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Attente à l’Yser ou grandes offensives?

L’armée belge enregistra beaucoup moins de pertes que l’armée britannique et l’armée française. Alors que près de 3,75 % des soldats mobilisés périrent dans l’armée belge, les pertes s’élevèrent respectivement à 10,3 % et 16,8 % chez leurs homologues britanniques et français. Une situation imputable, d’une part, aux choix stratégiques du commandement en chef et, d’autre part, à la topographie de la zone du front.
Redactie 03 septembre 2015

Lecture critique des journaux historiques

Les journaux constituent une source accessible pour étudier les différents aspects de la Première Guerre mondiale. Mais à l’instar des autres sources historiques, les informations issues des journaux doivent être appréhendées de manière critique. Ceci vaut tant pour les textes que pour les photos et les illustrations.
Redactie 03 septembre 2015

Magasins américains

Pendant la Première Guerre mondiale, la population belge était dépendante de l’aide alimentaire étrangère. Le Comité de secours et d’alimentation national joua un rôle primordial dans la distribution des denrées alimentaires importées. Il ouvrit ses propres points de vente dans lesquels la population pouvait acheter du sucre, du maïs, de la viande en boîte, du riz et d’autres produits de première nécessité. Les États-Unis prenant l’initiative de l’aide et de nombreux produits en étant issus, les points de vente furent bientôt baptisés magasins américains dans le jargon populaire.
Redactie 03 septembre 2015

Le jeu pendant l’occupation

La guerre fut parfois une période difficile pour les enfants, mais elle ne les empêcha pas de continuer à jouer. Elle avait un grand pouvoir d’attraction et offrait son lot d’inspiration pour les jeux d’imagination. Ils défilaient aux côtés des troupes qui passaient, chantaient des chansons satiriques et arrachaient les réglementations allemandes des murs. Ils collectionnaient des souvenirs et commerçaient avec les soldats allemands. Ils reproduisaient la guerre avec des armes en bois et leur hiérarchie à eux sur leur propre champ de bataille. Parfois, ils jouaient un petit théâtre de guerre pour récolter un peu d’argent ou quelques friandises.
Redactie 03 septembre 2015

Le chien au front

Il ne faut pas sous-estimer le rôle joué par les chiens, au même titre que d’autres animaux, dans la tactique de guerre. Eux aussi furent appelés sous les drapeaux en 1914 et aidèrent les soldats de différentes façons. Derrière le front, on les attelait à de petites charrettes pour leur faire transporter des mitrailleuses, des caisses de munitions et de la nourriture.
Redactie 03 septembre 2015

Le sprint final est engagé, l’offensive de libération

L’offensive de libération alliée commença dès août 1918. Les alliés amorcèrent l’attaque sur tout le front occidental pour repousser définitivement les Allemands. C’était maintenant ou jamais. Les troupes allemandes étaient sur les rotules après l’échec de leur offensive du printemps. En Allemagne, la révolution menaçait. Du côté allié, deux millions de nouvelles recrues américaines rejoignirent les rangs. Pour la première fois pendant la guerre, toutes les troupes alliées se trouvaient sous l’autorité d’un seul commandant, le maréchal français Foch.
Redactie 03 septembre 2015

Ludwig von Falkenhausen à la tête du régime d’occupation

Le 26 août 1914, le haut commandement allemand installa un gouvernement militaire en Belgique, censé assurer le bon fonctionnement de l’occupation. Il fut baptisé gouvernement général et dirigé par un gouverneur général. Moritz von Bissing exerça cette fonction de décembre 1914 jusqu’à sa mort en avril 1917. Après son décès, le haut commandement allemand dut chercher un nouveau gouverneur général et opta pour quelqu’un de la ligne dure. On nomma rapidement Ludwig von Falkenhausen.
Redactie 03 septembre 2015

La frontière sous tension, la clôture frontalière entre la Belgique et les Pays-Bas

La zone frontalière entre la Belgique occupée et les Pays-Bas neutres devint vite un paradis de la contrebande. Le trafic de lettres, d’informations militaires et de denrées alimentaires foisonnait. Les jeunes désireux de rejoindre l’armée belge y traversaient également la frontière. Au printemps 1915, les troupes allemandes décidèrent de mettre un terme à tout cela. Ils érigèrent une clôture de barbelés de plus de 323 kilomètres mise sous une tension de 2000 volts.
Redactie 03 septembre 2015

Un nuage mortel, la première grande attaque au gaz en Belgique

Le 22 avril 1915, les troupes franco-britanniques prirent peur lorsqu’elles virent un nuage jaune s’approcher de leurs lignes entre Steenstrate et Langemark. Lorsque le nuage atteignit les soldats, ceux-ci furent pris de violentes et douloureuses quintes de toux et leurs yeux se mirent à brûler. Cette première attaque à grande échelle au gaz mortel sema la panique parmi les soldats.
Redactie 03 septembre 2015

Stabilisation du front jusqu’à l’Yser

En août 1914, les Allemands progressèrent vers le sud et l’ouest par la Belgique. Ils atteignirent rapidement la frontière franco-belge, mais furent arrêtés à la Marne par les troupes franco-britanniques.
Redactie 03 septembre 2015

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