L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations

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18 December 1914
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s.n. 1914, 18 December. L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations. Seen on 01 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/4q7qn5zv4d/
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L'ECHO DE LA PRESSE INTERNATIONALE PRIX ■ Bruxelleset faubourgs Ul A ^ A 1UA1 AUOJ ' B™xeiieseiiauDourgb Province : ÎO c. le numéro. S centimes le numéro JOURNAL QUOTIDIEN ! La petite ligne ou l'espace équivalent . . . fr. 0.20 Réclame entre articles 2.00 » avant les annonces 0.60 Corps du journal et faits divers 1.00 Nécrologie . 1.00 Jii1U& uu wanai, LJI u/vwnwo ON TRAITE A FORFAIT Lm annonces sont reçues au bureau du journal, 20, rue du Canal et à l'Office Central de publicité, 6 3, rue de la Madeleine, Mauvais patriotes... Une protestation... LA GUEREE Communiqués des Armées alliées PARIS, 13 déc. — Communiqué officiel de 15 heures : La journée du 12 décembre a été particulièrement calme. L'ennemi n'a manifesté son activité que par une canonnade intermittente sur différents points du front. Toutefois, il a tenté, dans la région au sud-est d'Ypres, trois attaques violentes d'infanterie, qui furent repoussées.Dans le bois Le Prêtre, nous avons fait de sérieux progrès. Dans les Vosges, l'ennemi a attaqué plusieurs fois le signal de la Mère Henry au nord-ouest de Senones, mais il a été repoussé. PARIS, 13 déc. — Communiqué officiel de 23 heures : Aux deux extrémités du front, deux attaques allemandes ont échoué, l'une au nord-est d'Ypres, l'autre dans les environs de la gare d'Aspach. PETROGRAD, 13 déc. — Communiqué officiel du grand état-major général : Les combats se poursuivent normalement dans la région Przasnysz-Ciechanow. Le 10 et le 11 décembre, les Allemands ont renouvelé leurs attaques acharnées sur le front Ilow Lowicz. Ces attaques ont été repoussées jour et nuit. . Nous avons attaqué à la baïonnette avec succès en différents endroits. Sur les autres points de la rive gauche de la Vistule, il n'y a eu qu'un duel d'artillerie. En certains points, l'ennemi a été légèrement refoulé. Un combat acharné se livre au sud de Cra-covie. Le 11 décembre, la bataille s'est continuée avec la même violence. Dans les défilés des Carpathes, depuis la Dujanec jusque Baligrod, c'est-à-dire dans toute la partie occidentale de la région montagneuse, d'importantes forces autrichiennes sont apparues et cherchent à prendre l'offensive.PETROGRAD, 13 déc. — Communiqué officiel de l'état-major du Caucase : Le 11 décembre, à 2 heures de l'après-midi, le Goehen, assisté du contre-torpilleur turc Berk-i-Satwet, s'est approché de Batoum et a tenté de bombarder la ville et les forts; mais quand les forts ouvrirent le feu, le Goeben s'est éloigné 'rapidement. Quinze coups de canon ont été tirés. Les dommages causés aux bateaux ennemis sont inconnus. PETROGRAD, 13 déc. soir. — Communiqué de l'état-major du grand quartier général : Dans la région de Allawa nous avons mené notre offensive avec succès tout le long du front. Hier, nous nous sommes emparés de la positiou ennemie dans la région Przasnycz-Ciechanow.Sur le front Lowicz-Ilow, les Allemands ont continué leur offensive acharnée. Nous avons pris dans cette région une nouvelle position au nord de la Bzura. Sur le reste du champ de bataille de la rive gauche de la Vistule, il n'y a eu que des combats isolés. Au sud de Cracovie, la bataille continue sans changement dans les positions respectives.Dans les Carpathes, nos troupes et celles des Autrichiens continuent à s'attaquer et à se repousser réciproquement. NISCH, 12 déc. (Officiel) : Notre armée a réoccupé Baina-Bajta et Ro-catitza, dans le district de Rashta et Kome-nitza. Nos fonctionnaires ont été rétablis dans le département d'Husitza. Notre administration s'est réinstallée à Valjevo depuis le 1<J) dans l'après midi. CAPTOWN, 13 déc. — Officiel : Un certain signe de l'amélioration de la situation dans le Transvaal, c'est que tous les commandos du district de Potchefstroom, qui ont pris une part active à la révolte, regagnent leurs demeures. Ils se réunirontle 5 janvier et créeront des corps de volontaires qui prendront part à la guerre dans le Sud-Ouest africain allemand. Communiqués officiels allemands BERLIN, 16 déc. — Communiqué officiel d'hier après-midi : Les Français ont attaqué inutilement en plusieurs endroits. Les attaques de nos positions au sud-est d'Ypres ont été repoussées avec de grandes pertes pour l'ennemi. Une avance ennemie dans les environs nord-est .... .. f de Suippes fut repoussée,ainsi qu'une attaque des Alliés au nord-est de Ornes {au nord de Verdun), avec de grandes pertes pour eux. Les Français ont voulu prendre d'assaut quatre fois nos positions dans les environs de Ailly-Apremont(au sud de Saint-Mihiel). Cette attaque a échoué ainsi qu'une avance dans la direction de Flirey (au nord de Toul). Des combats sont encore occupés dans les Vosges. Nous avons pris 300 prisonniers en réoccupant le village de Steinbach (à l'ouest de Sennheim). Rien de nouveau de la Prusse orientale. La colonne allemande, avancée de Soldau par la Mlawa, dans la direction de Ciechanow, a repris, devant l'ennemi supérieur, ses anciennes positions. Rien de spécial n'est arrivé en Pologne russe. Le mauvais temps influence nos mesures. VIENNE, 16 déc. — On mande officiellement du théâtre méridional de la guerre : La situation des opérations créée par la retraite de notre aile droite a montré qu'il serait désirable d'abandonner aussi Belgrade. La ville fut abandonnée sans combat. Nos troupes, qui ont beaucoup souffert de la fatigue et des combats,sont animées du meilleur esprit. VIENNE, 16 déc. — Communiqué officiel : » Notre offensive en Gaiicie occidentale a forcé l'ennemi à la retraite et a fait chanceler le front russe en Pologne méridionale. Nos troupes infatigables, poursuivantleur marche du Sud, sont arrivées hier à la ligne Jaslo-Rajbrot. Dans cette poursuite et dans la dernière bataille, nous avons fait 31,000 prison niers russes. Aujourd'hui il y a des détails sur les mouvements rétrogrades de l'ennemi sur le front Rajbrot-Niepolomiel-Wolbrom-Nowaradomsk-Piotrkow. Des mesures ont été prises contre l'avance des forces ennemies dans les Carpathes à Lutorezatai. BERLIN, 16 dec. — Communiqué officiel de ce midi : L'ennemi a essayé une nouvelle avance par Nieuport, avance qui fut appuyée par le feu des navires. Le feu fut sans résultat et l'attaque fut repoussëe. 450 Français ont été faits prisonniers. Sur le restant du front, il n'y a de remarquable que l'assaut d'une hauteur en possession de l'ennemi depuis hier. Rien de nouveau de la frontière de la Prusse occidentale. Nos mouvements d'attaque se font normalement au nord de la Pologne ; nous y avons pris plusieurs forts points d'appui de l'ennemi, fait 3000 prisonniers et pris 4 mitrailleuses. Nos troupes, unies avec les allies, gagnent du terrain en Pologne méridionale. MAUVAIS PATRIOTES!!! Un journal belge qui se publie actuellement à Londres — mon journal, celui auquel j'ai donné vingt ans de ma vie, de mon cœur et de mon cerveau; celui que je ne cesse pas d'aimer, celui qui a un passé si glorieux ! — ce journal imprime une insulte qui me fait bondir, qui m'attriste immensément... Il qualifie de nouvelle invraisemblable l'information que le Conseil communal de Gand se proposerait de frapper d'une taxe spéciale tous ceux de ses contribuables qui se sont soustraits à l'occupation allemande. Cette information lui parait invraisemblable, elle est illégale, elle porte atteinte à la liberté individuelle; et il ajoute : « ... Elle infligerait une peine à ceux qui ont compris leurs devoirs de DONS PATRIOTES en faisant le vide autour de l'ennemi. En effet, si tous les Belges avaient quitté leurs foyers, les Allemands auraient trouvé un pays incapable de les ravitailler pendant toute la durée de l'occupation. » Je bondis sous l'outrage, parce qu'on insulte tous ceux qui sont demeurés au cher petit pays ! Mauvais patriotes, les bourgmestres qui n'ont pas abandonné leurs administrés à leur sort, mauvais patriotes ! Mauvais patriotes, les échevins, les conseillers communaux qui sont restés à leur poste : MM. Lemonnier, Steens, Hallet, Maes, Jacq-main, mauvais patriotes ! Mauvais patriotes, les sénateurs et les députés dont le gouvernement ne réclamait pas le concours et qui sont restés dans leurs arrondissements quand les Allemands y pénétraient : MM. Mechelynck, Verhaegen, Huyshauwer, . tant d'autres, mauvais patriotes 1 Mauvais patriotes, ces hommes et ces femmes de haute philanthropie qui se penchent, plus que jamais, sur la misère humaine : M. Ernest Solvay, cet homme admirable, ce cœur immense,tout de bonté et de compassion, M. Ernest Solvay, mauvais patriote ! Mauvais patriotes, les patrons qui n'ont pas - fermé définitivement leurs usines ou leurs ateliers, les directeurs de sociétés qui n'ont pas renvoyé leurs employés, les propriétaires de maisons de commerce qui n'ont pas mis la clef sous la porte, tous mauvais patriotes ! Mauvais patriotes, les ouvriers qui n'ont pas transporté leur pauvre mobilier en Angleterre, en Hollande, en Suisse, en France; les petits propriétaires qui n'ont pas pu se séparer des briques qui sont bien à eux et qui leur ont coûté tant d'années de rude labeur... Mauvais patriotes, ceux dont la maison n'a pas été détruite, ceux dont les fils sont à l'armée, déjà morts peut-être, et qui ne peuvent pas s'arracher du sol, quitter le cher petit pays... Mauvais patriotes, ces Bruxellois enrôlés dans la garde-bourgeoise et qui se dévouent tant et plus... Mauvais patriotes, les directeurs de journaux restés ici et qui, de leur fortune personnelle, soutiennent tous leurs collaborateurs, grands et petits. Mauvais patriotes, les journalistes qui reprennent la plume pour réconforter leurs concitoyens, pour se dévouer quand même à toutes les œuvres d'entr'aide, pour soutenir quand même toutes les causes justes; pour parler un peu, aux lecteurs, du petit pays, de la vaillance de ses fils .. Mauvais patriotes, les sept millions de Belges restés au pays... Je suis triste infiniment, parce que cette insulte vient de mon journal, journal de grande tradition, au passé empli de belles luttes pour les opprimés, toujours sur la brèche, et parce que, si l'on m'a jugé trop vieux pour partir en campagne, j'ai pourtant la conviction qu'ici, dans ma bonne capitale, dans ce Bruxelles que j'adore, je suis bien au feu... Mon enfant unique, la joie de ma vie, mon « petit » aussi est au feu; il s'est engagé, comme tant d'autres; il est, là-bas, je ne sais où, devant des baïonnettes — s'il vit encore, le courageux enfant! — et moi, moi... qui n'ai pas pu le suivre..., je serais, moi... mauvais patriote!! Et tous les Belges restés au pays seraient de mauvais patriotes? Combien, parmi ces Belges, vivent maintenant, comme mji, au jour le jour, désespérant . parfois de l'avenir qui reste, obligés de recommencer leur vie, dans des voies nouvelles, de tendre la main pour les petits, de s'adapter à des professions que, avant la guerre, jamais ils n'eussent voulu embrasser, et où ils montrent tant de courage... Et ces Belges-là seraient de mauvais patriotes ? Il aurait fallu faire le vide... Quelle plaisanterie, quelle erreur, quelle insulte! Il ne me plaît pas de demander maintenant à ceux de nos compatriotes, mandataires publics ou autres, qui se sont réfugiés à l'étranger, s'ils avaient tous des raisons majeures de « faire le vide »... Il ne me plaît pas davantage de réfuter maintenant cette thèse monstrueuse que les Belges mauvais patriotes sont restés au pays... J'ai voulu, aussitôt après l'attaque, défendre mes compatriotes contre un outrage immérité, d'où qu'il vienne! Et je signe Pierre GRIMBERGHS.' P. S. — On me dit, au moment où l'on va imprimer ce journal bien belge, que M. Edmond Carton de Wiart a fait, dans le journal accusateur, une « mise au point ». v Ce sera pour demain. Grenade. L'INCIDENT ITALO-TURC Toute la presse italienne commente l'incident d'Hodeidah (Arabie), où, on le sait, le consul d'Angleterre, réfugié au consulat d'Italie, fut arrêté par des soldats turcs. M. le consul italien Cecchi accourut pour défendre sa maison,mais, en dépit de ses protestations et de sa résistance, le consul de Grande-Bretagne et sa suite furent traînés et mis à bord d'un bateau qui s'éloigna vers une destination inconnue. L'Italie exige de la Turquie la mise en liberté du consul anglais, des excuses publiques et une indemnité pour un sujet italien blessé. Dans l'entre-temps, deux navires de guerre sont partis pour Massouah (mer Rouge). D'autre part, la Porte a fait connaître au représentant du sultan lybien, Shemsi Eddin Pacha, qu'il peut déclarer à la population indigène que la guerre sainte n'est dirigée que contre l'Angleterre, la France et la Russie, et que des relations de sincère amitié existent entre la Turquie et l'Italie. Cette mesure a produit la meilleure impression dans les cercles diplomatiques et politiques italiens. Cette « friction » n'aura sans doute pas d'autres suites, mais les nerfs sont tellement tendus à Rome... La mutinerie du camp de Zeist Un membre de la Deuxième Chambre hollandaise, M. E.-J. Beumer, a adressé les questions suivantes au ministre de la guerre : 1° Est-il exact, comme des journaux le rapportent, que M. P.-J. Troelstra, à l'occasion du regrettable incident qui s'est produit le 3 décembre dans le camp d'internement de Zeist, ait offert au ministre de la guerre de visiter le dit camp avec le député belge Camille Huysmans, afin que ce dernier puisse parler à ses compatriotes et leur faire entendre raison ? 2° Si cela est, le ministre est-il prêt à communiquer la réponse qu'il a faite à cette proposition ? Le député d'Anvers, M. F. Van Cauwelaert, aurait formulé une demande semblable à celle de son collègue M. Huysmans. Le ministre aurait répondu que l'acceptation de cette offre ne paraissait pas nécessaire poulie moment. Dernières dépêches Conseil des ministres à Paris Tous les ministres sauf M.Millerand, étaient présents au conseil des ministres, présidé par M. Poincaré. Le Président signa un décret convoquant les Chambres pour une réunion extraordinaire le 22 décembre. Nouvelles bombes sur Frlbourg. Pour la troisième fois en moins d'un mois, mande-t-on de Fribourg-en Brisgau, des aviateurs ont encore jeté des bombes lundi. Une bombe, tombée sur le toit d'une maison, a causé d'énormes dégâts. Une femme a été grièvement blessée. Deux autres bombes sont tojnbées dans une rue où beaucoup de personnes se promenaient. Plusieurs personnes ont été blessées. «> Bruit d'un combat naval dans la Baltique. On mande de Berlin que l'on croit à Stockholm qu'un combat naval aurait eu lieu près de la baie de Riga. Une violente canonnade a été entendue dans cette direction. Vapeur hollandais coulé. D'après une dépêche de Lisbonne le vapeur hollandais Pogas aurait coulé lundi près de Mindello. Vingt quatre, matelots auraient été noyés.. On ne sait encore à quelle cause attribuer la perte du Pogas. Bas les armes... pour vingt jours. On mande de Londres à la Frankfurter Zei-tung que les membres de différents partis du sénat américain ont présenté une résolution qui demande instamment qu'à l'occasion des fêtes de Noël un armistice soit conclu entre les belligérants. Coup d'épée dans l'eau... D'autre part, l'Osservatore romano met définitivement les choses au point : « Toutes les puissances,dit-il, auxquelles le Pape s'adressa répondirent qu'elles appréciaient hautement l'esprit élevé de l'initiative pontificale ; la plupart y adhèrent avec sympathie ; cependant quelques-unes ne crurentpas pouvoir seconder pratiquement cette initiative, qui ne put pas en conséquence se réaliser, par suite du manque d'unanimité des consentements nécessaires pour atteindre le résultat bienfaisanl qu'attendait le cœur paternel du Pape. » Petite Chronique Quand nous serons à mille... On avait annoncé que la Société générale payait les coupons d'intérêt des lots de ville échéant en janvier 1915. C'était un faux bruit... Fncore un, le 900medepuis le commencement de la guerre. Et il y a eu, ces jours-ci, de nombreuses personnes qui pes- VENDREDI 18 DECEMBRE 1914. 1" Année. N° 42.

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