Ann«ne« la-ligne 0.4( Ann. finana. (avi» d'aas. de sos.) » 1 0( Nécrologie » 1 0( Faits divers fin » 1.2: Faits divers sorps » 1 6( Chronique loaale » H.0( Réparations judiciaires » 2.01 ! L'Echo de Sambre & Meuse JOURNAL. QTJQTIPIBaV ^ Adm nia ration-Bédaciion : f J.-B. COLLA RD 37, rueFossés Fleuris, Namur Les CommiQués des Belligérants ' — «0»— ALLEMANDS Berlin, i6 avril (( fficieuï) L'Angleterre s'efforce de dissimuler à ■93 propres troupes l'étendue de sa défaite Jusqu'à la date du 11 avril, la garde anglaise n'a été informée en aucune manière : des résultats décisifs de l'offensive aile- l mande. Lors de leur passage à travers use ville française, ils apprirent incidemment, que les Allemands avaient fait 70 000 prisonniers et capturés 1 000 canons. ' D'autres unités anglaises étaient tenues 1 aussi ignorantes de la marche en avant des I armées allemandes. Des Anglais tombé3 entre nos mains se refusèrent à croire à l'éleadue des territoires conquis par nous, que nous leur ] montrions sur la carte Berlin, 16 avril (officieux). , La valeur du butin tombé entre les mains des Puissances Centraies — matériel de guerre et approvisionnement — ] pendant le dernier semestre représente un grand nombre de milliards. Rien qu'en canons et en munitions d'ar- , tillerie, nous avons pris pour beaucoup plus d'un milliard de mark Il y a plus de 60 raillions de mark de mitrailleuses, 250 millions en chiffra rond i d8 wagons et de locomotives et 60 millions ( de mark approximativement d'avions et ! de ballons captifs descendus. A ce chiffre d'un milliard et demi, il faut ajouter un précieux butin non inventorié encore de matériel de guerre de tous genres, d'outillage pour pionniers, d'ar mes à mains et de masques protecteurs contre les gaz. Les formidables stocks que renfermaient les dépôts d'équipement et de ravitaille ment pris en Russie, en Italie et dans le Nord de la France représentent une valeur incalculab a, au moins plu-leurs fois ie mil iard et demi que nous venons d'i idi-quer.Les quantités de oioutchouc et de cuivre dont nou« nous sommes emparés, rien que dans le Nord de 1» France, couvrent les besoins de l'armée aUemtnie pendant une année. Notre butin total renforce extraordinai cernant la puissance matérielle des armée de la Q «alruplica et évite à leurs populations une contribution aux frais de guerre qui vaut bien un emprunt de guerre tout entier. AUTRICHIENS Vienne, 17 avrii. D-s détachements de reconnaissance ennemis ont été repoussés sur un grand nombre de points du front Italien. TUBCS Co stantinople, 15 avril (officiel). Sur le front du Caucase, la place forte de Batoum est tombée. L'ennemi, qui se défendait opiniâtrement, ayant été repoussé pas à pas vers la ceinture de la forteresse, l'attaque contre les ouvrage du front Sud-Est a commencé le 13 avril au soir. Au cours d'un combat acharné, nos troupes vaillantes et pleines d'audace, ont réussi à pénétrer dans les ouvrages fortement protégés et entourés de fil de fer barbelé de ce front : quelques-uns se sont hâ tés de hisser le drapeau blanc, mais les autres ont opposé Jusqu'à la dernière minute une opin;âre résistance. L'occupation de la ville et du port s'est effectuée sans combat; une délégation des citoyens a souhaité la bienvenue à nos troupes. L'ordre règne dans la ville. A l'Est du lao de Van, nous avons occupé Serai. Sur les autres fronts, pas d'événements importants à signaler. ANGLAIS. Londres, 16 avril (officiel). Hier soir, après un trè* violent bombardement, l'ennemi a dirigé des attaques acharnées contre nos positions établies entre Bailleul et Neuve Eglise; elles ont été exécutées par trois divisions allemandes de la Garde n'ayant pas participé jusqu'ici à la bataille et qui ont réussi, après un combat des p us acharné, livré sur le haut terrain situé au Sud-Est et à l'Est de Bailleul, à s'emparer du mont de Lille et du Raretsberg. Celles de nos troupes qui se trouvaient sur ce front ont été retirées de Bailleul et de Wulverghem sur de nouvelles positions.Bailleul est tombé entre les mains de l'ennemi. A l'aube, l'ennemi, appuyé par un violent fau de canons et de lance mines, s aussi tenté une attaque à l'Ouest de Vieux Berquin. mais il a été reoonisé Nous avons fait aujourd'h i un certain nombre de prisonnier» au cours d'une opération exécutée au Sud Est de Robecq. Des combats acharnés se sont livrés aujourd'hui sur la front compris antre Mettre* ? t Wyt'charte Au 'evwr iu jour, d'imp r antea forces ennemies ont prn o> cé des attaques d» n* le-s environ de Wy se sete et de Sps brofktnolen App' yé«s par un violent bombardement, les troupe* aTem^ndes sa sont emparée» de nos posi ions à la faveur du b^o iilard e", après uu comb#t da lo gue durée, elles ont co' quis ces deux localités. L'ennemi a aussi occupé ce matin M "rran. Les combats continuant. 1TAI IENS Roma, 16 avril (officiel). Violente canonnade ians la vallée da L* farina. Nos patrouilles ont été actives dans la S secteur d'Adamello et dans la vallée de j] la Branta. Sur le reste du front, le calme a prévalu. - L'Offensive allemande à l'Ouest ■> à s. — Paris, 17 avril. g t- Le esoon à longue portée a continué lo j e 16 avril le bombardement de la région de t s- Paris. Treize morts et quarante cinq blessés. p — Bâle, 16 avril. ^ x. D'après les journaux suisses, le maré- ^ chai Haig a demandé l'envoi de nouveaux ,B renforts sur le front septentrional an- j js e Des réserves britanniques, fournies par 18 l'armée du maréchal French restée au { i. pays, sont arrivées en toute hâte sur les £ ir ponts de la Lys et près de BSthune. j On mande de Paria au «Basler Nachrich- ten^V-que la ville d'Arras est prise sans £ arrêt sous un violent feu de l'artillerie £ allemande. j i- L* popu'ation a évacué la ville et; s'est - réfugiée dans les environs. £ n Les journaux parisiens du vendredi an- ( noncent que Dunkerque et Boulogne ont l r- été eng'obéa' dans la zone de guerre. ; ip II an sera de même de Paris à bref délai. » Les journaux suisses disent que le quar- j le tler* général britannique sa trouve à Saint- £ id Orner, d'eù il devra bientôt se retirer plus is en arriè-e. cet important point de jonction ( et étant de plus en plus menacé. il — Cologne, 16 avril. i- On mande de la frontière suisse à la js « G z tte de Coirgne » : r — D'aprèî la Presse française, la bataille Ps livrée près d'Armentières revêt une importance particulière, car elle menace le 3t b«ssin houiller de Béthune : en effet, les i e importants charbonnages de Bruay et de < le Bul'y Grenay ne sont siiués qu'à quelques ir kilomètres au Sud de Béthuna. i le Dans la «Victoire» du 11 avril, M 1 i- H^rvé dit qu'un g and recul dans cette ' région infligerait un énorme dommage à te U- France. ie Les minas e Bruay livrent, depuis la bs v uerre 5 à 6 millions de tonnes de charbon I ie par an. i Il faut au» les trouDes anglaises et por-i tugKire* évitent à la France de devoir e démunir ces six millions de tonnes à l'Angleterre. re ut — B-rne, 17 avril. On mande de Londres que des personnalisa compilantes évaluent à dix divisions on 150 000 hommes l'augmentation des effectifs britanniques à provenir de l'ap-n- piication du nouveau bill du service ob1!-id gaio're à l'Irlande. — Berlin, 16 avril. Tandis que Merville et Locon étaient transformées en décombres par les canons tB anglais, les Français ont recommencé hier à prendre nos abris dans 1* ville de Laon sous le feu de leurs pièîes de gros calibre. 0* rs — Berne, 10 avril. n" Il y a quelques jours, des avions al'e- tt" mands ont survolé Crépy-en-Valois et y ont lancé huit bombes; trois soldats ont 08 été tués et trente blessés. nt Une usine a été réduite en cendres. e- r_ — Madrid, 16 avril. â D'après Hne information du journal es « Diario de Noticiis », de Lisbonne, plus ii- de 1,000 soldats portugais, pour la plupart malades et blesfé1, ont été embarqués le ■st 17 avril à Brest pour être rapatriés, es ^ os Opinions de la Presse Le correspondant Gibbs, du « Daily u" Ne^fi >, mande de nouveaux détails, à la date de lundi, sur les combats livrés en i{s Flandre : — Les ofleiers allemands, dit-il, faisaient montre d'un enthousiasme délirant, qui apparaissait comme une confiance presque fanatique dans la victoire flaale, ir- et surent faire partager cette conviction les par leurs troupes. >es Le géjéral-major Hoefor, qui est man->nt chot, se mit à la tête de la première vague m- d'assaut. is- Muni d'une longue canne, il précéda ses 'ès soldats, qui le regardèrent tout ébahis d'à le bord, mais ne tardèrent pas à le suivre, de Neuve-Eglise passa à plusieurs reprises et de main en main, au cours de la bataille. Toutes les armes dont disposent las int troupes sont mises en esuvre en cet et endroit. si- De petits détachements entreprirent des attaques dans les ruines du village en se de servant de leurs fusile, de la baïonnette ou de grenades. io- L'attaque du village avait commencé le » 10 avril. ix Depuis que l'ennemi s'était rendu maître de la ferme de Ploegsteert, la situation i'n était devenue tiès criti ue, car la ferme ne représente un merveilleux abri pour mi-jq. trailleuses, et de furieuses contre attaques ~és ne parvinrent pas à la lui arracher. tpe Lrs troupes ai g aises occupant e bois da Ploegs t>ert reçurent l'ordre, dans 1» s®8 nuit du 11 vril, <l'év*c a cett» posïtiou ns „t <i» «e retirer sur New ka k«. » U d ^chç-ment d'infaina: ie axigialse fut d^cloié en cet endroit jusqu'au dernier homme. de U au'ra détachement du r^giroant de e", Lancast-r a essi yé près de Nieuwrkei ka !>ut des pertes sar glantes. » La clro-iqueur militaire du « Dsily tln M-il » p rie ainsi des derniers combats en Fisndre : — Les Arg ais font preuve d'une bravoure admireb'e It« sont convaincus que le sort du monde da est antre lturs mains. Jusqu'ici, l'ennemi ne r' jst avancé que la jusqu à une profondeur dt> 10 millet, mais 16 Derniers Coranés des BeliigH: i. —— — — ALLEMANDS Berlin, 18 avril. TWâtra de la gierre à i'Ouest. Hier, l'ennemi nous a abandonné de grosses parties du sol flamandes acheté 10 jadiô avec d'énormes sacrifices pendant le une lutte de longs mois. L'armée du général Sixt von Arnim, poursuivant de prèa l'ennemi reculant pas à pas, a pris Poelkapelle, Langemarck et , Z)onebeeke et a rejeté l'adversaire au delà e" du ruisseau (i Steen. !X Au Sud du lac Blankart, à l'abri d'un G" feu violent, nous avons gagné du terrain et nettoyé plusieurs nids de mitrailleuses. !r Las comba's de ces derniers jours nous lu ont valu plus de 2,500 prisonniers, quel-98 ques canons et de nombreuses mitrail-, leuses. Sur le front de bataille des deux côtés de la Somme, le combat de feu, reprenant 18 de temps en temps, a rris une plus grande intensité près da Moreuil et Montdidier. 31 Sur la rive occidentale de la Meuse.près d'Ornes et Watronville. de plus petites Q" entreprises furent couronnées de succès et nous ont permis de capturer des prisonniers*• Au Nord de Fleury (entre la Meuse et la ^ Moselle), une puissante poussée française s'est écroulée avec des pertes sanglantes Rien de nouveau sur les autres théâ'res de la guerre. Der erste Generalquartiermeister, LUDENDORFF. , FRANÇAIS n. Paris, 17 avril (3 h. ) le Sur le front de la S'imme et de l'Oise, es isstz grande activité des deux artilleries ie et rencontres de patrouilles. es Nous avons exécuté plusieurs coups de main dans les lignes ennemies notamment 11 au S»d Ouest de la Bitte du Mesnil dans te la région de Tahure et au Nord de Fl'rey. à Nous avons fait nn certain nombre de prisonniers. la Sur la rive droite de la Meuse, une ten-on tative ennemie à l'Est de Samogneux a éeboué. >r- Nuit calme sur le reste du front. ^ Paris, 17 avril (11 h ). Pas d'action d'infanterie au cours de la jeurnée Les Allemands ont bombardé violem ia. ment nos premières lignes et quelques ns vidages de la région au Nord deMontdidier. Nos batteries ont efficacement contre p. battu l'artillerie allemande et exécuté des ij. concentrations de feu sur les positions allemandes.Canonnade intermittente sur le reste du front ®t sur le front en Flandre cette avance a une signification double par rapport au front méridional, le territoire qui s'étend à l'ar rière de nos lignes étant assez étroit et chaque point de cette zone présentant une importance considérab'e, soit comme bifurcation de railways, soit comme point de concentration des troupes, tels Bailleul, Hf zebroucket le bassin minier de Bé;bune. Notre retraite dans cette zone entraîne inévitablement de grosses pertes de maté riel de chemin de fer, de canons et de matériel humain. Il tous est difficile de constater si les Allemands ont mis an ligne toutes les réserves dont ils disposant Cependant, il pan-îc de plus en p!ua probable qu'ils engageront des effectifs énormes s'ils prononcent une nouvelle attaque. Les opérations entre Albert et Arras sont considérées par tous les journaux comme présentant un intérêt des plus important.Cependant,- ©a ne désespère pas de pouvoir arrêter la msrche en avant de l'ennemi. > Le « Times» écrit de son côté :| -- La situation actuelle est la plus critique que nous ayons vécue depuis le début des hostilités. Il s'agit de savoir si les Alliés seront de for<*e à arrêter l'infanterie allemande sur l'aile gauche et le centre du front de batailla, qui ne se trouve plu* qu'à 40 milles Ha C»'ais. I1 n'est psa probab'e que les Allemands r»! o cent d'ores et déjà à leur pian de cimp-gna dans la Simae, ft il s-ersit pré m*turé 'affirmer qua l'attaque de l'ennemi dsn* la région d'Armentières, qui vise surtout las ports du Pas-de-Calais, constitue en c moment l'opération principale da IVrméa allemande. r O i peut dire avpc certitude que les Q A^Jeroards n'abandonneront pas de si ;ôt les intentions manifestées dans la bataille - de 18 Somme, et l'on peut s'attendre à rh'qae instant à de nouvelles poussées en e avs- t dans la direction d'Amans. » Contrairement aux sffirmations d'sutres e journaux français, le « Matin » dit qua l'on s n'aperçoit aucune indice d'une diminution s de la pression exercéa par les Allemands q * sur le front à l'Ouest. n Dans 1' « Humanité », M. Renaudel, c député socialiste, critique sévèrement les 1 communiqiés officiels français. Il affirme qu ils ne disent jamais que la e moitié de la vérité et passent sous silence s s un grand nombre d'événements impor- q é tants. b t Des plaintes analogues se font jour à li Londres à propos des communiqués offl- , , ciels anglais. . m, ^ En Antrlcbe. — Budapest, 16 avril. p 1 L'Agence télégraphique hongroiie an- 1 nonce officiellement : g — S M. le Roi a nommé aujourd'hui le ^ baron Etienne Burian von Rajecz, actuellement ministre commun des finances des deux monarchies, au poste de ministre d g des affaires étrangères de la Maison impé-t risle et royale. q e Le nouveau ministre des affaires étran» ° gères continuera à diriger le département ^ 3 austro hongrois des finances. j! s — Vienne, 16 avril. La Presse en général démontre que la ■' retraite du comte Czernin comporte une signification plus importante qu'un simple * changement de personnel ministériel. 6 Les journaux sont unanimes à recon- I 1 ntître le caractère propre, l'esprit de déci- £ 8 sion, la volonté énergique, le tempérament impulsif et la capacité de travail du i ', ministre démissionnaire qui, durant un r court laps de temps qu'il a dirigé la politi \ que extérieure de l'Empire, est parvenu à faire figure dans le monde, a conclu des f traités de pa*x et a préparé un troisième c traité. ), La plupart des journaux caractérisent c is ses visées politiques en disant qu'il était un partisan convaincu de l'alliance indis- 1 e soluble avec l'Empire allemand et cares-it sait le rêve grandiose de délivrer l'huma- ' is nité du cauchemar de la guerre. t. Tous semblent être convaincus que le < e comte Czernin, qui était parvenu à se créer > une popularité de bon aloi et qui emporte i dans sa retraite la reconnaissance de mil- 1 a lions d'hommes, reviendra bientôt au pou- 1 voir, car un tel homme manque à l'Autriche Hongrie. < De source officieuse, an déclare aujour- ] d'hui que les révélations de M. Clémenceau 8 ne sont pour rien dans la décision du comte J Czernin de se démettre de ses fonctions 1 1 Seules les divergences d'opinion entre f ,s l'Empereur et son ministre au sujet da r' certaines conceptions du chef de la monar < 3 chie auraient influencé cette décision, le ■s comte Czernin s'étant convaincu que, sur f 1 certains points, il ne possédait plus la confiance absolue de son souverain. u En France. , — Gerève; 15 avril. i 5 Eu France, on continue à pourauivre les psclflstes. ' M Clémenceau a fait ouvrir une instruction contre certains membres des 1 ! syndicats ouvriers. ! Le < Petit Journal » annonce qu'une fermentation se produit au sein de ces ' syndicats. — Paris, 17 avril. L'enquête ouverte à la suite des divulgations de Bolo Pacha a été c'ôturée mardi. ; — Paris, 17 avril. Bolo Pacba a été fusillé ce malin à ' 6 heures, à Vincennes. I — Le Havre, 17 avril. Sur sa demande, le génér«l Rucquoy a été relevé de ses fonctions de chef de ^ l'état major belge. Il prend le commandement de la division r du généra Gillain, qui lui succède à la ^ tête de l'état major. i. — Le Havre, 16 avril. ut La « Nation Belge » annonc* la mort, à il, Amiens, d'E ienne de Sadeleer, le fl s du e. ministre d'Etat, actuellement en mission à > ie NfW York. é Etienne de Sadeleer, qui était âgé de ie 20 ans, a été frappé par un éclat de bombe lancée par un aviateur. é- DE EGH S DIVB8E8 as fs ———————————— - le — Berlin, 16 avril. S. M. l'Empereur a entendu aujourd'hui as le rapport de M. von Kuhlman, secrétaire ix d'Etat des affaires étrangères. u* — Berlin, 16 avril. Q. Les relations économiques entre les Puissances Centrales et l'Oukraine se borneront au début à la fourniture des commandes qu'elles se sont faites réciproquement.Les Puissances Centrales ont commandé ut dans le Sud de la Russie d'importantes quantités de céréales ; 1 O Ukraine a com-mandé en Allemagne des ma hines agri-ur coles, des produits métallurgiques et des ia" produits chimiques pour une somme d'en-63 viron 750 millions de mai k En vue de l'exécution de cette com-ds mande, il s'est constitué une société spé rï® ciale, dite Société du commerce extérieur, ^ qui est ch. rgée de rechercher les stocks de IB" marchandises susceptibles d'être exportés, 'se d'en débattre l'oflre, d'obtenir l'autorisa-tion de les exporter et d'aider de ses con-ll® seils les acheteurs oukrainiens, da telle sorte qu'ils trouvent en Allemagne le plus possible de ce dont ils ont besoin. Ha — Berlin, 15 avril. à Pour préciser l'attitude de l Oukraine en relativement à la question de la Bessarabie, il y a lisu de noter que son gouverna res ment a déciaré, dès le débat des négocia- on tious de paix, que la Bessarabie ne consti- on tuait pas une partie de son territoire et s qu'au surplus il n'a adressé au gouvernement allemand aucune protestation offi-, cielle contre la réunion de la Bessarabie à 9 la Roumanie. L'Allemagne considère que cette union i est une affaire qui ne regarde que la Bes-3 sarabie et la Roumanie, au sujet de la-- quelle elle n'a à prendre aucune responsabilité et de laquelle elle n'a pas à se mê- i lar DERNIÈRES DÉPÊCHES Dépêches de l'Agence Wolff. (Service particulier du journal). 1_ — Berlin, 18 avril. Le < Berliner Lokal Anzeiger » annonee j de Gecère : î8 Aucune autre mê'éa depuis le 25 mars ,e dernier n'a causé aux Anglais d'aussi j. 'ourles pertes que la boucherie terrible qui a précédé l'abandon da Biilleul Haig j, comptait 'es divisions détruites prô» de lt Wyschaete et Meteren parmi ses trouoas d'élite qu'il appelait parfois « la garde de fer ». La — Eerlin. 17 avril. ie Le quartier général finlandais annonce le à la date du 14 : Un bataillon sous la conduite du comte u- Ehrenovaerd a occupé Abo et a capturé la i- garnison rupse. a- Les Gardes Ronges ont évacué la région lu de la côte entre Hangô et Rystadt. Ils se in retirent rapidement vers l'intérieur du i pays. à Sur le front de Kavast. vive activité de bs feu près de Lenpalaa et Lasikhala Kirch-ie dorf. La rive occidentale du Paejanae a été nt ooeupée par nos troupes. it A Savolaks et Farelion l'activité com-s- battive se maintient. * — Berlin, 17 avril. Du Nord-Est d'Arras jusqu'à la région le d'Albert pendant toute la journée l'artille-Br rie ennemie s'est montrée active, te A l'obicurité tombée, le feu s'est parfois [1- renforcé et est devenu passagèrement de u- la plus grande intensité. ii- Dans la région d'Albert des poussées ennemies ont été rejetées à diverses re- ir- prises. 1U Au Nord Ouest de Montdidier et sur le te front Sud y adjacent, le feu s'e3t également renforcé et est devenu plus violent surtout r0 sur la rive occidentale de l'Avre. le A plusieurs reprises, il y eut de fortes r concentrations de feu le Près de Elsonz, l'artil'e -ie allemande a jr incendié un dépôt de munitions ennemi. n" — Berlin, 17 avril. Le Commissaire du peuple pour les aflaires étrangères, à Moscou, a fait savoir au gouvernement allemand qu'il attend à re Moscou l'arrivée de la mission diplomatique allemande. ig_ Toutes les mesures sont prises pour la réception. Le gouvernement russe a déjà mis un immeuble à la disposition du comte ne Mirbach et fera prendre la mission, qui es quitte demain Berlin, à la frontière russe par train spécial. — Amsterdam, 17 avril. il- Le « Times » apprend de Toronto : ée Le Parlement canadien a l'intention de renforcer l'armée en appelant sous les armes jusqu'à 45 ans, les célibataires et les ^ veufs sans enfants. — Berlin, 18 avril (officiel). Dans la zone barrée autour des îles a Açores, un de nos sous marins a coulé, au jg cours de ces dernières semaines, 5 steamers et 2 voiliers. Parmi les navires coulés, étaient armés 1(( le steamer grec < Ki hirk » (2240 t.) et le steamer frarçais * Qjeo Sebo » (1540 t.). Sur le dernier se trouvaient 140 soldats. Les canons dont un d« 9 cm et un de 7,5 , à ont été capturés. du Les cargaisons destinées à nos ennemis là étaient particulièrement précieuses Elles comprenaient du taie, de l'huile de pal-de mier, du coton, du caoutchouc, de la cire, be du fer et de l'acier. Le sous marin a ramené en Allemagne pour l'industrie alleman-m de 27 tonnes de cire et de caoutchouc. — Vienne, 17 avril. L'Empereur a reçu aujourd'hui en au-dience particulière l'ambassadeur autrichien à Berlin Prince Godfroid von tui Hohenîoke. re — Vienre, 17 avril. Suivant la «Nouvelle Presse de Vienne», il est inexact que l'ambassadeur autrichien les à la cour de Berlin. Prince von Hohenloke, )r- abandonne ses fonctions. je. — Paris, 17 avril (Reuter) officiel. Dans la nuit du 15 au 16 avril, lors du iJé bombïrdement de Paris, 1 personne a été tes tuée et 2 blessées. — Budapest, 17 avril. )0S (Bureau hongrois de correspondance) : m- Aujourd'hui matin a eu lieu, sous la présidenca du Premier Ministre Dr We- m- kerlé un eonseil de Cabinet auquel ont pé participé tous les ministres, sauf le minis- ur, tre du commerce Sckrengs actuellement de absent de Budapest et le ministre a latere és, comte Aladar Ichy. sa- Le Conseil qui n'a duré que peu de an- temps a décidé la retraite du Cabinet. Les >lle ministres présents ont signé leur demande lus de démission. — Gorlitz, 17 avril. Le commandement du 4* corps d'armée ine grec, colonel Chadropoulos, est décédé ce ra- matin à l'hôpital de cette ville, à l'âge de ne 46 ans. :ia- Le colonel Karakoles a repris le com- sti- mav dement du corps. L'inhumation aura et lieu samedi. «>T<n^ lW» Qrt T,® N® • 41CH AAntimAft Vendredi 19 avril 1918,

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