L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 20 April. L'écho de Sambre et Meuse. Seen on 06 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2v2c825d0t/
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Annonces 1» ligne 0.40 Ami. financ; (avis d'ass. 4e-soc.) » 1 00 Nécrologie » 1 00 Faits divers fin » 1.25 Fait® divers corps » 150 Chronique locale » il.00 Réparations, judiciaires » 2.00 L'Echo de Sambre & Meuse JOURWT AL QUOTIDIEN Aam x,;s raiit.ii he<i*c ioh J B C L ARl) 37, rueFossés Fleuris, Namur —«o»— ALLEMANDS Berlin, 17 avril (officieux). Qaeiquo la mbb 81 de la Tour Eiffel du 16 avril (3 heures de l'après-midi) fane entrevoir que les Allemands n'arrlveroat pas, aemme ils le cherchent,, à faire engager aux Frac fais leurs troupes dans les combats sur la Lys, le communiqué allemand du 17 arril annonce qua des eaatre-attaques françaises et anglaises se sont éeroulées près de Materen,. trac des perces saBglantes poer l'ennemi. Les Français, dont Ihs positions ne s'étendaient que jusqu'il l'Oise, se sent vas contraints, à la suite des défaites successives des Anglais, d'élargir leur front jir qu'aux enviroaa de Bailleul. A la date da 16 avril,!' < E ho de Paris» se faisant i'interpré! » de la Près** française, demanda expressément que l'Angle terre mit en liges toutes les forees dont elle dispose, nen pas seulement poar ls défense des buts argli> »v mais aussi &a«r la défense de Paris Le commandement supérieu frarçai* a'est pius en état de » srifler »"» propre* trouves peur la col» aête d'ebj ctlfc an g lais. La continuation de » gaerre, voulue e décrété» par les jusq ('atibaut'ates LU y1 8ao ge et G éa» «.m , cot * à 1* Fran«e ua grand nombre de v<«s h ««aines et une grande partie de son territoire. Berlin, 17 avril (pHeteux). Depuis 1»? 21 m*r», l'Aagleterr* *«»b h foreer les Français i imiter les Rsssosv qui, sur les pointa usuaaawés, n'hésitèrent pas à jeter leurs bacaillons de la mort dan» la fournaise. Surtout, et le front anglais était menacé d'être peraé par les Allemands, les treupea françaises se soat vuas eontraiates d'ac ceurir k la rescousse et d'essuyer les plat vigoureuses attaques. Après un transport des plus rapid*s, ils furent jetés dans la bataille et prononcé rent des contre attaques sanglantes. Les pertes essuyées par les Français sont ea conséquence particelièrement é e vées. Les troupes françaises engsgées dans le secteur septentrional du f?ent anglais, et elles prononcèrent les vigoureux contre assauts pour la possession du village de Meteren, oat été éprouvées terriblement. Berlin, 17 avril (officieux) En perdant Lange «arek et Pce Isa pelle, les Anglais eut abandonné aux Allemands deax localités qu'ils n'avaieat pa conquérir, lers de leur offensive de 1917 en Flandre qu'au prix dos plus lourdes pertes, grise à leur énorme supériorité en kem mes et ea matériel, et après des comkats qui durèreat des semaines. Ils avaient occupé Poelaapelle le 6 octobre après des comba.s de plus de deax mois à la nouvelle de cette eeaqtété, M, Lloyd George avait fait seaner les cio chas à Londres en signe de vieteire et le communiqué du géné al Haig l'ayant annoncée, toute l'Angleterre avait fété la journée du 4 octobre comme ta plus grande vieteire remportée par l'Entente depuis 1* bataille de la Marne. Le 17 avril 1918, nos armes ont anéanti eette victoire anglaiae. BULGARES Sufia, 16 avril (officiel). Sur le front en Macédoine, dans la vallée de la Skumbi supérieure, nos avant pestes ent repoussé deux dét* chômants d'infanterie française des deux cé.és de la route Bitoiia-Priiep. Tiolente canonnade réciproque A l'Est du Vardar, nous avons dispersé des patrouilles aag a uns renforcées Dans la valiôe do la ï.rouaia, les vie-lents combats entre détachement de re-com aissance ont co>. -inue 1* 15 «vrji jusque tard dans ta nuit dans leu plaine qui s'étendent devant i >s poi nions Da, s le village de F oses k nos adtés oat fait prisonnier 1 wtflci r e- 8 A»g'au< blessés, ainsi qu 20 so l«t» ennemis gnè vement blessé."; en o ire, elles se son s. emparées de piusiewv mitrailleuses, de lance-bombes, d'une g *ande quantité de fusi.s et d «air* maten 1 de gu*ure Sur l*s dtfux riVH» iu V dar, grand*-«e ivue «t-neua» le l'en; émi Su'* .e f oat de a D ib Oûïch* ar mis ic . AN 5 LAIS Londres, 17 avril (officiel) Nous avons prouonsô hier seir une frue tueuse contre a taque dans les environs de Wyisckaete. A Meterea, ëiw avoua aussi réussi par une contre attaque, à ■ établir nore ligue; le village rai-a.ême est resté entra nos mains. Nous avons repoussé toutes les attaques prononcées par 1 ennemi au Nord de Bail leul hier après-midi et hier soir; les Alla manda ont subi de fortes perces. D'importantes masses de troupes ennemies, avançant an rangs serrés, aat été prisas sous natra feu à caarta distance; alias oat subi da loardas partes; ea autre, aaus avens fait ua eertaia nombre de pri-... sonnlers. Hier, après uaa préparation d'artillerie, l'ennemi a tenté aussi des attaques à l'Bst da Bebaeq; elles aat été enrayées par autre feu. A la suite des progrès faite par l'eaaemi sur la frent da la Lys, aas Iroapas aat été repliées da leurs pasitleas avaacéea à l'Est d'Y près sur uaa nouvelle ligne. Nous avaas effectué aetre retraite ssns qae l'eaaami s'aperçût de aotra mouvement.Bier midi, lorsque des dàtackemeats ea-aemis se soat avaaeés vers aetre aneieaao position, ils aat été surpris par la feu de nos avant-postes et exterminés. Sar le front au Sud d'Arras, les détachements d'Infanterie allemande qui avalent pécétré dans nos trsBchées établies en face de Bcyalles, en ont été rejetés hier midi ; ils oat laissé uu esrtain nombre de prisonniers entre nos mains. N#us avonn ent'èremant rétabli notre ligne dans ce seeîtur. Au Sad de la Somma, l'action de l'artillerie ennemie est devenue bsancenp plus violente pur le front britannique Ce matin, après un énergique bombar dément, les Allemands ont déchaîné des attaques d'infanterie tout le long du frent de la Lys, ainsi gue depuis la forêt de Nieppe jusqu'à Wytschaet#. Durant tout? la journée, nous avons repoussé l'ennemi qui a subi des pertes sensibles Au e«urs de" contre attaques que nous avens «éôntécs hier,ne» treupe» ent réussi à pénétrer dans les villages de Materen et 4e Wytsehaete, mats elles n'ont pu s'y maintenir saus les attaques incessantes de •'e reml. Sur ce front, des troupes fearçlises col l»horent avec les nôtres. Sir le reste d* front britsnnlqae, rien à tg«i*ler. ITALIENS Rom«», 17 avril (r ffic a ) Dea tronnes arglaises oat fait des ori sounl^r* et <?aataré du sastériel de (fijerrp sur 'e hsut T)lat»aa d'A.sisg'>, tandis qn* 1e» roupes itslienne* nbr»*iaient 'e n êm« résultat D^è« du monte T mba A l'«mbf>n<-h*re de la Piav». à l'E<t d«-Fossita, aou' aven» rén^si i d<«. «t-«r a* "0»««e «TiBdBpl» l#i»g a»-:f«m é i('J»g;<JHe 't in?csg?5t d?? mUrail'ausss; ea njii a. aeus von s i; II gé des parte* à an détachement d'attaque ennemi qui avait aasaé à cet endroit s ir la rive gauche de la Pia*e. Par une çaaoaaade afllcsca exécatée daas la vallée de Lagarina, neua avens touché en pleia an train militaire dans nos de» gsres du spelewr -<e Robaretta et r «u« avaisa incendié des dépê^a.oBaamis i Morii L'Offensive allemande à llest — Paris. 18 avril. De l'Agence Bavas : — Le « New York Herald rapprend qre les ch«ft militaires be ges ont aussi décidé de se plsear sous las ordres du généralissime Foeh. Le gé éral da Geuniuck se démettrait de ses fonctions de ministre de la guerre paar se mettre à la tète des divisions balges. » — Paria, 1T avril. Les généraux Gallet, La doux et Billogpe ont été versés dans la réserve. — Paris, 17 avril. Oa mande d'Arraa qu'à faisan da b«m-birdement iatense de la ville, saut le maire, quelques «ergsats da ville at sa petit sombra da civils y soat restés — Berlin, 17 avril. Plas de 100 projectiles de gros etlibre soat encore tombés hier à l'intériear de la villa de L«on et y oat causé dé nouveaux et gravas dégà-s — Paris, 18 avril. D* « Temps » : — L'artillerie devient da plus ea plus activa depuis 48 heures sur le front. Il est vraisamblable que da aouvdles grandas bataillas saut imminentes. — Znrich, 18 avril. On mande da Paris : — lia mémoire du général Pcrcin, qui se trouve au front, circula ors le maateau dans les cereles politiques at militaires at y provoque ub« gra de émotion. L« général Peicin critique aévè-ement i» h^ut com-wandoment d* l'armée et atta que des ffleirrs supérieur»; i! donne 1p <exte de documents militaires de la plus ha te irap rtaioa qui sout ippe^a à faire Mpnsat.i» n en F' sna^. L cn»ure a i t^rdtt » x journaux d'en pa 1er : seule, la * L bre PtoIu » y fait allusion! » — Rotterdam, 17 avril. L'annonce des succès allemands à l'Onest a fait une impress on décourageait* ?o r n® »as -,ir»> p s. sur ps so!d*ts jnméri«^iî;> ou » p • '• » ch' mp di bat il a. P i8: .'igtior»- i Lou rif>* i i aux s U 's qu'un gra»d nombre du soids'i anwn«-.m« q-'i se Havatekt»» #t doBî l'ei voi en France a é"é brusque ment décidé avant que leur instruction fû complètement terminée, ont déserté et qu'on s'est contenté de les occuper dans les fabriques de munitions. D'autte part, un Américain digne ie foi affirma quaplus de»15 . c. des s© date qui devaient partir ooar l'Europe ont déserté an Amérique ttéme. — Berlin. 17 avril. Dès le début de l'ofeasiva allemande, les Anglais ont forcé la population française à evacuar dans la plua aourt délai la »)aa da aombat, a'autorisaat personne à emporter quai qaa ea fût. Après l'axoda da ia population, la soldatesque anglaisa pénétra daaa las hsbtta-tiaas at s'y livra à aa pillage aa règle. Ges jours damiers, les Anglais sa saat aomportés plas brutalamaat encore envers lears alliés. Daas la secteur da combat da la Lys, les autarltés militaires aa aa saat même pas deacé la peine da prévenir les kabitaats. Il était impassible aux malheureux ha-bitaata du pays de se saaver. La population d'Estaires, de Sailly et d'autres endroits fut laissée sur plaça sans qaa personne ne a'iaqaiétàt de soa sert. C'est alasi que des vieillards, des femmes et dos enfants oat été exposés au fea de roulement des canons allemands et durant assister aveo effroi aux combats qui Dnrs GoiniMs fe. Belligérants ALLEMANDS Berlin, 19 avril. Théâtra de la guerre à l'Ouest. Dans la sine d'entonnoirs en Flandres, en plusienrs endroits, des escarmouches se sont engagée* entre nos reconnaissances at des postes anglais et belges Da puissantes attaques dirigées des cètéa Nord et Nord Ouest par l'ennemi contra Wytsehaete furent refoulées. D*jk en se rassemblant l'ennemi y a essuyé des partes extrêmement lourdes dans nos feux d'srtil'erie. Bntre Bail leul et La Bassée, vive activité eombatlva des deux artilleries. Au Nord Ouest de Baihune, na3 fantassins ont exécuté une poussée contre les lignes ennemies au Nord au csnal de La Basaée et y ont conquis plusieurs canons. Prèî de Festubert et Gyvenehy, on a combattu aveo dss alternatives d'avance et de reanl. Nous y avons fait pins de 600 prisonniersLe combat de feu violent depuis quel-qse-s jour» sur l'Avre fut suivi hier psr des att'qnes de puissantes masses compsc te frsrçiiscs sur Morisel et Moreuil. Sur les deux rives de l'Avre ainsi que de part et d'autre de la route Ailly Mo-eail, à travers la forêt de Sancca, des vaguea épaisses ont vainament attaqué à plusieurs remises E'^ combat apisfâtre, l'ennemi fut rejeté «t * subi ^ws pertes saug'antes. Dans eette r^gissn, la violent feu d'artillerie s'ast maintenu aassi pendant la auit. Théâtre de la guerre k l'Est. Ea Ukraine : In Taurie nous avons occupé Tscha-pliaiaa et Melitopil. Front msaédanien. Dans la bmc'e de la Tsehtrna. das entreprisas de déta ch*me* ts d'sssaut nous oat vala qaelques prisonniers itslions et serbes Der erste Généra lquartiermeister, LUDENDORFF. FRANÇAIS Pari», 18 avril (3 h ) Dans la région da Carbaty, nous avons pris sous nas fjux et dispersé un fort détachement ennemi qui tentai' d'aborder leurs lignes apièi uae préparation d'artillerie.L'ennemi a lancé plusieurs coups de main en Chsm^gae, sur la rive droite de la Meuse, à 1 Bit du bais du Gauriàras et vers Dauloup notamment. Toute? aas tentative* ont été rapousséas. D»s prisoaaiars sont restés entra nos mains. Nous avons réussi au Nord-Ouest de Reims et en Lorraine, plusieurs iaeur-sions dans les lisees allemandes et fait un certain nombre de prisonniers. Paris, 18 avril (11 h.). Ga matin ses traupea aat attaqaé las po sitioas allesaandes de part at d'autre de l'Avre sur un front do 4 kilomètres eatre Thnasas et Moaiily Raiaeval; à l'Bst de l'Avre, aous avons réalisé de sensibles progrès. A l'Ouest, ans troupes oat eslevé la ma jeare partie des bois de léaécert et porté leur lig«e jaaqu'aox lisières de Gastel. Plus au Sud, nous aven» atteint les pea-to* Ouest des haatearr qui demiaoat l'Avre. Le chiffre des prisonniers «ua nous avoa» fait dépasse actuellement 500 daat 15 officiers. Nous avons capturé plusieurs mitrail-lenses-II se confl-me que le coup da maia tenté D"* les Allemands la aait dernière, à l'Est dn bois des Gaurières a é é meurtrier pour eux. Nous svoas trouvé une quarantslne de ciavres allemande sur le terrain. D'autr* part, nous avons fait virgt prisonniers. dontun'TlBcier. Canonnade intermittente sur le reste du front au cours de ls journée. "9 livraient dans les ruas de lears villig*». U i grat df partie de la popu ation a été "U"- ou b «s.-ée au coùr^des terrib'es ba-aHi^s qui se sont livrées pour la posses-sioa'-dss villa ge^. Di s so drts allemands ont ramassé des ft-mmss et des enfants devenus fous de terreur... Das vieux aux membres tremblants prononcent des paroles incohérentes en contemplant las ruines fumantes de laur demeure. Das enfants à l'article de la mort étaient «-bandoirés dans la voisinege des maison» démolies par les obus. — Bsrlia, 17 avril. On mande de Gecève aa « Berliner Loksl Ai sMger » : — Il n'y a peut-être pas au, depuis la 21 mars, da corps i corps qrii ait conté aux Anglais un nonab a au«si extraordinaire de tués que le formidable carnage qui a présédé l'sbaadoa de Bailleul. La maréchal Hafg comptait parmi l'élite de ses troupes des défrehaments qui ont été anéantis près de Wytsehaete et de Meteren. Il les avait nommés « ia Garde da fer d'Ypres » Oplnioa* de la Prease L* situation actuelle ea France ne laissa pas qua d'inquiéter sérieusement les grands jaurnaux anglais. Dabs un leader article, le «Dnily News» s'exorime comme srJt : — Il n'y a plus do douta aujourd'hui qu« lea poaitioni anglaises qui au cours dei deux dernières années avaient été rendues impénétrables par tous les meyens dont dispose le génie moderne, ont été je côet par les troupes allema des. Cette percée, qui paraissait impossible encore dans le ceurant du dernier hiver, a été accomplie. Tous les ouvrsges de défense, accumu'és en toute hâte depuis l'cffondremeat du front russe, et pour lesquels les bataillon* de travailleurs et les troupes du génie avalent été renforcés de 2i 800 auxiliaires chinois n'eat pa empêchsr ia marche oc avant des armées allemandes. Et le pire est que les Allemaads continuent tous les jours leurs attaques furibondes contre nos murs qui s'effritent davantage à chaque assaut. Par ce fait, la situation da l'armée anglaise ast devenue excessivement critique dans le grand quadrilatère Amlons-Abbs-ville-Calais-Armentlères.Le < Mornicg Post > déclara, de son côté, que l'organisation de la résistance de l'aritéa anglo-française s'améliore d'heure en heure, mais le journal exprime les douteg au sujet de l'opportunité de l'intia tive à prendre par les alliés. L'état major allemand a engagé de grandes opérations ea France sur trois points différents du front, ce qui comporte de grands désavantages peur les troupes alliées, vu qae l«s Allemands sont en mesure de prononcer une violeate offensive sur chacun des trois peints visés. Noks avons doae virtuellement les mains liées. Le < Morning Post » ne esche d'ailleurs pas ses appréhensions que, par suite des derniers combats sur la Lys, Bunkerque et Gaiais sont très sérieusement menacés. Ls « Times », d'autre part, enregistre cet aveu qu« les dernières batailles démon-treat clairement qua la mai cke ea avant dei Allemands n'a pu être arrêtée encore. Cependant, on commence à voir c'air dans les plana de l'état major allemand. It semble qu'il ait fait abandon de son dessein de pauaser en avant sur l' Ancre, d»as la direction da bassin miaier de Bé-tkaae.Bepuis le il avril, 9 divisleas oat été rétirées sur d'antres poiats du front et parmi elles se trouve un corps de chasseurs alpins. Du correspondant du « Diily Mail » cur le front : — Un fait douloureux vient de rendre £>lus tergible encore ce que signif t pour «eus la défec ion russe. Nons evons découvert que les obus qui toaibè ent plusieurs jours durant sur une petite ville dans laquelle je me trouvais ent été tiré* par an <*es canons britanoi-qaea que nou« avions expédiés en Russie et qui passèrent ensuite au mains de l'ennemi. » Les eorrespondaats de guerre italiens au front de 1 Ouest ne cach nt gi è>-e leurs appréhensions au sujet de ta gra^i é de )8 situation, d'autant plus qu'un my tère im * pénétrable> continue à envelopper ies p ans du feld-maréeh.il von Hin eoburg. On estime gé écalemert qae ce qui s'est passé jusqu'à oejavr ne coestituo qae la première phase de l'efansive. Le reporter do la < Stampa » psi d'avis que les divisions allemandes engagées à l'aile septeatriouslc ne sont pas assrz nombreuses poar prévoir qu'il eatre daaa l'intention de von Eindenburg de frapper de co cô é le coap final. La tac'ique actuelle de von Hindenburg n'est ea somme que la répétition du mou vement stratégique esquissé par lui lors de sa marche sur Varsovie, attlraat sur un point toutes les réserves russes et readaat décisive par ce fait la victoire des ltei Masures. Grâce aux positions occupées par aax, les Allemands peuvent amener rapidement leurs réserves aur toas les points où ils se préparent à porter des coups de beutoir à l'ennemi. Le chroniqueur militaire de la «Stampa» dit qu'il aa faut pas perdre de vue qua les différentes offensives déclaKchées par les Allemands font partie d'un vaste plan d'ensemble.La bataille d'Armentières ne doit pas ê're considérée comme une diversion ou un complément de la manstuvre tentée contre Amiens. U n succèô décisif dans le setteur d'Amiens aur it d'autres et de plus importantes eon-sétïnencesEn mettant les choses au pire, l'ennemi ne pot rrsit toujours que réduire à l'impuissance l'aile gauche de l'armée ar glo be'ge. C'est la vieille ts clique allemande qui se répè'e. Aprèi avoir menacégravement la ceatre des armées enaeaies, ils se jettent avec toute la force de leurs réserves sur ses ailes, pour les écraser sous le nombre La situation acte o'le ne permet pas la Bta g nation de la lutte. Les Alliés eux même* en sont convaincus et se préparent en conséquence à une réfistance opit iâtre sur des points déter-mirés.LE BOMBARDEMENT DE PARIS — Rotterdam, 17 avril. Pendant l'attaque aérleaae du 12 aur Paris, une bomba a troué le pavement d'une rue et crevé use conduite de gra, allumant un ine«ndi*. T ois tuakens ont été ccmp'è ement b' û'ées. C'est à lVxploaio* d« e.*t*« b rrba q"«* bi«<s s <- 72 \i > qaio. c ijç i » — P«ris, 18 avi il. Lorfqu'i * oat exécuté la nuit d* vbt dredi à samedi, leur attaq ie s«érien e s- p Pari?, les avL t«»rs âllemaiids ont rêu » i passer inaperçus dcstu& des lignes i françaises en arrêtant leurs moteurs. Cette surprise leur a permis de jeter toutes leurs bore bes *ur la ville. Las dégâts i. ttériel8 sont importants. — Paris, 17 avril. Le < Matin » écrit que samedi matin lea raes qui avaient eu à souffrir des attaques aériennes de la nuit précédente rfsem-blaient à des quartiers de Verdun ou da Reims. I< ne a'agit plus des dommages i activement insignifiants des raids antérieurs^ mais on sa trouve en préser et d'une seul* et vatte ruine. Dans la nuit en quastiaa, non seulement le service de barrage, mais aussi celui da la défense ont cemp ètement failli à leur tâche. Eaa Amérique — N«vr York, 17 avril. Le ministre de la guerre, M. Biker, est arrivé dans un port de l'Atlaatique, de retour de son voyage en Europe. — New York, 17 avril. M. Hurlcy, présideat du bureau de la marine, a Invité teus les chantiers navale des Etats Unia k lui fournir des éclaircissements sar le retard sabi par l'exéeutiou du programme de constructions navalea pendant le mais de mars, doat les résultats ont atteint à peiae la maitié des chiffres escomptés. Eaa Hollande. La Haye, 17 avril. M. Baumer, député aatirévelatieaaaire, a interpellé à la seconde Chambre sur le ravitaillement desétrangers et des internés. Le préaident du Conseil lui a répondu et a donné dos renseignements Kuivont*. Il y a an Hollande environ 100,00# réfugiés belges, 3,135 soldats asglaia, 1,607 soldats allemands, 679 prisonniers de araerre évadés de divers e?mps, et 1,548 Russes et Polenais. Las prisonniers de guerre, les internés e| les réfugiés reçoivent la même ration que les soldats néerlandais. Ii n'y a pas été donné suite aux demau-dss de vivres adressées en Belgique pour les réfrgiés belges. Le ministre ae prendra pas des mesures pour empêcher i'arrivée des étrangers, pas plus qu'il n'expulsera des réfugiés beiges ou allemands. Quant aux prisonniers de guerre, les gouverreœeats intéressés ont promis d'assurer le ravitaillement de leurs militaires et le go uvernement allemand a ménoe fait savoir par écrit qu'il tiendra sous peu sa promesse à eet égard. El ce qui roacarn" '*« R i rps et le* Polonais, do grosses d'fflauLes s'opposent encore à leur rapatriement, mais le goa-vernement est disposé en principe à y aider. Ea Irlande - Londres, 17 avril. Le < D i y Mail » annonce à la data du 14 q»ie i'étnt de guerre vi«nt d'êtra proclamé une fnJ» de plus oh Irlande. — Londre», 17 avril. On aaande de Dublin au € Times » quo la crainte du servies obligatoire a pour résultat de faire so rapprocher les partis politiques qui s'étaient violemment combattus d**uis 3 ans. M Dlllon a tendu la maia à MM. de Ya-lera Haaly et O Briea, dent le clergé a manigaacé 10 rapproohomeat. Une fédération s'ost constitués à Armagk aveo la mission de mener campagne contre le servies obligatoire sous la directiaa du clergé local; lo jour où elle s'eat constitués, Il a été donné lecture d'une lettre du cardinal Logao, primat d'Irlande, disant que l'instauration du service obligatoire ea Irlande tfet aa acte de violence aequel le pays doit s'opposer par tous les moyens. Le même jour, plusieurs centaines d'associations irlandaises ont tenu des réunions de protestations. Eas France. A la séance commune des Commissions des affaires étrangères, de l'armée et de la marine, M. Clemencaaa a exposé comment l'Autriche avait tenté de provoquer uao scission entre les Alliés en offrant i certains d'entre eux de négocier la paix. U a saisi de tout le dossier la Commission des t ff lires étrangères en la chargeant d'en faire une étude et un rapport. — Bâ'e, 17 avril. L»s journaux parisiens conseillent au public d'obsorver la plus stricte économie dans la eontommation do la viande, surtout pendant les mois da msi, de juin et do juillet, afin d'éviter plus tard de grandes déconvenues en ee qui concerne le ravitaillement.En Angleterre. — Loudre», 18 avril. Le « Manehaster Buardiai », 1' < Ero-niRg Standard » et 1' « Evening Times », demandent nettement que M Llryd George se retire peur ériter do graves cafcflita intérieurs — Berlin, 18 avril. On mande de Rotterdam à ia Gisatte do Vôsa » : — Le bruit court à Londres qae M. Au*4en Chamberlsin : cabinet anglais é1 fnry»ment c'imb te «D y M • » p. » r p*, M Cb mb r* i é!é t o <m> ujpmb e d fa C<'trn»is--ion ch»rg»«* D>r 'e g «ttvprpew»»* t ''è '» >» H R A.«a Ht#* >1 - - P . ï, 17 v i L» e*" • o .d» t * Pè "gr * du 't p.. i y. ' • » f-i ce »»>' r^ p qu-. M. S t é » à Mi> c u p*r i« So-viet à» Pa».jogiéâ pour y préparer la séparation de Pétrograd et do Moscou et U 4m* année N* 91 Le N° : JLO centimes Samedi 20 aveil 1918. fi3l&&èZ£&ttëÊà!?22S!SilÊlÊtBSI9KÊIÊÊlSÊʱ.'*ÊÊBt&t!IÊÈÈIÊÊllKÊÊÊIHÊBÊItÊBBÊÊÊÊÊÏ'&trTrX *1 ■■ ■ I H i II l— W !■?»?■■■■■

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