L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 07 March. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 26 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3b5w66b38w/
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^én^Annèe ' Ko 1330 , s cents «leudi y rarariâ SQfigî L'ECHO BELGE L'Union f ait Ja Force. »5oasrrs£aB «taotisSIemi «Su matin paraissant es* &ïo31<3ira«Se.. Belge est notre nom de Famille. L WiSUU ; 5511 ^T^ïtes les lettres doivent être adressées au . de rédaction: N. Z. VOOBBtIHGVVAL 334-240, •SrrDAM. Téléphones: 279? et 177S. I Rédacteur eai Cheî: Gustave Jaspaers. , _ , . ., { iriiarlles Bernard, Kené Cfrmanlbry, Ctoî*»3t£ cSe R^d^ctflora : ^ E>gi3yi paré. Abonnements: Hollande fJ. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour les militaires au iront et les militaires internés on Hollande CI. 0.75 par mois payabSe par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. f Les Paye Scandinave et l'Allemagne Caœamire pouvait éprouver quelque jo: mauvaise à voir se réaliser ses pires predi I tione. C'est ainsi que dans 1 effroyable dr; I me russe dont nous subissons si duremei Je contre-coup: nous trouvons une sorte < ( satisfaction amère à voir se rcaliser pon I par point tout ce que nous avions prédit <1 | manque de foi, de te rapacité et de 1 n ' . coërciblo esprit de violence de 1 AUemagu-! Où s-nt-i's. les imbeciles a qui les even monts do 1370 et de 1914 n'avaient ri< appris et qui croyaient encore dams la f germanique, synonyme pourtant de foi pi I nique? Où sont-ils ces pacifistes geignar< dcœt quelques-uns, et c'est -le coambl m crevaient que l'Allemagne était prête depu I toujours à nous rendre notro pays si I un signe du gouvernement du ïïavr ■ et où sont-ils ces neutres sans fier m qui niaient l'infamie allemande, par i qufe, comme l'autruche, ils prête: f daient ne pas la voir] C'est un je ■ désa-iToi dans le camp de ces adhéren I demi--honteux du germanisme. le spectac b d'une déroute comique dont on ne peut pî I s'empêcher de rire. Il y. avait aussi d'autres neutres qu ■ regardant en face l'infamie boche, y aj 1 paudisc.aient. Le violence, la oautcle e I l'astuce teutonnes ne s'exerçant pas à leui E dépens ils voyaient seulement les profit K qu'en tirait l'Allemagne et, à leurs yeu^ ■ la fin justifiait amplement les moyens 1 Cette espèce spéciale de ,,réalistes" étai I particulièrement nombreuse dans les pay ■ scandinavcs, surtout en Suède et au Dane ■ mark. 11 est assez amusant de les voir pre E tester bien haut, aujourd'hui contre lea pre I cédés que l'Allemagne emploie contre leur f pays respectifs. Cela n'est pas de jeu. La, F russe a pria jadis le Schleswig-Hol I stein au Danemark. Celui-ci s'est consol | depuis. To fce or not to bo, méditait autre i fais un prince danois. Beaucoup de se K descendants ont mis fin à cette hésitatio: f légendaire en choisissant; not to be. Cett non existence morale et politique n'empêch [ pas la vie tout court. Et il y a certaine hû I toire de syndicat pour l'achat de charbo: en Allemagne qui montre que les Danoi ï aiment bien vivre. Mais voilà. Les bons, sentiments, le son ? timsnt do l'honneur, du devoir, de la jus ;• tice, Je sentiment' patriotique aussi son f plus tenaces qu'on ne croit. Enfouis dan I le coeur de l'homme ils reviennent parfoi . à la surface. Il n'y faut t^u'un excitant. E I ls3 Danois ayant manifesté l'intention d'ir f terner un navire espagnol échoué à Skaget F l'„Igotz Mendl", capturé par . le corsaii ,,Wolff" qui avait placé à son bord u équipage de prise, les journaux boche uscat vie-à-vis du petit Danemark d'u ! ton tellement grossier qu'on s'y demande : [ l'histoire du loup et de l'agneau ne va pi | se répéter une fois de plus. En Sucde c'est moins par apathie que pc [ une germanophilie aveugle que la majorit f ee sentait attirée. vers les boches. A [ demeurant il y avait dan% le cas de la Suèd [ une circonstance atténuante: la peur d f tsarisme russe. On . connaît l'incident cré [ par les travaux de défense que les Russe [ exécutèrent naguère dans le groupe dos îl< \: Aland. Mais voici les rôles renversés. L [, tsarisme russe n'existe plus; il .est remplac | par "l'impérialisme do Berlin qui est e I train do faire de la Baltique un lac aile i mand. Et, comme première conséquence I les boches viennent d'occuper militairemen I ces îles où les Suédois s'imaginent toujoui | voir un pistolet braqué '6ur le coeur de leu | Pay- Berlin et Stockholm échangent des note: k Berlin assure que la Suède n'a pas de mei I leure amie que l'Allemagne et qu'elle n' K rien à craindre. Mais l'Allemagne refuse d K retirer sa garnison et la question en est là K Et voilà les Suédois, qui depuis le début d F la gueoTo s'étaient fait les avocats de 1 prebité allemande et du bon droit allemand obligés de reconnaître à leur tour un espri de domination et de conquête qui n'épargn rien ni personne, pas même la Suède et le Suédois. Et ils doivent regretter un pei: aujourd'hui, leur fâcheuse complaisance loi de la déclaration allemande de janvier 191 sur la guerre sous-marine renforcée, ,,riiok sichtloss", à laquelle c'est toiit juste 6'ils n [ donnèrent pas leur assentiment. Mais l'em pereur Guillaume alors les appela ses bon amis. Et c'est une amitié qui coûte cher Maîtresse de la Russie, accroissant soi réservoir d'hommes des cinquante million d'habitants des Etats vassaux qu'elle cré sur ses frontières de l'est et disposant à soi gré du blé de l'Ukraine et des pétroles d la Roumanie et des provinces Caspiennes la force des choses même pousse l'Allt magne à entraîner dans son orbe les pay scandinaves. Pour y réussir, elle emploi tour à tour là menace et la flatterie, habil . dans l'art de chercher les prétextes de tire oo glaive toujours aiguisé dont parle Gui] laume et d'en faire sentir le poids à qi; lui résiste. Hoddc mihi, aras tibi. C'est main tenant le tour du Danemark et de la Suède S'il est des Danois et des Suédois qui n'-on pas tiré pour eux-mêmes les conclusion nécessaires de l'agression allemande en Bel gique, au mois d'août 1914, ils peuvent 1 faire aujourd'hui. Mais il est bien tard. Charles Bernard. m n ■ n i n m Il y a un an 7 mars 1917: Lis Russes s'emparât du< co, 'd'Aseadakad dans ta d&âctwn de Hamadatv £<« Ti{$s m Pour l'union sacrée La presse belge de Hollande se propose d'or ganiser une manifestation grandiose qui groupera tous les Belges exilés aux vPays-lîas dan; ° une môme pensée d'admiration pour les popu-lations de Belgique solidairement unies par i- une morveilleuse résistance devant l'envahis-tt seur. Cette manifestation sera do notre part 0 un élan de reconnaissance et d'admiration, un cri de tendresse aux patriotes flamands, témoignant par leurs courageuses protestations u contro l'activisme d'une fidélité au lloi et à la Patrie indivisible, d'un attachement pro-î» fond aux Belges de Wallonie, leurs frères, avec 5- lesquels 'ils subissent depuis bientôt 4 ans la n plus odieuse tyrannie. yi Nous avons besoin do resserrer, do récliauf-j_- fer la solidarité 'qu nous unit à eux, de leur js dire toute la beauté de leur courageuse attitude. Chez eux, ia noblesse s:est mêlée au deuil; jamais pareil spectacle ne tut offert au 18 ; monde. Leurs gestes personnifient tout l'idéal ir i humain: ils sont pour nous des géants. B, La manifestation du 13 mars sera pour nous -jQ une journée d'union sacrée où nous mettrons ,0 en commun nos angoisses et nos espérances; c'est à l'honneur do la presse belge d'en avoir eu l'initiative. 11 Nos compatriotes du dedans, après avoir 13 étouffé les derniers vestiges des luttes politi-e ques et des querelles meurtrières de partis et ls do langues, ont rempli leurs devoirs avec une droiture, une fermoté qui s'imposent au rea. pect du monde. Les échos de leur résistance ' sont arrivés jusqu'à nous; nous avons écouté " leurs gémis'omentsj nous avons un jour enten-* du l'appel désespéré dos femmes dont les pères, s les maris et' les frères ont été arra-s cliés de le-urs foyers pour être dépor-, tés en ^ 'Allemagne. Parfois nous avons évoqué l'image d'un patriote tombant contre le k mur d'une prison en balbutiant les dernières s strophes d'une Brabançonne. Aujourd'hui, c'est la rumeur des foules, Ja formidable hostilité d'un peuple descendant dans les rues et jetant à la face des rénégats le mépris de toute - son âme. Mal:nés, Tirlemont, Ostende, Lou-s vain ofc Bruxelles se soulèvent contre la trahison ofc refusent l'autonomie des Flandres. Un . nous disait que la Flandre devait renier ce qui ^ nous vient de la belle et glorieuse France, et devant les baïonnettes allemandes rangées en 3 face des foilles pour protégor les traîtres, dans les rues d'Anvers, grouillantes de monde, des 1 .fenêtres, du haut des toits, les accents fiévreux 0 da la Marseillaise retentissent, étouffent lés 2> cuivres des fanfares activistes. En chantant - la Brabançonne, en entonnant l'hymne de la 1 Fr&nœ, ils comprenaient, ces Mamands-là, s que l'autonomie des Flandres est un étranglement d'une parti© de la nation, un asservissement à l'Allemagne. Le souvenir de nos soldats luttant et mourant joyeusement pour la Patrie, ttoute la b filoire do notre passé a pénétré cette foule;.et 3 son patriotisme, son attachement à la Franco 9 | détestéo par Allemagne à cause de sa supério-t rite civilisatrice, témoignent d'un loyalisme dé-_ lirant que la tyrannie allemande ne peut pas étouffer. Avec le peuple, les autorités coramu-' nales des villes flamandes ont condamné les activistes; la Cour d'appel do Bruxelles a exercé n une action publique contre ces délinquants du s droit commun, action" arbitrairement arrêtée li par l'occupant, qui force les deux Cours de ïi Bruxelles à prendre l'attitude admirable et s fière que nous connaissons. Ces graves événements, auxquels s'ajoutent la sublimité do nombreux verifices, ]a profondeur 5 des souffrances endurées et le patriotisme in-e domptable d'une nation bâillonnée; cette ^ volonté des Flamands de restei unis quand e mémo et toujours avec 'eurs frères wallons u persuadent les Belges do Hollande de commu-é nier, en un jour de manifestation, avee ceux du s dedans, dans un sentiment d'unanimité natio- ;s na^e- . Admirable occasion d'affirmer notre union. ® Plusieurs d'entre nous, égarés par des sym-e pathies qui ne sont plus de circonstance^ ent .1 peut-être porté atteinte à cette union ; la manifestation du 13 mars organisée par la presse , belge do Hollande qui symbolise pleinement k toutes nos aspirations sera pour eux' la plus s belle preuve que l'apaisement des partis n'esîr pas Une utopie, mais une parfaite réalité scellée du sang de nos soldats, une trêve sereine et bienfaisante, une impérieuse nécessité à la-quelle doivent généreusement adhérer les Vrais [„ patriotes. a M. Gailly. u 1 i-11 r> ■ o " n/1 !■ LA PIRATERIE SOUS-MARINE t e Une protestation de la Section espagneie s. de la Ligue des Pays Neutres. ' ' La Ligue des Pa}'s Neutres, présidée par ® le comte de Romanones, ancien président ' du Conseil espagnol, et le général Bena-vides, ancien président de la République 3 du Pérou, nous communique la note suivante que nous inséronè volontiers : s ,,La Section espagnole de la Ligue des Pays Neutres, informée des circonstances i dans lesquelles s'est produit le torpillage du s vapeur ,,Joàquin-Mumbru" ; 3 estimant que ce torpillage constitue une i violation criminelle du Droit des Gens et 3 un grave attentat contre l'honneur et la , dignité du peuple espagnol; i- considérant, d'autre part, que l'Alle- s magne n'a tenu aucun compte des avertis- e sements antérieurs qui lui furent adressés e pour des faits semblables; r invite le gouvernement espagnol à pren- - dre les mesures les plus énergiques, récla-i iuées par la nation tout entière, pour faire _ respecter par un belligérant sans scrupules les droits sacrés de l'Espagne", t Pour la Section espagnole : 3 Le secrétaire: Luis E. de la -Hocha: - ■■o ■ q l ç.iiw Papiers à chiffonner Le ,,Lokal Anzoiger" qui est officieux et la ,,Deutsche Tageszeitung" qui est un des organes les plus accentués du pangermanisme estiment tous deux que la paix avec l'Ukraine annule les deux manifestes , des empereurs, celui de novembre 1916 et celui de septembre 1917. Désormais l'Allemagne a les mains entièrement libres à l'égard, de 1a Pologne^ En Belgique. Le Régime de Sa Terreur. Condamnation en masse. Du 16 au 26 février a eu lieu à Anvers un procès d'espionnage. Il y avait 63 accusés. Huit compatriotes ont été condamnés à mort et de nombreux autres aux travaux forcés. Contre !e Conseil des Traîtres. Voici le texte do la protestation envoyée par la commune d'Auderghem à von Hertling : Auderghem, le 5 février 1918." Au Chancelier de l'Empire Allemand. Excellence, Si l'activisme flamand n'avait pas d'autre objet que la discussion de notre politique intérieure en matière linguistique, nous no songe-riens pas à élever la voix contro les manoeuvres de cet infime groupement qui s'intitule d'une façon grandiloquente: ,,Conseil des Flandres." Nous craindrions par dessus tout quo nos protestations ne puissent faire prendre au sérieux les manigances de quelques tristes personnages dont, en des circonstances normales, lo bon sens légendaire de notro peuple aurait fait une prompte justice. Mais il s'agit d'une question beaucoup plus vaste: l'indépendance complote et absolue de la Belgique, sans aucune restriction, est l'axiome du futur traité de paix. Il ne faut pas qu'aux conférences de paix une équivoque, si minime soit-elle, basée sur de prétendus voeux do la population belge, puisse servir de prétexte pour justifier une disoussion do cet ,objet ou de modalités d'existence quelconque à imposer à là Belgique. Non, Excellence, nos populations, qu'elles soient flamandes ou wallonnes, qu'elles appartiennent à cette immense catégorie d'habitants qui sont Belges tout court, sans se cataloguer dans l'une ou l'autre fraction do race, toutes n'ont qu'un voeu, un seul, ardent, intense: revivre libres, libres tout à fait, libres commo nous l'étions avant la guerre ; de cette liberté un peu abusive même qui exalte si bien lo sentiment do dignité humaine, qui attirait chez nous tant d'étrangers, tant de milliers de vos concitoyens auxquels nôtre pays accordait une si largo et si loyale hospitalité. Et o'est au grand soleil do cette liberté que notro peuple compte étudier et résoudre toutes les questions linguistiques • et autres qui pourront se présenter dans 6on organisation intérieure.Voilà ce dont vous pourriez vous convaincre, Excellence, en entrant au hasard dans n'importe quel'foyer de nos campagnes ou de nos villes Vous y verriez le portrait du fils tombé à l'Yser, du pèro prisonnier- en Allemagne, du frère déporté loin des siens, vous y trouveriez celui de notro grand Roi Albert, de notre Reine, de nos héros, Max, Pironnc, et tant d'autres. Mais vous y (ihercheriez vainement ceux do MM. Tack, Verhees, ou autres Borrns inconnus. Ei si quelque ouvrier ou paysan a déjà entendu ces noms-là et vous en parle, ce sera pour leur jeter son mépris à la face; et si cet ouvrier ou paysan est par hasard flamand, son regard brillera de colère qu'il ait pu se trouver dans la belle race flamande des hommes assez bas pour trahir leur patrie à l'heure du danger. Mais tout cola nous ne pouvons pas le dire; nos libertés n'existent plus; liberté do la presse, liberté d'association, liberté d'énseigne-ment, liberté d'opinion, tout est vinculé. L'anti-activisme est assimilé au crime envers le pouvoir occupant. Lorsqu'à une de ces réunions, où s'agitent les activistes sous la protection des soldats do l'occupant, un Belge, un Flamand écoeuré leur crie son indignation, ce Flamand est condamné par les tribunaux militaires allemands et lo jugement proclame que sa peine est aggravée précisément pour le motif qu'il est Flamand, Ainsi, suivait que l'on est activiste ou non, la qualité de Flamand devient alternativement un titre do gloire ou une circonstance aggravante! Nous-mêmes, qui ne pouvons plus aujourd'hui retenir ce cri de protestation, 6avons-nous si demain les rigueurs du Pouvoir occupant ne s'abattront par sur nos têtes pour avoir, sur une question belge et purement belge, exprimé l'opinion du pays tout entier? Ces rigueurs ne seront-elles pas d'autant plus lourdes quo lo Conseil communal d'Auderghem parle au «nom d'une population en partie flamande et que plusieurs des signataires de cette lettre sont des Flamands, sincères, convaincus, fiers de ce nom\ mais fiers, avant tout, de leur grande Patrie Belge? Oui, Belge! Ce petit mot, c'est notre Croix de fer à nous. Plus que jamais nous l'épingle-rons sur .nos poitrines, fièrement, et il faut plus que les'déclamations creuses d'un ,,Conseil des Flandres" pour la souiller et pour l'en arracher ! Si ce a-i du coeur pouvait être communiqué par Votre Excellence à Sa Majesté l'Empereur ot à, MM. les Membres élu Reichstag, nous no doutons pas qu'il ne contribuât à éclairer ces hautes autorités sur les sentiments réels de la population belge. Veuillez agréer, Excellence, 1;expression de notre haute considération. Le Président du Conseil Communal, (s) Hermann-Debroux. Par ordonnance : Le Secrétaire Communal, (s) De Grysc. Los Membres : Les EchCvins: Vandergooten et Verrycken. Les Conseillers: Idiers, Crock, Demey, Bun-tinck, Bassem, Schoonjans et Vandcrborgt. le nsuvement flaaand ooitrs l'intrigue activiste Le fait le plus frappant dans les nombreuses manifestations et protestations qui continuent à se prexluire en Belgique occupée contre les menées des activistes, c'est qu'elles n'ont point T>our auteur eles collectivités ni. des personnes suspectes d'hostilité au mouvement fla-; mand. l'ourijait-on classer' psrmi les éléments arti-flairingantr. r"-" ô::rnr.i!c des Conseils .oommv-nau:: tel que ce:«s d'envers, qui revendi'iro le titre do ..première ville flamande de Belgi-j que", de Malines, de Turnhout, do St. Nicolas, etc. ? La plupart des Conseils communaux, qui ont voté des ordres du jour et ont envoyé au Chancelier impérial dos lettres de protestation contre l'usurpation de pouvoir du soi-disant Conseil des Flandres sont les mômes qui, avant la guerre, avaient voté des ordres du jour d'approbation et d'adhésion à la proposition de Joi de flamandisation do l'Université de Garni, déposée à la Chambre des Représentants en 1912 par les trois leaders du mouvement flamand, Mr. Louis Franck, député libéral d'Anvers, Camille Huysmans, député socialiste de Bruxelles, secrétaire du Bureau socialiste international, et Frans Van Cauwelaert, député catholique d'Anvers, et dont la discussion on sections de la Chambre n'a été interrompue quo pp.r les hostilités do Ja présente guerre. Parmi les signataires de la protestation si énergique du Conseil communal d'Anvers du 29 janvier 1918 au Chancelier von Hertling, on relève les noms du même député flamand Louis Franck, présidentyde l'Association des juristes flamant, éehev.n ; du sénateur flamand Van Peborgh, défenseur, énergique au Parlement des-»rovorm.es flamandes de Karel "Weyler, ancien président de la Conférence flamande du Barreau d'Anvers. La protestation do la ville do St. Nicolas n'est pas m°ins intéressante à relever. Cette petite ville flamande de la Flandre orientale bien caractéristique, où toutes les vieilles familles ont gardé le goût et lo culte de la tradition, donne pour garantie do sa loyauté et do son attachement à la patrie belge lo nom do Jan Nobels, son représentant à la Chambre, <lo A. Verwilcrhen, député permanent de la Flandre orientale, qui s'associe tout naturellement au sien, et celui do De Smedt, bourgmestre de St. Nicolas, noms vénérés dans toute la. région. Lo Conseil communal de St. Nicolaé compte encore parmi ses membres Karel Sturm et des réprésentants flamands de la petite bourgeoisie et de la classe ouvrière. Quant au Conseil communal protestataire de TUrnhout, qui Vest prononce avec tant d'autres villes de Flandre, a«*cc tanji d'autres communes, contre les misérables menées des activistes, c'est l'un eles plus flamingants do la province d'Anvers. Non moins significative est la protestation du Conseil provincial d'Anvers où les flamingants les plus authentiques et les plus militants se trouvent dans une très forte proportion et où les discours en flamand étaient devenus un principe, voiro uno institution. On no peut donc que sourire qulanel on voit la presse activiste, en poine de prouver qu'elle a la population flamande avec elle et de faire passer les membres du soi-disant Conseil des Flandres pour ses rqîrésentants authentiques, réduito à traiter de ,,fransquillons" (antiflamands) les leaders les plus qualifiés et les personnages les plus autorisés du mouvement flamand d'avant la guerre et d'à présent. Eu réalité, les protestations d'aujourd'hui contre la proclamation de l'indépendance de la Flandre, c'est-à-dire en réalité contre son assujettissement à l'empire allemand, no font quo poursuivre la résistance entamée par tous les milieux flamands, dès le début de la ma-noouvre activiste allemande, contre l'immixtion do l'Allemagne dans les affaires intérieures do la Belgique. La protestation contro les intrigues activistes n'a jamais été interrompue en Flandre. Elle s'est renouvelée, infatigable et do plus en plus énergique, à toutes les étape» de la réalisation du plan politique allemand. Ces étapes sont peut-on dire marquées par les dates mômes des protestations flamandes. Juillet—août'191o: Protestation sitmée par tous les leaders flamands présents en Belgique sur l'initiativo de M. C. Huysmàus affirmant lo patriotisme et l'attachement indéfectible de la Flandre à la Belgique ; 8 janvier 1916 : .Lettre de protestation au suiet de la flamandisation allemande de l'Uni-» versité de Gand, adressée .au général von Bis-sing par une série de notabilités dirigeant ou représentant les puissantes associations flamandes littéraires et pcjlitiques, telles e^uo lo ,,Wil-lems-fonels", lo ,,Davidsfonds", lo ,,Nedcrduit-sc.he Bond" et le ,,Libérale Vlaamscho Bond" d'Anvers; le ,,Liberalo Volksbond" do Bruxel-les; les groupements ouvriers affiliés aux-trois grands partis politiques belges; lo .,Bond der Vlaamsche Rechtsgeleerdcn" ; les ,,Vlaamsche Natuur en Geneeskuneiige Congressen" et bien d'autres. 10 mars 1917 : Protestation rendue publique adressée au Chancelier von Bethmann-Holl-Aveg par 70 notabilités politiques flamandes contre la démarche à Berlin du soi-disant ..Conseil des "Flandres" et contro la division administrative du pays: 12 juin 1917: 'Protestation de toutes les notabilités politiques belcres, tant flamandes que wallonnes, contre la division administrative du pays et contro la déportation consécutive des fonctionnaires belges. A la même date protestation analogue des corps judiciaires' belges, tant de la région flamande quo de la région wallonne, depuis les juges, de paix jusques et y compris les membres du Parquet et dé la Cour de Cassation et des barreaux de Cassation et d'Appel. Le même mois, protestation, du Cardinal Mercier chef du plus grand diocèse flamand de Belgique comprenant deux des plus populeuses provinces du pays (Brabant et Anvers), exclusivement flamandes, à part un seul arrondissement wailon. 6 juillet 1917. Protestation du Conseil communal d'Anvers pour lo même objet. 12 septembre lt/17. Protestation des Conseils communaux de l'agglomération bruxelloise,. (.750.000 habitants, soit le 1/10 de la population totaîo du pays), ne comprenant qu'une commune à majorité wallonne (lxelles). 29 octobre 1917 : Réitération de la protestation par le Conseil communal de Bruxelles. De tels actes démontrent que c'est la Flandre toute entièro qui s'est soulevée d'indignation, sans aucune défaillance, dans la persistance de sa révolte contre l'usurpation des activistes. Ceux-ci d'ailleurs savent si bien combien peu ils représentent ..l'opinion flamande" que leur premier soin, depuis que l'autorité allemande les à autorisés à passer à l'exécution du programme, a été de faire enlever aux bourgmestres leur pouvoir de police et de remplacer par un simulacre do consultation populaire les Conseils provinciaux et communaux restés en fonctions. Ils demandent aux autorités allemandes de : révoquer les bourgmestres et de relever «'e ! leurs fonctions les corps administratifs communaux, tels que ccux d'Anvers, qui ont eu l'audace de ne pas se taire. Us demandent en ! un mot aux Allemands do *eur livrer la- Fla>i-i elre, plus solidement ligottée et bâillonnée j qu'elle ne l'est déjà, par l'abolition de tous ses' organes représentatifs et des droits d toutes les associations constituées. Ils no réussiront d'ailleurs ainsi qu'à d« tromper le monde sur les apparences dont il pensaient le décevoir et à rendre en Flandr même la résistance plus âpre et plus déses pérée. One nouvelle protestation. Après lo Cardinal Mercier, après les élus lé gaux- du pays; après les plus hautes autorité judiciaires, après les Conseils communaux de grandes villes, qui ont solennellement et ave une merveilleuse unanimité fait entendre leu protestation contre le Conseil des Flandres e j contre lo mouvement àktiviste, voici encore un 1 voix autorisée qui s'élève pour anathémisor L ; bande de traîtres et do vendus, dont les Aile mands utilisent les services pour essayer de dés ! unir et d'asservir la Belgique. j Mgr Heylen, qui, comme on le sait, est d'ori 1 gine flamande, vient de revenir de Rome e ! s'est rendu à Anvers pour transmettre aux ha : bitants de la métropole la bénédiction du Saint i Père. L'éminent évêque de Namur a donné ui I sermon do dharité dans une des églises d'Anvers j et au ' coulis do son nMoeutâon il a fait un a.ppe éloquent à l'union patriotique de tous les Bel ges et une critique cinglante des manoeuvre auxquelles certains individus se livrent pou: vendre le pays à l'étranger. Belge d'abord, Flamand ensuite, a dit Mgr lïcylen. Cotte heureuse formule synthéthisi admirablement le patriotisme tel que le oonçoi l'immonse majorité du peuple belge. Aussi, un» manifestation de respectueuse sympathie a-t elle accueilli 1© prélat à sa. sortie de l'égoise. A la suite de ce sermon, les organes aktiviste et erabo'.ihés ne se sont pas nriivés d'attaquer outrageusement l'évêque de Namur, et en mê me temps lo respecté doyen d'Anvers, qui avait par sa présence, donné son adhésion la plu: complète à cette protestation. Ces attaques de; pires ennemis de la Belgique honorent les deu: prêtres, comme les sifflets de quelques onergu mènes honoraient réce:nme'nt lo Cardinal Mer cier. A BfMxelSes Le tramway vicinal de Bruxelles à HaJ, part dimanche matin de la place Rouppe aveîc d< nombreux voyageurs, pour Hal et Mons, rou lait à tout© vapeur chaussée do Mons, lors que là machine sauta des rails, entre Zuen e Leeuw-Saint-Pierre, entraînant les voitures re morquées. Avant que le machiniste pût stopper toutes les voitures avaient culbuté dans le foss bordant la chaussée. _ On signale do nombreux blessés, dont plu sieurs très grièvement. Des médecins sont arri vés sur les lieux de tous les villages environ nants. Les plus gravement blessés ont ét. transportés à l'hôpital 'Saint-Pierre. I.e servie des tra.mwavr, a dû être interrompu1 et il n'aifai pas repris lundi matin. C'est'exactement entre Zuen et l'endroi ; dénomme ,.Le Gros Tillend" que Tacciden s'est produit. Les voitures étaient bondées cl voyageurs, dont — comme à l'habitude — ui grand nombre do trafiquants allant chercher di bourre et deis pommes de terre dans la ban lieue. Par on ne sait encore quelle cause, la ma chine sortit des rails, et, entraînant toutes Je voitures, se dirigea vers le fossé parallèle à l route. Avant ejuo le machiniste eût pu serre: les freins, la plupart des voitures franchis saient le fossé ou s'y arrêtaient et basculaient tandis que des cris d'effroi retentissaient par tout. On devine quelles bousculades euren lieu, qiiel sauve-qui-peut ! Mais do nembreu: voyageurs ee lamentaient, grièvement blessés Dés secours arrivèrent bientôt, des médecin se .hâtèrent auprès des victimes. On relevs quantité de voyageurs seulement contusion nés, heureux, comme on penso, d'avoir échapp. à la mort. Los victimes les plus grièvement at teintes, après quelques soins sommaires, furen ramenée? à Bruxelles et transportées à l'hôpi tal Saint-Pierre. Deux habitants do Vlesembeel sont actuellement en traitement à cét hôpital. Ooriinie nèùs l'avons dit, le service a ét< interrompu toute la'journée de dimanche. Un< enquête fera sans cloute exmnaître les causes d-cet accident, cjui eût pu avoir des conséquence terrifiantes. Ouant aux dégâts matériels, il sont considérables. ! La catas.tropho du tramway vicinal qu a ei J lieu près de Zuen est due à la rupture d'un ; cscieu de la locomotive. Il y a 40 blessés ; dont 10 grièvement. Parmi ceux-ci se trouve ; un. soldat boche qui a la jambe écrasée Une des victimes aurait succombe. * * * Nous avens dit qu'en préparait un granc départ d'enfants pour la Suisse. Il aura liei bientôt et comprendra 150 petits choisis dans les 16 communes du Grand Bruxelles et dont ■ les pères sent tombés au chamj d'honneur. On projetto> un second exode d'enfant: de soldats tués, grands blessés et prisonniers de guerre. Les petits seront escortés pendant lèï voyages .par des infirmières suisses et même i françaises — dit-on Une feuille teutonisée consacre un écho 1 I un magnifique nègre, cireur de bottes, qu i 3,'appelle A. Madou, s'intitule ,,Fcurnisseuî de la Ligue contre l'accaparement et la fal sification des crèmes pour chaussures" e1 que tout le monde connaît. Et la feuille noto que, poussant une charrette jaune ca nari, il est vêtu de rouge — n'osant ajoute) qu'étant ' noir — ce Congolais patriote z trouvé le moyen de promener dans la ca pitale un vivant drapeau national, secret de sa. vogue sans nul doute. <• * » Un jeune étudiant de l'Athénée royal d< Bruxelles, âgé de 17 ans, a profité d'ur moment d'absence de ses parents pour s'en fermer dans 6a chambre et mettre fin à ses jernrs en ouvrant au large les robinets de: conduites de gaz. Lorsqu'on découvrit le corps, la mort avait fait son oeuvre. Le dé seépéré a laissé plusieurs lettres manifestani une misanthropie aiguë. A Charlerol On annonce la mort de M. Germain Dagno-lies, président du Bureau de Bienfaisance ei écbevin de Thuin, décédé à l'âge de 67 ans <!-> M. iinnapuc. admii:?tràt.cur-c!élégué do lr Nouvelle Société eles Forges et Fonderies d< Moustier-sur-Samhre ; et de M. Léopold Ghi-dez. Je pharmacien bien connu de Farciennes ; k Jeîlia" descendu chez les Belges 3 C'est un des bombardiers de Dunkerque et de Londres. — Il portait 760 kilos d'c-xjiï-anfs. — Quatre aviateurs allemands prisonniers. C'est une énorme machine, un de ces grands bombardiers que les Allemands ■ envoient sur Londres ou sur Dunkerque. Il a 26 mètres d'envergure et est muni de deux moteurs de 260 chevaux. Les J moteurs sont placés à droite et à gauche b d'une nacelle très spacieuse, où quatre hom-3 mes peuvent ,,travailler" à leur aise: le i pilote, l'observateur, le bombardier, le - mitrailleur. Cette nacelle ne rappelle plus que vaguement le baquet de nos avions d'autan où " l'on était si mal à l'aise. Elle fait penser " plutôt à la cabine de commandement d'un navire, avec ses appareils divers. Quatre ! hommes prennent place et si je donne, à chacun une dénomination, ne croyez pas qu'ils 1 soient spécialisés au point que le pilote ne - puisse pas faire l'observateur, que le bom-5 bardier ne tire pas une bande de mitrail-: leuse le cas échéant. L'appareil est de la famille des fameux " Gotha. Les techniciens qui tiennent compte des différences les plus menues l'appellent > avec exactitude un Friedrichshafen. Il ap- - par tient au type construit dans les usines bien connues où l'on a commencé à bâtir les ? Zeppelins. Il peut enlever 1,200 kgr. que l'on répartit suivant les circonstances entre " lo poids de l'équipage, celui des provisions * d'essence et d'huile, l'armement offensif et j défensif. L'armement défensif peut com-. prendre trois mitrailleuses. Peur l'offen-! &i*re, le bombardier peut emporter douze I bombes contenant une quinzaine de kilogrammes d'explosifs, six torpilles chargées d'uno soixantaine de kilogrammes et une torpille de trois cents kilogrammes, un' de ces engins formidables dopt un officier ^ me disait en un raccourci pittoresque autant 5 que saisissant, ,,qu'ils remplacent une mai- - son de quatre étages par un trou." Il gît là maintenant, le Gotha, dans un - petit îlot triangulaire dont les deux côtés - sont formés par de larges fossé3 bordés de ; hauts peupliers, et la base par une prairie " inondée. Il a été obligé d'atterrir samedi soir et, à le voir casé ainsi, à la lumière du . matin, on s'étonne qu'il ne soit pas noyé . dans l'inondation ou qu'il n'ait pas été ee i briser dans les arbres tout proches. Il est là * intact ou presque. Tandis que des officiers spécialistes s'affairent à en examiner tous les détails, à prendre de3 notes,, à décliquer " -les appareils photographiques, les sentinel- ^ les tiennent à distance les curieux qui se i sont aventurés à travers une boue de glaise i collante ' et happante où l'on s'enfonce - jusqu'aux chevilles. Parmi les badauds, le Idiaki de nos soi-5 dats domine, mais on y voit aussi unie dou-1 zaine de gosses de Wulveringhem et deux ou troix vieux paysans. Ils s'intéressent à l'acrobatie que doivent faire les officiers [ pour passer dans l'îlot sur un pont : de fortune fabriqué hâtivement d'une : vieille échelle et d'une planche. S'il . en • est un dont les bottes alourdies 3 do gros paquets de boue glissent et qui ' prend un bain de pied dans l'eau fangeuse, r co sent d'80 éclats de rires bon-en fant. ] Dans un groupe, un artilleur donne des t détails sur l'atterrissage involontaire de ce . ,,Gotha", qui était parti samedi se>ir d'uni : aérodrome allemand, en Flandre, pour aller bombarder Dunkerque, mais qui avait été ' pris dans les tli3 de barrage, qui avait eu [ des éclats de .ehrapnells dan3 ses moteurs et J une hélice partiellement démolie : ? „A cause de l'obscurité — il était 7 heures passé — nous avons entendu tomber le , boche plutôt que nous ne l'avons ^ vu, quoique' les aviateurs aient lancé une fusée blanche ci- fusée rouge. Quelques cama- > rades et moi, qui nous trouvions près d'ici, nous nous sommes . précipités. Nous les avons vus descendre de' l'appareil qui venait d'atterrir dans la boue. Les Allemands tentaient de mettre le feu à l'avion. Nous ! leur avons intimé l'ordre de se rendre et de j lever les bras, en braqliant sur eux... un | I index menaçant, car nous n'avions pas d'armes. Ils ont dû croire que ne us tenions des revolvers, car ils n'ont pas insisté.. ,, Simultanément, un camarade s'était ' jeté dans le fossé qu'il traversait dans l'eau îusqu'au ventre et allait ce placer devant l'appareil pour qu'ils n'essaient plus ' de ' l'incendier. D'autres hommes sont arrivés * aussitôt, qui avaient des pistolets et qui ont tiré des coups de feu en l'air. Un officier du cantonnement et des fantassins de la garde se sont précipités au pas de course. ,,Les quatre Allemands étaient pris. Il y avait un officier et trois sous-officiers. L'officier parlait très bien le français. Il nous a demandé 6'il était chez les Anglais, chez les Belge» ou oh^ç les Français. Il n'avait pas l'air rassuré. Il a demandé à être conduit de suite à l'état-maje>r le plus proche". C'est ce qui a été-fait. Là, l'officier allemand' a raconté qu'il était parti peur Dunkerque, mais qu'il n'avait pu atteindre son but.. Sentant le Gotha trè3 fortement touché, il aurait rebroussé chemin au plus vite, lais-! sant choir ses torpilles dans la mer, mais il n'aurait pu rejoindre se3 lignes. Cette déclaration est sujette à caution. Elle e6t d'ail-' leurs inexacte manifestement en os que nous ' avons encore tremvé une torpilla moy>enno ' attachée à l'appareil. Il est pcœible que l'Allemand cherche à cacher sa part de res-' ponsabilité dans un bombardement et qu'il ait été fraippé par notre artillerie au moment de revenir de Dunkerque, où il avait exécuté une partie de sa mission de bombardier, et qu'il avait encore des explosifs pour ailler tuer des civils, des femmes et des 1 enfants, à Adinkerko ou à La Panne. Quoi ' ! qu'il on soit, les' autorités militaires seules sont compétentes pour tirer cette affaire au ' clair. Pour nous, nous retiendrons seulement que samedi e/prè>midi deux avions aile*

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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