L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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17 October 1916
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s.n. 1916, 17 October. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/4f1mg7gs2t/
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3êmto Attïïeë IVO. 724 (3 cents mardi T7 octolbre L'ECHO BELGE L'Union fait la Force, Journal quotidien <dw matin paraissant en Hollande, esf noirs nom îè'o famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. Z. VOORBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Charles HerWet, Comité de Rédaction: j René Cltamlbrys EmiIe Painparé. II ■! M—» Pour les annonces, abonneitiet'ts et vente au numéro, s'adresser à l'Administratioit du |ouraal:N.Z.VoorburgwaI 234-240,ârasterdBm Téléphone: 177S. Abonnements: Noilantie fi. 1.50 par mois. Etranger H. 2.00 par mois Annonces: 15 cents la ligne. Réclamess 30 cents Sa ligne. Les bourreurs de crâne. L'appellation fait partie du pittoresque »r<*ot des poilus. Le correspondant parisien du ,,Nieuwe Rotterdamsche Courant" s'efforce de l'expliquer à ses lecteurs. Ces termes, prétend-il, servent à désigner une certaine sorte de journalisme qui a sévi dans tous les pays belligérants et dont les traits principaux sont les suivants: l'anéantissement quotidien par la plume des armées ennemies, l'exagération de nos succès et le rapetissement de ceux do l'ennemi, l'annonce périodique de l'épuisement de l'adversaire, la description des joies de via vie dans les tranchées, etc. C'est là un,e explication de neutre, que je crains tendancieuse et trop restreinte. Je suis convaincu que les braves et. graves soldats de Bouchavesnes et du Mort-Homme, s'ils sont irrités parfois par certaines exagérations optimistes des ^littérateurs du territoire", ne le sont pas moins par les bavardages oiseux du pacifisme bêlant et par toutes sortes de manoeuvres, de petites habiletés politiques capables d'énerver le moral du soldat, de provoquer, après deux ans d'une guerre douloureuse, des fissures dans le bloc des nations alliées, des peuples soulevés contre l'Allemagne responsable de cette boucherie sans exemple, contre la barbarie qu'on a vue à l'oeuvre à Louvain, Tamines, Senlis et Guébervillers. Nous ne saurions assez le répéter: nul n'a le droit de crier ,,jusqu'au bout!" tant qu'il n'est pas dans la tranchée, tenant sous les rafales d'obus; mais aucun civil n'a le* droit non plus d'insinuer le doute et le découragement dans l'âme des soldats stoïques qui acceptent en silence cette dure épreuve et dont chacun mérite les paroles qu'Alfred de Vigny a \ mises dans Servitude et grandeur militaires: ,,L'abnégation du guerrier est une croix plus lourde que celle du martyr. Il faut l'avoir portée longtemps pour en savoir la grandeur et le poids." Que Benoît XV médite ces deux phrases et qu'il nous fasse ! grâce une fois pour toutes d'homélies du genre de celle qu'il vient encore d'adresser, écrite de sa propre main, aux évêques allemands réunis à Fulda, pour les remercier d'une adresse dans laquelle ils protestaient de leur fidélité. Qu'on m'entende bien : ce n'est point un prurit d'anticléricalisme qui m'inspire cet article, mais le seul sentiment de la beauté, de la grandeur de notre cause nationale qui s'identifie avec celle de nos alliés. Je sais ce que le vicaire du Christ représente en principe pour un croyant et je serais désolé si les lignes qui vont suivre allaient blesser dans ses convictions religieuses intimes un seul -de mes compatriotes. Je le répète: je n'entreprends pas aussi une offensive contre un parti politique» ou un idéal religieux. Mais nous avons le droit de penser et le devoir de dire bien haut que la politique hyper-neutrale du Saint-Siège dans cette guerre a été profondément regrettable. D'ailleurs, je suis bien tranquille: je n'en dirai jamais autant de mal que certains catholiques français ou les catholiques bel-[ ge3 du ,,XXe Siècle". ,,Ce nous a été une consolation, écrit le pape à von Hartmann, de constater que vous avez exactement Gompris nos idées et nos intentions. Car, outre l'amère douleur que nous ressentons à voir entre nos fils ce bain de sang terrible et persistant, il arrive 'encore que nos efforts répétés en faveur de la paix se heurtent chez certains à des suspicions inutiles, chez d'autres à une opposition déclarée. Comme si le souci du bonheur général, mais l'espoir de quelque avantage peur notre propre personne, ne nous avait pas arraché ces mots. Ou comme si, nous voulions voir cette guerre terminée par une •paix qui ne reposerait pas sur la, justice et î'équité. ,,La vérité est tellement obscurcie par les passions qu'on perd de vue ce qui est clair comme le jour: à savoir que le Pape de Rome, comme représentant du roi de la Paix, 'conscient des devoirs de son état, ne peut inciter, travailler qu'à l'avènement de la paix et que de cette façon il n'a pas en vue le bien-être de quelques personnes seulement mais de toute l'humanité, spécialement dans cette guerre inhumaine, dont le raccourcissement, ne serait-ce que d'un jour, ne serait pas un mince profit pour l'humanité". Et cela continue sur ce ton. Pour finir, Benoît XV félicite les évêques allemands de travailler à la réconciliation entre les peuples. (En attendant, Spahn, Grôber, Erzber-ger et d'autres députés du Centre, voulant faire, pièce au Chancelier, réclament une guerre aérienne et sous-marine impitoyable pour en finir avec l'Angleterre...). Nous , nous défions souverainement des neutres qui, en termes amicaux, s'engagent, vis-à-vis des Allemands, à travailler dès à présent à l'avènement d'une paix basée sur la justice Celui qui, aux yeux des croyants, incarnait de la façon la plus haute l'idée de la justice sur la terre, a éludé jusqu'ici la question, primordiale des responsabilités devant le crime, celle des atrocités commises par les Allemands et les Autrichiens en Belgique, en France, en Serbie, en attendant que le Turc eût recommencé,^, saigner l'Arménie chrétienne. Le pasteur des âmes, le représentant du Dieu de justice a jusqu'ici refusé do distinguer le bon grain d© l'ivraie. Il vient d'exprimer, à propos de la saisie du Palazzo de Venezia, nroj>riété autrichienne une indignation çi'ai . eût été mieux de mise quand on massacrait des prêtres à Louvain ou dans le Luxembourg. Qu'on se souvienne encore de certaines interviews à grand fracas qui suscitèrent de la colère parmi les catholiques français et belges qui ont leur franc parler et chez qui le sens de la justice n'est pas coin® plètément obnubilé par l'obéissance. Des démentis officieux publiés après coup par V Osservatote llomano n'ont que bien peu énervé l'effet de ces déclarations du Pape ou du cardinal Gasparri. % A présent, la plupart des journaux italiens prétendent que le Vatican n'a de souci que d'intriguer à Paris, èn faveur de l'Autriche, et de mettre la France en garde ,,contre l'égoïspie anglais, le péril slave et les ambitions italiennes." Une de nos compatriotes, Mme Irme Cazier, domiciliée à Home, a révélé dans la ,,Belgique" les propos graves tenus à ce sujet par le cardinal Gasparri devant M. Edouard Helsey, notre confrère du Journal. ,,L'organe du Saint-Siège, dit-elle dans la ,,Tribuna" de Reine, vient d'adopter tout d'aibord sa procédure ordinaire : il déclare que j'ai menti. Puis, voyant que son démenti n'a point porté,' il s'efforce de me tendre la perche et de me conduire tout doucement sur le chemin de Damas, en ma qualité de chrétienne, etc. Comment, dit-il, madame Cazier peut-elle garantir ,,sur son honneur" l'exactitude des faits qu'elle rapporte puisque, d'après ses propres déclarations, les révélations en question ont été faites à un tiers. Elle peut affirmer ,,sur l'honneur" que ce tiers lui a transmis ces déclarations, mais comment assurera-t-elle qu'il les ait lui même reçues," etc. ,,M. Edouard Helsey a quitté le Vatican après une 'première entrevue (il y en eut deux en tout) d'après lesquelles fut rédigée l'interview qu'a publiée le ,,Journal" — et a parlé à plusieurs personnes du scandale en question. Le rédacteur du ,, Journal" se montra extrêmement peiné de ne pouvoir publier en entier ce qu'il savait et ce que lui avait déclaré personnellement le secrétaire d'Etat. M. Helsey se rendait compte de l'importance de ces déclarations; il avait compris le danger des intentions secrètes qui devaient servir de base à la réconciliation avec la France tout en visant", en réalité, le sauvetage de l'Autriche." Cependant, M. Helsey, ne sachant encore les propos qu'on lui prêtait, a télégraphié de Salonique au cardinal Gasparri qu'il protestait contre l'usage fait de son nom et qu'il reconnaissait seulement l'authenticité des déclarations publiées dans l'interview du ,,Journal". Où est la vérité, et la connaîtrons-nous jamais? Quoi qu'il en soit, il faut qu'on le sache au Vatican comme dans tout autre milieu neutre: aucune ,,combinazione" ne sera à même de rompre le bloc solide des Alliés. Notre compatriote Camille Huysmans compare plaisamment, à certains jours, l'action du Bureau Socialiste International à celle du Pape de Romé. Je l'aime mieux quand, en lui, selon l'expression que Charles Bernard employait ici-même, le Belge tord le cou au secrétaire de l'Internationale. Le député socialiste italien Morgari, qui, si je ne m'abuse, fut à Zimmerwald et par conséquent trouve encore insuffisante l'action du bureau, de La Haye, fait un tour en pays neutre, en Scandinavie, en Suisse, et toute la presse allemande reproduit avec complaisance ses déclarations sur les responsabilités partagées, les rivalités capitalistes, cause de tout le mal: ritournelle bien connue. D'autres passent l'éponge sur les atrocités. Maeterlinck a bien prévu qu'on essaierait un jour d'obscurcir le sentiment très net que firent naître en nous toutes ces horreurs, qu'on voudrait nous faire oublier. Se doutait-il que sa prévision se confirmerait si vite? Bourreurs de crânes ceux qui, parmi nous, ne mettent pas une sourdine à leur prosélytisme confessionnel du politique, qui rallument en ce moment des querelles politiques ou linguistiques risibles en un temps où nous attendons, le coeur angoissé, le dénouement du plus formidable drame qui ait secoué le monde. Dieu merci ! ces agitations n'ont d'importance grave qu'à l'arrière. Si d'aventure, c la rumeur en parvient jusqu'aux oreilles de nos soldats, parmi le grondement des canons, ils doivent hausser les épaules avec une profonde indifférence ou quelque tristesse. : Seul, le silence est grand... a dit le poète. Mais vous le» rompez, me dira-t-on. J'ai une excuse : je ne parle que pour engager les autres à se.taire et moi avec eux. Je préfère relire maintenant les ( dernières lettres écrites peu de temps * avant sa mort par ' le capitaine-avia- < tour Macquart, ardent militant socia- < liste de Lille, ou bien encore cette simple-carte que m'adresse de l'Yser un officier qui est ,,peuple" par toutes les fibres de son être: ,,Tout va bien ici Nous espérons toujours ne pas devoir passer un troisième hiver, mais, s'il le faut, on le fera de grand coeur, ,,puisqu'on les a". Louis Piérard. P. S. Un brave soldat du Hainaut que je connais me dit que depuis deux ans il est privé de tout secours. Sa famille lui a écrit il y a 10 mois .de rechercher un parrain ou une marraine prête à lui faire une légère avance qui serait remboursée après la guerre. Je tiens l'adresse de ce fils de bonne j famille à la disposition du protecteur éventuel. , En Belgique. ! . - I n Darsirmo r<£S Iq Taproilt»" a noté la conversation de tous ces Belges... ILC laOyiflSBîS UtS sÛ I Cil OUI Tous, ils en avaient plein le dos de ia guer- Le „Telegraaf" d'hier matin confirme la te--. Tous, ils protestaient contre lé recul éven- nouvelle de notre correspondant particulier des du front allemand... Tous n'avaient qu un Flandres relative à la nouvelle mesure pilse £ paix sur place, la paix dans les tran- par les Barbares. A l'heure actuelle, ce5x-ci chees.. Tous etaient d accord que la Belgique ont envoyé en Allemagne deux mille citoyens entramee maigre elle( !) dans la guerre, était gantois, chômeurs pou? la plupart, que nos ru.nee surtout au profit des Anglais! b • i i,i* i i c ■ ' Voila ce que Mark a entendu, et il conclut: ennemis vont obliger au travail torce au pays tt1 -, -, ... ' , de 1 f'iim ^ue Von -"-m<:*en'nn'S maintienne les Allies la . 1 ' î ir i i x i où ils sont! C'est le voeu de tous les Belges. A partir du 15 octobre, tous les petits îlots ti i j. • c - 1 i ' • . Il y a plus et mieux. formes par les nombreux canaux qui coupent M i ■ <- +. + - i ' i î •„ 1 , , - - î • i ,• ;i„„4. Mark, qui est un type très gobe, a reçu la la ville sont fermes a la circulation, pendant . . 1 .. -1, ° vi , , • x i ■ r» i ki« visite de plusieurs dames et messieurs de quelques heures, ceci tous les îours. rrobabie- u _ i • d j. v r i- ^ £ ,, ' , • •' 1 elite allemande — qui l'ont supplie, lisez bien ment cette mesure est prise pour empechep ,, U* t i t> h • >> -, • f , i • i i n j. ■ supplie, dappuver l idee du ,,Bruxellois : es manifestations des braves Gantois auxque s ^ m . U ^ paix les Boches offrent une umversite flamande tout goit, N 1; M k de M d, en arrachant a leurs foyers deux mille de leurs n > i ■ •+''i ~ + -c + ■ concit5j'ens! aussi Flamands ceux-là cepen- sa/er: ^ solt éloquent, persuasif, tnom- dant! Alors, pourquoi, si _ comme le dirent Phfaf - Et n0™. compterons le nombre des pa- i • l S? i au i w eifistes qui epmgleront a leur habit 1 insigne les «activistes - les Allemands aiment les Bruxellois". Mais, pour que la partie soit Flamands, pourquoi instituées le regime de é j Mark de Salm obtienne de son la terreur parmi ces memes flamands r J-^a • -p t>- • u i j. i . j . , , i -i -, kopam B. von Bissmge l'autorisation de met- honte de ceux qui acceptent le cadeau de von vente m 6 Bissing n'en est que p us grande. Ils vont tQn ,)lan0 ^ j Qn ]h.a;t ad £ enseigner les vertus de 1 Allemagne au moment b;en Zut qu Men . Fichez_nous la ;x , que deux mille femmes gantoises pleurent leurs •, v , , • -r ,. 1 l'un i r i 4. i„ Un saurait a quoi s en tenir. .Le vox popuh maris, arraches d elles, par la torce brutale. „ i - \ • ^ ■ . i-ii)j.i i ii aurait parle et, sans rien preiuger m est avis Ce qui est admirable, c'est le calme de la . -,r A, , c,', , ■£ ,J ° , . , J- , ii ' , - v i . que Mark de baJm n'aurait plus qu a se taire. population alors qu elle est poussee a bout par ge tair6]ui, Albn3 d »n.f ^ un regime de terrorisme qui rappelle le passage -r , , M , ■ pn " i du duc d'Albe et qu'elle doit combattre, chaque „ ue ,rKJ ?a se PBIe en •'■"■arJis, alois , , r 1 ■ c<- i ' 4. i - 4. vous comprenez! iour, contre la famine, fei des emeutes devaient 1 , , . - "iii. i ...i t • 4. 'i' i yuu nous donne donc, cet enrage et mef- eclater, les Allemands en auraient ete les pro- , , „ „ 7 , , . , . T . , , ' T i , ■ i -4. . fable bavard, quelques éclaircissements au suiet vocateurs. JLe monde entier comprendrait un *1 -r> • i>tt< 4. t ' i4. -if ■ L , i-j. de von xlindenburg: irourquoi 1 Empereur, son mouvement de révolté. Mais on peut souhaiter Œ , ;1 • v n t i • t, , , 1 . r, maître, a-t-il îete au panier von ralkenhayn, que la raison l'emporte et que ceux qui sont- t- ■ - ' i / , , 1 i 1 , 1 • , 1 ancien cher d J^tat-maior général, pour le frent auront encore les quelques mois de i r h ' t to patience nécessaire. Leur tour viendra de se Ç e ^10s e -marec a . venger. Car il faut qu'il y ait une vengeance, ^T06 Pfc0 ™,n Hmdenburg qui devait comme il faut .qu'il y ait, dans nos coeurs, là fa'r? «î Un0„b°Uf f deS n TO=^t haine de l'Allemagne. Sans quoi, nous oublie- "S<1Ualt d° compromettre sa popu- rions trop vite et trop facilement les tortures ^ ' ,, v , . . . i 1 , r i • i i. i Est-ce pour se mettre a l'abri, lui, 1 Empe- morales — et souvent physiques — dont les , -, , , • ' , A Barbares ont payé notre patriotisme. Si ceux- , reu^ d,<aT,le,re le héros .populaire, pour le cas là qui ont déchaîné le fléau et qui en sont ~ * 0 ®?Ve _ °U 1F0S lr!"ent responsables n'étaient pas punis, ce serait à P1S" -, . . . .. v désespérer de la justice: Et tous les Gantois , ®st .CB Par, un. de If1.0'®9 Parel1 a °e- qui ont été alignés devant le peloton d'exécu- ^ ^,u a .p«cipite Bismarck? J'embrasse mon tien, tous les Gantois qui sont morts dans les m„al; mais ? e?* POTr l'étouffer. eanips d'internement et dans les geôles aile- Est-ce tout simplement pour faire administrer mandes se lèveraient - debout, les Morts I - au. Pe,uP!e a»emand par les mains du chef idola- , i t a,. , i tre des potions trop ameres comme celles du pour reclamer le châtiment des massacreurs „ 4... •+ 1 0 \ , T, . , 1 t» i -4. • recul de la retraite, etc. r teutons. Il faut que les Boches soient punis Q. o11 -, • \ ■ -4.4.-1 dans leur race des tortures qu'ils ont infligées ? tout allalt f bleu P^^quoi mettre a la à une population qui n'a commis d'autre ci'ime ^eX ? P°Ur<1U01 deranSer vou que de défendre, les armes à la main, son sol -p, ,• s -r,, . ^ ,1 Expliquez-nous ça. Et si vous ne savez pas # * * nous l'expliquer Mark, mon pauvre Mark, vous . ™ , . ht a ii ne valez pas .un franc vingt-cinq, vous ne repré- A Charleroi, on a fonde une Agence belge 6entez m-me ^ f P>e_ pour les renseignements concernant les prison- y ,;m grand.chosel yonshno seriez lus mers de guerre. Ce n'était pas du gout des quC rien du tout Allemands qui sans autre forme de procès, La ;x, Mark fichez_nous la ix, arrêtèrent les deux directeurs et fermèrent les L * bureaux. Alors seulement l'enquête fut faite! T „ . , , , . , . _ Elle ne prouva pas que les inculpés voulaient La ma"ne 0elest(;, n. e.st Pas dan1s !fs faire sauter Berlin et on dut les remettre en cms.'nf d,es Bruxellois I Les habitants de la liberté. Les bureaux de l'agence seront rouverts caPltale n,ont re5u lB/emaine dermere que 70 prochainement. grammCS de P°™nes de terre, - par jour ! ~ T A Anvers 2? O a m © © Lo fameux docteur Claus, ,,der lieue herl" ,,La Libre Belgique" publie, sous la signa- prof essor" de l'université flamingo-boche, est ture Fid'elis et sous le titre ' „De l'immense «e passage en Hollande pour prendre sans doute Hindenburg au mince Mark de Salm," l'article des forces avant de debuter dans le profes- que voici : sorat, — et de soutenir le mauvais combat. Je ne lis jamais' „Le Bruxellois", cette or- Mais nous serions curieux de savoir à com- cjure bien s'élève le cautionnement qu'a dû verser Mais"j'ai tant et tant ri l'autre dimanche, £ nouveau professeur pour pouvoir passer la en allant au Bois, que je më suis laissé mettre C.ela ne Eera certainement pas 10 set infect journal dans la main, par la marchan. a lf-000 marks. comme c est le cas pour les de, sans m'en douter.... malheureux commerçants belges qui doivent se Et voici pourquoi, ce dimanche, tous les pro- rfdre en Hollande pour régler leurs affaires meneurs ont été secoués d'un fou rire, qui re- et qui doivent courir pendant deux ou trois ioublait quand un officier boche s'arrêtait fu- mois avant d obtenir un passeport 1-ieux pour voir passer des cyclistes dernier cri. Quoiqu il en soit, le „herr Dolrter" est en Une douzaine de fervents de la bécane, après Neerlande et peu nous chaut a quelles condi- avoir respectueusement obéi aux ordres de son a oiteEU 1 autorisation de passer la Excellence von Bissinge en remettant leurs S? a, , , , , il x „ .i- ^e qui n est peut-etre pas assez boche, c est. bandages, ont cru pouvoir, usant du peu de s 1 4 i-i > i liberté qui nous reste, pratiquer quand même a Pel?e aT"T0 en territoire neutre, qu'il s'est eur sport favori. Ils ont donc été foire un tour moque de la kultui de ses maîtres. le bois, en groupe. Ils roulaient sans pneus, J a Passe > f01rTee de samedi .au , . h , v- £ ■ -, -, -, *■' Theatre HoA-al Français de La Haye, ou il a ou simp emen . a aisai vivement écouté de la musique italienne et française. On lo e, m , ç p , P- j" jouait notamment ,,Cavaleria Busticana" et la Les bons types, lis avaient. tous, atteohee a JjjFiUe du FichtrG) herr Dokterj où ane corde en an oui îei , ï P • étaient donc vos pensées quand vous avez doute, pour regonfler- le cas e entendu chanter au troisième acte de la Fille îhes qui^ se seraient dégonflés d émotion. Ils du Régiment 1>air gi éntraînaùt* et si patriotique jensent a tout du Salut à la France? Apres quoi 3 ai lu , Le Bruxellois et 3 ai Efc quQ ya mre yotre vénéré gouverneur, le recommence a rire de plus belle. ^ vieux père von Bissing, quand il apprendra par D'abord le journal donne un bulletin aile- Ja yoie do notre ;jonrnal qu>au ]ieu de sautenirj nand du grand quartier général et il termine avec ]es deniers qu'il vous fait gagner, .die :et article par les lignes suivantes qui mentent deutsche oper" ou au moins l'opéra néerlandais Je passer à la postérité. qui vient d'être monte en Hollande, vous allez Je copie ^textuellement : , porter votre belle galette à l'Opéra français! ,,La soirée d'hier (/ septembre) nous a va- Nous ajouterons que Clans a reçu fréquem- „lu(?) la visita de von Hindenburg, salue par ment deg passeports. C'est ainsi que, peu de „les hourras, une ovation bruyante au point ^ a rès la chute d'Anvers, Claus a pu ,de frapper de Terreur et de Reculade les venir en Hollande en automobile et laisser la ,Français qui avaient reconnu le vainqueur do dans le pays pour éviter qu'elle soit „Tannenberg et qui, du coup, negligerent leur réquisitionnée. Aussi bien, le ,,dokter Kldus" ,service de garde de la soiree, la ou, d habi- voulait-il, sitôt l'école allemande de la rue „tude, nous entendons résonner eur s pas. Quellin rouverte, yy faire entrer sa fille. Mais Zuze un peu de 1 effeu, mon bon. Quel homme craignit la colère de ses amis. Il trouva plus [ùe ce von Hindenburg, tout de meme. il lui simp]e de la faire partir pour Utrecht où elle uffit de montrer sa grosse figure de marchand es^ enseignée en allemand. le bestiaux pour qu'une armée soit ,,frappée Voilà qui montre ce qu'est le docteur Claus, Le reculade". — ce qu'il vaut. Et dire qu il a du qiiitter le front russe paQ grand' chose, n'est-ce pas? parce qu il ne frappait plus personne de ter- Avêz-vous remarqué, ,,herr Dokter", com- reur! Sur lo front occidental, il a si bien ment les Flamands, que vous avez bien recon- réussi que le voila qui fait figure en arriéré... nu samedi soir, vous ont tourné le dos avec Pauvre von Hindenburg. bon'prestige a_ be- indignation? soin d'être rétamé. Heureusement pour lui, il Allez rapporter ça à Anvers; de cette façon i trouvé en Mark de Salm le retameur reve. vos amis renégats pourront se préparer a nous Le directeur d'u ,,Bruxellois ', dans un long recevoir, lors de notre retour. Vous leur ït filandreux article, déclaré que IsOuS éviterez de nombreuses déceptions. 3n avons tous assez. # ^ Ce Monsieur qui parle au nom de TOUS les Belges en a assez de la guerre. Tout en met- Nous avons à déplorer la mort de M. de tant cela au compte des Anglais, il estime que Gimnée, avocat à Anvers. Les funérailles le nouveau chef du Grand Etat-Major allç- ont eu lieu au milieu d'.un grand concours mand idolâtré du peuple — attention! Guil- monde !aufme! -i°uit d'assez d'aaitorité pour reculer En aud;ence solenneii6 de la lre Cambre, eOrmMarkmdenSaIm s'est trouvé à l'heure de présidée par M le président du -tribunal de 'apéritif dans un des grands restaurants lre instance, M. Em. Jacobs, procureur du bruxellois où palabraient une douzaine de Bel- Roi occupant le siège du ministère public, a ges. et quelques neutres. Le Mark en question J été rendu un éclatant hommage à la mé-. moire de l'avocat distingué dont nous annonçons, cri-dessus, le décès. C'est la plus émouvante manifestation de ce genre à laquelle nous ayons assisté, écrit un assistant. A l'exception de deux ou dè-trois seulement, [ tous les avocats du barreau d'Anvers ont pris part à la solennité dans une atmosphère de recueillement. M. le président, au nom de la magistrature assise, a célébré les mérites de !V£e de Gimnée, terrassé en pleine activité, et dont le talent exceptionnel, l'activité dévorante, l'entraînante éloquence et le caractère hautement estimable font que les membres du tribunal d'Anvers compatissent de tout coeur à la légitime douleur qui vient de frapper le barreau. La voix du président est voilée d'émotion en prononçant ces paroles. M. le procureur du Roi se lève ensuite pour se rallier aux hommages rendus par M. Dewinter aux grandes qualités du défunt; à côté des dons do l'intelligence, de savoir juridique, du' talent de la parole, de l'intégrité de son caractère, M. de Gimnée possédait une grande énergie, une forte volonté qui se sont fait valoir dans les cir-j constances tragiques que nous traversons. Le voilà frappé en plein exercice de ses précieuses fa-cultés : il emporte les sympathies de tous ceux qui ont eu le bonheur de le connaître et de le fréquenter. Me Donnez, au nom des avoués, déclare se rallier à son tour aux regrets, si élo-quemment exprimés par les magistrats, que cause la disparition du brillant avocat, de l'homme particulièrement sympathique doiit nous célébrons les mérites; puisse cette sincère expression de nos sentiments contribuer à adoucir l'amertume des regrets de sa famille. Me Fréd. Del vaux, le vénérable bâtonnier, au nom du barreau, dans une chaleureuse improvisation qui a remué tous les coeurs, a remercié la. magistrature et le corps des avoués des justes hommages qu'ils ont rendus à l'avocat accompli, à l'orateur dont là parole facile, élégante et nette nous a toujours charmés, à l'homme de bien qui commandait le respect et l'estime de tous. Il a retracé la carrière de Mre de Gimnée, né dans un petit village sur la frontière française, près de Givet. Après avoir reçu une excellente éducation primaire — dès l'abord se manifestait son goût pour l'étude — il entra à l'Athénée de Dinant, où il remporta tous les premiers prix. Chose bien intéressante à mentionner: au concours général pour la langue flamande, il battit tous ses concurrents, lui Wallon, quasi Français'! Puis, nous le voyons à l'Université de Gand, où il remportait chaque année la plus grande distinction aux examens. Ses éminents professeurs, Van Wetteren, Piienne, Salorea, le tenaient en grande estime et ont toujours continué à entretenir avec lui les relations les plus affables. Etabli avocat à Anvers, il fit son stage chez Me Jaminé, à qui sa collaboration fut très précieuse et très utile. Son propre cabinet devint bientôt un des plus notoires. Il y dépensa ce dévoilement aux intérêts de ses clients que nous admirions tous, et où. il fut à son tour un admirable patron pour ses stagiaires, donnant l'exemple de la grandeur d'âmé qui doit être le plus bel apanage de l'homme de robe, de cette politesse qui doit être une des qualités premiè- ( res de l'avocat, de cet esprit de justice et de , modération qui doit animer les membres du ] barreau, do ce désintéressement supérieur qui doit nous guider. 1 Puis l'orateur retraoe le rôle politique de Me de Gimnée,. les grands services qu'il j rendit sur ce terrain, et qui furent appré- 5 ciés à leur véritable valeur; le rôle phi- , lanthropique qu'il a rempli quand lés cala- ; mités sont venues fondre sur nous, l'amour du prochain, l'énergie et le dévouement qui ^ l'ont inspiré, notamment comme président des oeuvres de la 8e section ; quelles joies " intimes lui procurèrent les devoirs de dha-rité qu'il s'était imposés. Jamais son, sou- < venir ne sera effacé parmi nous, et tous j nous garderons précieusement la mémoire h de es grand avocat, de cette individualité respectable, de ce noble caractère, de ce ; coeur d'or ! 1 Cette exceptionnelle et touchante manifestation a vivement ému tous ceux qui y ont assisté. A LSége "La population de Liège s'est livrée, ■ paraît-il,le 28 août dernier, à des manifestations enthousiastes à la nouvelle que la Roumanie s'était rangée aux côtés des Alliés. La garnison allemande de Liège ne comprenant plus que 900 hommes, le gouverneur dut appeler des renforts par téléphone ; j on l'avait avisé que les ouvriers de Seraing 1 avaient projeté une grandiose manifestation 1 pour la fin de l'après-midi. E11 arriviajit à la barrière de Liège, les ouvriers de Seraing durent renoncer à leur ! démonstration, la route étant barrée par la } troupe qui avait disposé devant elle une < demi-douzaine de mitrailleuses. Doux ré- i gime ! ' « A .MalSrse® Au moins, les cardinaux allemands jonnais-sent le prix de leur infamie. Il y a de. cela plus d'un indice. C'est pourquoi le cardinal von Betti.nger, tout comme le compère von Hartmann, a jugé utile, quoiqu'il fut si près do> Malines ces jours derniers, de ne pas rendre visite au grand patriote le cardinal Mercier. Le bavarois von Bettinger sait ce qu'il doit , à un prélat belge. JL Meddens&Zoonl âj/i PARD£8§US Û'f-IIVER! | j I I' depuisfS.27.50.1 I /FIT Hofweg 11 1 I la Haye, f Hl y a un m 17 o>cto\bre 1915: Les Français délo\gent les Allemands de l'Ilartmannswillcrlcojjf. Le Home du Soldat belge Un coup de téléphone. M. Bléro, secrétaire du ministre de la guerre et directeur du ,,Home du Soldat belge", deSan-vic, m'apprend l'arrivée du premier contingent des permissionnaires que la suspension des congés avait provisoirement retenus dans les tranchées. Il se rend à la gare au devant d'eux, et m'invite à l'y accompagner. En cours de route, dans la joie que lui procure cet agréable événement, il me rappelle les origines de cette oeuvre éminemment fraternelle. Lorsque fut arrêté le projet de créer au Havre une maison du soldat, un premier obstacle s'éleva; la difficulté de découvrir un immeuble approprié à cette destination. C'est alors que, fée bienfaisante, la municipalité de Sanvic offrit gracieusement au directeur du Home une spacieuse habitation entourée d'un immense verger et d''-i parc élégant agrémenté d'une pelouse émr-aude que rehaussent des corbeilles fleuries piquées dans le gazon, — tels pour en accentuer la parure, les noeuds d'une jolie robe. La villa dresse sa svelte silhouette au faite du plateau qui domine l'impressionnant panorama de la Seine; dans la grâce un peu mélancolique de -cette journée qui paraît vouloir doter la nature d'un illusoire printemps, elle sourit au passant à travers la délicate légèreté de son architecture bien française. Repos charmant aujourd'hui, oasis à l'abri du tumulte de l» ville, l'immeuble, au lendemain de la guerre, se muera en une placide mairie.. Il s'adaptera magnifiquement à ^a destination citerai ère : Bscalier en forme de perron où la. pensée aperçoit volontiers une mariée radieuse; salles vastes, nombreuses et claires,- — tout semble, comme a dessein, réunir les conditions indispensables aux fins honorables qu'on lui réserve. D'une propriété brusquement privée de son locataire et livrée à la solitude et à l'abandon; l'une terre jadis opulente et qui avait maintenant des velléités do régression vers l'état sauvage, la baguette magique des Belges a transformé délicieusement des choses et des lieux maussades! — Tous les travaux, m'explique M. Bléro, >nt été menés-au pas accéléré par l'adjudant Van Boerck, entrepreneur de profession, et à jui a été confiée la gestion du Homo. Artistes, îommes de métier, tous anciens combattants le l'Yser appartenant aux vieilles classes de nilice, prirent possession de la villa délabrée, lont ils firent la toilette avec la préoccupation lè rendre la maison digne de ceux qu'elle allait •ecevoir. Les permissionnaires sont arrivés ; ils ont été avis, transportés. Ces humbles, à l'âme si fière nent trempée, osent à peine franchir le seuil le leur demeure; car ils sont réellement chez ;ux. Mme Renkin, la présidente, le leur affir-ne ; elle le prouve en recevant ces braves comme >n reçoit le frère, l'enfant qui vous revient tprès une longue et périlleuse absence. — Avez-vous des nouvelles de vos familles? nterroge Mme la présidente. La réponse est a peu près invariable : Aucune îouvelle. * * * Nos hommes sont transformés. Après la dou-îhe réglementaire, ils ont échangé contre l'uni-orme kakhi un frais et léger costume. Et tan-lis que M. Bléro leur offre des cigares qu'ils 'umeront après le dîner, ils vont prendre place mtour de tables gracieuses ornées comme pour m festin. Le repas est présid épar un joyeux Namurois, soldat du 7e de ligne, dont le crâne brille avec sclat sous les lampes à incandescence. Il raconte de savoureuses histoires de tranchées : — A de certains endroits, les Allemands ne ?ont qu'à 50 et même 30 mètres de nos lignes, ils font de la musique, car ils ont des pianos et les instruments de toutes sortes volés à Dix-nude. Ils jouent du Wagner à tue-tête, mais îous ne nous laissons pas prendre à ces concerts ntéressés et nous leur répondons par l'envoi de grenades..., parfois aussi par un air d'harmo-îica. Nous les régalons d'une Brabançonne qui es fait hurler comme des animaux à qui la musique fait mal. Lors de la victoire anglo-fran-?aise de la Somme, il y eut un concert complet lans nos tranchées : harmonica, ocarina et pe-;ite flûte. Un vrai régal ! Les permissionnaires désignent l'un d'eux »ous le nom de Spirou (écureuil). Le. Spirou a 'eçu l'ordre de Léopold II et la Croix de guerre le 5 septembre dernier. On le repré-iente comme un prodige de vaillance et d'habi-eté. Il n'y en a que pour lui aux avant-postes. I s'en est fait une spécialité. C'est lui qui „GRIMALDG" LE ©igare à 4 cêsits. !. A. SCHOTERfflA M, UtrechtscSiestr, 34 réf. 145 • ~ Amersioort,

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