Notre Belgique

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16 November 1916
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s.n. 1916, 16 November. Notre Belgique. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/fj29883m2b/
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1» Année.' fir "BB* » I_i e Numero : 5 Ot»mes jeudi 16 Novembre 191G. QUOTIDIEN VVVTyTVVV?' rFaii'iï diesAboniiemeiifs Militaires: ....I Mois 1,50 fr. 3 ÏWoïs Civiis : (France) ...I 8VSois 1,80 fr. 3 Mois (Étranger) ...I Mois 2,70 fr. 3 Mois fr. fr. 8 fr. Rédaction et Administration : 44, Bue (Se Madrid, CALAIS, M M tailles : par IO abonnements. ▼TVVVVVTVVVVVVTVVTVTTVT.t A Iboii Hennen t& Par Semaine s , • 0,25 ffr Par Mois s , . 1,00 fr Les Anglais prennent Beaumont-Hamel et s'approchent de Beaucourt Nous avons enlevé le village puissamment organisé de Beaumont-Hamel et nous sommes avancés jusqu'aux abords de Beaucourtsur-Ancre. Le nombre des prisonniers augmen- Le village de isauoourt foiübé sHi mains des As Londres, 14 novembre. — Communiqué offjöiel britannique de 22 h. 25 : Le village de Beaucourt, au sud de de l'Ancre est tombé entre nos mains. des Bulgares Le champ de bataille couvert de cadavres ennemis JLA. Situation de nos Soldats après la guerre Un des soucis les plus angoissants de «tos soldats qui luttent si vaillamment /depuis plus de deux ans dans les transitées de l'Yser, c'est la situation qui leur sera faite après la guerre. De tous 'les Belges qui ont souffert pour la Patrie, ceuxci, certes, ont mérité le plus, car ils donnent chaque jour, sans compter, leur sang et leur vie pour le salut 'de leur peuple. Une grande partie de nos braves appartient à la petite bourgeoisie. Ils étaient, jadis, de petits commerçants, de petits industriels. D'autres étaient ouvriers d'usine et occupaient Ides places grassement rémunérées dans nos grandes industries. La crise qui sévira dans les premières armées de la restauration du pays les privera de leur situation et les mettra dans un état d'infériorité du à ce fait qu'ils ont quitté leur profession pour aller dans la tranchée. Pareille perspective n'est guère encourageante I 'Ce problème se pose'dans tous les pays belligérants. Il a déjà éveillé l'attention 'de la France et de l'Allemagne. Colette 'Yver écrit dans 1' « Echo de Paris » : « On ne peut admettre, en effet, qu'ayant échappé à la mort et revenant exténués, ces soldats connaissent encore, au retour, les angoisses de la situation perdue, ni qu'ils aient alors à se débattre sans aide contre l'impossibilité de rétablir leur entreprise sacrifiée à la patrie. Or, il est déjà prévu que le taux de l'argent aura beaucoup augmenté ; le crédit sea cher et rare dans ce moment à la fois heureux et troublé qui ressemblera pour beaucoup de points, à la période plus jeune d'un siècle de la Restauration. D'ailleurs, on ne pourra exiger ni .des particuliers ni des banques privées, qui n'auront vis-à-vis du soldat aucune responsabilité personnelle, ces prêts qui, pour n'être pas extrêmement onéreux, doivent être envisagés comme VUie uW ic,kc. Les bail- cjues privées et les particuliers n'auront pas d'obligations de conscience, après Ja démobilisation, envers le boulanger qui aura besoin de trois mille francs pour ■payer ses dettes, envers le petit fabricant dont le matériel devra être renouvelé, envers l'avocat pauvre dont le cabinet aura perdu sa clientèle. Mais l'Etat, lui, qui représente la nation, aura en même temps cette, obligation et l'énormité des ressources nécessaires à son accomplissement. Et l'on est d'autant plus fondé à réclamer de l'Etat cette aide, qu'elle sera une contribution puissante au relèvement national des affaires, et que le caractère .occasionnel de ces caisses de crédit les garantiront contre le reproche qu'on pourrait leur faire de créer dans le pays une trop forte tendance étatiste. En effet, ces caisses seraient temporaires et l'échéance des prêts consentis ne comporterait qu'une courte période 'd'années. » Sait-on que les autorités militaires allemandes, que l'on nous représente toujours comme excessivement dures et froides pour le soldat, ont pris l'initiative de ce geste généreux et si humanitaire. La « Gazette de Francfort » du 11 mars 1916 faisait connaître cette circulaire adressée par les ministres prussiens de l'industrie, du commerce, des finances et de l'intérieur et aux residents supérieurs des provinces : « Des milieux intéressés sont parvenues de nombreuses requêtes au gouvernement pour le prier de prendre des mesures afin que les membres de la classe moyenne indépendante qui reviennent de la guerre puissent obtenir, en cas de besoin, des crédits de nécessité qui les mettent à même de continuer comme par le passé leur profession. Une décision prise le 25 août 1915, par le Reichstag, est conçue dans le même sens. Enfin, récemment encore, le général feldmaréchal von Hmdenburg est intervenu à son tour très chaleureuseit auprès des autorités compétentes |de l'Empire et de l'Etat, signalant les sentiments inébranlables du devoir et Je mépris de la mort qui animent noire armée, il a demandé qu'on règle le pins rapidement possible cette question et qu'on enlève ainsi aux soldats qui se, trouvent sur le front le souci que leur causent leur sort et'celui de leurs femmes et de leurs enfants après la guerre et-qu'on écarte d'eux le danger de l'appauvrissement et de l'effondrement économique. « Il faut reconnaître que les soldats d la classe moyenne indépendante se trouveront par suite de la longue absence, loin de leur profession, dans une situation particulièrement difficile et qu'ils ne réussiront pas toujours à se tirer •d'embarras par leurs propres moyens. 'Ceci concerne surtout la classe moyenne industrielle (artisans et petits commerçants), mais, en outre, aussi les petits agriculteurs, ainsi que les carrières libérales et les autres professions indépn'dantes'. Ler difficultés prévues se manifesteront dans foute leur étendue seulement après la guerre. Nous espérons que les autorités chargées de l'adjudication 'des travaux publics donneront la préférence, aux soldats de la classe moyenne, lorsqu'elles adjugeront du travail. A part ces mesures, on ne pourra pas renoncer non plus à consentie des prêta. pour la continuation ou la 'reprise du commerce et de l'industrie. » Bien mieux ! L'œuvre a déjà inauguré un commencement d'exécution. Un mémoire du Conseil provincial de la Province rhénane a déjà procédé à une réglementation de ces prêts, en répartissant les risques, qui en découleront, sur la province, l'arrondissement ei les communes. En même temps, ce Conseil a créé des bureaux de consultation pour militaires. Ce que la France et l'Allemagne s'apprêtent à faire pour leurs soldats, nous pouvons et devons aussi le faire pour les nôtres. Notre situation sera peut-être pire encore que la leur. L'occupation boche a tout bouleversé, tout anéanti dans notre pays j o ri is si prospère. Les ids Etats qui nous entourent ont pu, en toute liberté, préparer la lutte économique de l'après-guerre. Séparés de notre peuple, nous n'avons rien' pu pour prévenir la crise industielle la plus aiguë que le monde aura jamais connue. Etablir des caisses de crédit aux anciens combattants : voilà le devoir du gouvernement après la guerre. Peu nous importe le mode ; c'est l'affaire aux dirigeants. Pour nos soldats, c'est le fait seul qui importe. Quel argument peuton faire prévaloir pour refuser à nos vaillants défenseurs une mesure qui favorisera tout à la fois, au lendemain de la paix, leur situation matérielle et la reprise des affaires du pays ? Puission—nons pouvoir annoncer bientôt à nos soldats de l'Yser, que la Belgique reconnaissante a suivi l'a France et l'Allemagne en établissant cette œuvre des caisses de crédit qui s'inspire également de la prévoyance, do la bonne économie sociale et de la justice. Et nos soldats en ressentiront un grand apaisement moral. J. D., Avocat, Aux tranchées de B... AUBE Ca y est ! L'accouchement a eu lieu ! Il a été un peu laborieux et s'est faitattendrenflnnous l'avons tout de merne notre cher quotidien ?tue nous espérions depuis si longtemps !• Penchés sur le berceau du nouveau-né, nous nous prenons à faire pour lui des rêves d'avenir et des projets bien doux : que deviendra-t-il ? Sera-t-il, un jour, un de ces grands périodiques mondiaux, au tirage fantastique, paraissant sur une dizaine de pages, que des milliers de camelots de toutes langues et de toutes races crient dans les gares monstres des villes cosmopolites ? Ou plutôt resterat-il une petite feuille de chou, bien wallonne, connue seulement par quelques milliers de « Tiesses di hoye ! », servant à véhiculer les espoirs et les désirs de notre ardente race, et formant un trait d'union entre tous les fils de notre vieux Coq qui se dresse depuis deux ans sur ses ergots ? Mystère ! L'avenir impénétrable ouvre à notre imagination des espaces bien vastes. Né un jour de liesse, un jour 'de fête pour tous les cœurs belges, il fera ses premiers pas dans une époque troublée et aura peut-être une enfance bien agitée. N'importe, poilu ! Ce journal sera ton fils, ce sera ton œuvre, ce sera la traduction de tout ce que tu sens confusément, de tout ce qui se presse sur tes lèvres mais que tu ne peux exprimer ; ce sera cette petite plante qui s'obstine à vivre dans le creux d'un rocher battu par l'orage, ce sera ton âme héroïque et goguenarde qui, faisant un pied de nez à la Mort, criera aux êtres chers restés chez nous : « Salu, e ! et vivent nous autes !» Tu le prendras par la main, ce pauvre petitenfant, tu le conduiras à travers les méandres de la route et tu tâcheras de l'emmener avec toi jusque dans nos villes ardentes de Wallonie. Tâche surtout de ne pas le laisser dépérir, car i-1 est l'écho vivant 'de notre patrie opprimée : les événements qui se dérouleront là-bas viendront mourir dans ses colonnes ; il parlera "de l'anxiété de nos vieux parents qui n'attendent plus pour mourir que le retour du « grand fieu » parti à la guerre ; il racontera aussi la joie calme et douce des heures de cantonnement, l'attente un pou énervée des tranchées, la fièvre belliqueuse des attaques, l'espoir tenace des moments de repos et de rêverie. Et' le jour bienheureux où nos chers régiments défileront au son d'un hymne de victoire, nous reporterons chez nous, dans notre Belgique bien-aimée, ce soutien des mauvais jours, ce réconfort des heures d'exih Pu'isse-t-il arriver bientôt le moment où nos glorieux poilus, crotés et l'air farouche, disperseront comme une nuée de corbeaux ces noirs vautours de Germanie ! En attendant, unissons-nous aussi bien dans notre défense que dans nos espoirs ; unissons-nous pour parler de la patrie et pour entretenir en nous ce feu sacré qui nous sauvera ; unissons-nous pour protéger « Notre Belgique » et pour la faire connaître et apprécier ! Poilu ! Nous_Tavons mise au monde ! A toi de l'élever et de la faire vivre Caporal. Urb. Dod. A Nos Correspondants Nous prions nos correspondants de bien vouloir écrire sur le eteto de chaque feuille seulement ommuniquâs Officiels Paris, 14üövarór8 B5fi.suSr Au sud de la Somme, la lutte d'artillerie a été assez vive, pendant la nuit, dans la région de Pressoire. En Champagne, à l'ouest d'Auberive. un fort détachement ennemi, qui tentait d'aborder nos lignes après un violent bombardement, a été aisément repoussé par nos feux. Nuit calme sur le reste du front. Paris 15 Novembre. 1 h. msïm Au sud de la Somme, pendant la journée, l'artillerie ennemie, énergiquement contrebattue par la nôtre, a bombardé avec violence la région de Pressoir et le secteur de Biaches-La Maisonnette. En Arsonne, nous avons occupé le Four-de-Paris et l'entonnoir provoqué par l'explosion d'une mine allemande. Front de Verdun : Canonnade intermittente plus rétive dans la région de Douaumont-Vaux. Journée calme partout ailleurs. La guerre u Egypte LES AVIONS ANGLAIS BOMBARDENT DES CAMPS Londres, 13 novembre. — Communiqué officsel d'Egypte : Nous avons bombardé efficacement les camps de Maghdabara et l'aérodrome de Birvara. Nos avions sont rentrés indemnes. L'INCIDENT MEXICO-AMERICAIN EST LOIN D'ETRE APLANI 'Atlantig-City, 13 novembre. — Les représentants des Etats-Unis à la conférence américanomexicaine, qui vient de se réunir, n'acceptent pas les propositions du gouvernement mexicain, demandant que les troupes américaines lussent retirées du Mexique. généra) Orranza a dit que e'osfc !?■ une clause essentielle devant être agréée par le gouvernement mexicain, sans cela « il n'y a pas lieu » d'espérer le rétablissement de la paix et de la protection ôf. s vies, de l'honneur et de la propr.été des citoyens mexicains loyaux. Les trophées pris par les Serbes aux Allemands Salonique, 14 novembre. — Après notre succès du 10 novembre, les Bulgaes, avec des troupes fraîches, nouvellement amenées, entreprirent des contreattaques sur Cuké. Dans la nuit du 10 au H, et dans la matinée du il novembre, nos vaillants troupes, nom seulement brisèrent ces contre-attaques, mais elles ont continué leur avance victorieuse, toujours au nord, poursuivant l'ennemi défait. Le village de Polok est en notro pouvoir en entier. Nos trophées de ce jour sont : mille prisonniers, dont plusieurs Allemands, huit obusiers, plusieurs mitrailleuses et Paris, 14 novembre, 12 h. 50. — Communiqué officie! sorhe du 13 novembre. Les troupes franco-serbes ont continué la poursuite de l'ennemi vers le Nord. Il se confirme que le .village d'Iven est entièrement entre nos mains. Nos trophées, à ce jour, sont de : 16 canons dé campagne, 21 caissons, 14 allies repoussent ies Offsnstrss üacs les Oarpatnes Petrograd, 14 novembre. — Dernier communiqué officiel : Dans les Garpathes nous avons re- beaucoup de matériel de guerre. Le nombre des canons {.ris aux Bulgares et Allemands depuis le 14 septembre, s'élève par conséquent à cinquantesix, non compris les canons de tranchée. NOTRE FRONT LES ACTIONS D'ARTILLERIE SUR LE FRONT BELGE Le HavrIj 14 novembre. — Communiqué officiel toslge : Violent bombardement réciproque sur le front de l'armée belge. Le duel d'artillerie a été particulièrement violent dans la région de Dixmu de. La région à l'est de He^-Sas a été soumise à un tir de destruction par ies batte ries.belges. Lutte à coups 'de bombes vers Stecnstraete. Sur le front italien les alliés avancent toujours sur le Carso Rome, 14 novembre. — Dernier communiqué officiel : Des avions ennemis ont bombardé le canal de Sanbovo. Deux soldats ont été tués. Sur le Carso, nous avons rectifié, en avançant, quelques secteurs, et piL un mortier, un lance-bombes et des munitions. Le 12 et le 13, des avions ennemis ont bombardé Ravenne et de nombreuses au tres localités. Nous avons abattu un avion ennemi. Le Raid des avions Autrichiens • sur Padoue Rome, 14 novembre. — Communiqué officiel italien : Dans la soirée du 11 novembre) une es-cadrille ennemie a lancé des bombes sur Padoue, atteignant une maison où se trouvaient un grand nombre de femmes et d'enfants, dont la plupart ont été Le nombre des victimes constatées s'élève à soixante. Des aéroplanes ennemis ont fait hier une incursion sur diverses localités du théâtre des opérations. Ils n'ont causé ni victimes ni dégâts. Le Raid italien en rade de Pola Rome, 14 novembre. — On apprend qu'un officier de la marine italienne commandant l'unité navale qui, dans la nuit du 2 novembre, est parvenue à pénétrer dans le canal de Fasana et à lancer deux torpilles contre un grand cuirassé autrichieni est le lieutenant de vaisseau Dino Goiran, fils de feu le général italien Tito Goiran, sénateur du royaume et neveu du général français François Goiran, maire de Nice. te continuellement, et plus 'de quatre mille ont déjà passé dans les centres et postes d'examen depuis hier matin. Le combat continue. Le nombre des prisonniers dépasse de beaucoup les 5.000 annoncés. Aujourd'hui, dans une action locale, nous avons gagné du terrain à l'est de la-butte de Warlencourt. Tous nos objectifs ont été atteints et 80 prisonniers furent faits dans cette zone. Dans le communiqué autrichien, on reconnaît que pour accomplir cet exploit, l'unité navale italienne a dû déployer autant d'audace que d'habilew, mais qui ajoute qu'elle a pu'sortir indemne du canal parce qu'à la suite d'une erreur téléphonique, les phares ne fonctionnèrent pas et que les canons n'ont pas pu tirer à.temps. avant-trajns d'artillerie, une grande rquantité de munitions pour l'artillerie et j l'infanterie, beaucoup de fusils et un ^important matériel de guerre. ^ Tous les prisonniers ne sont pas encojre dénombrés. | Les cadavres ennemis couvrent le champ de bataille. Les Bulgares ont esI suyé ici une grave défaite. .(Havas.) poussé une offensive dans les régions de Laworn Onewi. En Roumanie : — Dans la vallée 'de rOltu, l'ennemi réussit à presser un peu les Roumains. Dans la vallée de JiuL L'ennemi s'esL. emparé du village de Douboumtchevi. En Dobroudja : — Situation inchangée. L'ennemi a lancé des attaques cEssfinées Petrograd, 14 novembre. — Communiqué officiel du grand état-major : Front occidental : — Sur la Narayouvka, notre artillerie a bombardé les tranchées ennemies, qui ont répondu par leur feu ainsi que par lance-mines et lance-bonlbes. Le combat continue. Sur la Bistritz, dans la région de Pogorouchany, nos éclaireurs, perçant deux lignes de réseaux de fils de fer, ont attaqué un avant-poste ennemi et fait des prisonniers. Dans les Garpathes boisées, les attaques ennemies ont été repoussées à la baïonnette vers le 6iid-ouest du village de Fronie ; nous avons infligé des pertes sérieuses à l'ennemi. Vers le sud de Dornavatra, des attaques obstinées de l'ennemi ont été déclanchées 'dans la région des villages de Hollo et d'Eoldjen où elles se poursuivent. Front du Caucase. — Vers le sud de Gamiskaneh et vers le sud de Kigi, l'offensive turque a été repoussée. Front roumain de Transylvanie. — L'ennemi, prenant l'offensive dans la vallée de l'Oltu, a pressé les troupes roumaines. Les Roumains se sont emparés d'une série de collines vers le sud et le nord de cette vallée. L'ennemi mène des attaques obstinées dans la région de Gampolung. Dans la vallée du Giul, et près d'Orsova, les combats continuent. Front roumain du Sud. — En Dobroudja, nos troupes ont avancé du côté de l'aile gauche. Des troupes venizelistes partent pour !r, front Salonique, 12 Novembre. — Aujourd'hui dimanche, à 6 h. 30, au champ de Mars, en présence de M. Venizelos, aura lieu la remise du drapeau au 18° régiment de la division de Seres partant pour le front. LA REMISE DU DRAPEAU Saloniqtjue, 12 Novembre. —- La cérémonie de la remise du drapeau au 18° régiment avait attiré la foule au Champ de Mars. M. Venizelos, prenant des mains de Mme Vagliano, qui offre l'emblème au nom des dames grecques, le remit au colonel Ghristodoulos, en invitant les soldats à repousser les Bulgares. Le colonel Ghristodoulos répondit : — Nous ne nous bornerons pas à chasser l'ennemi, nous irons à Sofia. La foule a longuement manifesté son enthousiasme. GUILLAUME II DECHU DE LA DIGNITÉ D'AMIRAL GREC Athènes, 10 Novembre. — On mande de Salonique que les officiers et marins qui ont adhéré au gouvernement provisoire ont proclamé Guillaume II déchu de la dignité d'amiral honoraire > e la flotte grecque, — qui lui avait été conférée, il y a pluieurs années, par le roi Constantin, son beau-frère. UN EMPRUNT DU GOUVERNEMENT PROVISOIRE Athènes, 11 Novembre. — On mande de Salonique que le gouvernement provisoire a traité avec une banque d'Athènes en vue de l'émission d'un emprunt par obligations qui seraient placées dans les provinces qui ont adhéré au mouvement de la défense nationale, ainsi qu'auprès des colonies grecques à l'étranger. LE BOCHE STREIT, PROFESSEUR DE DROIT INTERNATIONAL Athènes, 11 Novembre. — L'assemblée des professeurs d'université a désigné par sept voix contre . une M. Georges Streit, le germanophile connu, pour le poste de professeur de droit international privé à l'université d'Athènes. LA PROPAGANDE ANTIVENIZELISTE Athènes, 11 Novembre. — La « N3a Imera » propose, dans un editorial, l'envoi en Amérique et en.Europe, de missions composées de politiciens adversaires de M. Venizelos, soi-disant pour éclairer l'opinion publique et les gouvernements sur la situation en Grèce. Démarche allemande à Athènes La « Tribuna » publie la dépêche suivante : Athènes, 10 novembre. — Le ministre d'Allemagne à Athènes a remis aujourd'hui au gouvernement grec une note dans laquelle il est dit que l'Allemagne considérerait la Grèce comme sortie de la neutralité si elle remettait à l'Entente le matériel de guerre réclamé. Voici comment le « Daily Mail » annonce la remise de la note de l'Allemagne L la Grèca t La Journée Le communiqué britannique que nous avons publié hier soir, indiquait brièvement le début d'une offensive sur le3 deux rives de l'Ancre. Celui de cette nuit relate que l'attaque de nos alliés s'est produite sur un front de huit kilomètres environ et que le hameau fortin fié de Saint-Pierre-Divion est tombé entre leurs mains. Il ajoute que l'opération commença avant le jr ur, au moment où l'atmosphère était encore chargée d'un brouillard épais, favorable à un coup de surprise, et que l'ennemi, outre les pertes importantes qu'il éprouva, abandonna plus 'de 3.300 prisonniers. A l'heure où ce communiqué était ré lige, d'autres prisonniers affluaient encore efc le combat se poursuivait. Cette nouvelle offensive a pour champ d'action la partie du front où, jusqu'à présent, nos alliés s'étaient bornés à de simples opérations de détail. A cet endroit, leurs lignes étaient restées en direction nordsud jusqu'à Thiepval, depuis l'attaque du 1erjuillet. Au sud de l'Ancre, leur progression s'était effectuée en remontant vers Bapaume, de telle sorte qu'aujourd'hui, le front de combat . curerait assez bien un angle droit ouvert au nord-est, dont Thiepval serait le sommet. En faisant glisser la bataille du côté d'Arras, nos alliés poursuivent l'exécution d'un plan dont nous ne tarderons certainement pas à voir se dessiner les grandes lignes. La sobriété jes renseignements qui sont fournis sur ?ette entrée en matière ne permet pas de préjuger la suite des événements ; en tout cas, connaissant la méthode et l'obstination patiente de nos allis, il est permis d'affirmer que l'objectif tactique qu'ils se sont donné dans ce nouveau secteur, ils l'atteindront sûrement. Aussi bien au nord qu'au sud de la Somme, dans la région affectée à nos troupes, ainsi qu'au-dessus de Verdun, un calme relatif règne. Prélude, sans doute, de l'orage qui s'approche. On so recueille et on se prépare avant de reprendre la besogne. L'ennemi aura fort à faire s'il doit répliquer en même temps sur plusieurs points. En Macédoii ,e, les Serbes, appuyéspar notre artillerie, ont encore remportéune brillante victoire sur leurs ennemismaudits. Ils ont obligé ceux-ci à leurabandonner le village d'Iven, dans laboucle de la Cerna, et à reculer de troiskilomètres vers le nord. Plus à l'ouest,de concert avec nos troupes, ils se sont'avancés audelà de Viliselo. Peu à peu,se dessine donc la manœuvre qui tend àdéborder Monastir dans la plaine etcontre laquelle la résistance opiniâtredes Allemands et des Bulgares se manifeste vainement.' En Roumanie, les Austro-Allemands pressent vigoureusement l'aile gauche extrême de nos alliés, particulièrement près des Portes de Fer, où les combats se livrent dans les rues mêmes d'Orsova. Sans doute, l'ennemi a-t-il pu réussir à envoyer des renforts suffisants pour obtenir la supériorité sur let; Roumains. Dans ce cas, on peut considérer comme réalisable l'hypothèse de l'évacuation prochaine d'Orsova qu'ils occupaient depuis le début de la campagne. Mais il est également plausible d'admettre que Russes et Roumains feront tous leurs efforts pour entraver la tentative que l'ennemi esquisse en vue d'accomplir un mouvement d'enveloppement à grande envergure» enveloppement auquel veulent évidemment participer les Bulgars, car leurs essais de forcement du Danube, à l'embouchure de l'Oltu, ne peuvent assurément pas avoir d'autre but. Sur le front italien, les opérations marquent un léger temps d'arrêt. Les Autrichiens, disent certaines dépêches* en profiteraient pour grossir leurs forces dans le Trent in, où l'on signale d'importants mouvements. Ce n'est peutêtre qu'une simple diversion qu'ils préparent de ce côté. Toutefois, elle se manifeste un peu tardivement, car l'époque n'est guère favorable à la lutte dans la montagne. Au surplus, les Ita-. liens ne se préoccupent pas beaucoup de ces préparatifs hors de saison. Leur objectif principal est toujours Trieste d'abord et, par la suite, Laybach. Aussi bien les Autrichiens ont-ils le plus grand intérêt à prendre des précautions près de l'Adriatique plutôt que dans les Alpes Trentinoises. A Athènes, les représentants de l'Allemagne, de l'Autriche et de la Buï* garie ont signifié au gouvernement grec crue la remise aux alliés des armes et des munitions de la flotte serait considérée comme une violation de la neutralité. M. Lambros serait parfaitement en droit de leur demander si l'occupation par leurs troupes des forts de Rupel et de Cavalla n'a pas le même caractère. Quoi qu'il en soit, il est douteux que les choses aillent beaucoup plus loin qu'un échange de notes diplomatiques, ni l'Allemagne, ni l'Autriche, et la Bulgarie encore moins, n'ayant le dési* de se créer une atmosphère hostile en Grèce. Collision en mer Paris, 14 novembre, 12 h. 50. — Une dépêche de Brest annonce que le vapeur grec « Empressoe-Syra » est entré en collision avec le vapeur anglais « Cityo f-Cairo ». Le vapeur grec aurait coulé, tandisque le « City-of-Gairo » a pu être remorqué à, Brest avec les équipages sauvai.iHavasJ

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