Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

865 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1914, 07 Mars. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/f18sb3xw9b/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Samedi 7 et dimanche 8 mars 1914 No 55 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un semc. un trime. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.60 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le lf de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 c^es Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour Les annonces d'émission, on traite à forfait. CW- Les annonces sont mesurées au lignometre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS SOCIALISME ALLEMAND Sous l'impulsion du représentant Friedrich Weinhausen, un groupe nouveau se forme au Reic.hstag qui se donne pour fonction d'établir des projets de législation particulière en faveur des ouvriers de l'Etat allemand ou des Etats allemands. Les ouvriers employés dans les entreprises dépendant des communes, des divers Etats ou de l'empire sont, en effet, séparés du reste du prolétariat allemand par des limites nettement tracées. Ils s'en différencient par leurs conditions d'existence, et de travail au point qu'ils ont souvent, sur les questions intéressant la clîisse ouvrière, de toutes autres idées que leurs camarades de l'industrie privée. Ils possèdent leurs associations spéciales qui n'ont aucun lien avec les organisations syndicales des ouvriers de l'industrie privée, sinon des liens fragiles et purement extérieurs. Leur principal objectif est de se faire une situation aussi assurée que possible, de devenir une force de fonctionnaires. Les tendances radicales ne se manifestent point chez eux avec une ardeur combative ; ils ne demandent pas à être considérés comme les égaux de leurs employeurs ; ils acceptent leur rapport de subordination. En somme, par la nature même de leur activité professionnelle et par l'opinion qu'ils ont d'eux-mêmes, ils occupent une situa-lion intermédiaire entre le petit fonctionnaire et l'ouvrier indépendant. Qu'ils travaillent dans les chantiers de constructions navales ou dans les ateliers militaires, dans les nombreux établissements techniques de la marine et de l'armée ou dans les postes et les chemins de fer ainsi que dans les entreprises communales, ils sont beaucoup moins exposés que leurs collègues des autres industries à l'influence de ces conjonctures économiques éminemment variables qui amènent tantôt le surmenage et tantôt le chômage. A de rares exceptions près, ils sont certains de conserver leur place tant qu'ils le voudront et même d'avancer régulièrement. Des caisses spéciales d'assurance, de prévoyance et de secours les mettent à l'abri du malheur. Et, s'ils ont à se plaindre des autorités dont ils dépendent, ils peuvent porter leurs griefs devant les parlements. Leur travail d'organisation n'est encore qu'à ses débuts, car ils constituent une classe nouvelle et de création récente. Il y a trente ans, l'empire, les divers Etats et les communes possédaient beaucoup moins d'entreprises qu'aujourd'hui et occupaient beaucoup moins d'ouvriers: cinq à six mille pour les forêts, les ponts et chaussées et les constructions hydrauliques, quatorze mille en Prusse, quelques milliers pour les postes et télégraphes, quelques centaines pour les grandes villes. Tels étaient alors les effectifs. Actuellement, l'Etat Prussien, devenu le plus gros patron du monde, occupe en chiffres ronds trois cent dix mille ouvriers des chemins de fer, huit mille ouvriers forestiers, deux mille ouvriers des constructions hydrauliques, soit au total, en comptant, les mineurs employés dans les mines appartenant au trésor, plus d'un demi-million d'individus. Quant aux ouvriers de l'empire, ils sont environ dix mille dans les télégra phes, douze mille dans les chemins de fer, trente mille dans les ateliers militaires, vingt-six mille dans les ateliers de la marine. La Bavière a trente-huit mille ouvriers de l'Etat; le grand-duché de Bade, seize mille ; la Saxe, vingt-cinq mille ; le Wurtemberg, dix-huit mille ; le duché d'Oldenbourg et le Mecklembourg, environ cinq mille. Sur cette armée d'environ six cent cinquante mille travailleurs, auxquels il convient d'ajouter au moins cinquante mille ouvriers municipaux, deux cent mille tout au plus sont organisés. Parmi les organisations les plus importantes, on cite d'abord l'Union des ouvriers municipaux qui compte quarante-cinq mille membres, et dont les tendances sont nettement socialistes ; puis, l'Union des ouvriers des chemins de fer qui est forte de près de cent mille membres et passe pour neutre au point de vue politique. Dans leurs efforts d'organisation, les ouvriers se heurtent à de vives résistances chez les directeurs d'entreprises de l'Etat ou des communes, mais on a fini par tomber à peu près d'accord sur certains points. On admet actuellement, par exemple, que, dans les entreprises qui doivent être considérées comme indispensables à la vie de la nation, l'intérêt général exige que les ouvriers abdiquent certains de leurs droits mais, dans les entreprises qui sont surtout des sources de gain, le respect de ces droits semble s'imposer. Les ouvriers eux-mêmes ont accepté cette distinction : celles de leurs organisations dont les membres sont occupés dans des entreprises de la première catégorie ont renoncé au droit de grève. Elles ne demandent plus que la reconnaissance de leur existence. D'autres prétentions encore doivent être prises en considération. Les ouvriers de l'Etat allemand se plaignent de n'avoir que quatre jours de congé par an, et encore après sept années de service ininterrompu, alors que leurs camarades de l'industrie privée sont beaucoup plus généreusement traités. Ils demandent aussi le payement des dimanches et des jours fériés. C'est à leur assurer ces avantages que le nouveau groupe du Reichstag consacrera ses efforts. Quand ils auront abouti, peut-etre pourra-t-on dire, comme disait l'empereur Guillaume : « Les entreprises de l'Etat doivent être, au point de vue social, des entreprises modèles.» Firmin Charlerie. Dépêches télégraphiques [<rrrice. r/r f A ifcnrp H A VA S) DANS LES BALKANS Les ci'remi'is orientaux Vienne, (i il m rs. — Los négociations relatives aux chemins rie fer orientaux commenceront, iucess'minent, quoique la date exacte et la modalité des conférences ne soient pas encore fixées. Une personne exactement renseignée suc la question n bien voulu communiquer au correspondant de l'agence Ha vas les données suivantes : Les pourparlers s'engageront sur la base de li formule du comte Vital i. laquelle est un compromis entre la thèse autrichienne se.référant au maintien du statu quo et la thèse de l'étatisation par la Serbie des chemins de fer orientaux. La formule du'comte Vital i comprend une solution à deux degrés. Le premier degré prévoit la formation d'un trust des chemins de fer. dont le capital serait mi partie français et austro-hongrois à raison de cinquante pour cent de leur participation. Les capitalistes français ont déclaré être d'accord pour céder cinq pour cent aux capitaux russes. L'Autriche-Hongrie, par contre, a décliné nettement la demande de l'Italie d'une participation identique à celle de la Russie sur sa part. Une certaine opposition a vu le jour en outre, en Allemagne, contre la formule Vitali, à cause du tronçon Andrinople-Constantinople dont la valeur économique se rait A la merci du nouveau trust. On croit cependant qu'un accord est intervenu depuis quelques jours entre l'Autric^e-Hongrie et l'Allemagne à ce sujet, mais rien n'a transpiré jusqu'ici des Conditions de cet accord. Le second degré prévoit la formation à l'intérieur du trust d'une société serbe et d'une grecque pour' les lignes situées h l'intérieur de la Serbie.et, de la Grèce. C'est au sujet de la formation de cette société serbe que s'engageront les pourparlers prochains. La for mule Vitali prévoit que cette société serait créée avec un capital formé par les capitaux austro-hongrois, serbes et français, et le cabinet, de Vienne, comme celui de Belgrade, déclarent être prêts à accepter la solution sous certaines conditions. Ces conditions sont au nombre de trois : jonction de certaines lignes de Bosnie aux chemins de fer orientaux : tarif réduit en faveur rie l'Antric'e-Hongrie et maintien de la. classe primitive de la convention à quatre, prévoyant que la concession durera jusqu'en 1958. La Serbie ne semble pas décidée à accepter de telles conditions, tandis qu'elle serait prête, au cas où l'Autriche-Hongrie y consentirait, à l'étatisation des lignes, à faire un accord général de toutes les questions économiques actuelle ment en suspens entre les deux pays et à accorder des compensations sur d'autres points Grève aux tramways de Barcelone Barcelone, 7 mars. — Les employés de tramways ont avisé le gouverneur qu'ils feraient, grève aujourd'hui, parce qu'on refusé; de reconnaître l'association ouvrière, f.c gouverneur leur ayant fait observer qu'ils devaient observer un délai de huit jours, les employés se sont réunis en meeting pour trancher la question et, finalement, ils ont décidé de passer outre en déclarant la grève dès aujourd'hui.A la chambre hongroise Bucarest;, 7 mars. — La chambre des députés a procédé aujourd'hui à la constitution de son bureau. M. Pherkyde a été élu président. Le sénat a élu comme président M. Ba-sille Misser. Mort d'un financier roumain IhCMiKsï. 7 mars. — On annonce la mort de M. A. Carp, gouverneur de la Banque nationale, ancien ministre. L' "esprit suisse" La Suisse, comme pays et comme nation, nous est représentée un peu comme un moulin où l'on entre et d'où l'on sort en pleine indépendance : et cela malgré une organisation politique reconnue comme très perfectionnée dans sa simplicité, et bien que le pays se trouve jouir de bornes naturelles imposantes, formidables. La liberté helvétique nous est citée comme le régime modèle : elle constitue le dernier refuge contre les oppressions de tout genre... voire contre les exigences fiscales regardées comme exagérées. Cette liberté que nous admirons aurait-elle les inconvénients d'une dangereuse licence ? Toujours est-il que le 1er février dernier il s'est créé, ou plutôt il s'est « recréé », à Berne, la Société helvétique, fondée en 1761, composée de jeunes hommes « différant par la langue et par la religion, mais animés d'un même amour de la patrie et désireux de travailler à sauvegarder le patrimoine national, fortifier le sens national, préparer la Suisse de l'avenir ». Ce nationalisme, cet « esprit suisse » que la Société helvétique cherche à reconstituer, M. Henri Moro l'étudié dans un récent travail qu'il nous paraît fort intéressant de résumer à l'usage de nos lecteurs. Il y a en ce moment en Suisse un étranger sur sept habitants. Pour mille indigènes, il y a deux cent quatre étrangers à Zurich, deux cent quatre-vingt-sept au Tessin, trois cent quatre-vingt-deux à Jlàle, quatre cent dix à Genève, sans compter ceux qui sont naturalisés fraîchement et pour leurs affaires. Financièrement, la Suisse est envahie : les capitaux étrangers et surtout français y affluent et les Allemands les y utilisent à.leur profit. Grâce à M. Levie, la Belgique va aussi participer à cet exode, le courant de transit de nos grands marchés sud-américains étant sur le point d'être détourné d'Anvers pour être orienté sur Bâle ou Zurich, par le Crédit de la Suisse française et par la Banque helvétique. La Suisse se trouve-t-elle bien de cet afflux d'or étranger ? Prospérité trompeuse, proclame M. Moro ; quelques banquiers y gagnent ; le pays très peu, bien qu'il s'illusionne sur les richesses qu'il croit détenir et sur le fond qu'il en pourrait faire. La Suisse a tort de travailler « internationalement » comme elle le fait. Elle a son marché intérieur, ses ressources industrielles propres qu'elle devrait mieux mettre en œuvre: sa houille blanche, inépuisable, qui sert de force et de chemin, à la fois, pour le traitement des matières premières. Sans doute, la Suisse a prospéré, de façon étonnante même, depuis 1880, con state M. Moro. Mais cette prospérité, qui lui vient presque uniquement de l'étranger, n'est-elle pas périlleuse pour le Suisse ? Les chefs de la Société helvétique rappellent que la fameuse convention du Gotharcl, « pénible à tous les cœurs patriotes » est là pour rappeler à leurs concitoyens que l'argent reçu des autres vous met en leur dépendance. Cette convention a été la première étape de la politique « ferroviaire » qui devait amener la Suisse à être « la plaque tournante » de l'Europe. Et cette situation est avantageuse.Mais combien chèrement l'Allemagne s'est fait payer sa contribution au Saint-Gothard: réduction progressive des droits de transit telle qu'elle constitue une sérieuse concurrence pour l'exportation des marchandises suisses, clause de la nation la plus favorisée sur tout le réseau fédéral. L'industrie et le commerce allemand ont envahi la Suisse et ils y commandent. On a même pu parler d'une « colonisation » systématique allemande. Cette invasion est d'ordre économique. « Elle peut amener de la prospérité, proclame M. Moro, mais elle constitue une emprise.» La « Société helvétique » dénonce donc le danger, suppliant qu'on fasse passer l'indépendance nationale avant les bonnes affaires. Le sursaut de fierté, auquel a donné lieu la convention du Gothard, est dirigé avant tout contre l'Allemagne. Mais il se retourne aussi contre l'influence française, que l'on affirme prépondérante à Genève. « Nous ne saurions leur en vouloir, dit M. Moro qui est Français, d'autant que ce qu'ils redoutent, venant de France, c'est la politicaillerie de cabaret ou la polissonnerie de café-concert. Les Suisses craignent avant tout, faut-il le dire, plus que l'accroissement rapide de la population italienne à Genève ou les bruyantes menées irrédentistes dans le Tessin, — le danger militaire. Ils sont persuadés qu'à la première heure d'une guerre franco-allemande le territoire helvétique serait violé malgré sa neutralité. La Suisse se tient donc sur pied de paix armée ; le budget militaire' des Etats voisins l'oblige à des dépenses considérables ; leur hostilité sourde menace sa tranquillité. Dans le Berner Tageblatt du 26 janvier, on constate que l'approvisionnement en blé et en houille de la Suisse serait brusquement suspendu en cas de conflit franco-allemand ou autre. On est en ce moment très surpris, dans les milieux militaires suisses de voir l'Italie encercler le Tessin d'une couronne de forts et.de batteries plongeantes. Il faut à la Suisse une armée solide et toujours prête. Elle ne peut l'avoir que moyennant de grands sacrifices pécuniaires et par le développement du sens patriotique : car citoyen suisse vote la durée du service et aussi l'impôt. Il accepte joyeusement cette double charge, car il y a vraiment un » esprit suisse », patriote, particulariste. Ce patriotisme est d'autant plus méritoire, qu'il se heurte en Suisse même à des difficultés d'ordre social, linguistique, religieux, telles qu'elles font regarder comme d'importance minime les querelles du même type que nous avons en Belgique. Bien plus que notre patrie, qui n'a affaire qu'à deux éléments, la Suisse recèle des ferments de désagrégation puissants et semble une combinaison politique factice et instable. S'il y a des Flamands et des Wallons en Belgique, il y a une Suisse allemande, une Suisse française, une Suisse italienne et cette Suisse tripartite est moins grande encore que notre petite patrie. (.-1 suivre.) J. T. NOUVELLES LIGNES DE TRAMWAYS A propos d'un article paru mercredi à cette place, un de nos confrères du soir mettait en doute, 1ïiei', la sûreté de notre information, on disant que les deux lignes auxquelles nous faisions allusion seraient si peu rejetées que la commission compétente n'avait même pas délibéré à leur sujet. Notre confrère dont les informations partent toujours, a l'hôtel de ville, de toute première source, devrait savoir que c'est précisément à cause de la publication de notre article que In commission a hésité à délibérer. LES DECORS DE PARSIFAL Les prochaines représentations de Parsu-'al, donnent lieu en ce moment, à un magnifique effort d'art à l'Opéra flamand. On sait avec quel enthousiasme les répétitions s'y poursuivent sous l'autorité supérieure de M. 1'>hest Van Dyck. Il ne faut pas douter qu'au point de vue de l'exécution, les soirées que l'on nous annonce, ne laisseront rien à désirer. lîeste la question si importante des décors. Nous avons rapporté ici même, au moment où l'on annonçait pour janvier, la première de Parsifai., quelles étaient tes hésitations de M. Fontaine et de la Ville. Louerait-on les décors nécessaires, en feraient-on exécuter de nouveaux à Anvers, ou bien encore se conten-terait-on (le décors approximatifs en utilisant les toiles du répertoire ? C'est en fin de compte la première solution qui a été adoptée. M. Fontaine a penché pour une location de tous les dcors de Parsu-'al, sauf à repasser ceux-ci après usage, à uu autre théâtre. Une combinaison favorable s'est d'ailleurs offerte à lui pour la réalisation de ce projet, en ce sens que M. Gabriel Astrue, directeur du théâtre des Champs-Elysées consentit à s'entendre avec lui pour la commande desdits décors. Parsifal devait passer à Paris en janvier dernier, après quoi les toiles de fond, panoramas, coulisses et montants seraient expédiés à Anvers. Le sort en décida autrement. Le théâtre-de M. Astrale fut. cou treint d'interrompre ses représentations ; le ; dernier en date des drames wagnériens n'y : put être monté, et M. Fontaine enfin se trouva à la tête de décors entièrement neufs. L'après-midi d'hier a été consacrée, à l'Opéra flamand, à leur présentation. Us sont cinq au total : line lorét, un intérieur de temple, ' une salle de manoir, un jardin de féerie et un panorama mouvant enfin, qui se déroulera entre le premier et le second, puis entre le cinquième et le sixième tableau de la pièce. C'est le décor du Temple qui est de beaucoup le plus réussi. Ses tonalités d'ensemble son! au premier aspect, azur et or. Au moment où l'énorme abside se découvre par le glissement progressif du panorama, le spectateur se trouve transporté sous les voûtes en mo-s:uqiie vieil or d'une basilique mauresque. De toute part, des colonnes doubles, en marbre vert, soutiennent renchèvètrement des cintres dont les dûmes sont peints en bleu profond. Au milieu de la scène, se dresse un petit autel tendu de velours rouge et haussé sur un triple gradin de maibre. Autour règne une table eu fer à cheval où les places des trente-deux C milliers du tiraal sont marquées par des coupes dotées: Le calice même qui fut taillé, suivant la légende, dans le diamant tombé du Iront (le Lucifer lors de la chiite des anges rebelles, se dresse sur l'autel central. Un énorme lustre circulaire se trouve suspendu au milieu de l'édifice. Le coup d'ici] d'ensemble est prestigieux. Pour le décor de la clairière, il est assez quelconque, de même que celui du jardin enriianté de Klingsor. Ce dernier figure un fouillis de fleurs vaguement exotiques, chargées les unes sur les autres, hélas, avec une lourdeur bien germanique. Le troisième acte que Dubosc brossa pour l.akmé, au Théâtre-Royal, est autrement mystérieux, évocateur et poétique. La salle du manoir de Klingsor est assez intéressante, pour son caractère de rudesse farouche: mais elle manque de fantastique. A quelques détails près — sceaux de Salomon gravés sur les murs et sablier posé sur un recoin de maçonnerie —■ c'est une quelconque chambre de prison ou de cloître. Il faut reconnaître néanmoins ([lie la mise en page du décor est. heureuse. Ces critiqués de détail n'impliquent nullement d'ailleurs que l'ensemble ne constitue un cadre vraiment digne de l'œuvre interprétée. Des décors ainsi présentés sans.que la vie des personnages ne les anime, ne peuvent être vus sous leur vrai jour. Ils ne prendront tonte leur signification qu'au soir de la première, sous les mille feux des projecteurs et parmi l'agitation fulgurante et bariolée des armes et des costumes. A L'ART CONTEMPORAIN C'est aujourd'hui a trois heures que le salon de l'Art contemporain ouvrira ses portes au public. La collection surprenante des Van Gogh qui s'y trouve réunie, ainsi que l'envoi considérable de M. Jakob Smits, toujours si étrangement personnel, constitueront Cette fois le clou du salon. L'œuvre du peintre-sculpteur Paerels occupe la grande rotonde, et fera certainement sensation elle aussi. Bref, tout nous fait prévoir un de ces salons qui, par les chaudes discussions qu'ils prôvo-quent, nous font sentir parfois que l'amour et le culte des arts ne sont pas tout à fait morts à Anvers. Il est bon que nous ayons de ces réveils, avant la grande renaissance qui doit venir. Mieux vaut se battre, en somme, que de s'engourdir dans l'inaction. A six heures et demi -un banquet réunira au Paon Royal, organisateurs et exposants. LE MOUVEMENT DE LA POPULATION Le neuvième bulletin hebdomadaire du service communal d'hygiène donne les résultats suivants sur le mouvement de la population du 22 au 28 février 1914 : naissances, cent trente-neuf, dont trois appartenant à la population flottante deux naissances gémellaires) : décès, quatre-vingts, dont sept appartenant à la population flottante ; trente-deux mariages ont été contractés dans le courant de cette semaine ; cinq divorces ont été prononcés. Parmi les causes de décès nous trouvons les cas de maladies infectieuses suivants : rougeole, deux ; tuberculose pulmonaire, cinq; croup et diphtérie, quatre. f N T É_R ! EUR La pension des ouvriers mineurs M. de Ghellinck vient de déposer le rapport qu'il ;i été chargé de rédiger au nom de la commission compétente du sénat sur le projet de loi relatif à la pension des ouvriers mi- j neurs. La question reviendra certainement à la chambre. Voici, en effet, le texte du projet tel qu'il est sorti des délibérations de la commission. Les textes nouveaux ou modifiés sont ' guillemètés : La loi du 5 juin 1911 sur les pensions de vieillesse en faveur des ouvriers mineurs est complétée comme suit : Art. 9 (alinéa nouveau). — « Dans le cas où, au cours d'un exercice, les ressources légales | d'une caisse commune de prévoyance Seraient j insufisantes pour assurer le service des peu- | sions et compléments de pensions que la loi met à sa charge, l'Etat et la province seront, tenus, chacun pour moitié, d'avancer à la dite caisse les fonds nécessaires pour le payement régulier et intégral des pensions. L'excédent éventuel de ces avances sur la part qui leur incombe réellement sera remboursé à l'Etat et a la province lors de la clôture de l'exercice, ;i près approbation des comptes détaillés. » Art. 13/bis (nouveau). — Sont assimilés aux ouvriers bouilleurs les ouvriers des mines métalliques concédées, qui travaillent ou ont travaillé dans les mines où l'exploitation du i c larbon et du minerai se fait par le même siège. Art. !5/bis (nouveau. — La condition d'avoir travaillé jusqu'à l'âge prévu par les articles 7 et S n'est pas requise pour les anciens ouvriers non pensionnés ayant atteint, à la date du 1er janvier 1912, l'âge normal de la retraite ou ayant à cette date l'âge de quarante-neuf ans, « à condition qu'ils aient quitté prématurément la mine pour motif de santé et qu'ils se trouvent dans le besoin ». Les premiers auront droit à la pension à partir du 1er janvier 1914 ; elle sera accordée aux seconds au fur et à mesure qu'ils atteindront l'âge légal de la pension.« Toutefois les pensions accordées en vertu de la disposition qui précède seront réduites à concurrence du montant des rentes que les intéressés auraient acquises à la Caisse générale de retraite postérieurement au 1er janvier 1912, ainsi que du taux de l'allocation qui leur serait payée par l'Etat, conformément à la loi générale sur les pensions de vieillesse. » Les crues de !a Meuse et des affluents Les pluies torrentielles de ces derniers jours ont provoqué une forte crue de la Meuse et de ses affluents. La Meuse est à 1 m. 90 au-dessus de l'étiage normal à Liège ; tous les ports de Liège sont submergés. Les affluents de la Meuse sont au régime de crue. La Semois a La Cuisine est à I m. 19 au-dessus de l'étiage normal. La Lesse est à 1 m. 05 et l'Amblève à I m. 35 ; cette dernière rivière inonde le bas de la ville de Stavelot. La Vesdre, qui est à 1 m. 75 au-dessus de son niveau normal, a provoqué des inondations à Chaufontaine, Vaux-sous-Chèvremont et Chênée. On prévoit une nouvelle hausse de la Meuse. Une grève à la Vieille-Marihaye Une grève a éclaté cè matin au charbonnage fie la Vieille-Mari haye à Sera in g par suite du renvoi de deux ouvriers. Il y a trois cents chômeurs. On croit que le trait du soir suivra le mouvement. . Dans le corps diplomatique Le comte Louis d'Ursel, secrétaire de légation, qui avait été envoyé à Pékin pour y remplir les fonctions de conseiller, partira le mois prochain pour Téhéran en qualité de secrétaire.L' Alberville » dans la tempête Le sculpteur Matno communique à un journal le mareonigramme suivant, lancé de 1'Albertvillk au large de Ténériffe et parvenu vendredi midi à Bruxelles : « Six jours et six nuits de terrible tempête. Escalier .avant culbuté, Hublots arrachés, baleinière avariée. Impossible de sorti) sur le pont pendant six jours et six nuits. » Au ministère des colonies on n'avait pas connaissance de cet incident. Il est d'ailleurs infiniment probable que les avaries reçues par I'Albèrtville ne l'auront pas empêché de poursuivre sa route. En effet, on vient de le voir, la T. S. F. fonctionnait à bord. En cas d'accident grave, le capitaine n'eût pas manqué' d'en user pour aviser les armateurs. Les expéditions pour la Serbie Il est porté à la connaissance du public que les marchandises pour Belgrade-local peuvent maintenant être acceptées au transport sans restriction. Nos ministères Les divers départements réunis sous le sceptre de M. Paul Segers porteront la dénomination suivante : « Ministère des chemins de fer, marine, postes et télégraphes ». Les transports internationaux Sous la présidence de M. Tondelier s'est constituée une commission en vue d'étudier la question des transport internationaux. Elle est composée de MM. Tondelier, Van Bugaert, Diïfourny, MaÏÏissart et Marotte. Nos compatriotes en Malaisie Nous apprenons que M Adrien Hallet, le créateur de nombreuses plantations en extrême Orient, vient de s'embarpuer pour la Malaisie, pour faire son inspection annuelle des entreprises qu'il dirige. L'un des objets principaux de son voyage est de donner à la direction d'exploitation, des instructions en vue d'établir en grand la culture du palmier à huile, qu'il a commencée il y a deux ans et demi et dont les résultats, au point de vue de la croissance des plantes et de leur productivité, ont dépassé toute espérance. Il est accompagné de son collaborateur M. Théophile Gollier, administrateur-directeur de plusieurs sociétés du groupe Hallet. CONGO Au conseil colonial Le conseil colonial sera saisi incessamment du rapport présenté par M. Dupriez au nom de la commision chargée de l'examen des reformes à apporter à" la législation minière du Congo. On sait qu'actuellement, le comité spécial du Katanga prélève 33 pour cent du capital social des sociétés et a, de plus, le droit de souscrire 20 pour cent du capital. Tout cela fut fait à une époque où les Belges ne s'intéressant guère à nos affaires coloniales, l'Etat indépendant avait pour devoir de garder à la Belgique la majorité dans les sociétés d'exploitation. En vertu du projet arrêté par la commission spéciale, la part du comité spécial serait désormais calculée de manière que si une société a pour objet l'exploitation de diamants ou de pierres précieuses, il recevra 12 pour cent des bénéfices jusqu'à concurrence de 7 pour cent du capital social, 20 pour cent desdits bénéfices que excèdent 7 pour cent jusqu'à concurrence de 10 pour cent du ! capital social, 25 pour cent desdits bénéfices qui excèdent 10 pour cent jusqu'à concurrence de 15 pour cent du capital social, 60 pour cent desdits benctices qui excèdent 15 pour cent du capital social ; — si la société a pour objet soit l'exploitation d'un gisement minier autre qu'un gisement de diamants ou de pierres précieuses, soit simplement le traitement métallurgique ou autre des substances minérales, i combustibles, etc.. le comité spécial recevra les mêmes quote-parts de bénéfices que celles indiquées ci-dessus, sauf qu'il ne prélèvera que 40 pour cent des bénéfices qui excèdent 15 pour cent du capital social jusqu'à concurrence de 35 pour cent du capital social, et 50 pour cent des bénéfices qui excèdent 35 pour cent du capital social ; — le comité spécial aura le droit de souscrire 20 pour cent du capital et de toute augmentation de capital, et il ne peut céder ce droit si ce n'est au gouvernement du Congo belge. NOUVELLES MARiTiMES L'émigration par Hambourg Berlin, 7 mars. — L'émigration par le port de Hambourg a représenté en février écoulé 7,362 personnes, contre 12,544 en février 1013 et 6,800 personnes en janvier 1914. Les mouvements du port de New-York Xi:\v-York, 6 mars. —r Les entrées de marchandises générales dans lè port de New-York se sont élevées cette semaine à §21,730,000, dont -S 4,289,000 pour les nouveautés, contre •S 22,390,000 et -S 3,392,000 pour la huitaine correspondante de l'exercice antérieur. EXT ÉRI EUR AFRIQUE DU SUD Le projet d'indemnité L)e Johannesburg, le 6 mars : Une. dépêche privée aurait été reçue annonçant que, comme résultant des conférences qui ont eu lieu à Londres, la Fédération des ouvriers du transport, les ouvriers de la laine et des docks se sont entendus pour refuser de manutentionner les exportations et les impor-ttaions sud-africaines afin de protester contre le projet d'indemnité. On aurait aussi décidé d'échanger des communications avec le quartier général à Berlin de la fédération internationale des travailleurs et son secrétariat socialiste.Les mineurs déportés De Londres, le 6 mars : Parlant à une réunion tenue hier soir à Mile End, dans l'est de Londres, M. Mouscama, l'un ' des mineurs travaillistes déportés du sud de l'Afrique, déclara qu'il fallait que lui et ses camarades retournent dans le sud de l'Afrique. Dans le cas, où ils seraient encore arrêtés, ajouta -t-til, ils devraient avoir la certitude qu'aussitôt que cette nouvelle serait connue ici, les travailleurs britanniques chômeraient immédiatement. M. Watson, un autre mineur, parlant à Co-ning Tovvn dans l'ouest de Londres, déclara que l'Union des fédérations du travail s'est réunie aujourd'hui, et que les mineurs déportés ont reçu un télégramme leur demandant de conclure un arrangement avec les ouvriers du transport pour faire boycotter les exportations du sud de l'Afrique en Angleterre. AUSTRALIE La grève des garçons bouchers à Sydney De Sydney, le 6 mars : La grève de la boucherie est. terminée. Les garçons bouchers reprennent le travail aux anciens prix. L;i question d'une augmentation de salaire est soumise à l'étude de la commis sion des salaires. Les heures sont réduites à quarante-neuf et demie par semaine. Aucun des grévistes ne sera l'objet de réprésailles. Tous s'engagent à soumettre leurs réclamations à la commission sans recourir à une grève. BRESIL La faillite de trois compagnies de chemins de fer De Ripjde-Janeiï'O, le 6 mars : Le journal do ConlViercio dit. au sujet des faillites de trois compagnies de chemins de 1er de Dourado, d'Araracuara et de Sao-Paulo Goyaz : On déclarait hier soir que le passif s'élevait à environ 80,000 pontes, 1;» plupart dûs à l'étranger. Le commerce extérieur en 1913 Le montant total des importations au Brésil, en 1913, s'est élevé à 1,679,682.000 francs, contre 1,585,611,000 francs, en 1912, et 1,322,860,000 francs, en 1911. Les exportations, pour les trois années ci-dessus comparées ont été de : 191 1 Fr. 1,673,322,000 1912 1,866,154,000 1913 1,615,921,000 Le gros déchet de l'exportation, par rapport . aux deux années précédentes, provient du caoutchouc, pour 146,441,575 francs, et du café, pour 144,502,525 francs. A noter que l'exportation du caoutchouc, en 1913, a été de 35,861,595 kilos, contre 42,286,689 kilos, en 1912. tandis que l'exportation du café a été de 13,267,449 sacs, en 1913, contre 12,080,303 sacs, en 1912. Ce déchet a été, en partie compensé par un accroissement marqué, — et c'est là un signe de transformation rassurant, — de quelques autres articles d'exportation : ainsi, la vente des cotons a passé de 16,773,942 kilos à 37,423 616 kilos, en 1913, avec une valeur en plus de 31,757,125 francs, quoique la moyenne des prix de l'article ait été un peu inférieure. Le cacao, avec une quantité moindre, a- donné 1,563,400 francs de plus : le tabac exporté a produit également 5,090,425 francs de plus, avec 4,682 tonnes d'augmentation ; enfin le malte a présenté une différence en plus de 6,139,250 francs pour une augmentation de 2.451 tonnes. Notons encore que les résultats du second semestre ont été, en ce qui concerne l'exportation, sensiblement meilleurs que ceux du premier (930 millions contre 685 millions). En résumé la balance commerciale a été déficitaire de 63 millions seulement alors qu'on pouvait craindre pire, puisque le déficit, à la fin d,u 1er semestre ;était de 255 millions de francs. EGYPTE Les crédits pour les irrigations Dans le projet- de budget pour l'exercice financier prochain, plusieurs nouveaux crédits sont ouverts et mis à la disposition des services de l'Etat. Voici les crédits les plus importants mis à la disposition du Service des irrigations : fié 2,000 pour la construction d'un nouveau drain Dessouk ; £é 3,500 pour la construction d'un sadd à Mit Bera ; £é 16 000 pour la construction d'un sadd à Mahallet El Amir : 16,200 pour l'amélioration du système de drainage dans le cercle de Zifta ; 14,360 pour l'amélioration du drain principal de la moudirieh de Béhéra. Ce crédit servira pour les premiers travaux, les frais totaux de ce travail étant estimés à £é 31,000 ; 1,250 pour la construction d'un pont à Bessandilah ; 8,800 pour le sadd Faraskour ; 950 pour . l'installation au Barrage du Delta d'instruments permettant de connaître la quantité d'eau à sa sortie des canaux ; 7;500 pour parfaire les frais nécessaires par certains travaux complémentaires dans le barrage d'Esneh ; 30,427 pour expropriations dans la haute Egypte : 40.000 pour compensations à payer aux propriétaires dont les terrains ont servi à la prise de terre dans la haute Egypte ; 258,500 pour les irrigations et le drainage dans 1a. Gharbieh centrale': 40,000 pour les projets d'irrigation dans la Gharbieh centrale ; 259,950 pour les projets d'irrigation et de drainage dans la Béhéra ; 35,000 pour les projets d'irrigation dans le Béhéra ; 6,000 pour l'étude des projets relatifs à l'installation de machines élévatoires dans la haute Egypte. L'état du Nil Le «survey department» vient de publier un tableau de l'état du Nil à la fin février aux divers kilomètres de son parcours. Si dans la Mongalla les niveaux semblent identiques à ceux de 1913, par contre à Malakal, Roseires et Khartoum, le fleuve continue à se tenir à une cote inférieure à la moyenne de 1905-1913 dans un parallélisme obstiné. Même situation à Wadi-Halfa. Au Barrage d'Assouan, le niveau de l'eau est à 113 m. 60, soit 60 centimètres de plus que l'an passé à la même époque, dans le réservoir. Par c.ontre en aval, il est de 75 centimètres inférieur à ce qu'il était, en 1913, à la cote de 89 m. 50. Au Caire, le Nil est à 11 pics environ contre 12 en 1913. Au ministère de l'agriculture Dans son budget de 1914, le ministère de l'agriculture a fixé £é 4,325 pour les essais en vue d'améliorer la graine du coton ; £é 2,000 pour la destruction des insectes qui détruisent les citronniers et les orangers ; £é 725 pour les plantes venant de l'étranger : £é 1 pour les essais contre le ver du coton et £é 100 pour des pompes dans les champs d'expérience ; £é 2,500 pour les dépenses de la commission qui étudie les mesures à prendre contre la peste bovine ; £é 5,226 pour les mesures contre la peste bovine et £é 900 pour le contrôle du bétail provenant du Soudan. Le tarif des tabacs Nous croyons savoir que les principaux négociants en tabac d'Egypte vont adresser une requête au gouvernement lui demandant de vouloir bien abaisser le tarif actuellement en vigueur. Les routes D'un rapport du ministère des travaux publics s'occupant des grands travaux d'irrigation, de drainage et de retenue des eaux, voici certains renseignements relatifs à la construction et au développement des routes agri-. coles et voies de communication. En ce qui concerne la route Caire-Alexandrie, ces informations n'ont pour la plupart qu'un intérêt rétrospectif. Elles montrent néanmoins quel sérieux effort est tenté pour l'amélioration et le développement du réseau des routes grandes et petites qui sont un facteur important du progrès économique et agricole en Egypte. On sait que pour assurer la réalisation de ces projets, un département nouveau a été créé au ministère des travaux publics. Celui des grandes routes qui contrôle, d'une part, un certain nombre de routes agricoles existant déjà dans le Delta et qui a pour but, d'autre part, de construire des routes, là où il n'y a pas encore de voies de communication entre les principales villes. Lorsque ce travail sera achevé, ce département. aura la surveillance d'environ 15,000 kilomètres de route rien que dans la basse Egypte. On s'occupera plus tard des chemins h établir entre les villes de la haute Egypte. On se propose à l'avenir de dépenser beaucoup plus pour l'entretien de ces voies principales que jadis on ne le faisait pour les routes agricoles. Le montant est évalué à £é 12 par kilomètre ce qui sera une grande amélioration sur l'ancienne dépense de £é 5 au maximum. Un des principaux travaux en cours est la route d'Alexandrie au Caire pour laquelle une somme de £é 8,688 a été dépensée afin d'élargir et de niveler les digues des canaux sur desquelles

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes