L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1915, 05 July. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/j678s4kt4j/
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1ère Atfnë<5 !JPS 255 _ S cents CIO Centimes) Lundi 5 Juillet 1915 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal quotidien du matin paraissant » Amsterdam Be/iye est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au Weau de rédaction: N.Z. VOORBURGWAL 234-240 Téléphone : 2797. Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. Comité de Rédaction: \ Charles Bernard, Charles Herhiett, ( René Chambry, Emile Palnparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal: N.Z. VOORBURGWAL 234-240. Téléphone : 1775. Abonnement I En Hollande il. I.SO par mois, payable par anticipation \ Etranger 13. 2.00 „ ,, Krieg îsf Krieg. A Carlsrulie, 011 ne dort plus tranquill Il y aura eu, à n'en pas douter, un© pr fusion de communiqués- rassurants dams 1 journaux locaux et des proclamations, si les murs de la ville, auront eu pour but < tranquilliser la population, par I énumer tion de mesurés de précaution prises poi parer à l'éventualité d une nouvelle visi d'aviateurs français. Rappelons- nous la première visite d'u Zeppelin à Anvers. Combien ne dormirei plus tranquilles, depuis? Ce raid sur le Grand-Duclié de . Bad« aussi crâne qu'audacieux, c'était une faço do montrer à ces Allemands incorporés qu y a encore des aviateurs, en France, et qv la guerre a ses désagréments pour tout -inonde, même pour des Badois qui s'Jmag lient être à l'abri de toute surprise. — „Notre foroe est d'avoir porté la guéri chez l'ennemi, dit-on couramment en Allé magne. Tandis que celui-ci, la paix coi clue, sera occupé à panser ses blessures € qu'il essaiera de se réorganiser, nous inox dirons son pays de nos produits ,,made i England" et de nos voyageurs qui se récla meront de la nationalité suisse ou luxem bourgeoise." Et il se trouvera toujours des gogos pou se laisser prendre... Il-se trouvera aussi des personnes pou regretter le raid de Carlsrulie. Mais, comm Alfred Capus le faisait très justemen remarquer : ,,Nous avons fini par apercevoir, écrit-il l'infériorité où. nous laissaient de tel scrupules envers les barbares et, par con séquent, la nécessité matérielle et moral ie la vengeance. ,,Certes, il y a un an, nos coeurs si lar gement ouverts, notre esprit si sociable e "i fin se seraient révoltés à cette pensée Nous ignorions )a guerre allemande. Mai qui eût prévu cet enfer? Il nous a fallu ; entrer et en affronter les flammes. Et i nous faut maintenant y périr ou les étein ire à jamais. ,,Raisonner autrement, c'est nous convie: lu suicide." Jusqu'ici, après plus de dix mois de guer re, les aviateurs alliés n'avaient recherche jus les hangars à Zeppelin, les parcs d'avia ion, les usines où se fabrique le matérie le guerre, les gares, les bâtiments militaires, même un palais, tel celui du duc de Bade, où des officiers buvaient à la plu: grande Germanie, autour d'une carte di théâtre de la guerre. Les dégâts ont été importants? On rele 7& quatre-vingt-quatre victimes? Il es' évidemment regrettable que des innocent; saient la casse. Les Latins déplorent sin ièrèment que lés Germains les aient poussés lans cette voie. Mais les parents des vie iines n'auront qu'à s'en prendre à l'état-najpr général allemand qui a accumulé le; attentats contre la loyauté militaire. Les hommes de l'air boches croyaient dé-enir le monopole des expéditions aérienne; ontre des villes ouvertes. Et c'est encore me illusion qui s'évanouit au plein solei les réalités. Qu'ont-ils fait en Belgique \ Anvers, un Zeppelin vise le Palais Roy a >ù la Reine reposait avec ses enfants, tue -u blesse une dizaine de civils. Et nou: issistons à des bombardements aériens de 3aad, de Deynze, de Lendelede, d'Ostende le Poperinghe, villes ouvertes où ne se rouvait plus un seul militaire. Mêmes at entats en Angleterre et dans le nord de lé France. Là ne s'arrête d'ailleurs pas h criminalité organisée des navires chargé: ie non-combattants sont torpillés; des obu: anéantissent nos ambulances ou mettent le :eu à nos monuments historiques. Certain; le nos médecins ont été tués à coups de fusil. -<es tranchées françaises ont été aspergée* le pétrole; des obus asphyxiants ont fait se ordre beaucoup de nos soldats dans d'atro-es souffrances. Tout ceci, sans vouloir tous attarder aux massacres de civils, aux 'illes détruites par le feu. Et nous ? Devons-nous rester les bras croies devant ces procédés inhumains? Ce se-ait passer pour faible ou impuissant, ce erait inciter l'ennemi à poursuivre une euvre de destruction, froide et méthodique, ui n'a qu'un vague rapport avec la guerre églée par des conventions rigides-La protestation du Wolff-Bureau au sujet u bombardement de Carlsruhe aura fait îausser les épaules. Dn moment qu'on leur applique la peine du talion, messieurs les poches trouvent que ce n'est plus de jeu. raiment, il serait trop facile de dire Krieg ist Krieg" et de hurler lorsque l'ad-arsaire se sert des- mêmes armes que lui. C'est pourquoi, tant que les Allemands e cesseront pas de faire la guerre avec îtfce inutile cruauté qui rappelle les pires irbaries des siècles passés, on pourra s'at-■ndre à ce que les alliés poursuivent les me-ires de représailles dont la première a été si rrible. La guerre sous-marine est admise par Allemagne. Pourquoi la guerre aérienne rait-elie intedite? Il n'y a pas de zone de mbat nettement délimitée, ce qui signifie lG |®s.1av^a^eurs français peuvent bombar-ïr Fnbourg en Brisgau, Tubingen, Pforz-^im, Rastadt, voire Stuttgart où, men-ngèrement, l'état-major allemand pré-;ndit que des aviateurs français avaient , ® 5e bcmbe« avant que la guerre fut îclarée, — ou encore Heidelberg. A moins uns tiennent.à Mouïm; à .Carlsruhe..» On avait coutume, dans cette agréabL ville, de se croire à l'abri de toute attaque Allez donc voir, aujourd'hui, le résultat di raid des aviateurs français : des trous dam lesquels un cheval calculateur d'Elberfelc pourrait sans peine soustraire une racine cubique, d»s façades criblées d'éclats d'obus, e' pareilles à dc«s tamis géants, des toits en > foncés, etc— es Krieg ist Ivrieg ! L'opinion publique, dan; j1 les pays alliés, attend que nos soldats se e servent des moyens dont l'Allemagne s'est montrée si prodigue. Et peut-être les bombes asphyxiantes ,,made in France" rem-placeront-elles cette turpinite qui n'exista que dans l'imagination de quelques journa-^ listes féconds... Il est certain que des expéditions de guerre , du genre de celle de Carlsrulie auront tôt fait passer aux braillards de Teutonie le goût de la guerre, dont ils n'ont eu jusqu'ici, il faut e bien l'avouer, que peu d'inconvénients. e Et ça fera -peur à ceux qui se trouvent loin des frontières. Déjà, à Francfort, il y a des trembleurs en chambre, paraît-il. e ,,Avec ces bougrej de Français, on ne peut plus être tranquille", entend-on dire. _ Et des raids aériens influenceront sans aucun k doute le peuple allemand, plus que la croisade en paroles que pourraient entrepren-:1 dre quelques socialistes qui ont coutume de dire, avec un certain bon-sens: ,,Nous irons . de victoire en victoire, jusqu'à la faillite". Et ils essaient de prévenir celle-ci en deman-r dant la paix. Il y a eu provocation de la part de l'Al-f lemagne. ce n'est pas douteux. La France a 3 pris dix mois pour y répondre. On avouera li qu'elle y a mis le temps. ,,11 n'y a eu là, comme l'écrivait un de nos confrères pa-, risiens, qu'une application de cette loi qui s existe depuis que le monde est monde et qui - rend solidaire dans- l'honneur — et aussi 3 dans le crime et l'expiation — tous les membres d'une même famille humaine. Ceux qui - ont provoqué tant d'horreurs et tant de t malheurs et les ont répandus avec un dessein ! si arrêté et une méthode si constante ne s sauraient ni s'indigner ni même s'étonner i de la fatalité qu'ils ont eux-mêmes appelée." 1 C'est le langage de la raison. Les raids prodigieux que nos- alliés ont faits en temps de paix, ce ne sont pas les * canons Krupp qui les empêcheront de les recommencer. Et, cette fois, s'ils emportent à la place de passagers et de lest un ! plein chargement de bombes incendiaires, ■ les Allemands eux-mêmes ne devront voir L en ceci que l'application des*théories émises par Bismarck, von Bernliardi, von der Goltz, : Erzberger et tant d'autres. Krieg ist Krieg, ' n'est-ce pas ? René Chambry. . —r-. ii i Q-» Q-~->gTrwi Le prétendu pessimisme dos Beiges. Un dércsnti. La ,,Métropole", journal belge édité à Lon-i dres a publié l'article suivant: Un démenti. ,,Le Korrespondenz Bureau, de Bucarest, > publie le télégramme suivant daté de Bruxelles, 28 mars : ,,La Métropole, journal semi-officieux, paraissant à Londres, publie un article > inspiré par le gouvernement belge(!) du ; Havre qui fait sensation par son pessi- > misme. Le journal met en garde contre un trop grand optimisme, laissant entrevoir que la guerre pourrait finir par une victoire allemande ( !) et qu'on ne devrait pas exciter rAllemagne( !) par des discussions byzantines. - • ,,L'ancien président du Conseil, M. i Schollaert, parlant dans le même sens ( ?), ; clit que la Belgique, même si la .guerre finit à son profit, ne veut pas d'agrandissement de territoire. Ce changement d'opinion dans les cercles influents de la Triple Entente doit être cité". Nous donnons au Korrespondenz Bureau, de Bucarest, le démenti le plus formel. Jamais nous n'avons rien publié qui puisse correspondre aux allégations des publicistes allemands en Roumanie.. Il est vrai que, comormément aux voeux des amis les plus sûrs de notre cause, nous avons, dans un article paru le 18 avril sous le titre ,,Discussions byzantines", mis en garde les impatients contre toute discussion prématurée au sujet de ,,la'plus grande Belgique" — discussion qui équivaut à un échange de vues sur les conditions de la paix et qui pourrait avoir pour résultat de détourner les esprits du seul objet digne de leur attention à cette heure, à savoir la poursuite énergique de nos efforts en vue de la victoire certaine. ,,Nous reparlerons de la plus grande Belgique, disions-nous, lorsque notre armée sera sur le Rhin", entendant dire ainsi que c'est sur son propre territoire, et non ailleurs, et non avant, quo nous dicterons la paix à l'Allemagne. Quant à M. Schollaert, il suffit de se reporter à notre article pour constater que nous nous sommes permis de ne pas partager sa manière de voir! Des procédés de presse comme ceux que nous dénonçons ici ne nous étonnent plus : tous les grands journaux en ont été la victime..." L'information du Korrespondenz Bureau, de Bucarest, à laquelle La Métropole oppose ce démenti, a été reproduite par les soins des agences allemandes dans divers pays, notamment par VAftonbladet (Stockholm) du 30 mars 1915, p.. 6, sous le titre: ,,On transigerait?" et par la Tribuna de Madrid, du 24 avril 1915, sous le titre: ,,La oonfiance des Alliés". Il est à peine besoin de montrer combien cëtto^ information mensongère est contraire à la réalité. Le véritable esprit qui anime l'opinion belge ■J&ut_entière iest fait do confiance et d'ardeur. 9 ! • En Belgique. : A Bruxelles. Pour faire croire à ceux qui ne connaisse! pas la géographie que leurs armées ont fait <1 sérieux progrès en territoire ennemi, les B< 4 ches annoncent*" aujourd'hui à grand frace l'extension, de leur réseau de voies ferrées e Belgique et en France. Pour donner plus cl brillant à cette nouvelle, ils ont installé Bruxelles deux présidents, qui sont l'obers' leutenant Rohdewalk et le freilierr von Lec ce dernier directeur, jusqu'à present, des che mins de fer wurtemburgeois. A la tête de toi: les services il y a un officier'd'état-major, sau à la tête des services de la traction et des tri vaux, dont la direction est assumée par u fonctionnaire supérieur des chemins de fe prussiens. Bref, rien qu'à Bruxelles, villégiatureron 3000 employés chargés de faire croire que 1 service des chemins de fer fonctionne norma lement. $ - • M. Maurice Kufferath, réminent critiqu musical, co-directeur éu Théâtre Royal d la Monnaie, s'exprime durement dans un no de 1',,Indépendance Belge" au sujet de chefs d'orchestre von Weingartner et Ott Lolise. Vous allez voir que notre compa trioto a mille fois raison de dénoncer ce deux intellectuels à la manque. Cédons-ld la plume : ,,Lorsqu'il est allé récemment dirige deux concerts au Théâtre de la Monnaie M. Félix von Weingartner s'est présent au bureau de la direction, accompagné d'ui officier allemand. On me raconte qu'i aurait manifesté son désappointement d-n'y avoir point trouvé les directeurs ,,pou: le recevoir." i Pour ma part, je regrette vivement d< n'avoir pas été là. Il n'aurait pas tardé i savoir quelle espèce de considération . ji lui garde. N'ayant pu le lui dire alors, le lui dis ici puisqu'il ne paraît pas com prendre ce que sa visite en intrus, flanqu< d'un traîneur de sabre, devait avoir d< désobligeant et d'indélicat. Elle étai-doublement .déplacée, cette visite: au poin' de vue de la situation générale, et au poin de vue particulier de ses anciennes rela tions artistiques avec mon ami Guidé ei avec moi. Il y a tout juste un an, nou l'avions encore rencontré à Paris, où il diri geait au Théâtre des' Champs Eilysées de! représentations allemandes de la Compagni< du Théâtre de Boston dans les oeuvres d< Wagner. Il nous avait demandé d'entendre une partition qu'il venait de terminer : ,,Caïn". Bien que médiocrement' emballé pour ma part, sur ses facultés de compositeur dramatique, mais en considération d< sa situation dans le monde musical et de son incontestable maîtrise de chef d'orchestre, nous avions accepté cette partitior et nous nous proposions de la monter dans le courant de la saison, flanquée de deux on trois concerts que M. von Weingartner aurait dirigés, affaire d'appuyer de leur prestige la faiblesse de l'ouvrage même. D'ans de telles conditions, tout homme de coeur et de tact se serait abstenu df paraître au Théâtre de la Monnaie, en ennemi, par ordre, et pendant l'odieuse et infâme occupation. M. von Weingartner n'a pas senti cela. Il ne lui a pas suffi d'assumer sa part du ridicule dont se sont couverts les 93 signataires de la fameuse encyclique des intellectuels: ,,11 n'est pas vrai V\ il a cru devoir compléter la démonstration de sa fondamentale Kul-tur par un geste sans noblesse et sans ■dignité. Tant pis et tant mieux ! Nous voilà tout à fait éclairés et fixés sur son compte. Je voudrais le plaindre d'être .tombé au niveau moral d'un Otto Lolise, car, en somme, il y avait encore une nuance tout de même entre ces deux batteurs de mesure. Il y avait tout au moins, chez M. von Weingartner, l'apparence d'une distinction d'esprit, d'une érudition musicale et littéraire, d'un goût affiné que l'autre n'a ,jamais eus. Mais comment éprouver encore le regret d'une désillusion après tout ce que j'ai appris ici en Suisse sur le compte du maître de chapelle du grand-duc de liesse !" M. Maurice Kufferath nous raconte ensuite que von Weingartner, qui habitait à St. Sulpice non loin de la villa du grand polonais Paderewski, avait introduit chez celui-ci un espion allemand, un certain Eclc..., pour espionner-tous lès sujets polonais que recevait le célèbre pianiste et parmi lesquels se trouvait le romancier Sien-kiéwicz. . Au début du conflit mondial, von Weingartner, qui se réclamait de la nationalité autrichienne (il est même dalmate, étant né à Zara), condamnait avec véhémence la félonie de rAlleimagne qui avait déchiré le traité de neutralité de la Belgique et avait traîtreusement envahi le Luxembourg. Il manifesta même publiquement son opinion à Lausanne. Or, à quelque temps de là, on apprit non sans stupeur, que von Weingartner était le 93e myope intellectuel et qu'il avait regagné son poste de Kappel-meister de D'armstadt. Pour se venger de ce qu'on pensait en Suisse romande de la conduite de l'Allemagne, ce faux bonhomme publia des articles contre la Suisse dans tous les journaux boches. Et M. Maurice Kufferath termine ainsi : ,,Voilà M. ven. Weingartner désormais classé l Lui et son collègue Otto Lohse se sont révélés ce qu'ils étaient véritab ment: deux indésirables sous le mêi t casque prussien ! c ,, Quand nous rouvrirons notre cher et be Théâtre de la Monnaie, après la guéri s nous répandrons des désinfectants et i e aromates pour purifier l'air." à A Anvers, Comme le 11 juillet — anniversaire de s bataille des Eperons d'Or — tombe un c * manche, il- semblait que cette ,,manife ~ tation" dut revêtir un grand caractère. C r escomptait un cortège avec chars et l'ex cution de la Rubens Cantate sur la pla t Verte. i.> Mais, dans la situation actuelle, on a juj - que cette manifestation serait suprêmeme: déplacée. Ceci est parfait. « # * r, Nous lisons dans la feuille gantoise d p candidats professeurs à l'université ail • mande de Gand : 3 ,,A la 4e page de la ,,Nieuwe Gaze! 3 d'Anvers nous relevons entre une annon " demandant un garçon coiffeur et une anno: s ce de cours de commerce, ceci: ,,Cours < 1 chant. Le baryton Jean Van Kuyck, d opéras d'Anvers (cela veut dire du Vlaai c sche Opéra) et de Bordeaux, informe , public qu'il reprendra ses cours de cha: î et de déclamation lyrique." l ,,M. Jean( ?) Van Kuyck est un ancie 1 artiste de notre Vlaamsche Opéra et il i 3 trouve pas déplacé de mettre dans ui : feuille flamande(?) une annonce français Où allons-nous?" î En effet, où allons-nous ? t A Iv â é gl e. Deux mille blessés environt, appartena: à des régiments d'infanterie, ont passé p: Liège. * * * Quelques braves jeunes gens qui avaiei fait le projet de gagr-er l'armée belge oi été arrêtés aux environs de Mouland i amenés à Liège, d'où on les dirigera si l'Allemagne. A Gand. Bans l'église de Saint^Bavon un prêti allemand lisait la messe; à la fin du se vice l'enfant de'choeur passa la prière pou la paix et celle pour le Roi Albe: 1 au curé belge qui voulut commence. mais le prêtre allemand refusa, disant qu ! lui-même lirait ces prières; ce qu'il fi 1 L'après-midi il déclara d'un air déequragé ,,Nous devons obéir aux ordres du kaiseï c'est notre devoir; mais dans notre pays o ne connaît pas la haine que votre populc tion nous porte." Les Allemands eux-mêmes ne sont pa toujours tendres pour ceux qui les gouve; nent! Près d'Heyst-op-den-Berg, par exen ! pie, dans une petite localité dont nous r voulons pas ' citer 3e nom pour éviter le représailles habituelles, des soldats alk mands ne se gènèrent pas de médire de l'en pereur lui-même. Et ils affirmaient n'êti pas les seuls à pe"nser ainsi. Leur façon d protester s'exprima même en termes si vio lents que nous nous voyons dans l'impossi bilité cle reproduire ceux-ci. • « Pleine d'esprit, la ,,Vlaamsche Pest' Cette feuille ,,patriotique" imprime 1 spirituel quatrain suivant : 'k Wenschte, zei een geestig man, Dat ons landeke ervan, Met Mijnheer de Brokkeviel Samen in twee brokken viel. C'est digne des jeux de mots que firen jadis les frères Van Rooy, au ,,'tZal we gaan.'-'- • * o Bien quo tout soit calme extérieurement e qu'aucun cas de rébellion ne se soit produit, 1 mentalité de la population s'est modifiée aus! bien à Gand que dans les autres villes de Flandres. A présent, dans les cafés, dans les tran ways etc., on ose dire ouvertement, mêm en présence de soldats allemands, son mécor tentement, fait qui ne -se serait pas produit il a un mois. Cette modification, — constate plus loin, le correspondant de Vaz Dias, -est une conséquence aussi de la germanophili de la ,,\laamsche Post". Depuis une semain d'ailleurs le mot •d'ordre est: ,,Boycotter 1 ,,Vlaamsche Post." Aussi cetto feiiillo n trouve-t-elle plus que peu d'acheteurs et 1 bruit circule que co papier est souvent distr: bué gratuitement. Il est assez caractéristiqu quo les informations étrangères des feuille belges, exception faite des communiqués offi ciels, se composent principalement d'article traduits de la ,,Gazette do Cologne" et c n'est qu'à de rares exceptions qu'elles puis^n leurs nouvelles dans d'autres journaux aile manels, •){• # -»f Nous lisons dans le no. 133 du ,,Vlaamsch Post" : ,,A nos lecteurs. Dans la Vlaamsche Stem' M. Albéric Deswarte a publié trois article intéressants sur l'avenir de notre peuple. Et an donné les relations difficiles existant entre h Hollande et les Flandres, nous nous permet trons d» les reproduire in extenso pour no lecteurs flamands." • # » On ignore généralement ce qui se passe dan les communes voisines les unes des autres. C'est ainsi que l'affaire de Sweveghem : passé inaperçue dans nombre de villes et d communes des Flandres, A Bruées. La fabrique hollandaise de levure et d'al cool a pu recevoir un million de kilos d grains ce qui lui permettra de continuer 1-[e- travail. » » * ne Le ,,Telegraaf" apprend les condamna 1U tions suivantes: M. Ph., pharmacien de 1 e ville: 3 mois de prison; M. P. F., négo es ciant, à Ichtegem: 1 an de prison; le notajr K., Ichtegem: 3 mois. Toutes ces condam nations ont été prononcées parce que ce trois personnes avaient, disent les Aile mands, envoyé des lettres à l'étranger. Ellec i„ sont actuellement en Allemagne. g_ Tous les jours on envoie de braves gen >n en prison. La maison cellulaire de Bruges * n'y suffit plus. e" • « • ce Derrière les cloisons qui masquent le; , voies ferrées, des trains remplis de blessé ^ continuent de circuler. On leur tend a boire on les panse et les voilà repartis pour uni autre destination. eg Pendant deux jours, l'accès de la gare el e_ les environs de celle-ci furent interdits auj civils. Ceux qui habitent autour de la sta ,, tion ne purent pas quitter leurs maisons 30 Les Allemands voulaient masquer leurs mou , voments de troupes. « * # le Les environs de Bruges sont souvent boni bardés par les aviateurs alliés. Ceux-c ^ visent surtout lo port, mais le but est très ^ difficile à atteindre. C'est ainsi que sui vingt bombes [jetées dernièrement, dix oui in atteint les fermes H. et L., à St. Pierre Par bonheur, personne ne fut blessé et les dégâts furent minimes. a Des bombes ont été jetées par des avia teure alliés sur Zeebrugge dans le bul d'anéantir le haaigar de3 sous-marins. • * » Les Allemands font draguer le port de Zeebrugge et le canal de la mer à Ja ville Ils laissent toujours ouvertes les écluses di canal. tr A Mali an es. Les cloches de la tour de St. Rombaut, malgr* ît l'intense bombardement auquel elles ont étt ît soumises, sent restées intactes. II n'y a qu< u- la çabine du célèbre carillonneur Jef De-nijn qui a été détruite. Comme on le voit très heureusement, les dégâts sont facilemeu réparables. e A. PtfsirniHiir Quatre personnes accusées d'espionnagt r ont été fusillées. Lo régime de la terreui t continue. A 15 Ira rat. Notre nouveau confrère ,,La Belgique Nouvelle" publie quelques notes prises à une émou ' vante conférence que donna à Londres Mme Lambert Cluysenaar, fille du célèbre peintre - belge, sur les_massacres de Dinant et de Leffe en août dernier, auxquels elle assista. s Les femmes et les enfants du faubourg de Leffe, dit la conférencière, furent conduits z L_ 1 abbaye. Il y avait là aussi cinquante quatre 0 hommes du voisinage. A un moment donné s les Allemands font sortir ces hommes, assurant qu'il ne leur sera fait aucun mal. Deus religieux ouvrent les portes. Des détonation} ^ retentissent. Les deux Prémontrés tombent, e Les hommes qui débouchaient du petit portai! e reçoivent l'ordre de se retourner.... Une salve tirée aussitôt les tue tous ! Les femmes poussent des cris d'effroi. Les enfants pleurent. Les religieux à genoux prient et exhortent les malheureux au calme. La scène est indescriptible.Les veuves et leurs petits restent prisonniers. 0 Pour toute nourriture on leur accorde des carottes crues, tandis que les meurtriers se gavent de poulets et d'oeufs et boivent du vin. le^ tout pris à l'abbaye. Les ménagères ont dû préparer le repas! Celui-ci englouti, les créatures terrorisées doivent défiler devant la ^ bouche d'un canon! Enfin, après avoir mar-tyrisé ainsi la masse de ces femmes, les Allemands leur offrent la vie, si elles payent 60.000 francs! Toutes versent en tremblant les économies qu'elles avaient emportées sur t elles, et les pères blancs ajoutent ce qu'ils ont... a La somme totale ne satisfera pas les envaliis- 1 seurs. .. Enfin, le lugubre débat, l'atroce mar-s chandage prennent fin! Pour la somme de . 15,000 francs rassemblée par toutes les victi- - mes, la vie est accordée aux malheureuses qui, e suivies de leurs enfants, peuvent quitter la - chapelle et s'en vont en gémissant rôder autour ^ des ruines enflammées de leurs habitations! Voilà le sort qui fut fait le 23 août à la si - paisible population de Leffe, conclut le collabo- 0 rateur de ,,La Belgique Nouvelle". c Sans eloute, serait-il non moins saisissant de a- conter le massacre des 300 ouvriers de l'usine c de mérinos de Leffe, ainsi que de leur patron © .M. Himmer, directeur de l'usine et consul de - la République Argentine à Dinant, pui§ la s fusillade des 130 Dinantais massés sur la place s d'Armes, contre le mur de la propriété du - Procureur du Roi, mais je tiens, aujourd'hui, s à /rapporter les horreurs qui se produisirent à e la même date dans l'ancienne brasserie Nicai-t se, devant l'église St. Pierre, à quelques minu- - tes de Leffe. Mes deux cousins Xieaise, âgés de 78 et 76 ans — l'ainé Gustave Nicaise avait été secrétaire communal de Dinant pendant e une quarantaine d'années —, furent tués avec trente-quatre ouvriers réfugiés dans leur bras-' série. Un neveu de mes parents qui, tombé en s défaillance, avait été porté sur un lit, fut ra-t nimé par 1rs Allemands pour être fusillé dans 1 la cour! Et voilà la dernière scène tragique - qu'évoque pour moi, à present, cette vaste s cour, où l'été, à l'ombre d'un beau palmier, travaillait, si souvent, ma vieille grand'tante! La guerre a même anéanti les souvenirs poé-s tieiues de notre enfance ! Voilà deux récits dignes de foi de témoins i oculaires. Aux témoignages formels des plus î honorables de nos compatriotes, quels arguments les Allemands ont-ils bien pu consigner dans leur „Livre Blanc", — ce livre fameux qu'en Suisse, par exemple, on ne peut consulter _ que dans les consulats allemands,* sous l'oeil 0 attentif d'un sbire ptussien aux façons do ^ vice-feldwebels en congé, -WO ' m ■ mm ~ Pour nos prisonniers de guerre en Allemagne. Nous publions ci-dessous la liste des sous-criptions qui sont parvenues au Comité de 5 l'Oeuvre, 73A, Parkstraat à La Haye. Les personnes qui ont fait des envois de » £onds par lettres ou par mandats postes voudront bien considérer la publication faite dans ce journal comme étant un accusé de réoeption. g Montant des listes précédentes... fr. 943.(Xi i fl. 3168.83 Mr. Jean Friedman, Russie fr. 5.00 M. George BLum, Bruxelles ,, 5.00 Mr. S. Van Ploeg, vive l'armée ' belge ,, 5.00 3 Mr. G. Dondelingen fl. 2.50 > M. O. Van der Stricht, Busvliet ,, 4.00 3 M. Scliavy, Amsterdam ,, 1.75 M. Bernardy, Harderwijk ,, 1.50 , M. Hagemans, Ginneken adoption ,, 1.50 , M. Paul Meert, St. Jansteen ,. 5.00 M. Sohier, Zeist ,, 1.50 M ad. L. Richards, adoption mensuelle „ 1.50 Melle L. Richards adoption mensuelle „ 1.50 Mr. R. Richards adoption mensuelle „ 1.50 l Mr. Ch. Smede adoption mensuelle „ 1.50 Mr. L. Richards adoption mensuelle ,, 1.50 Mr. G. François adoption mensuelle „ 1.50 M. A. Vanderborgt adoption mensuelle ,, 1.50 M. G. François adoption men- • suelle „ 1.50 M. G. François adoption mensuelle „ 1;|J0 ( Mr Eschauzier ,, 50.00 Mr. Orban Nagelmakers ,, 20.00 M. Scliooleman, Haarlem, adoption double ,, 10.00 M. L. v. Camp B.o.Z ,, 3.00 M. Cal. Rossels ,, 2.50 M. C. Ragonet, Hôtel Astoria ... fr. 5.00 M. G. lîrnst, Amsterdam fl. 2.50 i M. B. Fisehbaen, Scheveningen ... ,, 1.50 J. Hageman fr. 50.00 » M. L. Mullein, Prinsenhage fl. J.50 M. Léon Devaux, Harderwijk ... ,, 1.25 M. V. Sc-hoor, Roosendael ,, 1.50 ; 31. Picard, fourier, Rijs adoption .. „ 1.50 M. Scliurger Dumont, Rotterdam ,, 1.50 M. Lenaers, Vlissingen ,, 2.50 M. V. d. Bossche „ 1.50 M. Busche, Oldebroek ,, 7.50 M. Derairt, Harderwijk ,, 1.50 M. Jules Lepier ,, 2 10 Liste de Mr. le .Colonel Delacroix au Grand Hôtel Royal, Scheveningen. Table No. 2, dons mensuels fl. 1.50 Table no. 3 ,, ,, 1.50 Table no. 4 ,, ,, 1.50 Table no. 5 ,, ,, 1.50 Table no. 6 ,, ,, 1.50 1 Table no. 7 ,, ,, 3.50 M.t Léon Sturm ,, ,, 1.50 M. Marie Panerie ,, ,, 1.50 M. Toettinger ,, ,, ].50 1 Table no. 9 ,, ,, 1.50 Table no. 10 ,, ......... ,, 1.50 ' M. F. v. Bergen ,, ,, 1.50 M. Jos. Tonard ,, ,, 1.50 31. R. v. d. Vorst ,, ,, 3.00 M. Em de Sleek ,, ,, 1.50 M. Beekx ,, „ 1.50 M. Paul Verfaillie, ,, 2.50 Me de Hemptinne fr.> 20.00 M. Ed. Iierfurth ,, 25.00 M. A. Cloots ,, 10.00 M. A. Goffin ,, 5.00 M. César van Damme ,, 25.00 M. Joseph Acrts ,, 20.00 M. Joseph Hermans 5.00 M. Tobie Claes fl. 10.00 M. Defever „ 5.00 Anonyme ,, 60.00 Me. Huart fr. 5.00« Liste Mr. Straas no. 67 fl. 464.50 Messieurs les officiers belges internés à Amersfoort ,, 155.00 Id fr. 21.00 F ê t e 21 juillet. Participations aux envois de cigares à nos officiers prisonniers en Allemagne : Mr. Coetermans, consul général de Perse fr. 100.00 Tii.ste de Mr. le Comte de Lannoy: M. Cte. Chs. de Lannoy fl. 25.00 M. A. Van den Berch van Heem- steele, Ctsse de Lannoy „ 50.00 Me. Mitihims ,, 10.00 Me. Bue. Ed. de Borrekens ....i.... ,, 10.00 Me. de Jonive ,, 10.00 Me. Bne. de Roijer ,, 10.00 Me. Csse. V. de Werve de Vorsse- laer „ 10.00 M. Die. A. van de AVerve 10.00 Bon. Bne. R. de Roest d'Alkemade 10.00 Mr. et Me. de Potter d'Indoye ... ,., 25.00 M. Chevalier et Me. de Schout- heclce de Tervarent ,, 10.CO 31. Albéric Rolin ,, 10.00 M. Gust. van Delft ,, 10.00 M. Bon. et Bne Pecsteen 5.00 M. et Me. G. van Pottelsbergue de la Potterie ,, 5.00 Me. G. Vaes ,, 5.00 Me. Ed. Belpaire „ 5.00 Me. Verdonck ,, 1.00 Me. Manthijs ,, 1.00 M. Lucien Henry ,, 1.00 P o u r 1 e s R u s s e s. de Mr. S. W „ 20.00 id. O „ 10.00 id. S. H. „ 10.00 Don en nature: Do la firme Joseph Bardou et fils, Perp: gnan, 400 cahiers de papier à cigarettes, nin-que" ,,Le Nil". Nous cherchons des parrains et des marrai, nés pour nos prisonniers que leurs famiii 11e peuvent secourir. Nous possédons les listes de prisonniers à adopter. Nous préconisons l'envoi deux fois ..par mois d'un colis postal de fl.. 1.50. Compo-J sitiou connue

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