L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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18 December 1917
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s.n. 1917, 18 December. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8911n7zp9x/
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4ème Année N°. usi - © ceints Mardi SB dfécerratore 101^ L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal cgwotSdîtera «3&a matin en Holloncïe Belge est noire nom de Famille* Testâtes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. X. ÏOOHBUHGWAL 334-240, AMSTERDAM. Téléphones: 2797 et Ï^VfS. Bédacfeur en CfcteS : Gustave Jaspaers. „ „. , j . < Charles Bernard, Louis Piérard, CtQKïïi«t<s Sî^cî^dEOinj - ^ g^e3^é «dhiga-ranfor y, ^irM3l6£_jPgajgvi Abonnements: Hollande fi. 1.50 par mois. Etranger fi. 2.00 par mois. Poi.r les militaires au front et Ses militaires internés en Hollande fi. 0.7:5 par mois payai?io par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne- Le ciief É sojs fraifais (De notre correspondant du front français..) Chef de bataillon commandant, un bataillon de chasseurs bu lieutenant-colonel ù la tête d'un régiment, o'est le plus beau grade de l'armée française. On est le plus élçvé en grade de tous les officiers de troupe; on a l'honneur de vivre avec des soldats; on souffre, on vit, on meurt avec eux, comme eux; on ne couche pas dans des lits d'officier d'état-major; on voit toute la réalité de près, humaine et matérielle; on sait tout des difficultés du soldat; et» l'on a un beau commandement. Le Chef de Corps marque, s'il le veut, d'une empreinte toute personnelle le régiment ou le bataillon dont il a la garde. Rien ne se fait saoïi son ordre; il doit tout surveiller, au point do vue administratif comme au point do vue tactique. C'est lui qui nomme caporaux, sergents, aspirants, adjudants»et adjudants-chefs; et en -fait toutes ses propositions pour sous-lieutenant, lieutenant- et capitaine sont acceptée® sans discussion. Il donne la croix de guerre par la citation à l'ordre du régiment; j il rédige toutes les autres propositions pour- ' décorations et citations. S'il a une forte personnalité, ses officiers pensent, agissent, commandent comme lui. lit c'est la conception que le colonel se fait de la discipline, des nuances | de la discipline à appliquer suivant le recrutement, l'âge, la valeur, le passé de.', soldats du corps, qui est appliquée par tous les officiers, car toutes les affaires disciplinaires viennent au dernier ressort au chef de corps, qui décide de hv suite à donner aux affaires et qui en tire, soui forme d'ordres ou do conseils, des conclu-. fcions immédiates à l'usage de ses officiers. A la guerre, on est avant tout ,,d'un régi- ' nient" ou d'un bataillon de chasseurs. On fcn a les tics, les qualités, les habitudes. Et tout cel». c'est ce chef de corps qui les acrées. * * * Les difficultés du rôle de chef de corps soiiû innombrables. Tout d'abord, dans ses rapports avec les officiers. "Un corps d'officiers, et surtout un corps d'officiers fabriqué et formé par la guerre, /est fort difficile à commander: les .caractères endurcis par l'épreuve, les volontés tendues, les cerveaux exercés à la réflexion et à la critique constantes, l'habitude du commandement et des responsabilités ont formé des personnalités fortes, mais rudes. Beaucoup d'officiers excellents tiennent absolument, par exemple, à leurs prérogatives do commandant de compagnie ou do chef do bataillon; et lo chef de corps qui a lo goût du commandement, lui aussi, a besoin do beaucoup do tact, outré lo respect qu'il peut, et doit inspirer par ses qualités personnelles, .pour faire accepter sos volontés tout en laissant à chacun ses initiatives et ses responsabilités. ,,11 est plus facile, disait un de mes chefs de corps, do .commander millo poilus quo vingt-cinq officiers!.'..« La difficult.3 réelle pour le Chof de Corps est de savoir être presque l'ami et le camarade de ses officiers tout en leur montrant qu'il n'ignore rien de la gestion de leur compagnie ou de leur bataillon. Si le colonel commande trop sec, toute sympathie disparaît et l'on ris-ciue surtout do voir s'éteindre ces qualités d'initiative qui sont la sauvegarde de tous, le jour du combat. C'est que nous ne sommes pas à la caserne,1 ici : il ne s'agit pas seulement do présenter une compagnie astiquée et_ manoeuvrant automatiquement; il faut aussi que le commandant de compagnie sache que son colonel est un homme,, et qu'il puisse lui faire dire, sans phrases: ;,Je suis fichu si je n'ai pas do renfort", ou bien: ,,Lo voisin de droite me lâche, faites-le revenir à ma hauteur", ou bien encore: ,,Tir de barrage immédiatement; on bombarde mon peloton de gauche". Et il faut que le colonel marche, agisse, " commando sui- , vaut le renseignement, parce qu'il doit Savoir que ses commandants de compagnio sont à la , hauteur de la situation et ne s'affolent pas pour peu de chose. Cet appui constant du chfef de corps sur^ ses subordonnés et des inférieurs sur le supérieur •demande une entière confianco de part et d'autre, et mémo' do l'amitié. Pour que tout cola existe il faut que le chef de corps* soit chic avec ses subordonnés. Pas do brimades, pas do tracasseries inutiles. Au contraire, chercher toujours à faire plaisir à tout lo monde. Lo petit sous-lieutenant a envie d'aile*.* faire un tour a 30• kilomètres pour aller voir sa marraine; un petit congé do vingt-quatre heures au petit hous-lieutenaiit, qui dans huit jours, enflammé, excité, glorieux, content de lui, content do tous, entraînera avec fougue ses lommès à la conquête de l'entonnoir. Le vieux capitaine V... regarde de temps à autre sa poitrine oîi flotte seulement le ruban vert et rougo avec deux étoiles do citation à la division. *Eh bien! disons-lui, à ce vieux capitaine V.„. qui a tant do fois mené sa compagnie au feu: ..Mon cher ami, j'espèro bien qu'à la prochaine affaire il y aura quelques croix de la Légion d'honneur pour lo régiment, et que vous en profiterez." Et le vieux capitaine V... écrira ce soir à sa femmo et à ses gosses que nous sommes vainqueurs et que la guerre ne peut pas durer plus de trois mois. Le capitaine À ... va se surpasser au premier assaut Le k>n chef do corps est un monsieur pas très familier avec ses officiers, mais que ceux-ci osent aborder pour lui parler do n importe quel sujet personnel ou de service, et qui sait parfois prévenir les désirs de ses subordonnés. Dans uno armée dont je.rencontre les officiers en chemin de fer lorsque je vais en permission, on cite avec uno sympathie amuseo l'histoire de ce chef de corps qui, ayant peu d'officiers, les mettait souvent en permission, disant que comme cela il retrouverait toujours les permissionnaires si on faisait donner brusquement son bataillon. Il arriva qiie le tioi-sième tour.de permission des officiers commença pendant que le premier tour pour les hommes n'était pas fini. TJn général pointilleux- en fit la remarque au chef de corps. Celui-ci réunit ses officiel"» et du ton le plus grave leur dit: ,,Je vous ai envoyé en permission une seconde fois. Il paraît que c'est une erreur. Jo veux la réparer: dorénavant le troisième tour s'appellera le second. Et nous allons le continuer." On n© peut pas plus spirituellement prendre la défense de son corps d'officiers. C'est comme cela qu'on so fait adorer par ses jeunes camarades. * * * Commander sous-offiv.iers, caporaux et soldats est beaucoup plus facile. Quelques moyens très simples: se promener ch.-nne iour dans le secteur, pendant les périodes de vie de tranchée moyenne, — parler j souvent aux hommes, — surveiller leur nourriture, et que l'on sache dans tout le régiment j que le colonel déteste les accumulations do j boni, -v- so faire présenter tous les sujets méritants, et n'être chicCie ni d'avancement, ni ! de Croix de guerre, puisque ici tout, le monde j doit avoir le sentiment qu'il «seua Jiçcomfkensé \j I suivant ses mérites, — no pas abrutir d'exercices les hommes au ropos et cependant les entraîner, à toutes les formes nouvelles I de la guerre (pour cela le chef de corps doit avoir réfléchi à tout et surveiller de sa personne ces exeraices, que l'on fera brefs, et où l'on expliquera aux troupiers, très curieux de ces choses, les raisons de chaque mouvement et de cliiaque ordre) — développer par des concours l'habileté .des spécialistes, en particulier | des grenadiers, — exiger de tous, au repos, non seulement une tenue correcte, mais même de l'élégance, du bouton (dans ce but, autoriser les hommes à faire retailler leurs vestes et leurs culottes, et exiger des sous-officiers qu'ils ressemblent presque à des officiers: ces moyens sont peu réglementaires, mais ils sont adorés par le poilu)... Nous avons beaucoup de chefs de corps très, très chics et très habiles. Que l'on songe, par exemple, au sens psychologique avisé de ce colonel qui inventa la brisque pour les hommes ayant un an de front et s'en fit coudre ' une, en laine rouge, pareille à celle de ses soldats, leur disant que ce serait toujours la plus belle de sos décorations. ■s -X- * Mais surtout, pour être accepté de tous sans discussion, il faut être très brave. Les chefs de corps de l'armée française ont donné mille preuves de cette bravoure, et l'armée française est formée à leur image. Officiers et soldats savent quo le sort de mille, deux mille, trois mille hommes est' lié à ce qui se passe dans la tête de ce monsieur à quatre ou cinq galons. Ils ont appris par expérience quo les bonnes décisions naissent dans le coeur d'un être calme, lucide mémo dans le danger. Nos colonels, nos chefs de bataillon de chasseurs leur ont tout offert dans lo genre. Le chef de corps, c'est le lieutenant-colonel Patrice Mahon, du 62e régiment d'artillerie : À fait preuve d'une héroïque bravoure, lo 22 août 191,4, en se faisant tuer sur ses pièces pour donner l'exemple et empêcher un recul précipité.Le chef de corps, c'est le lieutenant-colonel Cros, commandant le 1er régiment de tirailleurs, qui, blessé à la jambe le 9 septembre 1914 au matin, conserve son commandement jusqu'au 11 septembre, jusqu'à la fin de la bataille de la Marne, et pendant deux jours, ne pouvant marcher, était obligé de se faire porter dans une voiture. C'est le colonel Chapes, commandant) lo 19o régiment d'infanterie, qui s'enferme avec deux compagnies dans une maison, pour defendro le pont^ principal du village, et n'en sort que blessé. C'est le colonel Doury, commandant le 5o régiment d'infanterie, qui, le 14 septembre 1914, ayant reçu de son général, do brigade, dans un moment très critique, l'ordre de résister sur place et à outrance à une attaque do l'ennemi dirigée sur un pont, répond : „C'est bien, on résistera, et maintenant, pour mot d'ordre : le sourire." Il est tué quelques instants après à son poste de commandement. C'est le colonel Aurousseau, commandant le 108e régiment d'infanterie, qui, apprenant au cours de la bataille du 22 août 1914 la mort glorieuse de son fils, sergent au même régiment, tué devant le front de sa section qu'il entraînait à l'assaut, réprime sa douleur, continue à diriger son régiment avec énergie et s'empare do la position ennemie. C'est le colonel Desgrées du Loii, commandant le 65e régiment d'infanterie, qui se porto en avant de la charge, lo 25 septembre 191-5, le drapeau du régiment à la main : les troupiers en tremblaient d'admiration.. Je connais un "texte de citation d'un chof de corps qui montro comment s'est formée l'âme d'un régiment qui devait plus tard se distinguer avec la division Mangin à Douaumont: Bouteloupt, lieutenant-colonel de l'infanterie coloniale, commandant le Se régiment d'infanterie: ayant succédé dans le commandement du 5e régiment à deux colonels qui avaient été successivement tués, a entretenu la tradition d'héroïsmo do ses prédécesseurs et s'est montré un véritable chof, sachant, par son exemple, tenir élevo le moral de sa troupe, gardant, quoique blessé.à deux reprises et le bras en écharpo, la direction du combat. Tué lui-même en repoussant, dans la nuit du 25 au 26 septembre, une attaque très violente dirigée sur un village. Ces citations sont l'honneur d'une famille. En voici uno qui affirme très justement quo lo chef de corps a un double rôle : celui de chef de guerre et do père de famille do «son régiment. Je ne sais lequel do ces deux textes peut davantage émouvoir un soldat qui a fait campagne : Dufour (Pierre), lieutenant-colonel au 18e, régiment d'infanterie: chef de corps des plus remarquables, joignant à une intelligence ouverte des qualités de coeur et de conscience inappréciables et donnant à sa troupe le plus bel exemple de vertus militaires. Chargé, dans la journée du 24 mai 1916, du commandement de la première ligne dans des circonstances particulièrement , critiques, s'est personnellement prodigué, sous un feu des plus intenses, pour assigner à ses imités leur rôle et leur place et, grâce à son énergie et à son activité, a réussi à maintenir toutes ses positions violemment attaquées. A été blessé au moment où il organisait uno contre-attaque. Ce qu'il y a d'admirable dans l'armée française, c'est que tout le monde est à là hauteur de sa situation : un Saint-Cyrieu do 1914 commande un bataillon : il le commande bien ; un petit jeune homme habitué des grand bars, un huissier parisien, un industriel du Nord sont à la tête de compagnies, et tout marche très bien. Les colonels peuvent se faire tuer, pour donner l'exemple: d'autres leur succéderont, aussi sages, aussi nobles. Nous ne périrons jamais faute de chefs. , Capitaine Z*** ■ « ilw.i Yei Tirpitz à l'imrt. Les journaux pangermanistes reudent compte d'un discours prononcé le '20 novembre par » l'amiral von Tirpitz à uno réunion organisée à Dresde par le parti do la patrie aile- < mande. L'amiral a préconisé une fois do plus une paix qui assure à l'Allemagne ,,les indemnités palpables dont elle a besoin pour son relèvement économique''. Il a fait appel à l'industrie saxonne ,,qui est Ta première intéressée à ce 1 que le paya se maintienne dan'; une bonne condition". La solution do la question belge, a dit l'amiral, en propres termes, çst une question décisive pour les milieux industriels et < ouvriers de Saxo comme d'ailleurs pour l'Allemagne entier^ En Belgique. le M fais É1 meire (De notre envoyé spécial.) ,,Dichter De Cneudt" commença par décrire la Flandre. Spectacle effrayant I Quatre millions d'esclaves, qui, depuis 1830, peinent, triment, souffrent, chargés de chaînes.... Pendant tout ce temps-là, les Gouvernants firent ce qu'ils purent pour favoriser .les "Wallons et écraser les Flamands. L'orateur cito un brelan de chiffres. J'en note un parce qu'il est vraiment ineffable: dans la province de Namur, il y a 1.200 •kilomètres de chemin de fer, dans celle d'Anvers, qui'compte cependant une ville mondiale, il n'y en a que 600! ! Le .,poète" tient alors à rencontrer l'objection : Et les Flamands, so sont-ils donc toujours laissés faire? Ils étaient-électeurs pourtant, en Belgique tout lo monde a voix au chapitre, alors ? Réponse (textuelle) : Le système électoral est un tripotage! il favorise ceux „qui ne sentent rien pour le flamand" (de niet-vlaamseh voe-lende). (Et nous qui croyions que notre système plural favorisait les éléments les plus pondérés, les pères do. famille, les porteurs de diplômes, 1 les propriétaires). L'orateur sent lui-même la faiblesse de son ! argumentation. Aussi ajoute-t-il aussitôt : les j mandataires flamands ont trahi le peuple fia- | mand! (Ça, par exemple, qu'en sait-il, atten- j dons le verdict des électeurs, il est vrai que les : élections étant une blague.... Je me demande i comment ce bon De Cneudt connaît, lui, la vo- . lonté du peuple flamand!) Au Havre, on a dit: Après la guerre, on ne parlera plus flamand! La Belgique sera latine ou elle ne.sera pas! (Infâme calomniateur va! Je sais, et de toute première source, que lc\ chcf du gouvernement, de baron de Broqueville, a déclaré à Van CamVelaert être d'accord avec lui sur tous les points du programme flamand). Alors, voilà, la Belgique, n'en parlons plus, c'est fini! Un mot encore pour vous. Bruxellois, qui m'éooutez ; vous êtes 500,000 Flamands et 200,000 "Wallons habitant la capitale ; or, pour 1.592 classes françaises, il y a 500 clàsses flamandes. (Si, après ça, il se trouve encore un Brusseler à dormir tranquille, c'est à désespérer de, la raison humaine!) Les communes nous refusent de nous reconnaître. Il ne reste donc qu'un moyen : démettre les administrations communaks qui refusent de marcher. (Et d'ire qu'au moment même où ces paroles étaient prononcées plus de cinquante millo employés communaux, en majorité flamands', venaient d'envo3rer leur démission à von Falkenhausen. Pauvre De Cneudt!) Après Do Cneudt, il y eut Van Roy. Ce, fut plus joli encore. Jo cite : On s'attacha à appauvrir les Flamands, à enrichir les "Wallons. On donna uno puissance péounière à tous ceux qui pouvaient avantager la culture française ; les banques leur ouvrent des crédits, tandis qu'elles les refusent aux commerçants flamands, si bien que le commerce et l'industrie sont tués peu à peu!!! Le Gouvernement criminel du Havre, nous ne pouvons plus le reconnaître. Nous avons déjà notre Université, nous avons de plus une loi scolaire que, de gré ou de force, il faudra bien appliquer. ..Et ici le misérable ne craignit pas de laisser échapper les monstrueuses et terribles paroles quo voici-: Heureusement, il y a un en v a hi 6's eu r! Il n'y a en fin de compte qu'un seul, remède radical: proclamer au plus tôt l'indépendance de la Flandre. (Et le testament de von Bis-sing?....)L'orateur finit par un appel à peine déguisé à l'émeute. Après cela, De Clercq lut quelques poèmes et les 1.500 à 1.600 auditeurs s'écoulèrent. On ; échangea^ quelques coups, on. chanta, on hua1; dans la. salle déjà il y .avait eu à plusieurs reprises. des interruptions, des mêlées, des expulsions.* * * [ Mon avis? Optimisme complet! Vraiment, je ; croyais ces gens-là plus forts. Quel manque ! d'hommes! Quelle pauvreté d'idées! Est-ce à dire qu'ils en resteront là? Oh, que non, nous nous trouvons devant des fous furieux. Atten-| dons-nous' à des mesures de violence extrême, de folie furieuse. Tant mieux, du reste, car sela dissipera toute équivoque et amènera, au lendemain de la paix, une unité comme jama'.s encore nous n'en aurons eue en Belgique. Leurs maîtres eux-mêmes commencent d'ailleurs à les trouver gênants. Au département politique, on est ennuyé de n'avoir affaire qu'à des énergu-mènes et tel Doktor haut placé ne se gêne pas i pour le dire. Enfin, n'oublions pas que, jusqu'à cette heure, tout ce qui en pays flamand porte un nom est venu, malgré la terreur du régime, protester hautement et affirmer qu'il ne veut pas de ces messieurs ni de leur programme à aucun prix, et ainsi, ce peuple, qu'au dire des activistes, s'est laissé exploiter ignoblement S7 années durant, a conservé cependant assez de force et de vigueur pour oser, malgré le talon ferré et malgré les baïonnettes, crier son mépris et son dégoût à la face de ceux qui le trahissent. On peut donc être tranquille, ça ya bien... (Extrait de ,,■£«• libre Belgique" No. de novembre 1017). & * * A firuxeMes Il y a quelques mois, à la requête de sa famille habitant la Hollandç, le baron Adolphe Van L...., ancien procureur et président du tribunal aux Indes Néerlandaises, fut interné ainsi que sa fille, son fils — et leur cuisinière. Il paraît que toutes ces personnes avaient la manie de la persécution. Ces divers internements font prévoir un procès sensationnel, Comme prélude, il y à eu des débats intéressants devant M. le président des référés. Me Moricliar, conseil du baron van L...., entend assister à la levée des scellés apposés sur les meubles et papiers d'ordre privé de son client. Mais, d'autre part, Me Van Langenîiove, nommé par le tribunal administrateur provisoire du baron, n'entend pas, lui, être contrôlé, et s'oppose énergi- quement à la présence de son confrère. * * * Les Allemands sont en train d'aménager trois plaines -d'aviation; uné à Evere, une à Berchein S te-Agathe et une à Wemmel. A Evere et à Berchem les hangars de Zeppelins ont été démolis. A Evere, les travaux se poursuivent activement, le terrain 6era bientôt prêt. Tous les habitante, dans un rayon de mille mètres de la plaine, ont reçu l'ordre de quitty leurs demeures. Depuis longtemps déjà des dispositions avaient été prises pour restreindre la consommation de la viande dans les lieux de consommation publics. Ces dispositions vont être incessamment abrogées et il sera à nouveau permis aux restaurants de servir à leur clientèle de la viande le mardi et le vendredi. • // y ê mû an 1S décembre 1910. — Les Russes enlèvent pLuùewrt'collines dans la vallée de l'Ussa et à l'est de Glasshutte. Les opérations militaires. violents combats en Italie. Les troupes du générai Dsas offrent une résistance acharnée à l'adversaire et repoussent de nombreuses attaques ennemies entre la Brenta et le Piave. Vainës tentatives des Allemands à l'Ouest, Ssir 1s front belge. ( Co mmun i que officiel. ) Du 8 au 14 décembre 1917. Los journéps du 7 au 14 décembre ont éto caractérisées pa-r des actions intermittentes d'artillerie. ÏNous avons canonné à maintes reprises les fermes fortifiées de la rive gauche de l'Yser ainsi que les organisations ennemies des régions de Dixmude et de Nieuwested© . et contrebattu l'artillerie adverse. Celle-ci a tiré en dispersion vers St. Jacques Capelle, nos positions avancées du Reigersvliot, Stnyvekenskerke, nos positions aux abords de Dixmude ainsi que différents points dos régions do Vijfhuizen, -Aschoop et Draaibank. Pendant la nuit du 8 au 9 un fort parti ennemi a attaqué nos positions avancées d:Oud-Stuyvokenskerke; il a échouo sous nos Peux d'artillerie et de mitrailleuses. Les avions ennemis ont / à différentes reprises jeté des bombes -\;ers Oostvleteren ainsi qu'aux environs le La Panne et d'Adinkerke. Notre aviation n'a jessé, malgré les conditions atmosphérique^ défavorables, d'exécuter ses diverse* missions. lTn avion ennemi a été descendu et contraint i'atterrir dans ses" lignes. Sur le f'ant occident?,!. Los Français enrayent uno attaque ennemie à l'est du Cornillet. (Communiqué, officiel) PARIS, 14 décembre». (Havas). Entre l'Aisne et* la Loire, de part et d'autre,^l'artillerio léploya une grande activité. Les Français repoussèrent un raid ennemi. : Hier, vers la fin de la journée, uno attaque allemande sur les positions françaises à est du Cornillet fut ennayée par notre feu. Sur la rive droite do la Meuse la lutte l'artillerie fut aesez violente. Sur le reste du front on ne tignala aucun événement important. Lo 15 décembre les avions de chasse français d<^ployèrent une grande activité. Cinq ivions allemands furént abattus par des avions "rancais. On confirme eu outijfc queà le 13 et le 14 décembre, enr»re trois autres avions aile- , niands s'abattirent. Vaine attaque allemande vers lo bois du Chaume. (Gommuniq ue officiel. ) PARIS, 15 décembre/Assez vive activité | d'artillerie dans la région de Miette. Les Franç'ais attaquèrent avec succès les tranchées allemandes au sud de Juvincourt j et firent des prisonniers. | Dans les environs du bois du Chaume (rive droite* de la Meuse) les Allemands entreprirent une attaque après un violent ; bombardement. Mais le feu. des Français • força les assaillants à se retirer dans leurs tranchées de départ. Le combat d'artillerie fut poursuivi avec une grande violence dans tout le secteur. Journée calme Sur le reste du front. Actions d'artillerie. (Communiqué officiel) PARIS, 17 décembre. (Reuter.) Sur la plus, grande partie du front on signala des actions d'artillerie intermittentes qui furent assez vio* lentes au nord du bois de Courrière. "Un raid allemand do nuit'sur les tranchées françaises au sud de St. Quentin échoua complètement.Les Britanniques et les Portugais réalisent des succès locaux. (Commwmqué officiel.) LONDRES, 15 décembre. Hier soir l'ennemi entreprit à nouveau, à l'est de Bidlecourfc, une attaque locale qui fut complètement repoussée. Cet aprè6-midî nous réussîmes un coup de main au nord du village. Nous fîmes des prisonniers et détruisîmes des travaux. Sur une autre partie du front les trou-pei3 portugaises firent également ouelques prisonniers, la nuit, au cours de combats de patrouille. Sur le front d'Ypres de nouveaux combats locaux so livrèrent dans la journée, dans le secteur du château du Polderhcek, sans amener de changement dans la situation . L'artillerie ennemie 6e montra très active aujourd'hui vers Hargicourt et Flesquières, entre Gavrelle et Lens, ainsi quo dans le secteur de Passchendaele. Expéditions aériennes mal réussies. LONDRES, 15 décembre. L'Amirauté mande : Un dirigeable britannique du type souple, monté par un équipage de 5 hommes, qui avait quitté le 11 une base sur la côte orientale pour exécuter une expédition de patrouille, n'est pas rentré au camp. Il a été détruit probablement clans la partie méridionale de la Mer du Nord par un avion ennemi. Un autre dirigeable du même type a été forcé d'atterrir le 12 aux .Pays-Bas à la suite d'une avarie au moteur. Actions aériennes. (Communiqué officiel.) LONDRES, 16 décembre. (Reuter.) Le maréchal Haig annonce: Quoique le 15 décembre il fit beau, le vent violent et le brouillard .entravèrent les actions aériennes. Nos avions attaquèrent sependant les tranchées ennemies à coups de mitrailleuse et lancèrent des bombes sur plusieurs points, notamment sur deux batteries de pièces à longue portée au snd-ouest de Lille. Au cours de la nuit cette dernière attaque fut répétée. Pendant toute-la journée les avions ennemis déployèrent une grande activité. De nombreux combats aériens eurent lieu. Trois appareils ennemis furent abattus. Vaines tentatives allemandes. (Conwiu/iiiquc officiel.) LONDRES, 16 décembre. (Reuter). Au cours de la nuit un détachement ennemi fit une attaque sur nos postes, à l'ouest de Villers-Guis-lain, mais il fut repoussé par notre feu. Aujourd'hui, après une lutte acharnée, uno attaque à coups de grenades à main au nord de La Vacquerie fut également repoussée. Pendant la nuit nous améliorâmes quoique peu notre position à l'est d'Avion. Ce matin une tentative allemande au sud d'Armentières fut enrayée avec sijccès. Au cours de la journée, de part et d'autre, l'artillerie déploya une grande activité sur plusieurs points au Sud, de la iScanpe. Au nord de Langemarck l'artillerie ennemie se montra très active. Un succès local anglais au sud de Cambrai. (Communiqué officiel.) LONDRES, 16 décembre. (Reuter-.) Au cours de rencontres de patrouilles pendant la nuit, au 6ucl de Cambrai, nous avons fait quelques prisonniers et nous nous sommes emparés d'une mitrailleuse. Pour le reste on ne signale aucun événement important.Des troupes autrichiennes au front occidental. ROME, 16 décembre. (Reuter.) Ivrobatin a quitté le Trentin pour prendre le commandement des divisions autrichiennes retirées du front italieYi ppur appuyer les Allemands au front franco-anglais. Sur le front italien. Nos alliés repoussent plusieurs attaques ennemies dans'la contrée du Coj délia Berretta et dans la vallée de Judicarie. (Communiqué officiel) ROME, 16 décembre.' (Stcfani.) Entre la Brenta et lo Piave, hier, au cours do la jour-i née, la lutte, qui vers lo soir du 14 avait diminué de violence, a repris de plus belle. Ce n'est que vers 3 heures de l'après-midi que l'infanterie ennemie essaya de monter à l'assaut do nos lignes dans la contrée du Col délia Berretta, mais, à la suite d'une contre-atfca-que, elle fut immédiatement repoussée par nos troupes. En général l'artillerie entretint un feu de barrage. A plusieurs reprises nos batteries bombardèrent les positions qui furent avancées hier par l'ennemi sur le Col de Ca^Ie. Dans la vallée de Judicarie, dans la nuit du 14 décembre, nous repoussâmes plusieurs détachements ennemis qui, après un long bombardement préparatoire, essayèrent d'occuper un do nos postes d'observation sur lo Monte Melino. 1 Dans le delta du Piave un peloton d'assaut détruisit un pont do l'ennemi. Des patrouilles de mar us s'enparèrent d'assaut d'un groupe de maisons occupées par l'ennemi et firent quelques prisonniers. Sur le reste du front l'activité de l'artillerie fut normale. Dans la nuit du 14 nos dirigeables entravèrent les mouvements de troupes à l'arrièro des lignes ennemies entre lo Pia.ve et la Livenza. Un avion ennemi fut atteint par un avion anglais et s'abattît. Un autre fut abattu par un des avions italiens. Les opérations en Macédoine. Vaines tentatives bulgares. (Ccmttwniqué officiel. ) PAR-IS, 14 décembre. Faible action d'artillerie sur tout le front. Dans la bôucïe de la Tcherna les Français repoussèrent plusieurs attaques bulgares.Les opérations en Palestine Les troupes du général Allenby élargissent leur front au nord-est de Jérusalem et font , 140 prisonniers. (Vemmuni-qué officiel.) LONDRES, 15 décembre. Le général Allenby mande: Le 13 nous élargîmes notre front au nord-est de Jérusalem et nous fîmes 140 prisonniers. A part ceci la situation demeure stationnai re. Depuis le 1(2 nous abattîmes trois avions ennemis et nous contraignîmes un autre à atterrir désemparé. Les Britanniques occupant C h i bbràh, ' C hïfran n eh ot El Bornât. fCommu7iicfiié officiel. ) > LONDRES, 16 décembre. Le général AI-l.entv mande ; Le. 15 l'aile .gauche ôt lea colon* nés centrales de nos armées progressèrent nur un front de 5 milles.au nord-est do Ludd, nur uno profondeur moyenne d'un mirle et de m:, sans trop rencontrer de résistance. Nous occupons Chibbrab, Clubanneh, El Bornât et 'a crô'tc doinna.it vue o.ir ^ . Nos aviateurs lancèrc-nt 56 bombes sv-r un canot à moteur, des hangars et des troupes sur l'embouchure du Jourdain. On a constaté que 24 projectiles avaient touché leur but. La prise de Jérusalem. ROME, 16 décembre. (Stcfani.) A 1 'oco.it on de la prise de Jérusalem, sur l'initiative du recteur de l'université, un cortège imposant :ic forma aujourd'hui à la, Piazza .de Venise avec des drapeaux et des corps de musiques jouant des airs nationaux.'Toutes les écoles de Rome prirent part à ce cortège. Les manifestants se rendirent à Janiente afin de déposer une gerbe près du chêne favori du Tasse, le chantre de la Jérusalem délivrée. Près de ce chêne le ministre de l'instruction Brerenini, le secrétaire d'Etat Gallenga, le bourgmestre le prince Colonna, des autorités françaises et Abel Sevry, l'assesseur de la commune de Benedetto, attendirent le cortège et prononcèrent des discours éloquents dans lesquels ils firent ressortir la grande importance de la prise de Jérusalem par les puissances de l'Entente qui entreprirent une nouvelle croisade pour le triomphe du droit et de la justice. Les orateurs furent chaleureusement applaudis.Une députation du Conseil communal déposa une couronne au pied de la statue de Mareus Antonius et de Colonna, le vainqùéur dé Le-pante, au palais du Capitole. A l'église de la Croix Sainte de Jérusalem, un srvice solennel d'actions de grâce eut lieu sur l'initiative du cardinal vicaire. Il y avait foule dans cette église. De 11-i- à 12 heures la grande cloche du Capitole et les cloches de toutes les églises de Rome sonnèrent en l'honneur de la fête solennelle. Détails sur la prise de Jérusalem. Le correspondant de Reuter près des troupes anglaises en Palestine a envoyé un télégramme avec des détails sur la prise de Jé-a'usalem, qui fut jKnvto au télégraphié j>aT la voie des airs. Le télégramme est daté du 11 décembre. Le correspondant dit que jamais la population d'une ville occupée ne fit un meilleur accueil aux occupants qui n'appartiennent pas à leur nationalité et il considère ce fait comme un hommage aux qualités do la race anglaise et à la réputation dont jouissent nos soldats» Juifs, Arabes, Grecs, tous manifestèrent un grand enthousiasme, Au moment où. le général anglais fit aon entrée dans la ville, il fut entouré par une foule bruyante! et joyeuse qui offrit dés fleurs aux officiers. Le fait qu'aucun obus n'avait été lancé sur . la ville provoqua du soulagement et inspira de la confiance. On comprit que la marche avait été retardée afin d'éviter lès combats près des lieux saints. Il est vrai qu'à la suite do la tactique des Turcs on se battit encore a l'extérieur de la ville, mais la ville même ne fut pas atteinte. Ensuite le correspondant raconte comment, en assistant à la marche des troupes du généra L qui commanda les contingents de Londres, il fut témoin de la première manifestation d'enthousiasme. La population ne se tint plus de joie. Lo correspondant rend hommage à la façon dont les mouvements furent ^ exécutés et à la préparation minutieuse précédant les opérations. C'est ainsi que les projets turcs furent complètement déjoués. On connaissait déjà beaucoup de détails sur ce qui se passa à Jérusalem au début de la guerre, mais on ne 6afvait pas que les lurcs perdirent des dizaines de milliers de bêtes de trait, par suite du manque de fourrage et du ^travail exagéré et que la population, qui fut très éprouvée, se battit pour les cadavres des animaux. Ensuite la période des persécutions commença. Tous ceux qui étaient soupçonnés de sympathiser avec les alliés furent emprisonnés ou déportés et do nombreuses personnes furent exécutées. ' Parmi les. victimes se trouvait le moufti de Gaza, soupçonné d'être pro-anglais. Il essaya d'échapper via Sinaï, mais il fut arrêté et pendu, avec son fils, à l'extérieur de la porte de Jaffa, malgré le fait qu'il appartint à uno famille arabe très en vue. La colonie américaine, comprenant 300 personnes, ne fut pas inquiétée et sa noble besogne pour soulager la misère de la population fut appuyée par de l'argent envoyé des Etats-Unis. Quand les Etats-Unis rompirent les relations avec la Turquie, ces secours financiew furent supprimés, mais los membres de la. colonie continuèrent leur oeuvre et, denui» lo mois de janvier jusqu'au mois de mars, 250.000 personnes furent secourues. Dans les hôpitaux ils firent également de îa bonne besogne. Dernièrement les Allemands essayèrent do faire expulser tous lés Américains résidant à Jérusalem. Les Turcs s'opposèrent à cette proposition mais un certain nombre de jeunes gens furent envoyés à Dénias. Les projets pour expulser également les autres furent déjoués par notre arrivée. Au début de novembre Enver pacha se rendit à Jérusalem pour so rendre compte do la situation. II visita également Hebron ©A retourna ensuite à Constantinople. On apprit plus tard qu'il avait conseillé l'cvacu&tion et qu'il avait pris toutes les mesurés à ce sujet. Mais, deux jours plus tard, il sembla' qu'il eût changé d'avis. On envoya des renforts en toute liâte. et on publia une proclamation disant que les Turcs allaient opposer une résistanco à outrance. On prétend même, dit le correspondant, quo beaucoup do lieux saints avaient été minés Lo général Falkenhayn arriva plus tard pour examiner les préparatifs de . défense et, urf jour avant notre arrivée, plusieurs ouvriers étaient encore occupas à aménager son quartier générai et à y installer la lumière électrique. Mais on ne laissa pas aux Turcs le temps d'exécuter leurs plans. TJn officier arabe blesse, conduit à l'hôpital américain, s'écria: ,.Vivent les Anglais. Us ont conquis ce qu'ils méritaient et lis étendront encore leurs succès. Grâce à Dieu, la fin des Turcs est imminente!" Le mécontentement chez ltfs Arabes et les Juifs avait été soulevé surtout par la dépréciation du papier monnaie turc, imputr.blo en grande partie aux Allemands. Le correspondant signala enfin qu'outre le patriarche latin, qui fut déporte il ? a quelques semaines, le patriarche grec, 11 membres du Saint 'Synode, le /patrkrche arméfléam et son conseil furent également déportés.

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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