L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 14 April. L'écho de Sambre et Meuse. Seen on 10 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/v97zk56t9w/
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L'Echo de Sambre & Meuse Annonces la ligne 0 40 j Ann. financ (avis d'ass de soc.) » 100 Nécrologie » 1 00 Faits divers fin » 1.2o Faits divers corps » 1 50 Chronique locale » 2 00. Réparations judiciaires » 2.00 JOUR3VA.1L-QXJOXIDIKIVAdm nia ration-Bédac ion J -B. C L* ARU 37, rueFossés Fleuris, Fsrmir ■■■■■—■m—witwr xaEs sm . Les Communiqués des Belligérants TURCS Caastaatiaople, 10 avril (officiel). En Palestine, d'importantes forces anglaises ont, après une violente préparation d'artillerie, attaqué pos positions sur un large front à l'Ouest de la route de Jéricho à Nablu*. Elles se sent écroulées sous le feu de notre artillerie et de nés mitrailleuses. Sur divers aainti, la bataille a été très acharnée et il y a eu i'epiniâ'res corps à cerf*. Sur le front du Ctucsse, nous avons pris, au Sud-Est 4e Batoum, un des ouvra geR dominant» du la ceintura des f rts Sur le reste du front, rien de nouveau à signaler. ANGLAIS Londres, 11 avril (officiel). La bataille s'est é'endue sur tout le front compris entre le c*a*l de La Bissée et le ci»;l d'Ypres à Comines A proximité de la Lawa et du canal de la Lys, on *e bat avec rage à peu près depuis Lesîrem Jusqu'à Armentlères. No* troupes ont été retirées d'Armen-tières, qu'ont envahie d'épaisses napp»s de gaz Au Nord d'Armeotiè-es, la situation s'est modifiée quelque peu. De violents combats se sont livrés jus que dans la nuit aux environs de Plofg-teert, de Messines et de Wytschaete. Rien à signaler sur le reste du front britannique ITALIENS Rome, 11 avril (officiel). Tout le long du front, activité modérée de l'artillerie et des patrouilles. Nos batteries ont bombardé des troupes ennemie* au fond de la vallée de Lorenzo et près de Falgareda, aies! que du chirroi au Nord-Est du Cava-Zuccherina. No** avons fait quelques prisonniers dans le bassin d'Asiage. — larlin, 11 avril (officieux). Une fois de plus, nous avons constaté aue contrairement au droit des gens, les Anglais se servaieat de balles dum-dum. Sir des soldats anglais tombés à l'O ieat de la Fère, aous avons trouvé, ce qui s'est prése té à diversese reprises dans les derniers combats des projecttiles dont la pointe avait été coujée. — Berlin, 11 avril ( ffîcieux). Preeés-verbal a été dressé des déela- r a tiens suivantes faites par des officiers anglais, à propos d'au incident qui s'est produit d»as les tranchées occupées par des Australiens : — Lorsque quelques prisonniers alla manis aureat été amenés dans ees traa-chées, l'un d'eatre eax fat bruiquement déchiqueté et un secoad aurait subit peu après 1» même sort. Les officiers aaglais ont remarqué alors qu'à l'approshe de leurs chefs, les Australiens cachaient rapidemeat des grênades à m»in dans un s»e. L'mn d'eatre eux tvait l'air de ne sa deuter de rien et fums il tranquillement sa t •js Australiens venaient simplement dp lancer des grenades à main au milieu des prisonalers allemands sans d«feuaa. » L'oïïensive allemanfle à l'Ouest Bai in, 11 avril ( fflcieui). Ua fait qui Hémantre les grosses pertes subies par le* troupe portugaises, c'est qu'un cent'6 « signalait à lui seul 74 offl ciers et 1,C69 soldats fsits prisonniers, et qu'il a fallu retirer de Bou'ogne dei x régiments portugais qu'on était en train d'y réorganiser Notre attaque a d'ailleura complètement surpris l'enaemi. Pendant la nuit du 2 avril, la 2e division portugaise attendant d'êsre relayée par une division anglaise, l'état major d'une de ses brigades a été fait prisonnier alors qu'il ne se doutait de rien, car notre bombardement avait à peine commencé qVil était emtêché de trute communies tion en avant et en arrrière. Nous fîmes brusquement irruption ^ans lu quartier de l'état major de b igade, où les hommes ni les officiers ne savaient encore rien de notre grand succès des deux côtés de la Somire Oîi avait menacé les soldats, s'ils manquaient de bravoure, de les marquer à la figure et de leur ii fligar une grave puni tion an retour. Toute3 nosieforraatiens démontrent qne les chefs anglais ne su doutaient de rien, qu'ils ont complètement manqué de prévoyance et qus ce sont eux qui sont ici encore responsab'e de la défaite. — Barlln, 11 avril (officieux). Les divisions portugaises battues au Sud d'Araientières ignoraient tout à fait la véritable situation des aaglais. Leur front étant ménaeé sur les deux rives de la Somme, les chaf» de l'armée britannique avaient confié aux Portugïis la défense d'uae importante position éta-blia au Nord du canal de la Bassée. A la suit* de la brusque attaque aile mande p^oaoneéa les 9 et 10 avril, les Par tugais oat éû supporter les partes principales, les chi-fa anglais n'ayant pas denné figne de vie. L<» aouveau caup porté par les Alla mands aura pour eonsâquence de forcer, ■ne fois de plus, les F vafai* à reprendre de nouveai x secteurs du frant britaanffue afin de sou'agar les trr.upss arg'aisss. En conséquence, .les réserves: françaises ■eront de plus en plus détournées de leur véritable destination. Leurs forces s'épui seront uniquement pour tenter ao reiamir la situation des Anglais deveaue darge-reuse par leur propre faute. Les officiera portugais faits prisonniers «ont unanimes à accabler durement les chefs anglais, qui sont seuls responsables de l'échee sanglant qu'ils viennent de subir. De la « Gszatte de Voss » : — Le feld maréchal von Hiadenburg secoue le front à l'Ouest, de tells façon qu'il tremble sur sa base et se désorganise.Par surcroît les Alliés sont de plus en plus perplexes sur l'endroit aù la dernier coup sera porté » — Barlln, 12 avril. La grave défaite anglaisa a forcé la gou vernement britannique à élever l'âfe vlu service militaire obligatoire en Angleterre et i étsblir celui ci en Irlande. Cette mesure sura sans doute été prise trop tard, «ar le gouverrement aurait dû la prendre en mars 1917 pour qu'aile pit ère utile. L'Argleterre s'était complètement repo sée sur la France et reculait devant les sacrifices à fuira elle même. Le* Irlandais, q ji ont déjà dû verser des flots d» s»' g pour l'Angleterre, s'opposent é» orgiquament à 1 établissement du service obligatoire dans leur pays. Opinion» de la Presse De M GiLbs, correspondant anglais au front en Frarca : — Il apparat clairement <!èi aujourd'hui que la bataille près de La Bassée est ea réalité une formidable offensive : la dl rection de l'armée allemande est résolue à déchaîner contre nous toutes les forces dont elle disposa sur le front septentrional plntét que de les éparpiller dans des atta ques sur le front françai*. De M. Stegemann, dans le « Bund » : — La situatioa stratégique dès Anglais ne s'est pas encore améliorés. Quant aux Français, leur position est devaaue désavantageuse, leurs réservas, amenées de toutes parts,étaat liées dans le secteur Baauvala-Amieas. la tout cas, les Allemands ont réussi à obteair un résultat important : ils ont non seulement conquis 8 000 kilomètres carrés défeadus par deux armées anglaisas qui ont dâ abandonner toutes leurs positions de défense et leurs entrepô:*, mais ils ont en autre refoulé las Arglais de la région de Paris et de leur basa principale Paris-Rouen et, ca qui est essentiel, ils ont aonservé l'initiative des apératioas. Cette dernière constatation est décisive lorsque l'oa veut apprécier l'enaemble de la situa tien. > Da la « Zarcher Zcitucg » : — Au Sud d'A miens, teute .la positioa principale française est gravement menacée. Il n'existe plus pour les Alliés une ligne Nord Ouest ni uae ligne Sud-Est. > Du « Berner Tageblatt » : — D'importaates modifications ont été apportées dans Je commandement militaire anglais. Las cammandants d'armée ont été presque tous destitués et remplaeés par des hommes plus jeuaes, mais ayant moias d'expérience. Les troupes amériaaines continueront à se battre dans des contingents mixte*. » {BBBtonKSKtti " < La Belgique » tferit au sujet de la situation militaire : Les opérations sur les deux rives de 1» Somwe et dans 1 secteur au Sud do l'Ois* p osent à l'arriére plan et t atteatiea se rencontre tout entière sur la grande bataille d'Armentlères. E g»gee d'abord sur un front d'une vi gtaine de kilomè'rïs, elle lait rage à présent sur la ligne de ptès de 40 ki omè-tre» qui va du Nord de Bethune au village dn Hollebekt, situé à mi-chemin entre Warneton et Ypres, et se poursuit à l'avantage des Centraux qui progressent sans répit : tur certains points, leur avance est d'au delà de 10 kilomètres. Au Nord de Bàihune, ils ont atteint la rive droite de la Lawa, affluant de la Ly*; au S ad d'Estaires, ils l'ont déjà franchie et livrent bataille aux Anglais sur la r*ve giuch8. De nombreux villagas, ceux entre autres de Festubert, R chebourg l'Avoué, Riche-bourg - Saint - Vaast et Neuve - Chapelle, maintes fois cités déjà au cours de cette longue guerre, sont tombés entre les mains des Allemands. Leurs lignes, q ii sont tout proches de la ville d'Estaires vers l'Est, la contournent au Sud et à l'Ouest, puis remontent, suivent la rive droite de la Lys, où elles se sont incorporé les villages de Laventie, SaiUy, Fleurbaix et Bois-Grenier et atteignent Armentlères, dont les faubourgs sont déjà conquis. D'Armentières, la ligne de bataille suit vers le Nord la route de Pioegsteert qu'elle atteint, puis passe à 1 Oaest de Warneton et rejoint successivement Messines et Hollebrka, d'où elle menace Ypres par le Sud. La bitaille d'Armentièras, dont la vie-lance ne paraît pas enoore avoir atteint aan point «ulminaat, psut avoir dés con-*équencas au moins au^si importantes q'te celles qu'a antraiaéas la percée du système de défenia des Alliés entre La Fère ot Arrss. Ella est particulièrement angoissante pour nous, car a'ie décidera peut é re du sort de notre héroïque armée. IJ1MH M8»wa—Btk, ijinnii Hiiii—am—am, LE BOMBARDEMENT DE PARIS — Mtlaa, 12 avril. Oa ma^df? de P<tris qualebsmbardement de Paris et des faubourgs par les canons à longue portée a fait jusqu'à dimanche soir 379 victimes, dont 126 tués et 253 blessés. Derniers Communiqués des Belligérants ALLEMANDS 1 Berlin, 13 avril. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Sur le champ de batailla sur la Lys, nos attaques contra des divisions aaglaises r amenées à la h&te par automobiles et cha- e min de fer ont fait de bons progrès. Partant des hauteurs da Mesiinas, aous e avons poussé au delà du ruisseau de Stean et avons atteint les confias Est de Wel- 8 vergem. f A l'tuest du bois de Ploagstaart, des d troupes, commandées par la lieutenant-colonel Pohlmana, agissant de leur propre g initiative d'une manière rapide, oat péné-<ré vers le Nord dans les ligaos ennemies, * ont pris d'assaut les cdtes près do Rossignol et ont joint ainsi les détachements 1 ' avancés le long de la lisière septentrionale g du bois. Par ce mouvement d'investissemeat, j tout le bois entouré da puissants obstacle* en fil de far barbelé et, par là, dlfilcile ( à prendre par une charge da frant, est ( tombé en're nos mains. [ Entre les voies ferrées Armeatières- ■ : Baileul et Armentières-Merville, notre at- 1 1 laque nous a conduit jusqu'au chemin de fer Balleul-Mervilte et à la lisière Ouest de la forêt de Mioppe. Au S'id de Neuville, nos troupes ont { forcé le passage du Clarence et, après 1 avoir pris d'astaut Locon,.ent atteint la t canal de La Bissée au Nord Ouest de ] j Béihune. Sur le front de bataille de part et d'autre L de la Somme, en de nombreux secteurs, la j vive lutte d'artillerie s'est maintenue. D?s deux cô'és de la L«ce, des poussées ï locales nous ont valu 400 prisonniers, Frarçiis et Anglais. ( Entre la Meuse et la Moselle des pa- ' trouilles ont fait irruption danB les tran-i ebées frarçaises et rmérictines et y ont cap uré des priso nier». t Pa^ das contre attsques vaines, l'ennemi ' , a subi de lourdes pertes. s Rien de nouveau sur les autres théâtres de la guerre. l Dar erste Generalquartiermeister, ' t LUDENDORFF. J FRANÇAIS. Paris, 12 avril (S h.). j 3 La lutte d'artillerie a pris une csrtaine < i violence au cours de la suit dans la région t 3 de Hangard en Sauterre. i 3 Nas reconnaissances se sont montrées active* dans les secteurs de Noyon et de < , Caurcy *ur Matz. i B Nous avens fait un certain nombre de < prisonniers. i Bombardement ass<>z vif dans la région du eaual de 1 Gua e? ea forât de Parroy. 1 Nous avons réussi do* eoaps da main sur las lignas ennemies vers Chermlzy 8 (Nard da l'Ailette) et à l'Oaest da la butta i > du Mesnll at ramené des prisanniers. Nuit aalme sur le reita du front, i Pari», 12 avril (11 h.). ■ A la suite d'uaa intense préparation d'artilloria, las Allemands oat attaqaé ce - matla nos lignes sur le front Htngard en-s Sauterre-Hourgos. s Une lutte violente s'est engagée qui a duré toute la journée. à En faee do Heurges les Allemands n'ont •«s réussi à progresser on dépit de leurs efforts. Après plusiours attaques inf uctueuses alimentées sans cesse par dos troupes fraîches, les Allemands ont pénétré dans 8 Hangsrd. N»& contre attaqses ont ramené les Alla- 0 m«i ds ans la partie Ouest du villsge où ' le c >mbat s<« poursuit avec acharnement. fi .ns le secteur de Noyon, lutte d'artil- * lerie assez active. 1 No* batteries ont p^is sans leurs feux des rassemblements allemands. Les Allemands ont bembardé Reims, e plusieurs incendies se sont déclarés, no-1 ïammeut autour de la cathédrale. ® Ea foré- d'Apremo ?t, les Allemands ont !t déc snché sur m s positions du Bois B ûlé une forte attaque et ont pris pied dans les * é éments les plus avaLcés. '< Une vive contre-attaque menée par les >t: troupes franco américaines, agissant en 6 liaison, les en ont aussitôt chassés. 22 prisonniers appartenant à 6 unités >s diffà; entes ont été faits par les Américains, j* Aviation. ^ Dans la journée du 11 avril notre avia-g tion de chasse a livré de nombreux com-b<t8 au eours desquels 2 avions allemands a et 1 bal on captif ont été abattus. |( 12 autres appareils ennemis gravement ^ endommages sont tombés dans nos lignes ^ Dans la même journée nos escadrilles ! ont lancé 16 000 knos de projectiles sur la [' gare de Si Quentin, sur 1 s dépôts et ter-rains d'aviation de la région au Nord de Montdidier. Un violent incendie a détruit les han-e gars de Champien, un incendie et une ex-Q plosion ont été constatés en gare de Saint-Quentin.e II se confirme que un avion et un ballon ciptif allemands ont été détruits le 23 mars et deux aviens le 31 mars, >t Armée d'Orient t- Paris, 11 avril, e La nuit a été marquée par plusieurs e opérations locales des reconnaissances qui >t ont é é effectuées par les troupes britanniques, helléniques et françaises, respects tivement à l'Ouest du lac de Doiran. au u Sud Ouest de H' ma et au Nord des Mîkovo. Les troupes alliée* ont pénétré en plusieurs points dan* les lignos bulgares. § Activité d'artilloria dans la bauala da la Czarna. ANGK AIS it Londres, 12 avril (officiel), à Pendant toute la jouruée, sur la totalité Lr du front de bataille Nord, l'ennemi a ac-s. centué de plus en plus ses attaques. i ■ Les fortes charges continuelles forent effectuée* par de fraîshes divisions aile mandes dans la région de la l«wa entre Loisno et Lestrem. Dans ses combats, la 51' division a refoulé les attaques réitérées aves les pertes les pluï lourdes pour l'ennemi et a rrpris les positions où l'adversaire avait fiit irruption pardes oontre-attîques énergiques et couronnées f e «uccè*. Combats scharnés à Estaires et entre cette ville et S'.eetwer«k Dans ce sectaur aussi l'eanemi a attaqué avec de gras effectifs et est parvenu à refouler nos lignes jusque tout près au Nord de ces endroi's. Au Nord d'Armentlères, ce matin, une attaque puissante s'est dirigée sur nos positions à prox'mité du bo's de Ploeg steerte : l'e? nemi y a réalisé quelques progiès Plu* au Nord, ce matin, notre 9* division a rej até avi c de grostes pertes pour l'ennemi une violente chargc dirigés sur nos ligne* près de Wytschaete efdeHallebeeke. Sur toute l'é'endusi du front, entre le canal de La Bîsféa et le canal d'Ypres à Comines, la bataille se maintient. Sur le reste du front britannique, la journée s'est écouléa relativement calme. D's nrojcctiles sont tombia jusqu'à deux kiloaè res au de'à de Meuden, soit donc à environ 15 kilomètres au delà du centre de Paris. La bombardement a continué mardi. — Parii», 12 avril (officiel) L# bombardement de la région de Paris pa" le canon à longue portée continue Di. s 'a journée de jeudi, un projectile est tombésur l'Hospice des enfants trouvés: il y a eu 4 mort* et 21 blestéî. T ? l n 01 A m An AM Mil nnAnmim I L'incident Clémenceau=Czernin Paris, 11 avril L'Agence Hsvas publie le communiqué suivant du président du Conseil : — Un mensorg} atténué n'en reste pas moins un mensonge. Oà >. romte Czar^fn a menti, c'est quand il f» affirmé que quelque temps avant le début de l'offersivp, M C^émencesu lui avait demandé < s'il était disposé à entamer d?s pourparlers et sur quelle bafe ». A ca te f ffirmatioa, M. Ciémenceau a oppoté 'e passage d'une note écrite de la œsin du comte Revertera dans lequel il en dit « qu'il s'agit pour l'Autriche d'obtenir da la France des propositions de pa?x». L» tex^e est arthentiqre Le comte Czu-nia n'« d'si'.'eurs p s o^é le tier. Pou'' cacher son embsrrss, il tente de soutenir que les entretiens oat eu lieu à la demande de M. C émencesu Or, nour son ma h Ur, il existe un 'ait qui suffi t à réfuter ton affirmation, à aa-voir q>ie ce n'est qua le 18 novembre 1917, c'e t à dire le lendemain du jour (ù 11 a repris le portefeuille du ministère de la guerre, que M. C'é^oenceau a été mis au courant dp cette t ff:!re par la communica-li m d'un intermédiaire, portant la date du 10 novembre et destinée par conséquent, au prédécesseur de M. Ciémenceau. SI d>.'nc le comte Cz^rnin disait vrai, M. Clémenc?au aurait dû prendre l'initiative q i'on lui endosse avant d'être présidant du Conaei'. L« comte Cz>.rnin, ain*i démenti succès sivementpar M Ciémenceau et par les faits, en est réduit à affirmer que le comte Armand était l'homme de coBÛince de M. Clemenceau. Or, avant l'incidest, M. Ciémenceau n'avait vu eot officier qu'une fois, pendant i cii q minutes, il y a qultza ou vingt ans. Le comte Czernin cherche une dernière échappatoire en disant que le fait d'avoir endossé l'initiative de l'incident à M. Clé-mec c- au n'a pas d'importance, l'essentiel ; étant, di« il, non pas tant de savoir qui a i pris l'initiative des entret'ens avant le dé-i but de l'offensive à l'Ouest que de savoir qui les a fait échouer. i Alors à quoi bon tout ce bruit s'il ne s'agit que de constater que tous les gouvernements français, comme d'ailleurs la i France elle mêaae, ne transigeront pas sur la question de l'Alsace Lorraine ? A qui fera t on croire qu'il était besoin de l'intervention de M. de Revertera pour donner des éclaircissements au comte , Cz^rcin sur une question dans laquelle le dernier mot a été dit déjà par l'empereur , Charles d'Autriche, qui, dans une lettre autographe datée de mars 1917, a approuvé , nos prétentions sur l'Alsace Lorraine, qu'il L estimait légitimes, et qui, dans un second autographs impérial, a pris acte de ce. qu'il était d'accord à ee sujet avec ses ministres ? 11 n'en faut pas davantage pour donner un démenti au comte Cz»rnin. — Vienne, 11 avril. L'Empereur a envoyé aujourd'hui à l'empereur allemand le télégramme sui 1 vaut : — Acculé, le président du Conseil français chercha, en accumulant de nouvelles contre-vérités, à se dénétrer du réseau de i mensonges auquel il s'est pris lui b ême l Ne reculant pas devant une affirmation absolument fausse et mensongère, il dit ■ que j'aurais recannu légitime une préten-s tion quelconque de la France à reprendre » l'Alsace Lorraine. Js proteste avec indignation contre c^tte ■ affirmation. Les canons austro horgrois qui tonnent 1 aux côiés dus canoas allemands sur le front à l'Ou°st prouvant que je combat* loyalement et qua je suis prêt à continuer i combattre pour tes provinc»* exactemsal S comme je combattrais pour les miennes En présence de cette preuve éloquente de l'étroite communauté des bats que nous poursuivons en faisant la guerre depuis près de quatre ans, j'estime superflu de répondre un seul mot à l'affirmation men-songè-e de M Ciémenceau; néanmoins je tiens à t'assurer de nouveau à cette occasion de la complète solidarité qui existe entre toi et moi, entre ton empire et mon empire. Nulle intrigue, nulle tentative d'où qu'elle parte, ne pourra menacer la fidélité de notre confraternité d'armes. De commun accord, nous forcerons une paix honorable. — Vienne, 11 avril (officiel) Par de contiouelles altérations des faits, M. Clemenceau chercha à sortir de la situation pénible dans laquelle il s'est fourvoyé en opposant un démenti aux constatations contenues dans le discours prononcé par le comte Czernin le 2 avril. Nous estimons superflu de démontrer l'inexactitude de chacune de ces affirmations prises isolément. Ce serait faire le Jeu de ceux qui s'efforcent visiblement, en engageant une discussion sur l'histoire de l'entretien de Fri-bourg, de détourner l'attention des deux seu's faits qui sont importants dans le discours du comte Czernin, à savoir d'une pirt que peu de temps avant le début de la dernière offensive à l'Ouest M. Ciémenceau a cherché un rapprochement avec l'Autriche Hongrie, et d'autre part qu'il lui a fait savoir que la Fracce ne voulait pas d'une paix exc'uant l'annexion de l'Alsace-Lor-raine.Pour détourner l'attention de ces deux points, M. Clemenceau jette aujourd'hui dans le débat deux lettres que l'empereur Charles aurait prétendument écrites, dans l'une desquelles, tfïï"me til, l'Empereur < approuvait les désirs légitimas de la France de reconquérir l'Alsace-Lorraine » et dans la seconde que son ministre des sffiires étrangère* pensait là-dessus comme lui. L'absurdité de cette affirmation éclate aux yeux Elle est en fl g"ante opposition avec tous les d'scoura publier prononcés depuis toï jours par le ministre re3pors*ble des affaires étrargère et. cornus en Fi »nee. Le fair, que Ciétuanee«u ne peut nier, que les troupes imp<Ha!es et reyi'es se battent sur le front à rO -est pour i'Alssce-Lorraire, démontre plus c'sirement que tons Îe^î arguments que les sentiments de fidélité à son alliance sont chcz notre monarque su dessus de tout soupçon. I y a lieu, au furplus, de const*ter expressément que 'es s fil relations de M. Ciémenceau relatives su cmtenu des lettres p'étendument écrites par l'empereur Chapes sont mensongères d'un boat à l'autre. Da tout ce qu'a dit M Clémencpsu. il ne reste que ce seul fsif, avoué tout hsut par lui, à savoir que la guerre continue sur le f ont à l'Ouest parce que la France veut conquérir l'Alsace-Lorraine M. Ciémenceau n'aurait pu fournir au monde une meilleure preuve du fait que le? Puissances Centrale combattent pour la défense de leur intégrité territoriale. ■fk 'îistt'*"T ^ a êp j j.9 . . f . L'intervention du Japen en Slbérie — Londres, 11 avril. Le € Daily Telegraj h » dit qu'on na doit pas attacher une importance exagérée au débarquement des Japonais à Vladivostock et qu'on ne doit pas considérer ce fait comme ure introduction pour une politique d'intervention sur une grande éch'lle en Sibérie. — Tckio, 10 avril. Le Soviet et le Conseil municipal de Vladivostock, protestant auprès du consul du Japon contre le débarquement des troupes japonaiies, ont pris l'engagement c'e tout faire pour arrêter les fauteurs de troubles, en ajoutant que les maximalistes ne sont pas hostiles au Japon dont ils regrettent la décision. le consul leur a répondu que le débarquement n'est qu'une mesure de légitime défense et qu'il ne consttitue pas une immixtion dans les affaires intérieures de la Russie. — Pétrogrod, 12 avril. Le journal « Is'astija », qui parais à Moscou, assure qu'à la nouvelle du débsr-quement des treupes japonaises à Vladivostok, le gouvernement a demandé à Berlin l'autorisation de surseoir à l'exécution de l'artic e du traité de paix de Brest-Li-tovsk relatif à la démobilisation russe, la Ruisie pouvant êîre forcée de défendre s n territoire contre une i vasion étrangère. — Genève, 12 avril. M. Motono est remplacé comme ministre des affaires étrangères du Japon par M. Schldehara. — Londre?, 10 avril. L'Agence Reuter annonce l'arrivée à Pékin d'une mission japonaise chargée de délibérer avec les autorités militaires chinoises sur la situation en Sibérie. ENTR'ACTES " Les hommes d'Etat ne perdent pas de temps. A peine 'a voix du canon s'est elle apaisée, qu'ils grimpent à la tribune et font retentir les échos du fracas de leur éloquence. Ausstlôt tous les radiotél graphistes, les traducteurs, les dactylographes, les typos le3 correcteurs s'attèlent à la besogne. Moins de viigt-quatre heures plus tard, les veBdaurs de la dsraièra éditiaa annoncent par toutes les villes de l'ancien et du nouveau monde le discours de M. Lloyd George. Trois discours en moins de huit jours ! M. Wilton prépare l'offensive américaine; :me année rç* 86 Le N° i centimes 1)imanche»T undi 14-15 avril 1918.

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