Notre Belgique

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19 November 1916
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s.n. 1916, 19 November. Notre Belgique. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/p26pz52m6c/
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f re Année;- ItöTl) Le Ntiiïléro : 5 Gt* es Dimanche 19 «fe i.tincli SO IVorenibre I91G. QUOTIDIEN '^^▼w^vvrwwwv T»i.»i£ des Abonnements Militaires: ....I WIols 8,50 fr.3 IViois Civils a (Prance) .I Mois 0 38O fr.3 Mois (Étranger) .*'■.< .■ Mois 2,70 fr3 fiVIois ▼▼"▼"▼▼▼ ▼▼▼ ▼'▼'▼▼'▼ ▼▼^TV ▼WW Abonnements JM î^alres : Par Semaine : Par Mois : • • Rédsù et Administration : 44. Ree s!e iwlrld, CAUIS, fr. fr. 0.25 fr. ) ■ «« t. \ P&r*0 abonnements. 1,00 fr. ( ▼W ▼▼"^'▼▼'▼'▼▼▼,▼•▼"▼"▼■ ▼▼▼▼▼', La Piraterie et les Etats-Unis Le gouvernement américain parle d'inaugurer une politique plus énergique Paris, 17 novembre, 12 h. 53. On mande de Washington au « Daily Telegraph », que l'une des plus hautes autorités de Washington se montre très émue de l'attitude adoptée par l'Allemagne au sujet de la campagne sous-marine. Cette personnalité aurait même laissé comprendre que la patience du ministère et de M. Wilson a des limites.D'autre part, 1' ■< Idea Nazionale » deRome croit savoir que le président Wilson se proposerait de manifester son indignation à propos des bombes jetéespar les Autrichiens sur la ville de Padue, et qu'il inaugurerait ainsi une politique plus énergique.(Havas.). Un accident au Deutschland ni partait de New-London tnt Heurteaux- a abattu son * avion et le. souslieutenantr son vingt-huitième avion. ia nuit, plusieurs bombardein t'été effectués, notamment suri de Eschsur-Alzetîebourg) et la réserve d'aviationde Tergnier. Plus de*'1.500 kilos de project'été lancés. Erratum au communiqué du 11 no- vembru 15 heures : — Aviation : Deux : eux ont été descendus par le sous- Gnynemer, l'un au sud de • l'autre, près de Vorcourt, ce vingt le nombre des appaii3 détruits, jusqu'à ce jour, !e. Pmîs, 18 Novembre, 7 h. matin En Jehors d'une lutte d'artillerie asvive au nord de la Somme et dans la région de Sailliseî, rien à signaler sur l'ensemble du front. Il heurte son remorqueur et le coule Soldats, lisez mardi dans « Notre Belgique », l'article du lieutenant F .D., de la 5 D.A., sur le « Mercantilisme en Belgique non occupée ». LA MORT DU SOLDAT Il y a, dans la magnifique lettre du Cardinal Mercier qui a fait entrer son •auteur dans la phalange des pasteurs héroïques, une page de théologie admirable mais dont quelques-uns s'effraient comme trop audacieuse, dont quelquesuns abusent comme trop généreuse. Nos soldats la connaissent bien. De combien d'entre eux n'a-t-elle pas exalté le sentiment patriotique en lui donnant un caractère sacré, un caractère religieux ! Combien n'en a-t-elle pas aidés à faire mieux encore leur devoir héroïque en ouvrant à leurs yeux des perspectives d'espérance infinie ? Pourquoi fautil que les meilleures et les plus belles choses prêtent flanc à l'abus et que certains pensent à trouver une excuse présomptueuse à une vie de relâchement, dans l'exhortation d'une grande âme à la vertu la plus pure ? Rappelons donc cette page — et ex-pliquonsla, afin d'ôter aux timides leur doute, d'encourager les fervents dans leur élan idéal, de dissiper l'illusion mauvaise des autres. « Un officier d'état-major, écrit le Cardinal, si -le soldat qui tombe au service d'i^e cause juste (et la nôtre l'est, de toute évidence) est un martyr. « Dans l'acceptation rigoureuse et théologique du mot, non, le soldat n'est pas un martyr, >-ar il meurt, les armes à la main, tandis que le martyr se 'ivre, sans défense, à la violence de ses bourreaux. « Mais si vous me demandez ce que je pense du salut éternel d'un brave, qui donne consciemment sa vie pour défendre l'honneur de sa patrie, et venger la justice violée, je n'hésite pas à répondre, que sans aucun doute le Christ couronne l'a vaillance militaire, et que la mort, chrétiennement acceptée, assure au soldat le salut de son âme. « Nous n'avons pas, dit NotreSei-gneur, de meilleur moyen de pratiquer la charité, que de donner notre vie pour ceux que nous aimons.» « Majorem liane dilectîonem nemo habet, ut animam suam ponat quis pro amicis suis. » « Le soldat qui meurt pour sauver ses frères, pour protéger les foyers et les autels de la Patrie, accomplit cette forme supérieure de la charité. Il n'aura pas toujours, je le veux, soumis à une analyse minutieuse la valeur morale de son sacrifice, mais est-il nécessaire de croire que Dieu demande au brave entraîné au feu du combat, les précisions méthodiques du moraliste ou du théologien ? a Nous admirons l'héroïsme du soldat : se-pourrait-il que Dieu ne l'accueillît pas avec amour ? « Mères chrétiennes, soyez fières de vos fils. De toutes nos douleurs, la vôtre est, peut-être la plus digne de nos respects. Il me semble vous voir en deuil, mais debout, à côté de la Vierge des Douleurs, au pied de la Croix. Lais-seznous vous offrir nos félicitations en même temps que nos condoléances.Tous nos héros ne figurent pas à l'ordre du jour des armées, mais nous sommes fondés à espérer pour eux la couronne immortelle qui ceint le front des élus. ^ « Car telle est la vertu d'un acte de charité parfaite, qu'à lui seul il efface une vie entière de péché. D'un coupable, sur l'heure, il fait un saint. « Ce doit nous être à tous une consolation chrétienne de le penser, ceux qui, non seulement parmi les nôtres, mais dans n'importe quelle armée belligérante, obéissent, de bonne foi, à la discipline de leurs chefs, pour servir une cause qu'ils croient juste, peuvent bénéficier de la vertu morale de leur sacrifice. Et combien n'y en a-t-il pas, parmi ces jeunes gens de vingt ans, qui n'auraient pas eu, peutêtre, le courage de bien vivre, et dans l'entraînement patriotique, «e sentent le courage do bien mourir ? -.> Sur une doctrine pareille, une âme sincère ne peut se tromper. Mais toutes les âmes ne sont point d'une égale sincérité et les interprétations fausses d'un texte aussi clair se trouvent facilement dans l'amourpropre secret des complicités mauvaises. Qu'il nous soit donc permis, avec tout le respect dû à une parole aussi sainte et aussi autorisée, de traduire la pensee de notre Cardinal en l'encadrant des principes théologiques dont elle s'inspire rigoureusement. Ces principes, les voici dans leur simplicité de catéchisme. La condition du salut pour le chrétien, c'est la mort en état de grâce. Et cette grâce peut être produite dans l'âme soit par le baptême, soit par le martyre, soit par le sacrement de pénitence, soit par l'acte de contrition parfaite avec le désir et ia résolution de recevoir le sacrement quand ce sera possible, soit encore par l'acte de charité qui équivaut à l'acte de contrition parfaite. Or, une des manières de poser J'acte de charité parfaite, c'est de donner chrétiennement sa vie pour une cause divine ou pour le bien de ses frères. Le soldat qui meurt pour son pays dans une guerre juste pose donc, s'il Je fait consciemment ot en chrétien, l'acte de charité parfaite. Il est donc justifié par cet acte. Mais h quelle condition ? Evidemment, à la condition d'avoir au cœur ce regret de ses péchés et cette résolution de rîc plus les commettre qu'implique le désir du sacrement de pénitence. Et par con , le soldat qui garde volontairement au cœur le désir et l'amour du péché, ne réalise pas une conditions implicites de la charité qui justifie. Son sort est celui du pécheur impénitent.

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This item is a publication of the title Notre Belgique belonging to the category Oorlogspers, published in Calais from 1916 to 1918.

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