L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 10 April. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 01 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/f47gq6s444/
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gèmc Année N°. 535 5 cents flO Centimes) Lundi lO avril 1916 L'ECHO BELGE Journal quotidien du iratin paraissant en Hollande L'Union fait la Force, Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau «Je réclactioïs: JV. z. VOORBiOaGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. „ , . „ „ _ . ( Charles Bernard, Charles Herblet, Comité de Rédaction: ! „ , . , ) René Chambrj, Emile Painparé. four les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal : N.Z. Voorburgwal 234—240, Amsterdam Téléphone: 1775. Abonnements; HoSlantîefl. i .SOejsîï- mois. Etranger fi.2.00 par mois Annonces; 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents ta ligne. Ce qui menace les Allemands. Les Allemands, qui sont gens prévoyants, ne peuvent ignorer l'importance de la guerre commerciale dirigée contre eux par le gouvernement anglais stimulé par l'opinion publique. La réaction contre la tolérance de jadis, qui fut si profitable à l'importateur, grandit chaque jour dans le sens radicalement hostile à l'étranger devenu en-remi. C'est ainsi que la Chambre de commerce de Manchester, qui s'était^ montrée hésitante ces derniers jours, après avoir procédé à l'élection de 18 membres de son Comité, tous favorables à la prohibition des marchandises de source ennemie, vient de choisir comme président Mr. E. B. Stokes, adversaire résolu du libre-échange appliqué aux produits allemands et autrichiens. Presque tous les journaux insistent pour l'adoption d'une politique implacable à l'égard de tout ce qui est allemand ou^ de provenance allemande. La formule généralement employée se résume comme suit: „le seul moyen de détruire le commerce allemand consiste à nous concerter avec nos alliés, afin de lui fermer le plus grand nombre possible .de débouchés." Cette formule rallie presque toute l'Angleterre et triomphe dans tous les Dominions. L'immigration allemande fut au moins aussi envahissante dans les, colonies que dans le Royaume-Uni en Australie, par exemple, des firmes germaniques avaient accaparé la production de la laine qu'elles vendaient ensuite à meilleur compte sur leurs marchésvnationaux qu'aux acheteurs anglais; il en était de môme pour le plomb. On veut que cela cesse.' Cette légitime aspiration guidera les représentants de la Grande-Bretagne au Congrès économique, de Paris, dont la date Vaste à fixer., et auquel prendront part: /'Angleterre, la France, la Russie, l'Italie, h E-eigiqué et le Japon. Aucun© instruction intransigeante ne limitera la participation de la délégation anglaise. La régression économique qui se manifeste en Angleterre prépare les bases d'une protection doaanière organisée en commun avec des pays depuis longtemps protectionnistes. La tâche proposée sera ardue, mais un accord semblable poursuivi par les nations adverses 11e présente pas moins de difficultés. Déjà, au cours d'une réunion de délégués des Chambres de commerce austro-hongroises tenue à Budapest, le Dr. Szende a émis l'avis qu'une alliaaice économique avec l'Allemagne serait désastreuse pour l'industrie hongroise et que pareil pacte provoquerait, dans tous les pays visés par la combinaison, une recrudescence de haine contre les empires centraux. Mr. Runciman, chef du ,,Board of Tra-de", sera l'envoyé principal anglais au Congrès de Paris; il fut un adhérent convaincu des doctrines de Cobden, mais n'est pas resté accroché au formules ,,laisser faire" et ,,laisser passer". Conversant dernièrement avec un journaliste américain, il a dit qu'il n'était plus tolérable que le temps de paix serve à l'Allemagne à préparer la guerre, au moyen d'avantages douaniers obtenus, et que la clause de la ,>nation la plus favorisée" soit introduite dans n'importe quel commerce, au détriment d'une nation du bloc des puissances amies. Dans le passé, l'Angleterre, en suivant une «politique libre-échangiste, fit preuve de sentiments pacifiques; dans l'avenir, son attitude sera celle d'un honnête marchand recherchant des échanges profitables aux deux parties contractantes ; dan9 cet esprit^ elle sera s prête à conclure des arrangements amicaux avec les pays neutres, nommément les Etats-Unis et les républiques des deux Amériques. Nous devons faire comprendre à l'Allemagne, a continué Mr. Runciman, que plus la guerre sera longue et plus elle perdra des chances de reconquérir les marchés étrangers; que notre intérêt n'est donc pas de raccourcir la durée du conflit armé. Le ministre a traduit l'opinion qui prévaut ici et d'après laquelle en Allemagne l'inquiétude s'empare graduellement du monde des affaires a la vue des pertes irréparables que subit sa puissance d'expansion: ses colonies sont annexées les unes après les autres ; sur un §Tand nombre de frontières du continent les retranchements seront élevés contre ses fabricats ; la guerre sous-marine sans meroi qu'elle poursuit aveuglément est en train de lui aliéner les paya neutres où elle avait conservé quelques sympathies. Com-ment l'Allemagne fait-elle face à ces revers, répond-elle à ces éventualités menaçantes? Les opérations militaires restent sans sanctions et la criminelle, coupable destruction de navires neutres ne lui procure que les embarras nouveaux. Certes," les effets du drame européen pèsent lourdement sur toutes les nations engagées; s'il devait encore durer un an, il coûterait 100 milliards à l'Angleterre seule et les pertes en hommes sont formidables pour tous les belligérants. Parmi ta pertes matérielles, qui ne peuvent encore se chiffrer, les richesses détruites par la guerre navale sont particulièrement considérables. Mais là nos ennemis ont fait un faux calcul. A la pénurie de tonnage qui en est résulté, iî est remédié j ea Angleterre par le contrôle de l'Etat et par une restriction à l'importation de articles de luxe; à la liste de ces articles précédemment rapportée, sont à ajouter : les automobiles, les instruments de musique la coutellerie, la quincaillerie, les laine filées et la porcelaine. Un autre expédien est la main-mise sur les navires allemands e autrichiens immobilisés dans les ports fran çais, anglais, portugais et italiens, en atten dant que ce procédé frappe les bateaux d< mêmes nationalités en sécurité dans Ici-ports du Brésil, de lia République Argon (>ine et d'autres contrées qui voudront compenser les pertes infligées par la piraterie tudesque. Comme c'est l'odieuse agression de l'Allemagne qui est cause de la rareté du tonnage chez beaucoup de neutres, il est juste que ceux-ci fassent usage dej bateaux allemands disponibles dans leurs ports. ' Le droit pour un Etat de réquisitionner en cas de besoin impérieux les biens des particuliers', aussi bien étrangers que nationaux, est indiscutable. On se demande partout, à quelle suggestion obéit l'amirauté allemande en coulant des paquebots et des cargoboats appartenant à des pays qui se sont montrés parfois très bienveillants pour l'Allemagne, si pas nettement partiaux. Mène-t-elle délibérément une campagne de destruction contre tout veniant afin de diminuer la puissance en tonnage de ceux qui seront ses concurrents éventuels au moment où reprendra la lutte des transports maritimes et pour l'expansion commerciale? Là encore, elle se trompe grossièrement, car, à la conclusion de la paix, elle trouvera à qui parler chez les alliés, et il est à prévoir que les neutres alors se sentiront le courage nécessaire pour élever leurs justes réclamations. L. Teugels—De Vos, — nrjn «ai '■ Pour ia fête du Ros Montant des listes 'précédentes 1323.06\ fl. + 1J/13.00 frs. M. et Mme E. Vandènhove ... 20:00 frs. Je suis f iW d'avoir épousé une Belge 1.00 fl. Pour que certaines Belges en exil ne fréquentent plus les Allemandes 0.25 ,, Un brave Un "cîes amis de Raoul Tombeur, dont ,,L'Echo Belge" du 3 avril annonçait la glorieuse mort au champ d'honneur, nous adresse les lignes suivantes pour honorer la mémoire d'un brave : Raoul Tombeur, avocat au barreau de Liège, fils de l'échevin des services industriels, M. Paul Tambeur-Capitaine, a dtmné sa vie à la patrie. Sa conduite pendant la guerre mérite d'être citée en exemple. Au cours do l'héroïque résistance de Liège, Raoul Tombeur, alors sous-lieutenant au bataillon des chasseurs éclaireurs de la garde civique, assura aveo sa compagnie la défense des ponts de la Meuse en amont de Liège. Il passa 5 jours et 5 nuits sans repos eu campagne, stimulant le courage de ses hommes. Puis vint l'occupation de Liège par l'ennemi et la garde civique fut licenciée. Tombeur ne put supporter l'outragé de l'odieuse occupation et ne songea qu'à venger sa patrie si éprouvée. Le 23 novembre 1914 il écrivait de Liège: ,,Si ce ,,n'était l'avis des gens sensés et des persor-,,nages influents, il y a beau temps que je ,,serais autre part ; mais il paraît que plus ,,tard vaut mieux qu'à présent." Mais il_ ne put attendre. E11 décembre 1914 il réussit à gagner la frontière hollandaise et nous le retrouvons en France d'où il écrivit avec fierté : „Je ne suis plus avocat. Je ,,suis sous-lieutenant au service du Roi! ..J'ai été nommé le 1er février. J'attends ,,d'être appelé au front et m'en réjouis. Il „est plus que probable que * j'y laisserai ,,mia peau. Mais le devoir avant tout. Fi ,,î'ai le bonheur d'en revenir, je renaîtrai ,,et voilà tout." Mais, avant de partir pour le front, Tombeur devait passer ses examens d'officier à l'école d'application de Bayeux. Il sortit deuxième et reçut les félicitations du commandant de l'école. Il demanda à passer immédiatement à l'active et partit pour le front à la fin de septembre 1915. Il s'y distingua et conquit le grade de lieutenant au 4e chasseurs à pied. Ses amis suivaient avec orgueil sa rapide carrière militaire, lorsque ,,L'Echo Belge" leur apporta la douloureuse nouvelle de sa mort au champ d'honneur. Le sacrifice de ce brave paraîtra plus grand encore, lorsqu'on saura que Raoul Tombeur laissa à Liège des parents et une soeur qui l'adoraient et qu'il se fiança avant d'aller retrouver l'armée en France. II fit son stage d'avocat chez le sénateur Magnette, dont le fils, un des amis de Tombeur, est prisonnier civil en Prusse pour avoir dénoncé le danger allemand dans jles articles publiés avant la guerre. Raoul Tombeur était compté parmi les meilleurs membres du Jeune Barreau de Liège et un STand avenir l'attendait. Le parti libéral perd en lui un de ses meilleurs propagandistes. Se6 amis ne se consoleront pas de sa mort et honoreront sa mémoire comme celle d'un héros. W. K, En Belgique. A Sirbjx e lies \ ers la mi-mars est décéclô le peintre Er-■ nest Blanc-Garin, succombant aux suites d'un i froid. Blanc-Garin était Français ; il avait fait son devoir comme volontaire en 1870. Installé à Bruxelles, il avait épousé une de nos compatriotes qui lui donna trois fils, tous trois officiers dans l'armée belge; l'un d'eux n'est autre que l'héroïque commandant Blanc-Garin, des carabiniers, qui tomba au champ d'honneur à Drie-Grachten en avril , 1.915; l'aîné est major du génie; le cadet capitaine aux carabiniers. Blanc-Garin avait un peu abandonné la pratique de l'art pour se consacrer au professorat; il eut d'illustres élèves, dont S. A. R. la comtesse de Flandre, dont il fut souvent 1 incité au château des Amerois. C'était un homme affable, et charmeur dévoué a ses amis, et resté très simple malgré les hautes. relations qu'il s'était faites à Bruxelles. Il avait été le professeur de Louis Rae- maeckers, le célèbre dessinateur hollandais, * * * H est fortement question de débaptiser certaines rues. Schaerbéek a commencé sans raison, car il n'y avait pas plusieurs artères du nom de ,,Rue des quatre hypothèses", alors qu'il y a quantité de rues de la Croix, de rues de l'Ecole, de rues de l'Eglise, sans compter les rues Joseph Pe-permans, Louis van der Zwantje et autres célébrités inconnues dont les noms commémorent des actes obscurs et parfois ridicules. Un hebdomadaire bruxellois, — qui cultive la plaisanterie à défaut de champs de pommes de terre, —- prétend (et pourquoi r pas?) que le Conseil communal de Forest s'est, le premier, attelé à cette petite besogne ; il y a mis une petite malice ou bien pas mal de naïveté; c'est ainsi que 1'.avenue du Gazomètre devient l'avenue de l'Usine-à Gaz; l'avenue dea Etangs, l'avenue des Anciens-Etangs; l'avenue Stéphanie, avenue de la Princesse-Stéphanie; la rue Val-des-Roses, rue Rosendaal; ce qui est logique, on s'en douterait d'ailleurs, ou nous ne comprenons plus, c'est quand la rue de la Montagne devient rue de Monte-Carlo, tandis que, naturellement, la petite rue de la Montagne devient rue de Monaco; la rue de Saint-Gilles sera dorénavant rue du Canada et la rue Verte, rue Marconi. -. Mais pourquoi, diable! la rue du Chemin-de-la-Croix devient-elle rue du Mystère et la rue Marie-Henriette, la rue de Vénus? * * * Les produits pharmaceutiques ont subi depuis quelque temps une hausse considérable. La Députation permanente de la province du Brabant, d'accord avec la Commission médicale provinciale, a décidé que le prix des médicaments inscrits au tarif établi en 1902 ne peut être augmenté que de 10 pour cent. * * * L'aristocratie prussienne loge dans les maisons dont les habitants ont fui depuis l'entrée de l'ennemi dans nos murs. Elle y vit en vrais seigneurs et maîtres. Les lumières y brillent toute la nuit et ce n'est qu'à l'approche du jour qu'on les voit s'éteindre peu à peu. L'électricité est partout, depuis les fonds jusqu'aux combles. Le compteur d'électricité doit marcher dans ces immeubles! Le plus joli c'est qu'ils refusent de payer les frais de cet éclairage intensif ! Les officiers logés ainsi ont une attitude vraiment hautaine; cependant- ils se méfient de tout ce qui les approche, surtout le3 jeunes crétins de 17 ans que l'on rencontre et qui 11'ont de l'officier que le galon qu'ils portent avec une fierté de paon. * * * Le Conseil communal de Laekcn, constitué en comité secret, a délibéré sur différents objets concernant l'instruction publique, notamment la mise à la retraite de deux institutrices communales, nominations d'institutrices du 4e degré d'études primaires, création à titre temporaire d'un cours* de langue russe, division du cours de dessin indjRfctriel et de construction à li'Ecole industrielle, approbation du règlement de l'académie libre, du Cercle d'art et désignation do trois délégués auprès du comité de surveillance. O11 a également fixé le traitoment des agents de l'Etat employés temporairement par la commune, etc. * * * Encore 1111 nouveau genre d'escroquoue dont lia police de Schaerbeck s'occupe en ce moment. L'inculpé est un soi-disant P..., fermier à La ïïulpe. Il se présente dans les maisons bourgeoises et offre en vente des pommes do terre au prix de 12 francs les 100 kilos. Naturellement, c'est une bonne aubaine, on fait des commandes. Or, dans les maisons où ces commandes sont assez importantes, l'escroc se représente quelques heures plus tard et demande une avance sur la somme à payer sous prétexte qu'il n'est pas en possession de la somme voulue pour faire l'échange d'un billet de 100 marks qu'un autre client lui a donné en paiement. Partout où l'escroc a opéré ainsi, il a réussi. Les pommes de terre n'arrivent pas, et pour cause. » * * L'administration communale de Koekelberg vient de publier le compte communal pour 1914 qui se décompose comme suit: Dépenses ordinaires, fr. 305,567.63 ; recettes ordinaires, fr. 286,050.81, soit un déficit do fr. 19,516.83. Recettes extraordinaires, fr. 233.897.27; dépenses extraordinaires, fr. 134,134.58, soit un excédent de fr. 99,762.69 Los dépenses pour la police ont été de fr. 37,709.38. Les dépenses pour les deux éooles communale* ont été de fr. 57,484.85, et les recettes se sont élevées à fr. 59,321.00, soit un excédent de fr. 1,837.15. L'administration communale de Koekolberg a aussi décidé de faire exécuter d'important' travaux pour la transformation de la rue de la Chapelle, entre la rue de l'Eglise et la . chaussée de Gand. Actuellement cette rue ne forme qu'un passage étroit où la circulation est très difficile. Une somme de ,757,500 francs a été votée par le Conseil communal pour couvrir les dépenses. Une somme do 52,712 francs a été destinée aux travaux à exécuter au nouveau cimetière communal. A Anvers A partir de ce mois, les jeunes gens belges nés en 1899 et demeurant sur le territoire de ia position fortifiée d'Anvers devront être contrôlés mensuellement au Meldeamt. Les dates fixées pour le contrôle dans les communes rurales du dit territoire, ainsi que celles pour les faubourgs de la ville d'Anvers, seront publiées dans chaque localité par des affiches spéciales. * * * Dernièrement on avertit le bureau de police de la 10e section qu'un sieur Léonard Hun9ol-rnans, né à Marken en 1849 et domicilié 65, rue de l'Eenseignemeut, n'avait plus été vu depuis une quinzaine de jours. 1 Deux agents s'empressèrent de se rendre au domicile du vieillard, mais essayèrent en vain I d'obtenir l'entrée. Ils firent forcer la porte. | un spectacle effrayant les attendait. Hunsel-mans était étendu mort dans son. lit, et déjà la décomposition accomplissait son oeuvre. Ive j docteur Holtche constata que le décès remontait a plusieurs jours. 11 paraît que Munselmans, qui habitait tout seul, avait eu un violent cliachement de sang qui, à défaut de soins, avait provoqué Ijssue fatale. Le cadavre a été transporté à la morgue do la rue Courte de la Dyle. A Lîê^e L'autorité militaire de Liège a informé la population que les tribunaux militaires avaient prononcé „un grand nombre de condamnations sensibles (sic)" pour transport illicite de correspondances.Nous remercions les Boches de leur aimable communication, qui nous parvient indirectement, mais nous savions... Il y a longtemps que nous avons créé une rubrique spéciale pour le régime de la terreur. La communication allemande dit encore : .,11 est rappelé au public que toute correspondance avec les pays ennemis et en parcitu-lier avec le front est défendue et sévèrement réprimée. Se rendent également punissables, les personnes qui correspondent illicitement par la poste et l'intermédiaire d'un tiers, séjournant en pays neutre." Ceci pour pouvoir frapper de nouvelles amendes un grand nombre de valeureux Liégeois. * * * Les habitants du quartier de Saint-Gilles viennent de créer un comité qui, sous lo titre de Les Equitables, achète les marchandises au prix de gros et les revend aux membres de l'association à des prix de beaucoup inférieurs à ceux du commerco courant. On y trouve de tout: du beurre, du lard, du riz, dos pois, des haricots, du savon, etc. Il paraît que cette oeuvre do solidarité donne d'excellents résultats. Le système en paraît être, en tout cas, efficace pour combattre les accapareurs. Déjà les charbonnages ont montré l'exemple, et nous ne serions pas étonnés de voir ces institutions se multiplier. D'aucuns prétendent que c'est une concurrence aux postes de ravitaillement. Mais il y a longtemps que ces bureaux sont dégarnis de marchandises, et, de fait, le public ne peut pas attendre. * * * Sur la Batte, on vend des porcelets d'une semaine au prix de 4-5 francs. Ne nous étonnons donc pas du prix actuel de la viande! * * * La grève du siège du Piron à Saint-Nicolas, qui a éclaté jeudi dernier par suite d'a-mendes imposées à certains ouvriers, tir©, paraît-il, à sa fin. On espère que les traits seront au grand complet lundi matin. * * * Le Conseil communal vient de se réunir. La proposition de taxer les commerçants et toutes les autres personnes ayant joui de leurs revenus pendant 1915, pour autant que ces revenus soient supérieurs à 3000 francs, a été rejetée. A a La commission spadoise du Relief of Belgium a l'intention de mettre sur pied l'Œuvre" du coin de terre qui a déjà fonctionné ailleurs avec plein succès. Il s'agirait de mettre à la disposition des chômeurs des parcelles de terrain sur 1500 mètres carrés avec obligation do les consacrer à la culture des pommes do terre et des légumes ménagers. Donnant le bon exemple, la Ville mettrait lo vaste vélodrome de la rue do la Géronstère à;la disposition des organisateurs et nul doute que les propriétaires des villas permettraient d'aménager en champs de rapport les vastes pelouses et les belles prairies dont, en temps ordinaire, ils ne retirent rien. Los beaux terrains du château d'Alsa seraient déjà promis et beaucoup d'autres villégiateurs suivront cet exemple, s'ils no l'ont déjà devancé, comme c'est 1© cas, m'assure-t-on, pour la grande famille des Peltzer dont la générosité est large et coutumière. Des chefs de culture et des jardinière compé tents donneront gracieusement les indication; aux inexpérimentés et les engrais oliimiqUet et autres seront mis gratuitement ou à des j ris fort réduits à la disposition des petits jardi niers. Comme mesure coercitive, la ville s'abstien 1 dra à la fin de l'été do fournir les pommes de terre à tous les propriétaires et locataires d'ur terrain de plus de 15 ares afin d'amener ls ! population à un peu plus de prévoyance. L'Œuvre du coin de terre n'est point créée pour alarmer, mais si par un côté elle est une mesure de prudence, de l'autre elle est surtout une oeuvre de propagande et de stimulation jour faire renaître lo goût du jardinage qui est hygiénique, moralisateur et rémunérateur, ©1 que l'on a trop abandonné, hélas! par suite de l'augmentation des salaires industriels. ;Si l'achat des semences était un obstacle pour les amateurs de jardins il suffit de leur rappeler que pour les ,,kronpires" il faut dès à présent enlever un centimètre de celles que l'on mange pour obtenir des ,,plantes", comme on les appelle dans le pays, de rapport supérieur aux petits tubercules raeliitiques que l'on confie trop communément à la terre. En consacrant 5 ares pour les légumes du ménage, il resterait 10 ares pour la plantation des pommes de terre, ce qui, à 1-50 kilos par are, production minimum, donnerait à chaque famflle»ouvrière un rendement de 1500 kilos do belles et bonnes pommes de terre. Au ILasxerrBfeoisrâ Un délégué du Comité National est venu, iî y a quelques jours, en compagnie d'un officier de police judiciaires de Bruxelles, recueillir à Arlon des renseignements au sujet des agissements d'une firme qui aurait rafle dans Je Luxembourg des quantités considérables de marchandises et tout spécialement de denrées alimentaires. On dit que . 40,000 kilos de riz — pas moins que cela — auraient été saisis dans une dépendance de cette maison d'accaparement. Au L'administration provinciale du Brabant va faire édifier un bâtiment destiné à abriter les locaux de l'école normale de jeunes filles, dont la création a été décidée. Ce bâtiment s'élèvera boulevard des Randanges, à Jodoigne. Les locaux comprendront huit classes, uno salle d'ouvrage d'environ 80 mètres carrés, un laboratoire de sciences naturelles et un laboratoire de pédologie, qui seront pourvus d'un matériel des plus moderne. Il y aura également une grande salle de conférences, un gymnase, uno bibliothèque. Un musée scolaire sera annexé à l'établissement. Le bâtiment aura dans son ensemble un caractère très simple, sans luxe intempestif, mais d'un aspect très riant. L'école normale de Jodoigne est destinée à former des institutrices primaires. Sa réalisation est un pas nouveau dans l'ensemble du programme que s'est tracé en matière scolaire la Députation permanente du Brabant. A ZWLaliiraes • Il n'y a pas à se faire d'illusion, nos finances communales sont dans une lamentable situation. Les recettes diminuent, la bonne bourgeoisie qui supportait la majeure partie des taxes et contributions est encore absente et les dépenses, principalement celles nécessitées par les secours aux sans-travail, tant en nature qu'en espèces, ne cessent de croître. Le Conseil communal s'est trouve acculé à l'emprunt. Comme un emprunt public avait peu de chance de réussite et, d'autre part, que les banques ne désirent avancer que contre gros intérêt, nos édiles ont décidé d'avoir recours au Crédit Communal pour un emprunt partiel, destiné à faire face aux décaissements les plus urgents. Par la suite, l'opportunité du renouvellement de pareille avance pourra toujours être envisagée à nouveau. Afin cependant que cette somme ne serve pas à la liquidation d'arrières, la section des finances a proposé au Conseil d'émettre des obligations qui seraient remises en paiement aux créanciers des années précédentes. Do cette façon, table rase pourrait-êtré faite du passif d'avant 1916 et les sommes empruntées ne seraient pas rognées en faveur des comptes créditeurs passés.* * * Avec la stricte ration de pain allouée parcimonieusement à la population, la rareté des pommes de terre et la cherté des déchets de viande, les propriétaires de chiens se trouvaient devant l'insoluble énigme de l'alimentation de leurs bêtes. La Ville l'a compris et mettra régulièrement à leur disposition une nourriture spéciale pour la gent canine. Les abattoirs communaux sont chargés do sa distribution, à prix avantageux. Au L/imtoourg Le Comité de secours paie les ouvriers chômeurs au moyen de bons échangeables contre des aliments; ces bons portent la date du premier du mois d'émission et sont valables pendant deux mois. Le remboursement se fait trois fois par semaine au local du comité. La ianifestatisn Patriotip dy Il avril. Nous croyons utile de répéter: a) qu'il ne nous reste plus aucune invitation à distribuer. ^ b) que chaque invitation est strictement personnelle.^ c) qu'il sera exigé, à l'entrée, uno invitation par personne ,sauf pour les invitations portant ,,Monsieur et Madame", — et dont nous possédons la liste. Noua sommes obligé, aour satisfaire aux \ % HEODENS&ZOON I jÉÉliL Kofweg 11 l§yp LA HAYE. Êklm n , |f|V Costume mm sur mesure depuis f 27.5© règlements de la police communal©, d© prendre do strictes mesures et de refuser toutes les personnes qui ne seront pas munies de leurs cartes d'entrée, ceci-répétons-le pour nous conformer aux règlements en usage à Amsterdam. Nous nous excusons auprès des personnes auxquelles nous n'avons pu remettre les invitations qu'elles nous avaient demandées, mais les demandes ont été trois fois supérieures au nombres de places disponibles. Le grand nombre d© demandes écrites qui nous sont également parvenues et qui nous parviennent encore tous les jours n© nous permet pas de répondre à chancune d'elles. Nos corespondants, auprès desquels nous nous excusons, comprendront qu'il n'y a aucune mauvais© volonté de notre part, mais que nous sommes surchargés de demandes auxquelles nous répondons ici, avec nos vifs regrets que nous no pourrons y donner suite. Il ne nous reste, en effety plus une seule carte d'invitation.a— // / a un an 10 avril 1915. Maintien des positions fran. çaises, consolidées par de nmeveanix pro.gr es entre la Meuse et la Moselle. Aux Epargeè, pertes subies par l'ennemi à cette date, depuis deux mois: 30,000 combattants. Conquête d'ione non/velle lignée de tranchée# datis le bois de Mortmcvre. Au titourd de Uegnié-ville, nous développons et étendons n-os positions._ A BezangeAa-Grande, une demi-eom-pagnne enveloppée par des forces supérieures est faite prismvmére. Front oriental: sur toute la clwin-e principale des Carjxjtthes, l'ennemi est repoussé par les Russes; cm Caucase toutes les attaques turques sont enrayées. Une Exécution Nous lisons dans la ..Tribune de Lausanne'^ La pointe du jour. Un lecteur m'envoie une lettre si intéressante que je n'hésite pas à m'en omparer. Je crois que personne ne se plaindra d'avoir une fois de plus cédé la place qui me rorient. Monsieur, ,,depuis quelques semaines, s'étale dans tous les kiosques à journaux une brochure pério-| dique dirigée par un certain M. Jean Bary et I portant ce beau titre : ,,La Belgique Indépen-j dante". La littérature contenue dans cotte feuille semblerait 11c devoir intéresser que les psy-chiâtres. J'ai hésité un certain temps à vous on parler, no voulant pas faire à M. Bary un© i réclame qu'il ne mérite pas. Cependant les j élucubrations anti-patriotiques qu'elle contient me paraissent absolument déplacées à l'heure présente; aussi, j'estime que si nous, Belges, résidant en Suisse, ne désavouons pas ces manoeuvres, notre silence pourrait passer pour une approbation tacite. Voilà pourquoi nous serions heureux de voir insérer dans votre estimable journal l'expression d© notre ahurissement indigné. 11 me paraît superflu d'analyser les productions de M. Bary. Jo me borne à vous indiquer les principaux leit-motifs des premiers numéros:lo L'Angleterre aurait empêché la Belgique d© conclure une paix séparée comme elle 1© désirait. 2o Le gouvernement belge rêverait d© conquérir la rive gauche du Rhin et environ 1© quart de la Hollande. "y* Enfin, M. Bary s'engage dans une charge à fond contre tous nos nommes politiques résidant eu France. Bref, la lecture de ces savoureux morceaux nous amène à une conclusion bien simple: la Belgique ,,roulée" d'une part par l'Angleterre est, d'autre part, à la merci d'une poign?o d'arrivistes et de nullités. Elle ne trouvera son salut que si elle a le courage de s'en débarrasser et de les remplacer par M. von Barr (excusez le von, il est sorti tout naturellement do ma plume). M. Bary est d'ailleurs un homme univers®!: voyez plutôt la ,,Belgique indépendante": Qui en est le directeur? M. Bary. Le rédacteur? M. Bary. Le reporter? toujours M. Bary. Qui y remplit l'office de bailleur de fonds? Cette question, je mo borne à la poser, ea fai* sant deux remarques: Le programme de M. Bary correspond 5 certaines manoeuvres lesquelles tondent à brouiller la Belgique avec ses alliés et les Belges entre eux. D'autre part, la feuille d© M. Barv est répandue en Belgique par les Allemands.Cela dit, je pose d© nouveau la question: ,,Qui, dans la ,,Belgiq\io indépendante" remplit l'office de bailleur de fonds?" J'applaudis des deux mains — il est impossible d'applaudir autrement — à cette verte semonce. Seule la dernière question mo chiffonne. Qui est lo bailleur de fonds? Demandoz dono à M. Niedermann, des ,,'Stimmen im Sturm" qui est lo sien et vous aurez aisément, monsieur mon correspondant, percé le mj^stère. Les mêmes fonds fournissent les mêmes „ba* ryssements'^ A-

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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