L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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24 January 1918
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s.n. 1918, 24 January. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 17 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/mk6542kg5q/
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gjjgfor^-rac jrmxiamsï^Bï 1 «3*<£Y¥V ^ ir^jrc» L'ECHO BELGE [ L'Union fait la Force. »S®iarrasal c^Esotscilerï cSu mraatirs pm°aLissatiî ers Hollande —1gSll!ll!!J-l!=gJJS^-^^ ' 1 "- . —— T " Belge est notre nom de Famille. Tosaîes îes lettres R' bureau de rédaction : N. Z. VOORBURGWAL 334-240,. AMSTERDAM. TélépfaOttress 3797 et èdacteur en Che? : Gustave Jaspaers. ,a^ Charles Bernard, Louis Piérard, iSiiste c3e K^dlact2or*. ^ René çrfaonrifory» tBaTraaie Painparé. Abonnements: Hollande il. 1.50 par mois. Etranger fi. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Les embarras de Hertling K Non, vraiment non, je ne voudrais pas être à la place de M. von Hertling en ce moment où il prépare le discours qu'il doit prononcer au Reichstag aujourd'hui jeudi. Hf] d'oit. être très ennuyé. Je l'imagine mordillant son porte-plume, houspillant son secrétaire, et répétant, car il a des lettres, la mot de Scapin: ,,Que diable, allai-je fane , '/dans cette galère?" Le chancelier actuel de l'empire allemand a beau être malin; il a beau s'être (donné le surnom de vieux renaul. Son discours ne doit pas ,,venir tout seul. •! Pourtant, il ne peut plue se dérober. C'a été sa tactique jusqu'ici de se montrer peu et de parler moins encore. C'est peut-être un signe de sagesse, mais ce n est pas la l'attitude d'un chef. Il ne veut imiter, ni liet-hmanu, qui était verbeux et qui avait à ses bons jours une certaine éloquence bourgeoise assez forte, ni le déplorable Michaelis dont les discours firent rire l'Europe entière tant ils renfermaient à la fois de vilénie, de naïveté et d'impuissance. Hertling a une réputation à maintenir. Il est dans la politique allemande celui à qui on ne la fait pas. Il ne tient pas, malgré son adresse, à s'exposer inutilement. Et c'est pourquoi la vplupart du temps il reste chez lui, et envoio à sa place von Kuhlmann à Brest-Litovsk on von dern Bussche au Reichstag., Aujourd'hui, pourtant, il doit ^ parler. L'opinion allemande réclame des précisions, enfin. Trop de choses ont été accomplies en dehors d'elle, au-dessus d'elle. Elle a 1 irn-•,pression qu'on se moque d'elle, cette pauvre " opinion allemande. Et comme elle a raison ! Elle tient enfin à savoir, puisque c'est elle, .;<|en définitive, qui paie et oui meurt. C'est <îe que disait l'autre jour/la ,,Gazette de Bprait'klort" : • >,Le gouvernement doit s'expliquer. Que s'est-il passé dans les conférences de Berlin? Qu'a-t-on décidé? La majorité du Reichstag doit exiger qu'on le dise; il s'agit r maintenant pour la politique allemande de r'dire clairement, sans qu'aucune équivoque | soit possible, ni à l'intérieur ni à l'extérieur, I quelle direction elle entend suivre. Le gou-[ vernement doit faire savoir sans arrière-[ pensée à quelle paix il travaille; il doit dire I quels avantages la paix qu'il souhait^ doit, I selon lui, assurer à l'Allemagne. Les géné-Iralités qui permettent toutes les interpré-Itations sont toujours regrettables. Une dé-Iclarafcion empêchera peut-être une nouvelle s'orise, car elle éclaircirà tout de suite la situation". Ça, c'est une opinion. Nous verrons cela dans quelques jouis. Depuis que ces lignes furent écrites, il y a eu la déclaration du comte Czernin. Ce comte Czernin, avant de quitter Brest-Litovsk, a fait savoir au monde que l'Autriche-Hongrie restait fidcle à so^i 'programme de paix qui n'implique ni annexions, ni indemnités au détriment de la i Russie, et il a ajouté: ..Je puis garantir que, [si.les négociations de Brest échouent, ce ne [ sera pas le fait de visées de conquêtes de l'Autriche". C'est net, et cela dit fort bien ce que cela veut dire. Le comte Czernin a toour mission de faire la paix, quasiment à tout prix." car l'Autriche déchirée, sanglante, ruinée ne peut plus attendre. Or, cette paix est possible avec la Russie des inaximalistss, puisque ceux-ci non plus ne veulent rien prendre à l'Autriche. Malheu- Ireusement il y a l'Allemagne, qui veut tout prendre, elle, à la Russie. Czernin voit très /bien que les Russes rompront les pourparlers do paix, plutôt que de céder snr les r; points esentiels. et il voit encore mieux que ■cette riapture ne serait pas désagréable à l'Allemagne, maintenant qu'elle tient à peu 'près sa paix avec'l'Ukraine agricole et nourricière. Et c'est pourquoi il pousse son cri d'alarme. Il met le gouvernement allemand jen demeure de choisir entre une paix démocratique sans annexions ouvertes ou secrè-Ites ou détournées, qui est possible à l'Est, x grâce h Trotzky", et une paix à la Hinden-■burg, qui est encore lointaine, incertaine et ïqni coûtera ciher, — en attendant qu'elle ne s? réalise pas. Il faut que Hertling se pro-pcnce. Le vieux renard ne pourra plus finasser et devra mettre les points sur les i. 'Les mettra-t-ili Nous verrons bien. S'il y manque, il soulèvera contre l'Allemagne r immense majorité de l'Autriche, qui veut bien.se battre pour l'Autriche (et encore!) ^mais certainement.pas pour réaliser le programme insensé, criminel, monstrueux, et (i ailleurs complètement ridicule, des panger-panistes écuniaiits. En Autriche on en est là: ..La paix, d'abord. Avec l'Allemagne, si [possible. Sans elle, s'il le faut. Mais la paix. Et du pain". Le discours de Hertling devra aussi s occuper d'autres questions, plus importantes même que celles ayant trait à la . Russie. Il devra répondre aux messages (historiques du président Wilson et "de lM. Lloyd George. Ici aussi, on lui Idemandera d'être net. L'heure de3 : liornlules vagues, hypocrites, l'heure du ïjesuitisine ingénu à la Michaelis, cette jj est passée, même en Alle- |magne. On demande des hommes d'Etat un j peu de bonne foi, et nous verrons comment i £Je chancelier se tirera de cette nouveauté. | |Usera-t-il se mettre à la remorque des pan-tgorTnanistes et déclarer, lui aussi, que les • reize clauses du président américain sont ; ^acceptables? Ce serait pure folie. Il faurait poux cela que l'Allemagne fût sûre e gagner la guerre, de battre tous s,es ennemis et do gouverner le monde. Mais si i. 'on Hertling discute comme sérieuses es conditions des alliés, que vont dire les P&ngermanistes. qui font encore la pluie ^ ^ beau temps et surtout l'orage à Berlin dont l'invraisemblable Tirpitz réclame *Wcore toujours, avec une insistance de manque ou de gâteux, une paix victorieuse ? ^,oe n'est pas tout. Il v a encore les fetÉâêllEêg* en Allemagne, qui réclament une solution immédiate. Il y a la loi électorale prussienne que les conservateurs sont en train de saboter à la Diète; il y a le régime de l'alimentation avec ses ; lacunes et surtout ses fraudes gigantesques encouragées — on l'a prouvé — par des fonctionnaires agrariens spéculant 6Ur la faim publique; il y a les abus ihfam.es de la censure et les crimes légaux qu'autorise l'état de siège, que les socialistes indépendants — ce sont des héros, et ce seront probablement demain des martyrs — dénoncent infatigablement. Ce sont ces questions-là, et quelques autres encore, que M. von Hertling devra tâcher sinon de régler, au moins d'éclairer dans son discours de jeudi. Ce sera difficile. Des phrases ne suffiront paa et le coup de Michaelis, qui dans les moments où son éloquence défaillait sortait de sa poche un télégramme rassurant de Hindenburg, ce coup-là a fait son temps. L'Allemagne veut savoir. Elle sort enfin de sa, léthargie. Elle a trop dormi, sans doute en .raison du proverbe qui dit que qui dort dîne. L'Allemagne n'a pas dîné, et depuis longtemps. Aussi son réveil peut-il être désagréable à ceux qui l'ont privée si longtemps de dîner et de vérité. M. von Hertling a le choix. Ou bien administrer une nouvelle dose de chloroforme à, son malheureux pays et lui faire : faire .des rêves délicieux, mais dont il finira un jour par se réveiller avec la migraine et la courbature. Ou bien lui dire la vérité, simplement, ce qui achèvera de le réveiller tout de suite. De toute façon le vieux renard doit avoir du mal à faire son discours, et il doit se dire que cent mille marks par an pour faire ce triste métier de Chancelier, ce n'est vraiment pas payé, surtout au cours actuel !• René Feibelman ■ ■ — Les leipié ipouiht splomatipenieiit !5indiis!ne belyo pour se l'asservir après la guerre Impôt 'aiiemsnd sur le fortune mobilière. Contrairement aux conventions internationales et en opposition au droit des gens, l'envahisseur, a établi, jtour la partie occupée de la Belgique, par-décision du 29 juillet 1917, un illégal ,,impôt sur la fortune mobilière". Un avis de l'administration allemande qui vient d'être -publié s'exprime ainsi: ,,Exercice Ï9Î.Ï ,,A raison des difficultés résultant des • circonstances du moment, l'administration a décidé que les contribuables qui auront déposé la déclaration de leur fortune mobilière pour l'exercice 1917, au plus tard le 15 décembre 1917, doivent être considérés, par application du 3e alinéa de l'article 15 de l'arrêté du 29 juillet 1917, comme s'étant trouvés dans l'impossibilité d'agir. ,yLes contribuables n'auront pas dès lors à payer l'augmentation d'impôt de 25 p. c. visée à l'article 20 du dit arrêté ni l'amende de quatre à huit fois l'impôt comminée par l'article 36'. Ils conserveront aussi éventuellement le droit d'invoquer les avantages accordés par l'article 8, en considération de leur situation de famille. Tonte personne, tenue de déclarer, qui n'aura pas déposé sa déclaration le 15 décembre au plus tard, perdra définitivement le bénéifioe de ces avantages. ,,'A défaut de déclaration le contribuable peut être cotise d'office, sans avoir été entendu. La cotisation est établie, dans ce cas, abstraction faite des dettes de l'intéressé et sans tenir compte des avantages accordés par les articles 11 et 62 de l'arrêté pour l'évaluation des capitaux et valeurs imposables.,, Aucune réclamation ni aucun recours n'est reoevable au sujet du quantum de 1 Imposition, aussi longtemps que la déclaration n,'a pas été faite. ,,Les formules nécessaires à la rédaction des déclarations peuvent être obtenues dans tous les bureaux de l'enregistrement et des domaines, dans les bureaux des contributions directes établis dans les communes qiu ne sont pas 3e siège d'un bureau de l'enregistrement, ainsi.que dans certains secrétariats communaux". | One opinion alleniends do l'armée italienne Du • correspondant de guerre de la ,,Vos-sisclie Zeitung" : , J]„ faut de nouveau reconnaître l'attitude parfaite des soldats italiens. Les signes de démoralisation qui étaient apparus pendant la retraite semblent avoir complètement cessé. Les vides ont été comblés par des renforts et par l'incorporation de jeunes gens, même do dix-huit ans. Les partes en matériel, spécialement en matériel d'artillerie, ont été compensées en partie par l'aide de l'Entente. La troupe a été . reconstituée et le commandement subalterne profondément remanié. Bref, l'armée italienne reste un adversaire vigoureux qui commande l'estime." De son côté la Frankfurter Zeitung" rend cet hommage à l'armée française qui se trouve en Italie: ,,La marche en avant est terminée. Ce n'est plus une expédition militaire, c'est la guerre sans idéal, guerre de surprises, de gaz asphyxiants, de petites attaques et contre-attaques. C'est l'ennui sanglant qui doit, ,à toute heure, compter sur l'imprévu. Ce sont les Français qui ont introduit leurs méthodes occidentales d'usure intensive dans cette région do la Brenta au Piave, qu'il y a quelques semaines c'était encore un jeu de tenir." ^ ^ , // f a un m 2J/. janvier 1917; Sur le Danube, idanis Tes 1 environs de Tulcea, les Roumains anéantissent iiti\ bataillon bulgare et font 337 prisoyi-&iers.t [ En Belgique. Martyrs des Boches. Les rares personnes, qui peuvent quitter les ; localités faisant partie des territoires d'étapes ' et venir à Bruxelles, donnent des détails na- j , vrants sur la façon monstrueuse dont les ho- j okes. exploitent et martyrisent les malheureuses populations belges de ces réglons.. - ■ j C'est ainsi que plusieurs centaines de fem- : I mes, dont beaucoup sOnt des mères de famille, ont été,'à Thourout, Lichtervelde et certain nés communes environnantes, arrachées à leur foyer et emmenées à Gand, où elles sont oKli-gées de travailler dans des ateliers de réparations militaires. Comment les malheureuses femmes sont logées et nourries, c'est ce que nous réservons ae dire très prochainement. D'autre part, dans les mêmes localités, .les boches ont ,,recruté" de force tous les enfants de plus de 13 ans, garçoùs et filles, pour les emmener travailler à de nouvelles tranchées ■ et à des ouvrages de défense que les troupes allemandes exécutent derrière leur front de l'Yser. (Entre parenthèses, les Allemands s'attendra iént-ils - à devoir prochainement reculer de nouveau sur cette partie du front?) En longues cohortes, les pauvres gosses ont dû partir, emportant avec eux quelques effets de rechange et un peu de nourriture, sous la conduite de rogues sous-officiers; les larmes aux yeux, les parents ont assisté à ce départ déchirant. Les hoches ont toutefois promis que, le dimanche, une partie des enfants pourrait revenir passer quelques heures chez eux et qu'un roulement serait établi à cet effet. Tiendront-ils leur parole? A Iseghein, paraît-il, il y a longtemps déjà que fonctionnent ces odieuses mesures, qui font de notre malheureuse population, des troupaux d'esclaves. h ruina de l'industrie belge LVs Allemands démolissent et détruisent systématiquement les usines belges. A Mar-chienne-au-Font, ils ent fait sauter à la 'dy-~ nam-itè les usines de la Providence, après en avoir enlevé et transporté en Allemagne les 1 machines et le matériel. Ls usines électriques de -Jument et les aciéries de Haumont sont complètement démolies. Il en est de même des fabriques de fer de Louvroil et de toutes les usines de moindre importance. Partout les murs sont abattus pour en retirer les poutrelles et les fondations soht comblées. La population civilo est, naturellement, réquisitionnée pour effectuer tous ces travaux. Inutile de dire que les mêmes faits de destruction générale, et- systématique se passent dans les départements français occupés : à Lille, il n'y a plus une filature en état de marcher, et à-Maaibeuge l'emplacement des usines n'est plus indiqué que par des tas de décombres. - ' 1 Les boches veulent mettre la Belgique et le Nord de la France, pour de longs mois après la paix, dans - un état d'infériorité complète vis-à-vis d'eux au point de vue industriel : les ' soldats boches ne se cachent pas pour le proclamer hautement. Par suite du dégel l'énorme quantité de neige tombée à Bruxelles s'est mise à fondre avec une grande rapidité, et l'on craignait des inondations; la Senne avait, en effet, monté do trois mètres en trois jours. M. Steens, ff. de bourgmestre dé Bruxelles, a fait immédiatement prévenir par les commissaires de police divisionnaires les riverains de la Senne et de ses affluents d'avoir à prendre les précautions d'usage et à mettre en lieu sûr leurs provisions et les objets garnissant les sous-sols de leurs habitations. Les mêmes recommandations ont été faites par les commissaires de police des différents faubourgs. Heureusement, le niveau des eaux est resté stâtionnaire. A Forest, où les inondations firent surtout sentir leurs ravages, J a police locale et l'administration communale prirent les précautions les plus rigqureuses. * * * Le 0 décembre dernier, en allant changer les clinches des portes des appartements, le propriétaire d'une maison de la rue Guillaume-Duden trouva étendue dans sa chambre, la gorge coupee, Mlle Hallut, qui occupait l'appartement du premier étagç. C'est M. le juge d'instruction Coirbay qui instruit ce.crime. On a découvôi't dans les tiroirs des malles une somme d'envirqn 30,000 fr., tant en espèces qu'on billets et en valeurs diverses. Mlle Hallut avait, en outre, un coffre-fort dans une ban-. que de la ville, où la police a trouvé 11,000 francs. Le vol n'a donc pas été le mobile du crime. Jusqu'ici le coupable n'a pas été découvert. Sera-ce décidément encore un crime impuni ? * * * Dans magasin 4© fourrures de M. H..., rue Jourdan, à Saint-Gilles, on a volé trois , cravates formées de deux peaux de martro de France, trois doublées de soie, une étole en renard skuiigs doublée de soie, une étolo ■ en renard de l'Alaska., une en renard du Japon, un paletot de dame en rat loutré, une jaquette doublée de soie, une étiole en skungs à trois bandes, un manchon en' skuugs à quatre bandes, etc., le tout valant 16,230 francs. -* * * Le dégel a causé des inondations. Samedi, vers 4 heures du soir, la digue de la Senne s'est rompue sur le territoire de Ruysbroeck et les eaux ont envahi les prairies du Bempt, à Forest, la rue Pathé et les ^ environs de l'usine de ce nom. Une autre rupture s'est produite dans la digue près de la rue Pôupsem, sur le territoire d'Ander-lecht; les eau.^, de ce côté, ont inondé les terrains de l'ancien champ de courses de Forest. Heureusement, peu après les eaux ont commencé à baisser. Dimanche matin j déjà le «niveau de la rivière avait baissé d'environ un mètre. * * * Lundi dernier a eu lieu à l'Ecole normale pour instituteurs du boulevard du Hainaut l'ouverture des. cours do l'institut Buls-Tcm-, pels, école supérieure do pédagogie, dont les leçons étaient suspendues depuis 19.14. Au < bureau se trouvaient MM. Sluys, président, ex-directeur d'école normale; le docteur Paul Héger, ex-directeur de l'Institut do physiologie Solvay et professeur à l'Université Nouvelle; Smeltep, di&cteur d'écolç; le docteur. Decroly, directeur du Foyer des Orphelins; A. Nuyts, inspecteur général de l'enseignement primaire de Bruxelles ; le docteur Pechère, etc. tin très nombreux public, composé de ""membres d el'enseignement, assistait à la séance. Après un discours de M. Sluys dans lequel l'orateur rappela le but de l'Institut Buls-Tempels qui vise à rattacher la-pédagogie à la biologie et à la sociologi^ comme base scientifique, la parole fut donnée à l'éminent professeur Paul Héger, qui commençait la série des leçons. Citons parmi les distingués spécialistes dont les cours so succéderont, MM. les docteurs Decroly, Pechère, Ench, Henrotin et Ley, ainsi que MM. Nyns, Devogel, Sluys, Temmerman, Smet-ten et Dufev. A Anvers Le Collège des bourgmestre et échevins a publié en date du 21 décembre dernier l'ordonnance suivante: Les chefs des ménages, peu aisés, qui voudraient disposer, pour l'année 1918, d'une petite parcelle de terrain de la ville, pour y planter des pommes de terre et des légumes, doivent se faire inscrire. Ils doivent être munis de leur carte de pommes de terré. Ceux qui ont déjà planté, en 1917, sur un terrain de la ville, doivent également apporter la carte rouge qu'ils ont reçue au début de 1917 oomme planteur de l'CEuyre du Lopin de terre de la Ville d'Anvers. Notre oeuvre du Lopin de terre fera le partage dans la mesure du'possible ; il n'y a ce-, pendantr pas de certitude qu'il pourra être donné satisfaction à toutes les demandes. La dite oeuvre ne pourra être rendue responsable dans le cas où les terrains do la ville devraient être évacués en cas de force majeure, parce que les planteurs ne peuvent disposer que temporairement de ces terrains. Les planteurs devront se soumettre à toutes les mesures et instructions de notre Oeuvre du Lopin terre de la Ville d'Anvers. Les inscriptions se feront au local, Marché St Jacques. * * * Quatre allèges sont arrivées pour le' Comité-National, apportant respectivement 1,181,650 kilos de froment, 1,106,520 kilos idem, 971,250 kilos idem, 1,814,585 kilos idem. Sont entrés encore, deux cutters, avec un total de 26 tonnes de moules. * * * A la suite des réquisitions exceptionnelles ces derniers jours tous les magasins sont vides. Tous les matelas en laine ayant été enlevés, beaucoup de personnes sont obligées de couc-fiier sur de la paille. Tous les chapeaux de feutre ont également été réquisitionnés et envoyés - en Allemagne. * * * A Anvers le café" se paye à présent 50 frs. le Kg. ; le beurre 28 à oO frs. lo Kg. * * * Un Allemand, M. Herm. Oncken, vient de publier une brochure " intitulée: ,,L'ancienne et la nouvelle Europe centrale". Une feuille bruxelloise officieuse de la ,,Kom-mandantur", qui, par ordre do l'Allemagne, effrayée de la guerre économique des Alliés, fait aux Belges un spectre d'une rupture des relations d'affaires avec l'empire allemand, en traduit l'extrait ci-après: ,,Les intérêts économiques de d'Allemagne" mt aussi besoin de protection. Ne perdons pas de vue que nos rapports commerciaux av^c la Belgique représentent, à peu dé chose près, le chiffre d'affaires que nous faisons avec l'Autriche-Hongrie, les Balkans et la Turquie réunis. D'autre part, le rôle qu'Anvers joue dans l'importation et l'exportation du bassin industriel rhénan et L'importance acquise par ce port, grâce à la coopération des- lignes de navigation et du commerce allemands, en ont fait un organe important de la vie économique de 'l'Allemagne. Seul, un système d'accords internationaux peut nous préserver de pertes incalculables."A ILiêge LTn procès-verbal a été rédigé à charge d'un ieune homme d'Ans pour vol d'un ouvrage au préjudice de la bibliothèque communale de la rue des Chiroux. Les locaux de cette bibliothèque sont fort larges. Une salle de lecture grande et bien aérée est annexée à cette bibliothèque. Les livres que l'on y obtient en lecture ne peuvent être emportés à domicile. Le bibliothécaire, M. Pecqueur, chargé' de la surveillance de la salle, constata ces jours-ci la disparition de 1',,Atlas Larousse illustré". 2et ouvrage fut offert en vente chez le bouquiniste Letitet, lequel avait conçu des soupçons et alla, s'informer à la bibliothèque. On it des recherches dans le registre sur lequel les lecteurs doivent inscrire leurs noms et, bien que la signature fut fausse, on'finit par lécouvrir qu'elle était due à Maurice C., jeu-. ne homme habitant Ans. Celui-ci a avoué son larcin. Il a déjà été renvoyé d'un établissement l'instruction pour-~faits du même genre. A ClearasS Les journaux embochés se pâment parce'que le kaiser est venu à Gand. Ecoutez à ce propos la ^Belgique" de Bruxelles: ,,La veille de Noël, l'empereur Guillaume, ayant passé en revue les troupes de la Vie armée en Flandres, est venu rendre visite en tiotre ville. C'était apparemment la première Pois que le monarque venait ù Gand. Son arri-rée avait été annoncée et c'est avec une légitime (sic) curiosité que les habitants ont vu ■où 1er dans nos rues les autos verts aux 'lammes battantes qui transportaient l'einpe-ceur et sa suite. lia première visite do Guillaume II fut pour la cathédrale de Saint-Bavon. La majesté du lieu impressionna profondément le visiteur de marque, qui fit le tour du temple, admirant la chaire de vérité, clief-d'oeuvre du sculpteur Delvaùx, les tableaux et les mauso-ées. L'autorité eèclésiastique fit contempler à l'empereur le trésor de la cathédrale, ainsi juo 1',,Adoration de l'Agneau" des frères Van Èyck, dont on sait que les panneaux latéraux sont à Berlin. De la cathédrale, Tes autos mpériales passèrent devant l'hôtel de ville; les visiteurs jetèrent un regard rapide sur le vieux Grand et s'arrêtèrent devant le Château des Comtes. Le vieil édifice fut visité du haut en jas /et, arrivé sur la tour, l'empereur et sa mite purent jouir de l'admirable panorama de la ville. ,,Kemontant en voiture, les hauts visiteurs se rendirent aux ruines de l'ancienne abbaye 1 de Saint-Bavon. Us visitèrent en détail cette ruine unique, sous la conduite d'un professeur allemand, archéologue éminent. L'empereur écouta les explications savantes île son cicerono I avec une attention soutenue, s'intéressant à j l'histoire de ce -joyau d'architecture et prouvant par ses remarques que l'archéologie et l'histoire de l'art ne lui sont point étrangères. Le restant do la journée fut consacré aux troupes do la garnison, qui s'apprêtaient à fêter Noël à la mode de leur pays." Le cicerono de Guillaume n'a oublié qu'une chose: le conduire devant lès tombes, encore fraîches, des 21 patriotes belges et hollandais fusillés quelques jours auparavant à Gand parce qu'en août 1914 les Allemands ont violé la neutralité belge.' A Ostends Il y a quelque temps à Ostende les Allemands ont enlevé la statue du comte de Smet de Naeyer, l'ancien premier ministre belge. Elle a été envoyée en Allemagne et fondue pour les usines de guerre. A Charleroi Les Allemands ont mis récemment en état d'arrestation M. Verwicq, le sympathique consul d ^spagne à Charleroi, sous le prétexte qu'il aidait à cacher nombre de soldats français restés dans le pays depuis la bataille d'août 1914. M. le Marquis de Villalobar, ambassadeur d'Espagne, est venu à Charleroi à ce propos et n'a pas manqué de protester contre cette arrestation arbitraire. Ça d'ailleurs été en vain. Le remplaçant do M. Verwicq est déjà arrive ; il était précédemment consul dans une ville d'Allemagne. A Mo si® Depuis quelques jours le nommé Edouard Petit, âgé de 82 ans, demeurant avenue de Jemappes, n'avait plus été aperçu. On en avertit M. Toubeau, commissaire de police, qui fit ouvrir ' la porte de l'habitation et trouva le malheureux tombé mort au pied de son lit. La mort remontait , à plusieurs jours. Il ne restait plus ni vivres, ni charbon dans la maison. On croit cependant que Petit avait des ressources. Osiras le Hsisaiaafit On annonce la mort de M. Henri Roger, ancien dépiité et bourgmestre socialiste de Quarcgnon-lez-Mons, décédé dans cette commune le 15 janvier. Il fut un des premiers phefs du parti ouvrier avec De Fuisseaux et «Jean Volders notamment. Mais, depuis plusieurs années, M. Roger'était exclu du parti par suite d'un désaccord d'idées. * * * Tous les charbonnages du Hainaut sont encore en activité et travaillent pour l'ennemi. La ,,IColen-Contraie" dispose de tonte la production. Depuis plus d'un mois tous les charbonnages indistinctement sont dotés d'un surveillant allemand, qui assiste au chargement, veille à la propreté du charbon, etc. On annonce même qu'il va y avoir partout, un second surveillant allemand pour les travaux du fond. Le personnel occupé dans nos houillères est environ 50 p. c. de ce qu'il était avant-guerre. La production a naturellement baissé dans la même proportion. 1 Les Allemands ont installé une Centrale des Huiles au charbonnage de TJayomont,' à la Do-cherie, où ils ont réuni 600 à 700 fûts d'huile dé qualité inférieure. Cette huile est destinée aux charbonnages et usines séquestrées ou "occupées- par les Allemands. , Elle abîme beaucoup les machines, dont les coussinets s'échauffent et grippent souvent. Comme ie métal blanc est très rare, on répare difficilement. Aes Wallon Les Allemands travaillent depuis un an à démolir la belle usine des Forges et Fonderies do la Providence à Marclrienne. 11 n'en reste plus que les murs et la centrale. A la fonderie, les grues ont été brisées, les pièces coulées et plusieurs milliers de tonnes de fonte exportées. Les plaques en fonto des pavements même ont disparu. Du laminoir, tous les trains sont cassés et emportés. Les fondations ont été saccagées à la dynamite. Les grandes tuyères qui reliaient l'ancienne usine à la nouvelle n'existent plus. Les hangars préservant les stocks de minerais et dé charbons se sont évaporer.. La situation est identique aux usines de Thy-le-Çhâtcau à 'Marehienhe-Est. qui étaient aussi importantes quo les précédentes. Dans les. deux centrales, électriques du bassin de Charleroi : à la Société Gaz et Electricité, du Hainaut à Montignic.s-sur-Sambre et. à l'Elec-ricité do Roux, les Allemands, ont réquisitionné, il y a trois semaines, 20 p.c. en poids du réseau en cuivre, soit en tout plus de S0.000 kg. de cuivre à livrer avant le 1er février prochain' Amx îroatlère© (De notre correspondant particulier.) Samedi 19 courant, après-midi, est arrivé à Cadzand un déserteur allemand. Il*y avait déjà un petit temps que nous n'avions plus eu l'occasion d'en voir. Il a profité de ce que ses compatriotes avaient le nez en l'air pour suivre les péripéties • du ballon câble à la dérive pour prendre la fuite et se réfugier en Hollande. C'est un soldat de la marine, pas trop délabré, âgé de 20 ans, et se trouvant au front depuis 2 ans. Il revenait de congé et sé trouvait au littoral pour quelques jours avant d'être envoyé au front. Il habit© Breslau et s'était bien promis à la première occasion de déserter. Son père, âgé de 52 ans, ses deux frères, de 25 et 23 ans, ont été tués pendant cette guerre. Quand la guerre sera finie, dit-il, je partirai pour l'Amérique'où j'ai de la famille, car de l'Allemagne il ne veut plus entendre causer. Tous les soldats boohes préfèrent rester en Belgique au lieu d'aller en congé, car là, dit-il, nous avons encore un peu à manger, tandis qu'en Allemagne ou ne trouve pilus rien; partent éclatent des émeutes à cause du manque de vivres. A propos de l'offensive prochaine, le déserteur déclare qu'en Flandre il y ,a beaucoup de soldats, mais que la véritable offensive se fera à Verdun; c'est plutôt pour masquer cette pffensive /lue les groupes viennent d'abord en Flandre d'où on les dirige vers Verdun. La vie est terrible pour les Belges, surtout au littoral, où il n'y a presque rien à manger.Parmi les prisonniers, les plus à plaindre sont les Russes et surtout depuis quelque temps les Italiens. C'est terrible, dit-il, comane ces gen6 sont traités. le 1héâf;s au frenf belge A propos d une représentation de Artésienne". — Comment et par qui furent créés l'orchestre symphonique et la troupe théâtrale de l'armée de campagne. Front belge, décembre 1917. — D'un témoin oculaire: Le 3 décembre, je vous ai dit que la troupe, de l'Opéra Comique de Paris, le second théâtre lyrique de France, était venu donner gracieusement une rsprésentation de ,,Werther" de Massenet pour les blessés de I hôpital/de Beveren. C'est l'orchestre çympho-nique de l'armée de campagne qui accompagnait leg chanteurs. ,,Orchestre symphonique de l'armée de campagne?" La dénomination de l'excellente phalange musicale que j'avais applaudie m'avait frappé et comme j'attendais aujourd'hui, à Beveren encore, que le' rideau se levât pour ,,1'Arlésienne" de Daudet et Bizet, un officier voulut bien me donner quelques renseignements qui valent d'être connus: — Corneil de Thoran, premier chef d'orchestre de la Monnaie, s'engagea comme volontaire de guerre en août 1914 avec son ami Je sculpteur-De Bremaecker. Us furent placés dans le corps des télégraphistes de la Vlnie Division sous les ordres du commandant De Bremaecker, le frère de ce dernier. Corneil de Thoran fit toute hi guerre en soldat. Après les batailles de l'Yser, ^ au cours des accalmies sur notre front, il faisait un peu de musique avec quelques amis retrouvés parmi les carabiniers. Le petit groupe ,,auditionnait'7 parfois dans des cercles de soldats, dans des mess d'officiers. L'ambition lui vint, au début de cetto année, de faire mieux et plus avec le concours des artistes mobilisés ou volontaires de guerre de la Y Ime Division, la division de Bruxelles. II eut l'occasion d'exposer ses projets au général Arnould et au lierttenant-colonel Giron, diiez qui if reçut le meilleur accueil. La Peine connut son idée et. s'y intéressa immédiatement comme à tout ce qui peut augmenter le bien-être matériel ou moral du soldat, plus particulièrement encore parce qu'il s'agissa-it d'une iuiiriative artistique. On sait qu'elle' est la protectrice avertie des musiciens et des poètes, des peintres et des sculpteurs. Cependant il n'y eut pas moyen de pousser le projet fort avant tout l'été dernier, à cause de l'activité militaire sur notre front. En octobre parut la circulaire ministérielle qui permettait de ,,marcher". Le général De Ccuninck — à qui il faut rendre hommage — y disait: ,,En vue d'assurer la récréation des militaires au front pendant la prochaine campagne d'hiver, il serait désirable do^ constituer sous la direction du sergent Cor-beil de Thoran un orchestre d'une centaine de musiciens". Des music'ierLs des phalanges militaires do la, VIme division et des artistes qui y servaient formèrent le noyau de l'orchestre symphonique de l'armée do campagne. Des éléments empruntés aux autres divisions complétèrent cet ensemble — Remarquable! — Ilcmarquable, en effet. Vous avez entendu ,,Werther" lo 3 décembre. L'orchestre n'avait pu tenir que trois répétitions. Ensuite, le 14 et le 16 décembre, à l'Ambulance de l'Océan, à La Panne, et à l'hôpital de Beveren il a donné deux concerts symphoniques non moins chaleureusement accueillis et dont le programme, était di primo cartello : la Symphonie en ré mineur, de César Franck: .Après l'été, de Florent Sclimitt, un des maîtres les plus réputés de la jeune école française; la Berceuse, de Gabriel Fauré ; le Suite Algérienne, de •Sàiht-'Saëns ; une fantaisie sur deux Noëls populaires wallons, do J. Joiigen, un des compositeurs belges qui font le plus honneur à l'Ecole de Liège, Dans les Steppes de l'Asie centrale, de Borodine, et le truculent Carnaval de la Princesse d'Auberge, de Jean BÎockx. 'Et aujourd'hui ,.1'Arlésienne". C'est merveilleux. ' ......... Mî^is voici que M. Corneil de Thoran monte au pupitre. Je ne vous dirai rien de la musique de Bizet,- du drame d'Alphonse Daudet, délicats et nerveux. Vous savez que ,,1'Aiiésicnne" est un chef-d'oeuvre. Il devait impressionner fortement le public de blessés çt de nurses, d'officiers et de soldats. L'orchestre, les' choeurs, chantés par la Chorale du 2me carabiniers soùs la direction du chef, de musique A. Prévost, et les interprètes furent chaleureusement applaudis, notamment Mme Juliette Clarel, du Théâtre de l'Odéon 'et du Théâtre royal du Parc (Rose MàmàïV, Mme Jane Delmar, du Théâtre des Galeries Saint Hubert (L'Innocent), Mme Lejeunè-Gilrbert, de l'Opéra (la Renaude), Mlle Suzanne dé Clery (Vinette). M.M. Henri Roger (Frédéric), F. Ledoux (Balthazar), Dewakle (Miti-fio), E. Van Iseghein (Patron Maro), Géo Lovens (Francet Ma.maï), Vcstemans . (l'Equipage) et Barbier (le Valet)! Et à- propos des interprètes masculins, il j a une autre histoire que mon interlocuteur de tout à l'heure m'a contée pendant un en-tr'acte : — L'armée de campagne n'a pas seulement un orchestre symphonique, elle possède aussi, une troupe théâtrale, recrutée dé la même façon parmi des professionnels et des amateurs qui font, à part cela, leur devoir au front. Le directeur en est le sous-lieutenant Van Iseg'hem, du 4me carabiniers, appartenant au théâtre des Galeries Saint Hubert avant lo, guerre et qui porte _avçc une fierté légitime la décoration militaire et la Croix de guerre gagnés sur le champ de bataille. Parmi «es principaux collaborateurs je vous citerai le' motocycliste Henri Roger, du Théâtre Royal du Maro,. le sergent Fcrnant Ledoux, du 4me carabiniers, un ancien élève du Conservatoire de Bruxelles, le sous-lieutenant Georges Loyens, du 2me carabiniers, le soldat G. Can-neel, du Sme de ligne, faisant partie de la troupe de l'Olympia, à Bruxelles. L'Orchestre et la Troupe ont de grands projets.... Vous verrez ! — Je ne vous demande pas d'indiscrétions. Ce que les artistes de l'armée de campagne ont réalisé grâce à la haute protection de la Reine, à l'appui bienveillant du général de- Ccuninck, ministre de la guerre, du général Arnould et du lieutenant-coloncl Giron est superbe déjà. L'avenir est donc plein de promesses. L'armée toute entière leur est reconnaissante pour l'organisation de cea ,#mati-nées récréatives, du - iB^essé'.'»\

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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