L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 16 April. L'écho de Sambre et Meuse. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/qj77s7k254/
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Aan«n«M la lifa* 0.40 Ann. financ (avi« d'tm i* *•*. ) » 100 'i acrologie » 1 00 Fait* divcri fin » 1.25 Fait» divers corps » 1 5 Chronique locale • » a 0 Réparations judiciaire* » 2.00 L'Echo de Sambre & Meuse JOXJ1WAL QUOTIDIHN Admfnis ration-Bédac ion : J-B. CtLlARD 37, rue Fossés Fleuri», Namur Les ComiBiiqités lis Btlliiénnis —€0» — ALLEMANDS Berlin, IX avril (o*c'el). L« nuit du il au 12 avril, dea forces n» Talea ang'aises, comooaées de moniters, de torpilleurs et d'avions, ont attaqué la côte de Flandre. La Tille d'Otende a été bombardée par des canons de gros calibre, et Zçebmgge par dea aviateurs. Gea attaquas oit été facilement repous-sées par m batteries. Il n'y a eu nulle part de dégâta d'ordre Militaire. Un torpilleur ennemi à moteur, qui approchait d'0*tende, a été incendié par notre feu; il a été abandonné par ton équipage et noua l'avons enauite capturé avec tout aon armement. Berlin, 14 avril (officiel). Théâtre de la guerre â l'Ouest. Sur le champ de bataille de la Ly », nous avons gagné du terrain au milieu do combats opiniâtres. Au Sud du ruisseau de la Douve, les troupes du général von Eberhardt ont percé les positions ennemies établies au Sud Oaeatde Wulvergh»m et après avoir livré un combat acharné aux effectifs anglais qui contre-attaouaiont, ellea s« sont emparées de Nieuwtkerke. Une attaque exécutée lo soir fou* le commandement du général von Maeik^r nous a vain la poasesaion de la hauteur qui ae dresae à l'Ouest de cette Ir e* lté. Prés deBailloul, combats à alternative5 varitb'ea Nous avons pria les localités de Marris et de Vieux-Berquin. Les colonnes ennemies rffliantvers le ehamp de bataille ont subi de fortes pertes sous notro leu efflcscément dirigé par no? observateurs sur terre «t dans les airs. S tr le front de bataille sur les deux rive* de la Somme duels d'artillerie. Une >tt«qno dirigé* par plusieurs batall-lona français contre Halnvlllera a crou'é dan» le aarg. Un grand nombre de priant nier» aont restée eritro nos mains. Au Nord de S^lnt Milite'. noua a von* dirigé une fructueuae attaque contre des troupes américaines ; nous leur avona infi'gé de lourdoa pertea et ramené dca prisonniers. Ces de"! derniers jour», non* avons détendu en combats aériens 17 avions et 3 ballong captif* Le l'eitesaot M k ff * rapporté aa 14* v e oir» aérienne. R é'r d« t«cu 1er * aig a 1er sur les *titre tléà'res de guerre. Ber io, 14 î*Hl ( ) La M»h du 12 as 13. le espitai e d( frè g->9 Strasaer. à la lèt* d'un® *« nos e-sa-«Srilies de dirigeable* d*> la marine, r atta-qué, au centre de l'A glettrre, d'importants dépôts, usines et Ueux d'embarque-ment de i'ind strie de guerre. Birmingham, Notttf gham, She«»ld. L<-ods, Hull et Grimsby ont été bombar âéea. lu dépit de la contre action extraordî-nairement violante de 1'artMerie et des aviateurs anglais, tous nos diriges b'a* aon? rentrés indemnes. Au oours de cette attaque, lea comman dama do dirigeable capitaine Manger, capitaine lieutenant Ehrlich (Herbert) ▼ou Freudenreieh, Flemming et. le caoi taine de corvette Arnold S =hù «a, ainsi ue leur» vaillants équipages, se «ont particulièrement distii gués B»' lin, 14 avril (ofleie») Dans la zone barrée tracée autour de l'Angleterre, soi sous-marina ont encore coulé 23,000 tonnes brut de tonnage marchand ennemi. Ces torpiilagas ost particulièrement atteint le trafia dea transports entre les côtes française» et a< glai> es Dana ces parages, 2 grande vapeurs fortement chargés et jaugeant 6 600 tonnas brut ont été torpillés en dehors do leur convoi par une habile attaque et malgré les précautions prises. Ua vapeur-citerne de 5 000 tonnes brat, protégé par des contre torpilleurs, a été ooulé au large de la cô e occidentale anglaise.C'est au capitaine-lieutenant R*?/ que revient la part principale do ce succès. AUTRICHIENS Yie se, 14 avril (officiel) Pas d'événement particulier à signaler sur le front italien. ANGLAIS Londres, 12 avril (officiel). L'ennemi a occuoé Mervilie. Dan» les environ* de P oegsteert, nos troup<*a se sont repliées sur de nonvflll t positions dans les environ» de Neuve Eg'iae La bstaiUe onntinu* su" tout le front Par ailleurs, la aitiatlo' sur le front de bâtai le septentrion«1 ne s'est généralement pas modifiée. La oartie de nos igné» dans lesqnellp» le* A.l'emr ds s» aont frayé un cberoH au Nord d" Fe t" bqrt rur s é è en e*ée pa r-os contre attaq -e* Su" e front a'ig'^i mi No'*-' d csna! dp La Bs aée j squ'» H »t • b»ke a b - «il ^ continu®. u Su^ n nn«» avons immédiate œe' t -epiu^'é les én«** giaues attaques 1"C ' * f 'tr o ^ v '»nn -ml fre nos p^svu=.» f> dis» çj: vf.ro»» d* N V P - < Vi '! ' • ^ ét ont réaes< trer d«- -- aoapo»t8apfèiSoTill6y-pW (B ; i latâ é'iajf] èi • i ' D ô Sa ennemie a e^e plus a«ave. ^rn'mini «M»i Binai Torte 1» jourrée, l'ennemi a exercé une f te pression sur nos lignes au Sud et au Sué O * st de Bailteul. Rgn* ce s» ctenr, il a exécuté attaque sur att> q»j* avec une grande violencf; elles contiï* ent encore Norf-tio-Dea ont éré refoulées dana 'es énjàfbns du ch?min de far de Biilléul, tù e *es Fe battent à présent. Sur d'autrea partie* du front de bataille, au Nord du c nal de La Btssée, de violents combats >e livrent, et entre la Lewa et la Clarance, les Al'emands ont légèrement progressé; sur d'autrea points, nos troupes l#s ont retenus. Sar le reste du front britannique, pas de modifleatton. Depuis le tl mars au matin jusqu'aujourd'hui, 110 divlsiona allemandes ont été enragées; plus de 40 d'entre elles ont été envoyées deux et trois fois au feu. 'm»» LA GUERRE SUR MER — Londres, 13 avril. De l'Agence R enter : — Lo département d'Btat deWashirgtoo annonce qu'un sons marin allemand du nlu» grand modè'e a opé é le 10 avril i hauteur de Monrovia, capitale do la République de Libéria. Il a bombardé la atation du aana-fil et a causé de trèa grands désrâts. Le tous- marin a ensuite pria sous aon feu la atation télégraphique. L'ollcDsiït iiieiiDit i riiest — Bâ'e, 13 avril. Oî marde de Paris au € Bucd » : — Le haut commandament frarf^is a ordonné d'erg'ober immédiatement dana la zme de ruerre lea départementa du' Nord, de Pas-de Calais, de la l)mœo, d* l'Oise et une partie du département de Sai' • et Marne » — PsHa, 13 avril. D > « Tempa » : DeD'.ia mercredi, l'ennemi bombarde é^ergiquetreit la ville de Durkerque. Le* grenades des canons à 1 rgne rortéë tombent sur la ville toutes lea qulme mi-nu'ea » — Paris, 13 avril. Le « Temps » annonce qne les villes de R«iroa, de Verdun «t de Narcy aont bom b»rde«^ s«ng Interruption; une grè'e de fer s'abat »ur ell^a. — Paris, 13 avril. Depuis le 24 mars, la ville 4'Arras est »rè* vio emment et sans interruption bomba dée. L** ^^gâ * causé» sont inappréciab-es. La vlie ne cocatitue plus qu'un immense motioesf! de décombrea. — Pa ls, 14 avril. L'A«er.ee H^va* prépare l'opinion à 'évacuation <H Bé hune, fortement mora <srte par l'offenaiv o aUcmande. — Paris, 14 avril. L1» e- re n permit au « Temps », au < Petit Journal » et k i* « Echo de- Paria > de dire que, depuis deux jours, les Allemands sont parvonua à mcnacr le front britannique d'Arra»; il eat laisemb able que, sous la pression do plu* en p ua forte que l'orneml exerce sur ses flores, le uni anot front anglais Arraa canal ée La Bassée devra être replié. D'autre part, les journaux do Jeudi aoir signalent que les Allemands ont commencé * bombarder St "Omer. Depuis que ques jours, lo bombardomei t de C «mpiègno par le* calons allemands à lopgu» portée a diminué de violence ; psr contre, les grenades pleuvent à Amiens par Intervalle de trois à six minutes. — Paris, 14 avril. Il résulte des informations publiées par les journaux qu'Amiens eat svr le point do tomber. Yraiaemblablement inspirés par lea sphères dirigeantea, les journaux préparent la nopulation i la chute de la ville. Lo « Pâtit Parisien » écrit qu'il faut tenir compte de la prise éventuelle d'Amiens, mais que les Allemands n'auraient pas encore atteint ainsi leur bnt. — Londres, 14 avril. Le « Dai'y Telegraph » est lo premier journal ar giais qui annonce que la population civile a commercé vendredi matin i évacuer Calais et Buckarque. — Zurich, 13 avril. De la < Zuricher Morgen Zaitur g » : — Des troupes : i mo'ses, commandées par le général de brigade Siham Pbya, sont entrées dans la une de bataille française.Par ordre du maréchal Haig, d'Importantes réserves britanniques ont été reti rées du s cteur d'Arras et d'Amiens et envoyées e toutf hâte sur le front sep en trions), rù la situation des Anglais est critique. » • Optalaa* ds la Presse D M. G bbs. corr spon tant de guerre » g «is : — An No-d, nos trou es retrouvent vis à vis de forces ennemies qui leur aont t«"'ib em n> supérieures «n comhra. L nu nés sl!- msrdes compre^ < nt è '■» ' d'vi«io- - sur le f • nt Wvt- h c d<« B*s»ée ei el * s <1isD< se *. d -r e-> o-" d^ n itr- lieuses, de mor-d « t'-'i s le o*mpagne qui ont ' pîdei*>« t menés sur la ligne de b »• appuyer ''infn' t'-rie. N s r. ' h >f''c à e connaître simplement et sans phrase que l'offensive Sirtitn Csnsiipés iss eellipraob Berlin, 15 avril. TWâ re de la guerre â l'Ouest. Sur le champ de bataille de la Lys, des corps à eorp« acharnés se sont ergtgés. Au Sud Oaest de Nienwtketka, entre Bsilleul et Merris, nous avons nettoyé des nids de mitrailleuses anglaises ; leurs garnison» furent capturées. Des contre-attaques effectuées par l'ennemi débouchant de Bailleux et au Nord Oueat de Béthune se aont écroulées avec des portes sanglantes. Sur le champ de bataille de part et d'autre de la Somme, la lutte d'artillerie n'a paa dépassé la moyenne â cause du temps pluvieux. Th-â're de la g ierre à l'Est. Aprèi des luttes acharnées avec des bandes armées, nos troupes débarquées en Finlande, secourues énergiquemont par des contingenta de nos forces navales, ont fait leur entrée à Hâlsingfors. Dererste Généra lquartiermeiater, LUDENDORFF. FRANÇUS Paris 14 avril (3 h ) Actions d'artillerie aasez vives eùtre Montdidier et Noyon. Nos reconnaissances opérant dans cette région ont ramené des prisonniers. Au Nord do Ssint-Mih'el et en Lorraine, dans la région d'Emberménil et de Burci, roua avons pénétré dans les lignes ennemies et fait une dizaine de prisonniers. Nous t^ons repoussé d'autre part des coups mains allemands au N^rd de la cô'P 304 dana la région de Saint Mihiel on W< ëvre et su col du Bonhomme. Nuit c<tlme sur le resté du front. Paris, 14 avril (11 h ) Journée marquée reniement par dea bombardements réciproques en quelques po'nt» du front. Aucune action d'infanterie. allemande ennslitue pour nous un danger tout aussi grave q e celui qui nous menace au Sud depuis le 21 mara. Il convient on outre de faire remarquer que noa vail'ants soldats sont do beaucoup inférieurs en nombre à l'ennemi et ne par vlonrent à résister que par dea miraclea d'héroïsme. » M. Gibbs décrit alors les actes héroïques actomplis par certains soldats anglais. Du < Btsler Acee'ger > : — Par suite de la pression exercée par les troupes allemande*, les Aaglaia se sont retirés sur la ligne Wytschaote Messine», d-ns de nouvelles positions on ils sont fortement menacés en flanc et en arrière par es A 1« manda qui ee battent au Nord de la Lys. D'autre part, ceux-et menacent aussi gravement le front be'ge et le point central du front anglais, notamment la forteresse d'Arras. LE BOMBARDEMENT DE PARIS — Pari*, 12 avril. Du « Temps > : — Le bombardement ennemi devenant de plus en plus intense, les dépôts militaires et les bâtiments d'administration de Compiègse ont été évacués. De l'Agence Hollando B^lge : — Oa aait déjà que le canon monstre qui bombarde Paris a éré inventé par tout le monde — saul le véritable inventeur, M. le professeur Rausenberger, de la maison Krupp, le même qui a créé le 420 Les journaux français citent au moins une demi-douzaine de nom!", depuis Turpin jusque Chik w ki. It n'y a qu'une seule chose qui nous étonne, c'est qu'avec tant de découvreurs il n'y ait pas une centaine de ces pièces !... Mais passons ! Le seul véritable inventeur n'eat ni un Allemand, ni un Frai çais, ni un Russe: c'eat un Bs'ge ! Ni plus, ni moine !... L' « liée » en aurait été formulée en lv55 par Adolphe S x, né à Dinant en 1814, et inventeur du Saxophone et d'au-t es instruments. . moins dangereux. Adolphe S'X, assure la * Nation Bélge » eut, !ors du siège de Sébastopol, l'idée d'un «Ra*n-ca! on » gigantesque qui pulvériserai la f rterease en quelque» coups. ' G» m rtier monstre aurait pu se démon fer et le coup été tiré â l'aide d'un fl! é e<trique. — L'avantage de e* canon, disait Sax, serait de pouvoir opérer â l'aise et hors de po-tée. U e ettre dn nrésiden* de la Chambre syndicale de : I v« tien, M. J B*y r, i «P ris-Midi», revendique pour notre compatriote la priorité de ia dés uverto. — Paris, 14 avril. L'Age *e Ha va « annonce que lo» Allemands ont continué le 12 avril i boa-bir der la région de Paris. Simultanément, la capitale a été attaquée par dea aviateurs; il y a eu plnaieura tués eu un grand nombre de bloeiéa. — Paris, 13 avril. Le 12 avril, l'einemi a continué à bombarder la région de Paris tout le long du jour : deux'morts, douze blessés. — Paris, 13 avril. Les journaux annoncent que la défense aérienne de Paria a été considérablement renforcée; le nombre des avions de défense a été augmenté. Sa outre, des ballons captifa a'élèvent toutes les nuits; Ils sont reliés par des fils métallique», de manière â empêcher les avions allemands d'approcher de la ville. ^neeNensiinBeMeHmm Dd discours de pi. Helfïericti M H -ifferich, ancien secrétaire d'Etat de l'Empire allemand et anoien vice-chancelier, a parlé devant une assistance particulièrement nombre* ee â S uttgart. Après avoir démontré combien l'Allemagne s'était développée économiquement au coura des deux derniers lustres — elle travailla alors eue les autres puissances faisaient la guerre — et oomment, dan» son propre Jn'ô ét, l'E npire avait pour auivi sa politique pacifique, M He fl>ich déclara que personne n'avait été plus per suadé de la nécessité de la paix que l'Em pereur lui même. — Jamais, dit il, un mot plus hypocrite n'a été bucé avec plus do suecès par le meû 'e que le mot de « militarisme allemand ». Mais il faut convenir que nous n'y avons pa été tout à fait étrangers. Sans doute, nous avons, par notre armée et net e flotte, forgé un puissant Instrument de défense, et nous aurions été coupables envers nous mômes et eivers la pa rie si nous avions négligé d'assurer notre tran quillité au dehors comme au dedans. Mais cet instrument n'a pas été forgé pour l'attaque ni en vue de conquêtes — en effet, combien de territoires avons-nous annexés au cours de «es quarante-six der nières années t — mais pour imposer le respect i noa adversaires, pour asseoir la paix sur des bases solides et protéger effl cacement nos frontières aur terre et sur mer. fit c'est grâae au militarisme allemand, à notre armée démocratique si fortement organisée et disciplinée, ainsi qu'à ses chefs admirables, que nous sommes redevable des bienfaits qne, pour la première fois depuis des sièc es, l'Allemagne n'est pas devenue dans une guerre mondiale le théâtre de la lutte entre les nations, avec son cortège de oalamités et de ruines. Que nos ennemis maudissent le militarisme allemand, nous ne le comprenons que trop bien I Mais nous mêmes, nous -avons tout lieu de lui rendre g à ces. La justice de notre cause a armé nos bras dans cette guerre. Nous avons la conviction qu'il y va dans cette lutte gigantesque de notre droit >e plue secé, de notre liberté et de notre développement économique. C'ett notre avenir, notre existence mèase qni sont en jeu. L'Allemagne et t Angleterre. C'est l'Angleterre qui a désiré, qui a voulu la guerre mondiale. La Grande-Bretagne s'est sentie atteinte non pas par nos exigences et nos menaces à aon endroit, mais par notre expansion pacifique. Au coura de ces dernières décades, nous lui aveu* ravi le monopole de nombre d'industries les plus Importantes. Notre développement industriel répondait à une nécessité supérieure. Ce n'était pas là une manifestation d'un faux amou -propre ni de la soif do lucre, mais un travail honnête et un dur labeur estiné à foureir du pain à notre population toujours croissante. Qitel tort faisions nous à l'Angle'erre t A mesure que le travail de la paix s'ac comptissait en Allemagne, la Grande-Bre-tage ne restait pas inactive, encore qu'e le ne fût pas en état de se'maintenir à no re hauteur. La poussée des uns devrit profiter indubitablement aux autres; à mesura que l'Ai lemegne s'épanouissait, e le devenait un meilleur client pour l'Angleterre. Il y a place sous le soloil pour tout le monde. L'hégémonie mondiale de l'Angleterre, cnendant, ne l'entendait pas ainsi. Elle décida qu'une Allemagne aux aspirations élevées serait écartée de son soleil Lee Anglais, qui ont toujours à la bouche le grand mot de liberté, ne connaissent que la liberté au sens britannique; Us ne reconnaissent la liberté des autres que pour y apporter des restrictions en les soumettant à la domination anglaise Les Anglais ne veulent pas entendre parler de la liberté du monde; ils n'ont jamais voulu d'un monde libre et indépendant; ils ne reconnaissent qu'une humanité où l'Angleterre domine très nettement. L'histoire des derniers siècles est là qui le prouva. Et c'est sur ce point que notre développement pacifique a heurté les susceptibilités anglaises. Le» cautet de la guerre. L'A gleterre voyait son ég4moniemon diele, acquise au prix de tant d'efforts du rant les siècles derniers, gravement compromise par le suceè* de notre travail pacifique, qui s'accusait tous les jours d»v«intage. EHe n'avait d'autre alternative que de maint nir son avance par la mise en œuvre de toutes ses force* intellectuelles et physiques ou de jeter ?on épée dans 1s balance. Ceux qui on* suivi attentivement la politique des derniè 'es année* *vant 'a guerre, qui ont tu la corde tendue parfois à se 11 M Se^CTBJB—Itt—llli—IB III III I II WCTUOaiCa.tMMijl ' rompre, mais l'apaisement être amené par des accords coloniaux, et r otammeut par l'accord relat'f à l'exploitation économique de la Turquie d'Asie, savent combien il a coûté de peiees pour éviter uio collision. Mais ce fut en vain ! Forte de son empire mondial, forte de sa puissante fl)tte, forte des armées innombrables des alliés partageant sa pollti-qi e d'encerclement, l'Arg'etorre a profité du meurtre de Sarajevo pour en appeler à la décision des armes, là où elle n'a pu vaincre par un travail pacifique. Et voilà comment la guerre, dévoyant de sa cause initiale, est devenue la lutte entre l'hégémonie anglaise et les aspiration des peuples à la liberté de vivre. Yeilà comment se présente la situation actuelle. Nous antres, Allemands, nous cnmbat tons en tout premier lieu pour notie rro pre cause, mais aussi — et c° r'eat vrai mont pas 1» première fois eue l'Histoire er • fasse mention — nous verrons notre précieux sang pour la oauee du monde tout entier. En effat, la soif de domination de l'An-g-» terre, qui veut n<>u* asaujetir à sa puissance, ne rêve rien moins que de faire courber lea antre* peuples anua son joug. La cause de la liberté, pour laquelle noua nous battons, eat au?si celle des autres Et malgré que l'hypocrisie arglo-saxonne arbore la liberté du monde aur se» drapeaux c'est dans notre camp qu'on trouve les vrai» défenseura de cette liberté.M Helfferich en vient alors à parler du discours de M Wikon à Ba'timore et s'exprime ainsi : ~ M Wilaon nous a lancé le reproche ridicule de vouloir asseoir notro domination mondiale »ur la force et d'aspirer à l'hégémonie commerciale du monde. Nous ne savons que trop bien où 11 faut che; cher les partisans de cette domination et de cette hégémonie. Ce n'est pas dans nos rangs à coup t ûr. Nous avons relevé le gant qui nous fut jeté, pour la défense de notre bon droit, forcés par la nécessité d'assurer notre propre existence en même temps que noua prenions les armea pour lea droits des p9uples et le rétablissement de l'équilibre politique. Le but que nous poursuivons n'est pas i'équilibre traditionnel tel que les hommes d E at anglais se le représentent depuis de» siècle», ear leur conception de l'équilibre mondial n'est en réalité autre chose que le maintien et la pérennité de leur prépondérance, en jetant les nations les unes contre les autres. L'Histoire nous apprend que depuis des sièoles l'Angleterre a entraîné les pevplea de l'Europe dans les guerres les plus sanglanteaau nom del'équi-libre européen, qui ne fut au fond autre chose que la consolidation et l'extension de l'hégémonie anglaise. C'est contre ce syatème et cette conception que nous avona engagé cette lutte à mort et, avec l'aide de Dieu, nous parviendrons à vaincre comme nous avons vaincu d'un autre côté la pression et le malaile que la Russie exerçait en Europe. Les buts de guerre de l'Angleterre. Les menaces de nos annemis de nons arracher l'Alsace-Lorraine et d'oceuper la rive gauche du Rbiu nous laissent assez indifférents. En effet, il y a loin de la coupe sux lèvres... Une distance aasrz considérable les sépare encore Ju Rhin, et un abîme tragi-comique s'est creusé entre leur désir et la réalité. Noua plaignons sincèrement un peuple qui sa laisse berner par de pareilles fantasmagories jusqu'à mettre en péril sa propre existence. Mais à côté de ces menaces, dea torts eonsidèrab'es ont été occassionnés, qui de mandent réparation, et là aussi se dressent des plans, qui devront être déjoués, si la nation allemande ne veut pas sortir de eatte g erre éo opée et Fan* forces. D?s dangers noua menacent, dont le peuple entier doit pouvoir apprécier l'étendue et les eonsequenees. Certes, aucune puissance au monde r e pourrait ébranler notre situation en Allemagne même, rù cous sommes à l'abri des atteintes de nos adversaires. Mais nos frontières ne s'étendent pas bien loin, et si l'epnemt réussit dans gea projats de nous enfermer dan* leurs limites, le peup'e al emand sera condamné à «'étioler et à dépérir. Noïre expansion mondiale étant la condition primordiale de notre développement économique, ceux qui réussiraient à nous barrer la route condamneraient par le fait même notro peuple tout entier au dépéris- -soment.Déjà l'Angleterre travaille dans ce but, et, dans cette tentative — il ne servirait à rien de le nier — elle a obtenu des résultats qu'il est de notre devoir de rendre à tout prix Inopérants. C'est en pleine connaissance de cause que l'Angleterre a préparé la guorre mondiale, qu'elle a déchaînée dans toute son horreur, et c'est dans le même état d'esprit que, depuis le début des hostilités, elle a commencé l'œ ivre de destruction de notre puissance économique. Coasme jadis, au oours des siècles, elle a arraché la prépondérance commerciale à l'Espagne d'abord, à la Hollande et à la France ensuite, pour établir aur leurs rui nos économiques son hégémonie mondiale, 1 Angleterre essaye aujourd'hui de nous abattre nous mêmes pour asseoir durant des siècles sa suprématie dans l'Univers. Comme elle s'y e*t prise lors de la guerre de saec -ssion d'Espagne, lora do lo guerre dnS^otans et lors des guerres napoléoniennes — rour ne citer que les grands faits de l'HVoire pour amener les peuples continentaux, taat amis qu'ennemis, à se saigner aux quatre veines, tandis qu'elle même assurait sa domination sur mer et s'en allait faire des conquêtes «t des 4"* année N* Sf Le N* ; CO centime» Mardi 16 avril 191$.

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