L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 17 June. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2804x55f56/
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geme Aîîlfflée et 0<SQ S cents DïmancHe l'y et lanças s© Joira L'ECHO BELGE L'Union fait Sa Fors#, Journal ciaa©t5«îîLe« das msrôlsrc psarafsssïEît en HolBancSe. Belge est notre nom de Familfà, Toutes les lettres doivent être odressé«s aw bureau de rédaction: N.'z. VOOBBUeGWAL 334-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Charles frîerSslieî, Comité de Kédaction : j Kené cham)j[.^ Eraîïe Palnparé. _ - - - - - •j/ fpQiiiz* Ses annonces, abonneme2ii£s etf veaitcs au rataaraéro, s'adresser èx l'Àdnraâirtistrataoi^ civji journallîN.Z.VocrbuiPâwal 234-240, Amsterdam Téléphone: 1775» Abonnements: HoS Bande fi. 1.50 par mois. Etranger fi!.23QG par mois Annonces: 15 cents Sa ligne. RécSames: 30 cents Sa ligne. La Russie et Nous Une lectrice de nationalité rusée nous adresse ce qu'elle appelle ,,uno protestation indignée contre la campagne que l'Echo BeU/e mène depuis quelque temps contre la Russie." Et elle reproche également aux Belges en général leur ingratitude viç-à-vis des frères russes. Ceci mérite une mise au point. .Nous n'avons pas besoin de nous défendre contre l'accusation de mener une campagne contre la Russie. Tout ce que nous avons écrit a eon sujet depuis bientôt trois ans repond peur nous. Quant à reprocher à nos compatriotes de n'avoir pas suffisamment aide les prisonniers de guerre russes en Allemagne (étant donné qu'ils avaient bssoin déboutés leur? ressources pour soulager l'infortune des prisonniers de guerre belges) ce sont nos lecteurs qui jugeront. Ha-tons-nous de dire qu'une telle polémique est assez pénible et mieux vaut ne pas insister. ,, Il nous paraît nécessaire cependant a c-clairer un peoi plus amplement nos lecteurs sur ce qu'on pourrait appeler notre attitude à l'égard des alliés russes. Aussi longtemps qu'a subsisté le régime tsariste nous n'avons pas- fait de différence entre le gouvernement russe et la nation russe. Ceci n a pas besoin de plus amples explications. Observant la trêve des partis çhez nous, nous devions à plus forte raison la respecter chez nos alliés. L'union à l'intérieur, l'unité l'extérieur. En temps de guerre, elle est la première oondition d'une forte politique a l'extérieur. En teinp de guen-e, elle est la condition essentielle de la victoire, comme l'expérience, hélas! ne le prouve que tiop surabondamment. Et nous voulons, nous, la victoire. Il est arrivé un moment où le gouver-nement tsariste s'est détaché du peuple russo pour le trahir et nous trahir en même temps. Nous avons, avec toute la circonspection. nécessaire, appelé l'attention du public sur des agissements tenebreux qui avaiont fait échouer la deuxième offensive Broussilof et précipité la ruine de la Roumanie. Puis les événements ont marché avec une rapidité extraordinaire. La révolution russe a éclaté. D'instinct nous avons compris qu'elle était une réaction nationale et nous n'avons pas eu besoin de mot d ordre pour la saluer avec enthousiasme et .avec reconnaissance. Dès ' les premiers jours, cependant, l'intrusion des éléments anarchiques, qui tentaient de faire dévier le mouvement à leur profit, nous donna des inquiétudes. Notre correspondante ne suspectera pas M. Camille Iiuysmans, l'apôtre impénitent de l'Internationale et l'une des chevilles ouvrières du Congres de Stockholm. M. Huysmans lui-même écrivit dans- son journal qu'il était souhaitable de voir passer la Russie révolutionnaire par une évolution démocratique. Cependant les cadets sont bientôt évincés par les socialistes. Les Ive-rensiky et Terestchenko ' épurent les Rod-zianko et les Milioukof et les voici eux-mêmes sur le point d'être épurée par les purs d'entre les purs, les voyageurs du fameux train spécial dont l'influence devient prépondérante au Soviet. En même temps des phénomènes de décomposition se manifestent dans tout l'empire. Cronstadt se rebelle et Rétrograde incline à capituler devant Cronstadt, cependant que 'dans le sud plusieurs provinces tentent de s'ériger en républiques indépendantes. Devons-nous souhaiter l'avènement d',un 18 brumaire pour refaire la Russie une et indivisible? Ce voeu ne serait que médiocrement goûté dans beaucoup de milieux. Pour le reste nous avons déjà dit qu'une comparaison entre la révolution russe et 89 ne se soutient pas. La révolution française se fait -dans le sens de l'unité nationale et, sous oeb aspect, elle continue l'oeuvre des rois. La révolution russe apparaît sous un certain angle comme une révolte de l'individu, et, dans sa phase actuelle, semble plutôt destructive de l'oeuvre des Romanoff. Les Conventionnels ont fait couper beaucoup de têtes, trop peut-être, pour assurer un gouvernement fort à l'intérieur. Mais ils faisaient aussi couper la tête des généraux qui se faisaient battre et des soldats qui se dérobaient à la bataille. Les armées de la République Française prenaient partout l'offensive et portaient la guerre chez l'ennemi. On a pu sourire, plus tard, entre sceptiques, de sa prétention d'aller porter la liberté au monde. Ah ! si la jeune révolution russe avait pu céder à la même illusion et porter la liberté à l'Allemagne à la force de ses armes ! Nous serions plus avancés que maintenant. Point de vue égoïste ? Soit. Nous pensons avec amertume que des dizaines de milliers de braves, Anglais, Français, Italiens, sont tombés dans les dernières grandes offensives sans nous apporter la victoire que nous espérions à cause de l'inaction des armées russes. Nous craignons que ce fléchissement des consciences en Russie ne Boit pas qu'un phénomène sporadicjue et passager. Nous avons le devoir de faire part de nos craintes à nos lecteurs qui ne nous accusent que trop souvent de les bercer dans ; le funeste sommeil d'un optimismo de commande. Nous avons démontré notre supé- t porité, am' tous, legjrcnte aana_ l'aide de Ja [î Russie. L'appoint do l'Amérique va bientôt nous permettre lie rompre définitivement en notre faveur l'état de quasi équilibre entre les armées-de l'Europe occidentale et celles de l'Europe centrale.. Sans doute, la défection éventuelle de la Russie n'est pas irréparable, mais de combien de mois, d'années peut-être, ne prolOnge-t-elle pas nos souffrances et que de fleuves de sang elle fait couler en vain ! C'est à quoi nous devons nous préparer cependant. La prudence nous commande une attitude où, dans son zèle révolutionnaire, notre correspondante voit une attitude hostile à l'égard de sa patrie. Non. Nous applaudissons à l'avènement de la liberté russe mais nous déplorons l'anarchie où elle dégénère. Nous sommes avec la Russie de ces vaillantes femmes — vos soeurs, Madame, que vous ne renierez certainement pas — qui demandent d'aller au front remplacer les lâches qui désertent leur poste. Et nous conservons, malgré tout, l'espoir que la Russie se ressaisira et que cette liberté qu'elle s'est donnée elle saura aussi contribuer à la fairo rayonuer sur le monde. Charles Bernard. ■ i on— —« Sait toytj dît tout! Le ,,Hollapdsch Nieuwsbureau" communique que Huysmans déclara à des journalistes de Stockholm qu'ils pouvaient s'attendre prochainement à un événement qui aurait modifié du tout au tout le travail pour la paix. Deux jours après, la ,,Nord-deutsche Allgemeine" publie sa communication officieuse où il faut voir une proposition de paix, formelle à la Russie. M. Camille Huysmans est décidément bien informé de ce qui se passe à Berlin. Est-il aussi bien informé de ce qui se passe à rétrograde? En ce ca6 il faut croire que la Russie consentirait à écouter l'ap'pel de l'Allemagne car nous ne voyons pas comment, sinon, le travail pour la paix pourrait être modifié du tout au tout. Mais n'accordons pas aux racontars de M. Huysmans un crédit illimité. Il dit tout, oui, mais sait-il tout? Voilà la question. ■ ■ - '■ ■ Exposition de peintures de guerre anglaises' Une exposition de peintures de guerre anglaises pareille à celle qui fut organisée à Londres, à la Galerie Grafton, se tiendra dans la grande salle du Kunstkring, Witte de Witstraat, 35, i Rotterdam, à partir du 20 juin prochain (ouverture à 2 heures) jusqu'au 3 juillet. Le bénéfice sera versé à l'oeuvre de la Croix Rouge britannique. Uns cérémonie patriotique à La Hâve. Aujourd'hui dimanche, à 3 heures, notre attaché militaire, le lieutenant général Dessin, remettra, en présence dè Notre Ministre Plénipotentiaire le Baron Fallon 3t d'autres personnalités militaires et civiles, la décoration de l'Ordre de Léopold et la Croix de Guerre à cinq de nos blçssés et mutilés de la guerre. Tous les Belges qui voudront bien assister i cette cérémonie, patriotique et émouvante auront l'occasion de témoigner à ces braves boute leur sympathie pour Ja belle récompense qui leur est décernée. —osa-* Un grossier mensonge. Un journal catholique allemand, la ,,Koelnische Volkszeitung", public dans L'un de ses derniers numéros une correspondance de Berlin prétendant que des journaux belges ont réclamé la mise à irort systématique des femmes et des enfants allemands sitôt que nos troupes pourront entrer • en Germanie. C'est là u* grossier mensonge, une calomnie itupide. Jamais un journal belge, qu'il paraisse en Hollande, en Grande-Bretagne ou en France, n.'<a rien écrit de semblable. Calomnie digne de la ,,Koel-nische Volkszeitung" et du centre allemand, dont il est l'un des principaux Drganes. Et à ce propos l'on se demande pourquoi cet achaiyiement inouï du parti catholique allemand contre notre malheureux pays. Ses membres ont compté parmi les plus ardents annexionnistes de la Belgique, et aujourd'hui ils excitent, pour galvaniser le courage des soldats, La haine des Allemands contre la contrée ir.artyriséa. Et c'est ainsi que ces misérables comprennent la religion du Christ. niTC ■ 9 ■ gJ ■ — II y a un an 17 juin 1916 : ' Les Susses occupent Czer-iQvitch.18 juin 1916: Les Russes occupent le vil-age de Swidniki. Les trouves ennemies se 'étirent vers les Carvathes. En Belgique. La répartition des dioeèsss. Le correspondant de Belgique du ,,Tijd" écrit : ,,Si je suis bien informé —, èt je n'ai aucune raison de douter de mes informateurs — un projet de répartition des diocèses belges est à l'étude. Il n'est pas question d'augmenter le nombre des diocèses. Mais il est question de modifier la répartition actuelle, de sorte que la province de Liège, qui 6e trouve actuellement sous le diocèse de Liège, formerait un diocèse avec Tongres, la vieille ville des évêchés. Le projet tient donc compte des frontières linguistiques. La partie wallonne, rattachée à l'archevêché de Malines, serait adjointe aux évêchés de Tournai et de Liège. A l'archevêché de Malines serait rattaché Anvers et le Brabant. Mgr. Rutten, qui a lutté si crânement pour faire respecter le droit de ses fidèles contre les envahisseurs, occuperait probablement le siège de Tongres. Des bruits courent — mais je ne les accepte que sous réserve n'ayant pu en j vérifier la source — que Sou Eminence le cardinal Mercier serait envoyé à Rome pour remplir un poste important. Si cette nouvelle vient de source allemande, je n'en sais rien. Il se pourrait que certains prissent leurs désirs pour des réalités."Si nous comprenons' bien, l'évêché de Liège serait transporté à Tongres, — puisqu'il n'est pas question d'augmenter le nombre des évêchés, la province de Liège dépendant de Tongres. Evidemment, c'est une façon de séparation qui doit faire plaisir aux Boches. Mais ceux-ci n'y peuvent rien changer: c'est au pape, qu'il appartient de décider. Et notre ministre Van den Heuvel sera certainement consulté. BaEfour et le Relief Foisrsd. i La seconde assemblée générale annuelle ; du Comité national do secours pour la Belgique s'est tenue au Mansion Hoùse, à Lôn-| dres. Avant que la séance fut ouverte, lec-! ture fut donnée d'un télégramme du roi George constatant les résultats obtenus par l'oeuvre et témoignant de sa reconnaissance aux Etats-Unis qui ont pris sur eux ïa responsabilité financière des secours à apporter dans la suite aux populations de Belgique et du nord de la France. Ensuite on donna lecture d'une dépêche du Roi Albert, exprimant ses vifs remerciements pour les efforts admirables du comité qui, en deux années, en Angleterre et dans les colonies anglaises, sut assembler 2.400.000 livres, sterling. Balfour prit pour la première fois la parole, depuis son retour d'Amérique. ,,Deux cas d'inscription volontaire, dit-il, m'ont frappé. Le premier est celui d'enfants du royaume et des possessions d'outremer qui versèrent leur argent aux enfants malheureux de Belgique. Le second celui des habitants de la Nouvelle-Zélande qui s'imposèrent tous, hommes, femmes, enfants, une contribution de 10 shillings joar tête. Mais, aujourd'hui, on ne fera plus appel à la charité privée! Le gouvernement de3 Etats-Unis a décidé de prendre à sa charge les frais supportés qusqu'ici par les généreux donateurs de jadis. A présent que lo comité n'a plus à pourvoir au rassemble-méht de fonds, il doit rester une organisation qui pourra encore rendre d'importants services si une nécessité imprévue se présente. Les Etats-Unis sont entrés dans la guerre. Ils ne peuvent donc plus soigner directement pour la Belgique, mais, cependant, le travail commencé seta poursuivi pâr ce gouvernement et — ce qui me réjouit — avec le concours du gouvernement .hollandais".Balfour parla ensuite de la violation de la Belgique: ,,Au lieu de respecter les Belges qu'elle avait promis de protéger, s'écria-t-il, l'Allemagne a foulé aux pieds les lois du droit international. Elle s'est conduire brutalement sans se soucier do la douleur, — mieux, — en s'en réjouissant même. Et les choses en sont arrivées à tel point qu'il faut se. réjouir que les Allemands consentent à ce que du pain soit procuré à la copulation belge et que les Allemands ne le gardent pas pour eux. En tirant plus tard les conclusions de cette guerre, il ne faudra jamais oublier les agissements de l'Allemagne en Belgique. Vous demandez: On ne peut donc pas placer de confiance dans l'honneur de l'Alle-mange, dans les promesses de l'Allemagne? Je répondrai: Un fait existe: des traités ont été violés d'une façon odieuse. Vous vous demandez si, dansl'avenir, on ne peut pas espérer que le militarisme et l'impérialisme allemands (car c'est seulement de cette Allemagne-là que je parle) montreront quelque respect pour l'humanité. — Je réponds: N'oubliez pas l'exemple de la Belgique et, d'autre part, n'oubliez pas l'incroyable régime de terreur qui amena la mort de tant ' d'Arméniens, dont nous ne savons pas s'il faut en accuser davantage les Turcs ou les Allemands. Nous savons ce que les Allemands ont fait en Belgique. Nou9 savons comment ils s'y coûdukest. encore. Nous savons clu'en ce. moment la presse censurée se demande sans cesse quels avantages l'Allemagne pourra retirer de ce pays, que l'Allemagne promit de défendre, alors qu'elle le tient sous son joug et qu'elle maltraite rudement sa population, cruellement opprimée. Je vous le dis bien haut: il n'y a qu'un seul remède aux souffrances de la Belgique: c'est la défaite de l'Allemagne. Ce discours provoqua des applaudissements enthousiastes. Condamnations. Les Boches frappent à tort et à travers, — coupables et innocents, — ainsi qu'on sait. Depuis quelques semaines Jes peines qu'ils infligent atteignent surtout les personnes qui se seraient rendus coupables d'infraction aux arrêtés relatifs aux denrées alimentaires. Citons — pour l'édification de nos lecteurs — les dernières victimes du régime allemand. Elles sont, cette fois, au nombre de trente et une, 1. Pierre Joseph, bourgmestre, Kessel-Loo: par suite de sa négligence dans l'exercice de ses fonctions, des infractions aux dispositions concernant la saisie des récoltes de blé se sont continuellement produites dans sa commune ; 500 marks d'amende. 2. Félicien, Destry, meunier, Nil-Saint-Vin -cent: a accepté et moulu du blé livré sans permis de transport; 1 mois de prison et 900 marks d'amende. 3. Ghislain Debroux, maçon, Mousty : corruption de fonctionnaire et transport non autorisé de farine sans permis ,,ad hoc"; 3 mois de prison et 500 marks d'amende.' 4. Gustave Sentin, paveur, Waterloo: fabrication non autorisée de savon avpc de la graisse alimentaire; 2 mois de prison et 2.000 marks d'amende. 1 5. Cr.millo Meurs, agriculteur, Haut-Ittre : a omis de livrer une certaine quantité de seigle et a mal conservé celle-ci ; (3.000 marks d a-mende.6. Charles Jassogne, agriculteur, ' Chastre-Yilleroux-Blanmont : a caché du blé saisi en faveur du Comité national ; 1 mois do prison et 900 marks d'amende."- 7. Charles Van Gudsenhoven, agriculteur, Kessel-Loo: a fait usage de blé qu'il s'est procuré au moyen de faux permis de transport; 1 an do prison et 1.500 marks d'amende. 8. Herman Devrey, agriculteur, Kessel-Loo : fait usage de blé qu'il s'est procuré au moyen do faux permis de transport; 3 mois de prison et 1.500 marks d'amende. 9. Constant Ruys, secrétaire communal, Kessel-Loo : délivrance do faux permis de transport pour 10.000 kilos de blé; 9 mois de prison.' 10. a) Marie Louise Cappay, b) Antoinette Ossolaer, sans profession, Leeuw Saint-Pierre : transport de blé sans permis ,,ad hoc" et tentative de corruption de fonctionnaire ; 3 mois de prison et 200 marks d'amende. 11. Jos. Delatte, marcand d'oeufs et de volaille, Chastre-Villeroux : a caché du blé; 3 semaines de prison et 900 marks d'amende. 12. De Backer, meunier et agriculteur, Til-dcnck : a conservé du blé sans autorisation; 900 marks d'amende. 13. Sylo Smets, agriculteur, Ixelles: transport de blé sans autorisation et tentative de corruption de fonctionnaire; 4 mois do prison et 1.500 marks d'amende. 14. Louis Scattens, agriculteur, Ways : a caché du blé; 10.000 marks d'amende. 15. Emile Langlot, agriculteur, Vieux-Ge-nappe- a soustrait du froment à l'application des prescriptions en vigueur; 3.000 marks d'amende.16. Henri Carôme,agriculteur, Bierges : a caché du blé et de la farine ; a donné de la farine en nourriture à ses bêtes; 2.500 marks d'amende. 17. Eugène Timmermans, agriculteur, Cagge-vinne-Assent : transport non autorisé de pommes de terre et falsification du permis de transport: 2 semaines do prison et 50 marks d'amende.18. Léon Rodât, sans profession, Waterloo, fabrication non autorisée de savon ; 3.000 marks d'amende. 19. a) Hubert Goossens, b) Henri Godlyn, sans profession, Yraterloo ; fabrication non autorisé© do savon: chacun 1.000 marks d'amende. 20 a) Maxime Debutte, b) Armand Glibert, sans profession, Waterloo: transport non autorisé de savon et tentative de corruption de fonctionnaire; chacun 3 mois de prison et 500 marks d'amende. 21. Alfred Bréart, sans profession, Waterloo: fabrication non autorisée de savon ; 1 mois de prison et 1.000 marks d'amende. 22. Joseph Bogaerts, sans profession, La Hulpe : transport non autorisé de savon ; 1.500 marks d'amende. 23. Auguste De Benier, cultivateur, Elewyt : a soustrait des pommes de terre à l'application des prescriptions en vigueur; a opposé de la résistance et menacé la patrouille ; 4 mois de prison. » 24. Jean-Baptiste Duyck, agriculteur, Castre: a donné du blé en nourriture à ses bêtes; 1.000 marks d'amende. 25. Jos. Vandenbosche, pompier, Ganshoren: fabrication de savon avec de la graisse alimentaire; 600 marks d'amende. 26. Félix Leemans, forgeron, Vilvorde: tentative de corruption de fonctionnaire; 4 semaines de prison. 27. Jean-Aug. Déstré, camionneur, Leeuw-Saint-Pierre : tentative de corruption de fonctionnaire ; a opposé de la résistance ; a soustrait do la farine à l'application des prescriptions en vigueur; 3 mois dè prison. 28. Victor Langèndries, bourgmestre, Castre : a soustrait du blé à l'application des prescriptions en vigueur; 2,500 marks d'amende. 29. Jos. Keymolen, agriculteur, Molhem: a soustrait du blé à l'application des prescriptions en vigueur; 7,500 marks d'amende. 30. François-Antoine Rottiers, cultivateur, Steenhuffel : tentative de corruption de fonctionnaire; transport de pommes de terre et de beurre sans permis ,,ad hoc" ; 6 mois de prison et 600. marks d'amende. i 31. Jacques Groot, marchand, Iielles: achat et vente do produits farineux saisis; 1,000 . marks d'amende. Dans la plupart des cas, on a prononcé la I confiscation, des quantités de blé, etc., transportées sans autorisation ou soustraites à l'application de prescriptions en vigueur, ainsi que ! : la confiscation des objets arrangés en vue do la contrebande et du transport des dites quan- ! tités ; dans de nombreux cas, on a ordonné en ! outre la fermeture des maisons de commerce. A SSirsjîïïeS&es L'avocat Fernand Pels, résidant à Fles-singue, nous prie de faire savoir qu'il n'a rien do commun avec son homonyme Pels> rédacteur au journal emboché ,,Le Bruxellois".Dont acte. * * * Voici une lettre datée de Bruxelles 20 mai: La vie à Bruxelles continue à être monotone. Toutefois, le samedi 19 mai les établissements voisins de la place Fontainas ont été sévèrement punis: les habitants devaient rester cjiez eux dès 6 heures du soir et ce durant une semaine jusqu'au matin 4 heures (boche). Motif: Du pain avait été vol© dans une voiture allemande. (La lettre no dit pas où | les boches avaient vol© eux-mêmes la farine). * *' * Un jeuno frère (20 ans), professeur à l'Institut :St. Henri à Anvers, arrêté par les Allemands en février dernier5 a été condamné après 6 semaines de prison préventive à purger une peine de 21 mois dans une forteresse en Allemagne. Le directeur du même établissement est rentré &'Allemagne après avoir ache- ' vé sa prison. * * * Une section de la Croix Rouge a été installée j pour les blessés ; allemands dans l'école primaire i libre d'Enghien. Les Frères ont dû quitter leur ! habitation. On s'attend à Bruxelles, dans le monde d© l'enseignement, à de graves difficultés à la suite de la séparation administrative. * * * Le vendredi 18 mai a été célébré à Bruxelles un service solennel pour le repos de l'âme de M. Mergé, père, condamné à mort par le tribunal du sang et exécuté. Son fils a été condamné à 5 ans. (Il ne m'est pas permis d'indiquer le motif de la condamnation, do peur de compromettre d'autres bons patriotes demeurés au pays). A la suite d'une fausse interprétation d'une dépêche adressée par le supérieur aux Directeurs de Carlsbourg et de Bertrix, ces derniers ont été arrêtés ainsi que le frère Mé-dulfe de Carlsbourg. Toutefois, le 20 mai, on s'attendait à leur libération. * * * Rue Edmond de Grimberghe se trouve un dépôt de cigares appartenant à M. C. La marchandise — 36.000 cigares environ — valait 10.000 francs. De.s voleurs sont venus l'enlever au moyen d'un grand camion, sans plus de gêne. On les recherche. * * * Les 30 juin, Ir et 2 juillet, l'Association générale des étudiants orgiank-era une f.incy-fair dans les salons de la Grande Harmonie au bénéfice °de l'oeuvre des Petites Abeilles. A Anvers Pendant le mois de mai on a enregistré 223 naissances, 502 décès et 100 mariages. * * * On a enlevé deux réverbères avenue Marie Louise. * * * Un inoendie s'est déclaré dans les combles d'un hôtel de la place Verte. Les dégâts, peu importants, sont couverts par l'assurance. A Liège La semaine dernière un orage, accompagné de grêloné, s'est abattu sur toute cette région. Les eaux venant des hauteurs d'Oupeye ont descendu en torrents la rue du Trou du Moulin qui débouche près de l'église de Vivegnis. En un clin d'oeil les maisons voisines de l'église ont eu leur rez-de-chaussée envahi par les eaux boueuses qui y causèrent les pires dégâts. Le spectacle est lamentable. On chargerait 50 charrettes avec les terres et les détritus de toutes espèces qui jonchent la voirie. Les jardins, spécialement ceux en pente, sont complètement ravagés. On cite un cultivateur qui avait planté pour 600 francs de pommes do terre et dont il ne reste rien. Tout a été emporté par les- eaux. A Hermalle-sous-Argenteau, les eaux et la grêle ont causé d'énormes dégâts. Les arbres fruitiers et les légumes ont été hachés. Il n'y a plus à compter sur la récolto des fruits qui s'annonçait si belle. Les grains, qui 6ont en ploino croissance, semblent avoir moins souffert.L'orage de jeudi a été terrible aussi à Iler-stal. Les eaux, dévalant des hauteurs de la Préalle, ont envahi les demeures de la rue Laisheau. Les jardins et les arbres fruitiers ont beaucoup souffert. La foudre est tombée en différents endroits. A Wandre et à Visé, des personnes ont été tuées par le fluide électrique. Au Brabant La ration de sucre est portée de 600 à 800 grammes par mois, ceci en vue de la prépa- j ration des confitures et des marmelades qui remplacent économiquement lo beurre. On prévoit une grande abondance de | fruits. En effet, on débite actuellement sur j le marché les fruits forcés sous vitrage, ceux ; qui ont été forcés normalement ou qui ont été forcés en retard, et — naturellement — les fruits de plein air. Mais les paysans semblent vouloir faire le trust dss fruits. L'occasion est bonne pour s'emplir les poches. Et on n'a guère eu à se louer des campagnards ! Il ne faut donc pas s'étonner si ceux-ci ré-L clament dix francs pour, deux pêches,- j ! Au Drapeau!... Par arrêté du 26 avril, von Zwehl, la brute qui gouverna la Belgique entre le départ du singe et-l'arrivée de l'o:seau de proie, a défendu ,,de placer dans les locaux scolaires, des ,.insignes (drapeaux, draperies, rubans, nœuds, ,,médailles, etc.), soit BELGES, soit des autres ,,pavs en guerre arec l'empire allemand ou tes ,,adhes. " L'arrêté affirme que „pour empêcher les infractions... les autorités allemandes ont le „droit de pénétrer dans les locaux de ,.toutes"' ,,lcs écoles établies en Belgique et d'exercer „une surveillance sur les „cours'> et sur les ,,c©rémon;o3, etc." La phrase habituelle: ,,conformément aux dispositions de la convention de La Haye" n'y igure pas, mais, par contre, les marks d'amendes et les mois de prison ne sont pas oubliés. Cette nouvelle mesure, anti-constitutionnel-Jq, puisqu elle prévoit l'intrusion de l'autorité dans les écoles libres, constitue une atteinïe directe à notre ,,dignité patriotique": aucun intérêt, ni militaire ni d'aucune sorte, ne saurait la justifier. Contrairement aux obligations que hn imposent les traités internationaux, le Prussien veut par teus les moyens détruire notre patriotisme, notre amour de la Belgique. On l'a dit dernièrement en plein Reichstag : „Une Allemagne forte exige une Belgique divisée, affaiblie". Et avec une élégance et une délicatesse bien teutonnes, on travaille à réaliser cette nécessité politique. La séparation administrative e*t. le point le plus important du programme. Il n est pas le seul. En défendant aux maîtres de mettre sors les jeux de Ja génération qui mont© les couleurs glorieuses de leur héroïque patrie, on vise évidemment à enlever aux jeunes un aliment important de leur patriotisme: le culte du drapeau. On est très psychologue de l'autre côté du Rhin, on s'y est dit que le meilleur moyen pour tuer la ,,chose" était de supprimer son symbole. Le système n'est pas neuf, les Da-' nois, lés Polonais, les Alsaciens l'éprouvèrent avant nous. Ah! les lourdauds, les lourdauds!... J'ignore ce que feront les intéressés, la plupart sans doute voudront ignorer cette nouvelle bocherie. Notre dignité patriotique étant en jeu, les Belges, ces indécrottables Belges, no voudront c^der qu'à la force. Ges emblèmes sacrés qui ornent les classes, if faudra que les casques à pointe viennent les arracher si on veut qu'ils disparaissent. Oseront-ils aller jus-oue-làp Peut-être. -Mais il est une chose que, dès à présent^ tout Belge, tout chef de famille surtout doit à ses enfants et à sa patrie. Que dès demain, clans tous les foyers de notre immortelle Belgique, trône h la place d'honneur : ,,le drapeau". Que nos couleurs bien-aimées, nos glorieuses couleurs soient le premier objet qui frappe le regard dd quiconque franchit le seuil d'une maison belge. •Et si, car ces ignobles brutes sont capables de tout, si on s'avisait de poursuivre notre, drapeau _ jusque-là si, non content de violer nos domiciles pour y voler le cuivre» on osait venir y mettre la main sur lo symbole de la Patrie, eh bien, dans cette dernière extrémité, il reste à notre drapeau un refuge ultime, inexpugnable celui-là: ,.notre cœur". Que les mains délicates de nos femmes et de nos filles fabriquent par milliers des petits étencïards tricolores, et ,,tous" _ jeunes et vieux, riches et pauvres, tous portons-là, sous l^habit, près du cœur, cet emblème chéri qu'une main brutale veut nous ravir. Et puis, n'oublions pas que si nos couleurs sont proscrites ici, si la bête immonde qui nous écrase n'en peut supporter. l'éclat, n'oublions pas que là-bas. sur les tranchées de l'Yser, elles claquent au vent, joyeuses,, étincelantes, provocantes. La rage de ne pouvoir les abattre là-bas essaie de se satisfaire ici: c'est plus facile et.,, bien allemand. L. B. Extrait do ,,La Libre Belgique" de mai 1917. : —o=ia^O-^-€3B=- Fraternité La fraternité a des origines fort anciennes.Le premier frère dont parle l'histoi#e — qui est, dit-on, un éternel recommencement — est Caïn. C'est d'autant plus fâaheux qu^fi sa qualité de fils ainé d'Adam et d'Eve Caïn passe, sinon pour ].'inventeur de la fraternité, d u moins pour le premier qui ait 6ongé à l'industrialiser en l'expérimentant sur Abel. Beaucoup de frères ont eu les honneurs de la publicité, à des titres différents. Là même histoire, pour ne parler que d'elle, cite Esaii, qui, lui, inventa de commercialiser la fraternité, en cédant son droit d'aînesie pour un plat de lentilles. On ne dit pas de quelle provenance, mais comme la bochie, à tort ou à raison, fait croire qu'elle produit des lentilles ueber .ailes, il est foit possible que c'étaient déjà des lentilles Made in Germany importées en fraude par Jacob, frère jumeau d'Esaù, habile à placer avantageusement sa camelote pour jumeau et pour jumelles. L'histoire cite aussi Joseph, de lai même firme commerciale, puisque fils du dit Jacob, yen-du, pour quelques thunes de l'époque, par sec frères, d'abord décidés à le tuer — brevet Caïn — en endossant sa mort à d'autres bêtes fauves: est ist nicht wahr. Oui, la fraternité a des origines fort anciennes. Elle reste cependant à la mode, comme le pain. Elle est le pain quotidien des âmes éprises d'idéal. Tous les débitants d'orviétan qui parlent de faire, bon gré mal gré, le bonheur de l'humanité — ,,cette annonce, dont on appréciera le but humani-..taré?. ,ect.. la ,coiiséquenyo^d.-ua..yQCH'.-.. 5-

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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