L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1636 0
09 November 1917
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1917, 09 November. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 08 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/m61bk17v91/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

4eme Année N®. JIS13 S eessî© VemcSrecSà «35 novembre 1®Î7 L'ECHO BELGE L'Union fait la Fores. .ïï«r»ujTrraî3»9 csMotidaerB «Sis rrsalâra «paraissant ers Hollande Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres cSoïverifr être £sdressé*^s au b«reaSderédaction:N.Z. VOORBURGVVAL ^34-240, /%. rin A Jl/l_ T'«E<ôir»^ioaTes: 2797 et Î77f». Rédacteur en CheS : Gustave Jaspaers. | ChaHes Bernard, Louis Pîérard, Compte de R^dactiou : ^ g?era£ «CB-ogirolbr.v. Brima fi<3 K>*iirepgttré. Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger II. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande il. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. EistAution à ûshk L'Allemagne et l'Autriche-Hongrie sent des pays pacifiques... Injustement attaque» ils défendent contre un monde d ennemis l'héritage sacré de leurs pères... Aussi nen n'est plus éloigné de leur pansée que ces /visées impérialistes et ces projets d annexion que leur prêtent des adversaires sans foi ni loi... Ils n'ont pas voulu la guerre... Apres avoir prouvé qu'ils ne pouvaient rien craindre' de la guerre, ils ont offert une paix qui fut à l'honneur de tous... Dans les pays neutres il est des gens dont 3a bonne foi reste entière, si L'on peut nourrir quelque inquiétude au sujet de leurs facultés d'entendement, qui ajoutant foi à ce3 grossiers mensonges. Ils se donnent beaucoup de peine pour expliquer qu'il ne faut pas confondre l'Allemagne dans son ensemble ni même l'Allemagne officielle avec les associations pangermanistes dont les résidus se sont récemment agglomérés dans le parti dit de la Patrie, „vaterlandsparter . Est-ce que le Reichstag n'avait pas voté recemment une motion pacifique sur la base: ,,pas d annexions, pas d'indemnités", et Michaelis n'avait-il pas été obligé d y souscrire? Mais voilà: nécessité n'a pas de loi. Cette loi, qui vent que le Germain, peuple de proie, est condamné par atavisme historique à se jeter sur ses voisins pour leur voler leurs terres et leurs biens, peut céder devant la nécessité. L'impossibilité où s'est vue réduite l'Allemagne de ne rien entreprendre contre le front de l'Ouest après Verdun, la puissance que déployait 1 armée italienne 'sur le front du Carso, la faillite de la guerre sous-marine et l'entrée en lice de l'Amérique, tous ces facteurs réunis inclinaient l'Allemagne et l'Autriche à un semblant de modération qui- n'était ni dans Jeur nature, ni dans leurs voeux. Aussi; la do, ai ce de l'armée italienne sur le Taglia-•xnento rend on quelque sorte le boche à lui-même. Il redevient arrogant et brutal; il parle de tout soumettre à son bon plaisir et à sa fantaisie. L'Allemagne officielle traduit aussitôt le sentiment du commun. Michaelis, qui n'est pas assez reluisant, malgré son uniforme de lieutenant colonel à la suite, pour servir d'instrument au Grand Etat-Major, eat renvoyé sans façons. On remplace Ce fonctionnaire de mince importance, qui était docteur comme tçut le monde, par von HerUing, qui est comte. Au surplus, von Hertl.ir.fj est catholique et Bavarois. En cette double qualité il apports l'appui du centre, parti politique puissant, et des Etats de l'Allemagne du Sud aux plans de conquête du roi de Prusse. Demain, Guillaume II, à ses titres de roi de Prusse, margrave de Brandebourg, bur-grave de Nuremberg, etc., — le Gotha n'en cite pas moins de quarante-neuf — ajoutera ceux de grand-duc de Lithuanie et duc de Oonrlande. Son brillant second, l'empereur Charles, qui ne possède pas moins de neuf royaumes — la Hongrie, la Boheme, la Dal-matie, la Croatie. l'Esclavoniè, la Galicie, la Lodomérie, l'Illyrie et Jérusalem — se fera sacrer roi de Pologne. C'est un beau cumul et nous ne voyons guère pour l'instant que le général anglais Allenby, qui est en train de prendre Gaza, pour ramener à neuf, en enlevant Jérusalem au Grand Turc, le nombre de lieux qui permettent à ce jeune héritier de Charles Quint de porter le globe et d£ revêtir 1q manteau bleu. Car telles sont les résolutions — dit-on — qui ont été prises dens le récent conseil d© la Couronne tenu à Berlin et où. Hinden-•burg et Ludendorf, faiseurc de rois, ont offert quelques couronnes provisoirement vacantes aux empereurs de l'Europe du Centre. La nouvelle a-t-elle été lancée prématurément pour qu'on puisse se rendre compte de la réaction qu'elle produira sur l'opinion publique? Elle n'est pas encore (officielle et il est possible qu'elle ne le devienne jamais. Cela dépendra moins, dans tous les cas, de ce que diront les journaux de l'opposition que du degré de résistance que présenteront les troupes italiennes sur le Piave et de la rapidité et de l'efficacité de l'intervention franco-anglaise. Mais tels, en ce moment, sont les projets qu'on nourrit à Berlin eU à Vienne. La Prusse s'annexera deux , provinces qui l'agrandiront de la moitié et la Double Mo-inarchie devient Triple, un immense Etat militaire germano-slavo-polonais qui ne Comptera pas moins de 70 millions d'habitants. La paix, dans l'avenir, sera assurée •par rimpossibilité où se trouvera n'importa quelle combinaison de puissances de se dresser désormais contre la suprématie des Huns du centre; l'histoire recommence à Attila et aux grandes migrations barbares et les générations futures seront obligées d'attendre d'un avenir impossible à déterminer ce patrimoine de libertés qu'elles avaient mis tant de siècles à obtenir. Ce ne sont pas les Russes, au détriment «de qui se font ces modifications de la^carte de l'Europe, qui' songeront à l'empêcher. Ils ont des discours sur d'autres sujets à placer.- Laissons ces alchimistes en extase devant leur pierre philosophale et fondons nos espoirs sur les puissances de "l'occident: la, France, la Grande-Bretagne et l'Amérique. Nous avons confiance, une confiance illimitée dan3 les armées de la Marne, de Verdun, du Chemin-des-Dâmes, de l'Yser tet d'Ypres. Nous avons confiance dans les contingents américains qui, tous les jours un peu plus, viennent'renforcer et grossir les rangs de oes vainqueurs. Hindenburg et Ludendorf se pressent un peu trop d'offrir des couronnes à leurs maîtres. Ils eussent dû attendre, eomme Bismarck, qu'ils fussent installés au château de Versailles. S'ils n'ont pas attendu, c'est qu'ils désespèrent de jamais aller jusque-là et leur manifestation tt'ètfb qu'une parade ridicule que nou3 pouvons accueillir avec un méprisant sang-froid.Chartes Bernard^ wa—aa———b—n— ( Contre E'espionnage fsoshe. Nouvelles mesures de la censure anglaise. On nous fait savoir de Londres que dorénavant la Censure Anglaise défendra la correspondance avec les pays occupés par l'ennemi autrement que par 1'intefànédiaire de Messrs. Thos. Cook & Sons, Sécrétary Department, 4. Ludgate Dirons, Londcn E. C. C'est là que les Belges en Angleterre devront adresser en premier lieu les lettres destinées à la Belgique occupée, et qui portent l'adresse de l'intermédiaire habitarit la Hollande ; et c'est également à cette adresse que les lettres venant de Belgique ici, pour être transmises en Angleterre, devront être envoyées. Ces nouvelles mesures sont prises pour essayer d'enrayer le service d'espionnage des boches, qui, malgré toutes les précautions que l'on prend depuis des années, sembla plutôt prendre de l'extension, aussi bien dans les pays neutres que dans les autres. W. F. L. fir li ÉÉiÉll ÉB La production d'une usine belge en Angleterre. Les télégrammes suivants ont été eenanges entre le ministre anglais Ues munitions et le chef du cabinet belge à l'occasion de la fabrication du millionni tine obus à la Fabrique Nationale anglaise où la main-d'oeuvre est entièrement belge : . Baron de liroqueville. Gouvernement belge. Le Havre, France. — Permettez-moi en ma qualité de ministre des munitions de saisir 1 occasion de la iabrication du millionnième obus pour vous envoyer les félicitations du ministère anglais des munitions, ainsi que l'expression de la haute appréciation que nous avons pour l'assistance donnée par cette usine à la fabrication des obus. Winston S. Churchill. M. "Winston Churchill, ministre des munitions. Londres. Je vous suis très reconnaissant de votre aimable télégramme. Ce fut une grande satisfaction pour le Gouvernement belge do témoigner par cet effort les sentiments de gratitude et d'indestructible union qu'il entretient-à. l'égard de son grand et noble ami, l'Empire britannique. Notre ferme détermination est de combattre sur tous les champs de bataille, jusqu'au jour où la paix sera obtenue par. la. victoire. Broqueville. ■■ i -bss>—— li lonymealpu Premier Âïiata Prochainement sera érigé au Mans la monument destiné à célébrer la mémoire du précurseur de l'aviation en France, l'Américain Wilbur Wright, écrit Jean Bar dans ,,Lo Courrier de l'Armée". C'est en 1908, dans ce même camp d'Auvours occupé aujourd'hui par des soldats belges, que ,,l'homme-oiseau" fit ses premiers vols. En moins de dix ans, que de modifications, * que d'améliorations apportées au biplan ! L'avion Wright devait être lancé à l'aide d'un câble muni, à l'une de ses extrémités, d'un contrepoids; le réglage du moteur ne permettait guère que des vols de quelques minutes et à des hauteurs moyennes; enfin, l'instabilité de la machine aérienne en faisait un engin plutôt dangereux. En très peu de temps l'inventeur, homme do génie, corrigea la plupart des imperfections du début. Aujourd'hui, ainsi que vient de le prouver un pilote italien dans un voyage de Turin à Londres, il est permis aux avions de tenir l'air sur un trajet de plus de mille kilomètres. Wilbur Wright, qui est mort une couple d'années avant la guerre, était le type du savant qui se sacrifie à son oeuvre. Il dormait dans la baraque même où, chaque soir, il remisait son appareil sans autre compagnon qu'un petit chien, tandis que son interprète logeait dans le premier hôtel de la ville. La foule amenée à Auvours par des trains spéciaux se pressait en interminables colon», nés vers le camp au seuil duquel la maintenaient des sentinelles. D'ailleurs, sa curiosité était souvent déçue: Wilbur Wright ne volait guère; il 6'obstinait, de l'aurore au crépuscule, à faire marcher son moteur, dont les pétarades ressemblaient à des décharges de mitrailleuses. Très grand et très maigre, la peau collée aux os, le savant américain avait l'oeil noir, brillant et profond ; le menton efi le nez se rejoignaient en croque-noisette; 6on profil, coïncidence déroutante, était celui d'un aigle. Aussi est-ce sous cette forme hallucinante que caricatures, lithographies, aquarelles, tableaux, représentaient aux vitrines des magasins celui dont l'invention allait révolutionner le monde et jouer dans les espaces infinis du ciel le rôle du sous-marin dans l'e6pace défini des eaux. Us beautés de I »e baohe. 13e 1',,Information" : On croit avoir tout découvert et tout dit do la vilénie de l'âme boche. Hélas ! chaque jour nous fait sonder un degré nouveau de leur bassesse et de leur infamie... On eait que la souscription à leur 7e emprunt de guerre est actuellement en cours. Pour exciter lo zèle des souscripteurs la ,,Gazette de Cologne" a trouvé cette ignominie. Toute la première page du numéro du 16 octobre est occupée par un dessin représentant la cathédrale de Reims incendiée, détruite, pantelante, environnée d'obus et de flammes et au-dessous cette légende: ,, Souscrivez pour que ces horreurs soient épargnées à l'Allemagne!" L'adage qui dit que nul ne doit tirer profit de sa propre infamie n'est pas un précepte boche. Il y a m m 9 novembre 1916. — Les Roumains occu- En Belgique. A Srtixelles Le ,,Raad van Vlaanderen", qui siège à Bruxelles, en Brabant, et qui devrait, de ce fait, s'intituler le ,,Raad van Bradant", a décidé de ne plus reconnaître les diplômes décernés par les jurys officiels belges nommés jadis par le gouvernement. Et voilà qui serait plaisant si les Boches faisaient exécuter tous les ordres des Flamingants. Donc, les diplômes délivrés par ces jurys ,,illégaux" dans les écoles normales et moyennes libres seront sans valeu^. Par conséquent, les porteurs de diplômes ne peuvent plus se présenter aux écoles moyennes de l'Etat, provinciales ou communales. En un mot, si l'on n'a pas reçu de la clique Jîorms-Ver Hees-Patate le certificat de pro-flamingan-tisme nécessaire, on ne peut briguer aucun-emploi dans un établissement officiel. La bande des caïmans de l'Aktivisme essaie par tous les moyens — et sans perdre de temps — de désorganiser les institutions belges. Il y aura beaucoup à faire pour rétablir l'ordre là où ces pleutres ont mis le désordre. La première mesure de salubrité publique sera de flanquer tous ces individus en prison. Et de les condamner sévèrement. * * * Une exposition d'architecture et d'art décoratif brabançon s'est ouverte en la Salle Giroux, — initiative intéressante qui devait plaire à nos purs artistes et au public par son caractère éducatif. Rampes d'escalier, meubles, sculptures, porcelaines attiraient la curiosité des nombreux visiteurs qui fréquentèrent la salle d'exposition de la rue Royale. La partie architecturale, moins soignée, obtint moins de succès. C'est pourquoi il est bon que clés manifestations de ce genre se répètent. La Belgique va devoir être reconstruite. A nos architectes donc de chercher à faire beau, 6ans négliger le côté pratique. Il y a là un vaste champ de travail. r * * * On annonce la mort de M. Célestin Meunier, chef de division à l'administration des chemins de fer. * * * Le ministre d'Etat Charles Woeste, dent certains journaux avaient annoncé l'agonie, est complètement rétabli du grave accident de tramway dont il fut victime voici quel' ques semaines. M. .Wceste a fait sa rentrée au'Palais, appuyé sur une canne, mais ne se ressentant plus du tout de ses blessure?». Il a été l'objet — à l'occasion de ce pet-ot événement — de témoignages de sympathie <ie la part de ses amis. 1 * * * Une donation importante vient d être faite au Musée communal de la capitale par M. De "VVitte, président de la société hollando-belge „Les Amis de la Médaille d'Art." Tous les souvenirs de la révolution que M. De Witte possédait: insignes, médailles, étendards, faïences, etc., prendront place dans le service des archives communales qui sera transféré sous peu dans un nouveau bâtiment. * * * Lo Conseil Communal de Koekelberg, -ous la présidence du bourgmestre, M. Bossaert, a vécu une séance plutôt agitée la semaine dernière. Le conseiller Hellinckx prétendit faire remplacer le receveur communal, actuellement à l'étranger. Le bourgmestre couvrit la voix de l'interpelîateur de coups de marteau frappés sur la table, si bien que, le tapage devenant assourdissant, il fallut prier le public de quitter la salle. Après les quelques minutes indispensables à dissiper cette at mosphère de bataille, la séance recommença très calme. On vota de nombreux crédits aux œuvres de bienfaisance, à certaine catégorie d'employés communaux et des secours aux chômeurs. Ce dernier subside exceptionnel est évalué à 26.000 francs par quinzaine, * * * La Maison du Peuple a ouit jusqu'au 30 juin 1917 : 29,178,250 ,,conques" distribuées gratuitement aux enwants de la capitale! C'est un record. * * * Lo f.f. de bourgmestre, M. Steens, a fait savoir à tous les habitants du Grand Bruxelles que le gouverneur général sévirait avec une rigueur exemplaire contre tous^ les propriétaires de pigeons voyageurs qui laisseraient sortir leurs volatiles. Les Boches soutiennent que des renseignements d'ordre militaire sont transmis de Bruxelles en France et en Hollande par pigeons voyageurs. Or, ils préparent actuellement une offensive à en juger par lo mouvement des troupes dans le pays — et ils craignent que les alliés soient tenus au courant de leurs projets. A Anvers Le Conseil communal s'est réuni le 29 octobre.sous la présidence du bourgmestre De Vos. Le collège reçut de la Commission des finances l'exposé ci-après: Les fr. 4.000.000 bons de caisse 4 % dont vous avez, en séance du 24 juillet 1916, décidé l'émission, viennent prochainement à échéance: fr. 500.000 le 1er novembre ^et fr. 3.500.000 le 31 déoembre de cette année La Ville a levé, auprès des mêmes bailleurs de fonda et en vertu de votre décision du 2 octobre 1916, encore fr. 7.000.000 bons, également du type 4 %, qui viennent à échéance le 1er mars 1918. Des pourparlers entamés en vue du renouvellement de oes bons est sortie une proposition, faite par une maison de banque de la place, tendant au remplacement de ces trois séries de bons par une seule émission qui comprendrait également les fr. 1,050,000 bons 5 %, approuvés par vous en séance du 24 juillet 1916 et qui sont remboursables le 31 décembre 1917. Les nouveaux bons — au montant total de 12.050.000 francs— auraient une durée de 2 ans (lr janvier 1918-31 décembre 1919) et produiraient intérêts à 4 % l'an, payables — sur coupons — par semestre , échu; le prix de cession primitif des anciens bons 4% resterait maintenu, soit 99,3% sur fr. 4.000.00 et 99.5 % sur fr. 7.000.000; les fr. 1.050.000— (anciens bons 5 %, cédés au pair) seraient livrés à 99.5 %. Il est entendu que sur les fr. 7.000.000 les ^intérêts 4 % seraient bonifiés à la ®U!e d» lr janvier au lr mars 1918, tandis que celle-ci aurait à suppléer, sur les 500.000, le3 intérêts 4 % du lr novembre au 31 décembre 1917. Ces propositions sent favorables sous tous les rapports, attendu qu'elles permettraient de prorager, pour 2 ans, les bons 4 % et 5 %, actuellement en cours, en les remplaçant par un type uniforme de 4 %, et nous venons en conséquence vous prier de vouloir approuver la convention à conclure sur oes bases. Le Collège a adopté à l'unanimité ces propositions. A ULcsasivaîsi Les allèges arrivées cette semaine ont déchargé 688.000 kilos de froment, 12.000 boîtes de lait condensé, 23.880 kilos de ohoux et 11.810.000 kilos de riz pelé. A Buy On cite le nom de M. Adolphe Vrancken, industriel, comme devant recueillir la succession de M. Maurice Boulanger à l'éche-vinat des travaux publics. Sur les treize membres dont se compose le Conseil neuf sont encore en fonctions. Ce sont: MM. Louis Charnàye, bourgmestre; Jules Giroul, Adolphe Vrancken, George Vandenkieboom et François Letheux, libéraux, il M. Hyacinthe Gérard, Georges De Geynst, Fernand Lebeau et Jules BerlOj socialistes. A&s WaSîon Nous publions ci-dessous quelques détails rétrospectifs — et d'actualité sur la commune de Morlanwelz. il n'y eut pas de combat à Morlanwelz. Mais à Charnières une rencontre sévère se produisit entre les troupes françaises et" allemandes, il y eut de nombreux morts des deux côtés. Environ. '220 Français y succombèrent. Ils sont enterrés près du bois de Luc. Leurs tombes sont fort bien entretenues. Les Allemands pénétrèrent dans Morlanwelz le 22 août, au matin. Ils n'étaient guère en force: Une escouade, qui s'empressa d'occuper la gare et le bureau des postes, non sans avoir coupé toutes les communications téléphoniques et télégraphiques. Ces premiers occupants étaient déjà partis le lendemain. On peut dire qu'ils turent suivis par des Corps d'armée qui ne firent que défiler durant plusieurs jours, Il n'y eut aucun civil fusillé 'à Morlanwelz. Mais à Carnières on trouva 47 civils tués. Quelques maisons furent pillées. Il faut surtout entendre par là que les caves à vin furent visitées... et vidées. Aucune maison ne fut incendiée. Par contre, à Carnières, aux environs du bois de Luc, presque toutes les maisons furent détruites. Les halbitants ainsi éprouvés furent généreusement hébergés par leurs concitoyens. Ils n'eurent donc pas à t quitter Carnières. A leur arrivée les Allemands se saisirent de MM. le curé et bourgmestre (Warocqué). Us les désignèrent comme otages et les tinrent sous bonne garde au château. Peu après on les remit en liberté. Morlanwelz dépend de la Kommandantur d'Anderlues. L'appel général et mensuel des hommes avait lieu à l'hôtel communal. A cet appel étaient convoqués tous le3 hommes qu'on pouvait assimiler, d'après leur âge, aux classes 1885 à 1899. Au commencement de novembre 1916- les Allemands ont mis la main sur les ateliers de constructions métalliques de Baume et Mar-pent. Lo jour où les ouvriers connurent cette main-mise sur les ateliers ils exprimèrent leur sentiment par un sabotage général des machines. Ce sabotage devait avoir une conséquence directe sur les déportations. Toutes les écoles sont actives; leur personnel n'a pas changé. Il reste à Morlanwelz; un effectif de troupes d'occupation d'environ 20 hommes, qui logent à la gendarmerie. Les déportations ont eu lieu le 10 novembre 1916, précipitées par suite du sabotage des Ateliers Baume et Marpent. Ce n'est pas sans peine qu'on parvint à rassembler les hommes sur la place communale. Tous, en effet, refusaient de monter pour le contrôle. M. Warocqué ne parvint pas à arranger les choses et une vingtaine d'hommes furent expédiés ên Allemagne. Un seul nom de déporté nous est connu, celui de Blanc Bastard. Le Comité de ravitaillement de Morlanwelz est dirigé par MM. le pharmacien Parmentier, le marchand de ferrailles Van Sintjan et le député Berloz. Des oeuvres de secours s'occupaient des chômours. Fin octobre 1916 les Allemands interdirent de soutenu désormais les familles des ouvriers sans travail. L'assistance dévint plus discrète, mais n'en fut pas moins réelle. Les Boches allèrent -alors jusqu'à menacer de déportation les membres du Comité de secours qu'ils qualifiaient de chômeurs. Us n'exécutèrent heureusement pas leur menace.* * * On a vendu à Webede (Hesbaye) un verser à 1,150 francs la verge soit, environ, 27.000 francs l'hectare. Avant la guerre un hectare de bon verger valait, en moyenne, 7.000 frs. * * * Le gouvernement belge possède des documents irrécusables relatifs à la production des charbonnages belges. Lès Boches exportent en Allemagne de 80 à 90 pour cent de la production actuelle. Nos ennemis ne paient quo 39 francs les mille kilos, alors que la population du pays, étant donné les stocks limités mis à sa disposition et la difficulté des moyens de transport, paie trois et quatre fois plus cher pour la même quantité de combustible. Les Allemands défendent en outre l'usage des explosifs. De sorte qu'il est impossible de creuser de nouvelles galeries ou de poursuivre l'exploitation de certains puits. La production totale actuelle atteint 50 à 60 pour cent de la production d'avant la guerre. La population ouvrière du pays de Liège occupée dans les charbonnages est réduitê de moitié, en grande partie à la suite des déportations. Il est indiscutable que les Allemands cherchent par tous les moyens à rendre la situation intenable aux habitants du pays occupé, —- en se réservant tous les profits et tov^ dos béné-„ fiçes que la situation, comporte, Et ils. s'en tendent mieux que personne à tirer parti du bien qui ne leur appartient pas» * * * On signale de nombreux cas de croup dans différentes localités du pays wallon. Au Lïmbowrg Nous avons annoncé en son temp3 que de nombreuses arrestations avaient été opérées au Limbourg. Beaucoup d'hôteliers, notamment, ont été victimes de la dernier© manifestation de terreur allemande. Voici les noms des victimes: M. Corneille Joosten et sa fille, 'hôtelier à Maeseyck, M. Cresens, professeur à 1 ecole moyenne de Maeseyck, les demoiselles Eyben, à Neeroeteren, les époux Biens, à Stockheim, les époux iSchoofs, à Kinroy, Teeuwen, forgeron à Kinroy et sa femme,, 'la vve Coopman, à Op* hoven, l'abbé Rijoken ainsi que le directeur de l'institut des Aveugles à Maeseyck, les deux demoiselles Rijken, à Hamont, Van Gleef, cordonnier, et Noppcn, agriculteur, tous deux à Maeseyck, Paul Boonen, à Ophoven. Pour se procurer l'argent nécessaire à s'offrir des cigares — le tabao est cher à l'heure actuelle! — les Boches se postent à la sortie des églises et arrêtent tous les fidèles auxquels ils demandent leurs cartes d'identité. Les malheureux qui ont oublié chez eux le précieux carton 6ont condamnés séance tenante à cinquante marks d'amende. Il n'y a pas do petits profits. * * * Le déserteur Rietjens est rentré en Belgique où il sa livre à son oeuvre de propagande néfaste. Les opérations militaires. Bétails sur les gaÉsts dans la contrée de Gaza. A l'attaque do Beer Sheba. — Les avions britanniques en action. — Vaines tentatives des Turcs. — Les pertes élevées do l'ennemi. -- L'admirable attitude des troupes du général Allenby. Un succès local français en Alsace. La situation sur tes autres fronts. Sur le front occidental. Sur le front flamand. LONDRES, 7 novembre. Au cours d'une interview aveo un correspondant de Ileuter une autorité militaire déclara: Sur le front de Flandre nous avons atteint nos objectifs lentement mais sûrement. Nous avons conquis toutes les positions que nous désirions. Aujourd'hui nous occupons les points les plus élevés et les plus importants de la crête. Le «31 juillet, au début de l'action, le pourcentage des nationalités parmi les troupes était comme suit: Britanniques 82, Australiens 9", Canadiens 7, Zélandais 2. Activité d'artillerie. (Communiqué officiel.) PARIS, 7 novembre. Activité d'artillerie près de l'embouchure de la Strouma, dans le "secteur du Vardar et dans la région de Monas-tir.Les troupes britanniques exécutèrent un raid dans les environs de Makovo. Bombardement des gares de Thourout et Lic'ntervelde. (Communiqué officiel) LONDRES, 7 novembre. Les avions de la marine britannique lancèrent hier de grandes quantités d'explosifs sur les gares de Thourout et Lichtervelde et sur un train qui se trouvait à proximité de la gare du Lichtervelde. Plusieurs bifurcations et wagons ont été atteints. Tous nos appareils rentrèrent indemnes. Succès local français en Haute Alsace. (Communiqué officiel.) PARIS, 7 novembre. Activité des deux artilleries au nord de l'Aisne dans le secteur de Fil-ain—Chavignon et sur la rive droite de la Meuse, dans la région du bois de Chaume. En Haute-Alsace les Français exécutèrent avec succès une attaque sur les positions allemandes du Schoniholz (au nord-ouest d'Altkirch) et firent 60 prisonniers. Journée calme sur le reste du front. Les Britanniques consolident leurs nouvelles positions dans Is secteur c«e Passchendaele. (Comniumqué officiel.) LONDRES, 7 novembre. Pendant la journée nous consolidâmes, sans être gênés par l'ennemi, nos nouvelles positions à Passchendaele et sur la hauteur à proximité du village. En dépit do la grande importance qu'il attache, comme on sait, à ce point, l'ennemi n'entreprit jusqu'ici aucune contre-attaque. D'après les renseignements parvenus jusqu'ici le nombre des prisonniers faits au cours de l'attaque d'hier dépasse 400, dont 21 offioiers. Au cours de cette opération, réussie à merveille, nos pertes furent très minimes. Hier matin le vent et la pluie entravèrent fortement l'action des aviateurs. Néanmoins les pilotes, tout en volant à une faible altitude, gardèrent un contact continu avec les troupes d'assaut. Ils tirèrent de nombreux coups de mitrailleuse sur les abris et a l'arrière des lignes ennemies. Us indiquèrent beaucoup d'objectifs à l'artillerie. Pendant un moment d'éclaircie, un grand nombre d'avions coopérèrent à l'attaque d'infanterie jusqu'à ce qu'un épais brouillard surrint brusquement. A cause de ce fait sept aviateurs, britanniques ne rentrèrent pas au camp. Pendant la nuit 62 bombes de calibre lourd furent jetées sur des bifurcations de voies ferrées, des bivouacs et des aérodromes, aux environs de Roulers et de Courtrai. Beaucoup de fortes explosions, suivies d'incendies, furent ' constatées dans la ville et la gare de Roulers. . Dans les combats aériens un avion allemand fut abattu et deux autres contraints d'atterrir désemparés. Outre les sept appareils britanniques, cités plus haut, quatre autres appareils ne sont pas rentrés au camp. La conquête de Passchendaele. LONDRES, 7 novembre. Le correspondant de Reuter au front écrit : La conquête de Passchendaele par les Canadiens est attribuable d'une part à l'application d'une excellente tactique et de l'autre à l'impuissance des Aile- j mands, étant donné que la place est entourée de marais et (le terrains inondés. En raison du nombre restreint de terrains ! d'accès, les troupes, pour se concentrer, durent j partir de points différents et faire de grands détours. Vers la fin de l'après-midi on découvrit deux majors allemands dans un nid do mitrail- : leuses à Passchendaele. L'un d'eux était venu visiter son camarade peu avant l'attaque. Comme personne n'avait tiré dans l'abri, nos soldats le dépassèrent sans l'attaquer. Les officiera allemands demeurèrent dans la position clo 7 à 4 heures, dans l'espoir qu'une contre-^ n!W-onr!c les délivrerait. Jvorsg.u'ils se rendirent compte aue leur espoir était vain et que le bombardement redoublait de violence, ils sortirent du nid de mitraillqises et 6e rendirent prisonniers. La portée do l'occupation de Passchendaelo. Commentant les succès britanniques dans le secteur de Passchendaele, le ,,Times" écrit: Ce village constitue la dernière clé de la série de collines à l'est d'Ypres et l'action constitue le prélude dl'opérations straté-que plus vastes. Maintenant que ces crêtes ont été cons quises, la partie la plus ardue de la besogné a été accomplie. Sur le front italien. La retraite de l'armée italienne. LONDRES, 7 novembre. (Reuter). Une autorité militaire, uterviewée par Reuter, insista sur la gravité de la situation en Italie. D'après l'officier l'action n'est pas dirigée par Macken-sen. Celui-ci n'a jamais été sur le front italien. Les troupes allemandes sont sous les ordres do von Below. L'officier ajouta que la catastrophe est imputable surtout à la propagande fallacieuse de l'ennemi, qui avait pris plus d'extension qu*> Cadorna ne l'avait supposé. Le généralissime italien mène sa retraite conformément au plan préconçu, mais l'action dépend beaucoup des secours qu'on prêtera aux Italiens. La situation à l'Est Riert à signaler. (Communiqué officiel.) RETROGRADE, 7 novembre. Rien de Baillant à signaler. Sur le front roumain. Pas d'événements importants. (Comimiumqué officiel.) JASSY, 6 novembre. Sur plusieurs points du front on signala des combats de patrouilles des fusillades et des canonnades. Les opérations en Palesline Comment les Turcs furent battus dans la contrée de Gaza. Le correspondant de Reuter au front égyptien annonce entre autres que, dan3 l'après-midi du 4 novembre, l'ennemi fut attaqué au nord de Beer Sheba tandis que des avions anglais bombardèrent Oumdabk-lial et Telelsheria. Un raid ennemi dans le secteur de Gaza fut repoussé avec des pertes sanglantes pour l'adversaire. Nos canons détruisirent de nouveau la station de Deir Sineid (au nord de Gaza) qui avait été reconstruite par l'ennemi. Le bombardement des ouvrages de défense de Gaza fut continué. Le 5 novembre, pendant toute la nuit et uea grande partie de la journée, de violentes actions d'artillerie eurent lieu à l'aile * gauche. Les Turcs ripostèrent plus éner-giquement que d'habitude et concentrèrent leur feu sur les positions enlevées par nous à l'oue6t de Gaza, qui furent ensuite attaquées par l'infanterie turque. Cette attaque fut repoussée avec de grosses pertes pour l'ennemi, dont le bombardement préparatoire n'avait donné que des résultats médiocres.Dans l'après-midi du 6 novembre l'infanterie turque essaya d'attaquer à la baïonnette la cavalerie néo-zélandaise entre les cotes au nord de Beer Sheba, mais elle fut dispersée à coups de mitrailleuse et perdit 300 hommes. Des avions bombardèrent avec succès des détachements de cavalerie turque ainsi que la station d'Oum-dabkhal où un train fut atteint. Un certain nombre de mitrailleuses capturées furent employées avec succès contre l'en-nemi.Le matin du 7 novembre notre infanterie attaqua les Turcs au nord et su nord-ouest de Beer Sheba. Nous fîmes des prisonniers et nous nous emparâmes de canons.Avant l'occupation de Gaza. Le correspondant près des troupes britanniques au front égyptien donne encore des nouvelles du quartier général en date du 4 novembre. A cette date, depuis le début de l'offensive, plus de 2400 hommes et 207 officiers avaient été faits prisonniers. Les avions déployèrent une grande activité et, malgré la poussière, lè sable, la chaleur et les fatigues, les lr. " les firent preuve d'un courage remarquable.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods