour retirer ses armées de la situation cr tique dans" laquelle elles se trouvent et q-^' devient de jour en jour plus périlleuse, poi ■k recommencer plus tard les hostilités dans d conditions plus favorables qu'aujourd'hu L" après avoir mis en sécurité son matériel < gUerre qui court de grands dangers en < e moment et refermé ses armées si fortemei e éprouvées actuel lement. ^bm—mmmmsxa' i ■mu,., Les opérations militaires. ; Le loi âlberf conduit ses troaaes à k œtoire! ■m. - - ■ —■ ——— Entre Cortemarck et Menin les alliés progressent de 8 à 70 kilomètres. — Plusieurs villages libérés. — Les Français ; prennent Roulers d assaut. — Les Belges enlèvent 3 S Iseghem. — 8,000 prisonniers et un grand nombre de canons capturés. i 3 Nouveaux succès des ^Sur le front belge. Les Franco-Belges enlèvent Roulers, Hî zaerne, Cortemarok, Geit*, * Saint- Josep! Hoogicde, Bevercn, Rumbeke, Bey^hem, Ouckene, Winkel, Iseghem, Lende-J Lede et font 6000 prisonniers s (Corrvnvwniqité officiel.) s LONDRES, 14 octobre. Ce matin i Belges en coopération avec les Français, \ fièrent à l'attaque sur un fr6nt de plus 20 kilomètres entre le canal de Handzaf et la route de Roulers à Menin. Ufj briser la résistance de l'ennemi, réalisèrent de c sidérables progrès sur tout le front et li rèrent les villages de Handzàeme, Co: " marck, Geite, Saint Joseph, Hooglede, ! veren, Rumbeke, Beythem, Ouckene et "W kel Saint Eloi. Vers midi les Français privent de ha Uutte la ville de Roulers. Français dans le Laonnais. Plus vers Pest les Belges progressèren de plus de 10 kilomètres au-cour6 de la lutte Ils conquirent- Iseghem et atteignirent la^li ^ " sière de Lendelede, où ils délivrèrent 'd lj .îombrenix civils. La profondeur de la progression vari entre 4 et 10 kilomètres. Le>3 aviateurs alliés exécutèrent une be les 6°&ne ^,r^s ^f^ieace. On dénombra jusqu'ici 6000 prisonniers 'de P°ur l'une moitié par les Français e poui l'autre par les Bfiges. me On captura 6 batteries complètes, ains en que plusiem*s canons non encore dénombré et un butin considérable. L'ennemi provoqua des incendies à Rcxu R'c" lers, Cortemarck, Gits et Hooglede et de explosions à Roulers. Les récents succès en Flandre uto LONDRES, 14 oertobre. (Reu,ter.) A 2 h i de l'après-midi la. nouvelle lic^nei eoi Flandr I courait a 1 test de TT-.xmude pur Cortemarck, ion 1 à Vest de Roulers jusqu'à l'est de Winkel ai- Eloi, à l'est de MoorceoJe et à 500 sa_~ mètres environ au nord-ouest de Menin. La a résistance de l'euntmi fut trc3 faible aù ' . sud de Roulers, mais très forte» dans la direction do Thielt et au nord-est de Rou-f.: lers. r^_ La portés de l'offensive est très grands, surtout en ce qui concerne la garnison alle-er- uiande de la côte belge qui se trouve grav-e->as 1?ent rQ-^nacés dans le petit saillant qui s'est [ne élarêi ^considérablement pa,r l'attaque dé-cre- cl&ncl3^ par le nord. Le second corps d'ar-ale britannique étalés troupes françaises [ra opèrent sous la direction du quartier général belge. La flotte appuya les opérations par un bombardement de la cote, dans la direction- d'Ostende. Le succès des Belges, or- LONDRES, 14 octobre. Le corre6pon-ins dant spécial do Reuter près de l'armée bri-« tarmique télégraphie que les pt-oçrèg an-ci- glais en Flandre» atteignirent tôt dans Al- raorès:m?di 5 et sur certains points 8 kilo-3Jj~ rnotre3. Les Anglais firent 1200 prisom-n,lera et capturèrent 11 canons. Les Belles iur s emparèrent de Winkel St. Eloy et °de (v, Bœchmolen, Ils se fa-onvent à présont à ]a moins de 2 kilomètres à l'ouest d'Issghem. les Ils firent plusieurs milliers de prisonniers in-, et capturèrent plusieurs batteries complètes ^ «■; A 1 heure Zaudhoek, la station de Wicgen-daeIe- 'a station de Cortemarck et Hand/ao. re- ™e ^ ^valent entre les mf>-ns des alliés. ,ar Une information non encore confirmée dit Pu- qu'un monitor anglais se dirigea droit sur er- entree du port d'Ostende en dirigeant un ids violent feu sur les positions ennemies. nu de Détails sur la nouvelle ©ffensiv#. u>- (Communiqué officiel. J ne ^pNDRES, 14 octobre. (Reuter.) Ce ,re ma^ln> à 5.35 heures, lës armées en Flan-un sous commandement en chef du Roi >it Albert, ont passé à l'attaque. La seconde armée anglaise avança d'environ 7_ kilomètres dans la direction de Courtrai et s'empara des villages importe tants de Rolleghem Cappelle, Ledeghem et ar i Moorseele. Elle atteignit la lisière de & Menin. te L'armée belge avança d'environ 8 kilo- a mètres dans la direction d'Ingelmunster et nt de Thourout. Elle s'empara des villages de é- Rumbeke, Winkel St. Eloi, Crickcme, Iseut ghem, Cortemarck et Handzaomte. iV L'armée française cex>péra avec les Belles sur les deux ailes et exjcupa les plateaux ^de s- Geite. Hooglede et Gitshere, ainsi que les Je villages de Be veren, Goite, St. Joseph et s- Roulers. r- Le nombre de prisonniers comptés jus-L-e qu'ici par les Belges dépasse 3300, par 'les !t | Français 2500 et par les Anglais 2300. On i- I ne connaît pas encore le nombre exact des is canons capturés. Six batteries complètes I avec leurs^ attelages furent capturées au ir moment où elles voulurent 6e retirer. a,- • Les avions anglais, belges et français pri-ie rent une largo part au combat. Ils iancè-e- rent'des bombes sur les lieux de rassemble-ti ment ennemis et sur des trains en marche i- tandis qu'ils attaquèrent l'infanterie enne-ii J mie à coups de mitrailleuse. ir | Les monitors anglais acex>rdèrent égalées ment un appui vigoureux. -i, | Au t conimenoemcnt de la nuit la ligne le '■ générale passa par Muisrock et Pereboom, ;e ensuite par la lisière ouest de Gitsburg, Be-tt veren, Rumbeke et Iseghem, par la lisière ouest de WuVerghem et par les lisières de Menin. / ^ A l'arriére dos lignes allemandes on constata de nombreux incendies, principalement à Lichtervelde, à Menin et à Thielt. L'offensive des alliés. H Nouveaux progrès importants das Français. (Communiqué officiel.) ^ PARTS, 14 ex;tobro. (Hav.is.) Des opérations locales ont permis aux Français d'améliorer leurs positions sur* la rive gauche de l'Oise, dans la contrée du Mont d'Origny. Au sud de Serre les Français occupèrent Monceau les Loupes et avaneîèrent jusqu'*à 1 kilomètre au sud d'Assy sur Serre. Avec l'aide des troupes italiennes les Français occupèrent Sissonne, qu'ils dépas-* sèrent. Plus à l'est, malgré une vigoureuse t résistance, ils progressèrent loin sur la rive nord de l'Aisne et avancèrent leurs lignes . jusqu'au delà des villages de la Malmaison, 9 Lor les Thour et Mont St. Germain. Dans la contrée d'Asfeld les Français 2 franchirent l'Aisne sur plusieurs points au nord de Blanzy.. Les Américains avancent leur ligne et font 750 prisonniers. > (Communiqué officiel.) k PARIS, 14 octobre. (Havas.) Ce matin les troupes américaines reprirent la marche 1 au nord de Verdun. ENes opèrent à présent 3 contre des positions d'une grande valeur stratégique et d'une puissance naturelle. ■ Aujourd'hui elles avancèrent jusqu'au // y a un m 16 octobre 1917 : Les Britanniques réu$-> 5 sissent d.cs raids vers Êoeux et Lcîis^

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