Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 10 Mars. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/5h7br8nc4m/
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Mardi 10 mars 1914 No 57 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un semc. un trime. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.60 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS: La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 " Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au lignometre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils, occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS EXPERIENCE SOCIALISTE A l'ordinaire, nous nous plaisons à étudier l'action gouvernementale australienne parce que nous inclinons cà chercher dans ses expériences sociales des indications pour notre propre avenir. L'Australie est le premier Etat qui ail mis au pouvoir un gouvernement socialiste et qui lui ait donné assez de force et de durée pour qu'on puisse le juger sur ses œuvres. Au point de vue expérimental. les dernières élections ont présenté un intérêt exceptionnel en ce qu'elles marquent une période à examiner : le parti socialiste, au pouvoir depuis trois ans; a perdu la majorité dans la chambre basse tout en la conservant au sénat. Nous nous trouvons donc eu présence d'un cycle d'administration politique complet et momentanément fermé. C'est après les élections d'avril 1910 que les travaillistes prirent la direction des affaires fédérales dans les conditions les meilleures pour conduire une politique de solides réalisations. Les ministères travaillistes de l'an 1904 et de l'an 1908 n'avaient duré que le temps des brèves coalitions auxquelles il devait le pouvoir. En 1910, au contraire, le cabinet disposait d'une majorité de treize voix à la chambre et d'une majorité de dix voix au sénat. C'était la certitude de trois années de labeur législatif à l'abri de toute opposition parlementaire efficace. L'opinion donnait volontiers carte blanche aux politiciens parce qu'elle estimait le pays assez riche en ressources, en réserves et en possibilités pour affronter les expériences les plus aventurées. Au surplus, elle se promettait de s'affirmer à l'occasion, et elle n'y _ a jamais manqué. Le premier soin du socialisme triomphant fut de voter deux lois dont l'une comportait la nationalisation des monopoles, tandis que l'autre transportait des parlements locaux au parlement fédéral le soin de légiférer sur le travail, le commerce et l'industrie, et, de la haute cour à la cour fédérale d'arbitrage, le pouvoir de juger en dernier ressort les conflits du travail. C'était l'étatisme dans la force du terme, et la voie ouverte au communisme.Jamais, dans aucun pays, on ne s'était autant rapproché des formules socialistes.La loi des monopoles permettait au gouvernement de faire déclarer par un vote des chambres qu'une industrie quelconque serait désormais monopolisée par l'Etat. L'Etat se réservait de fixer lui-même le prix de rachat des usines et des manufactures aux particuliers, aucun appel de ses estimations n'étant admis. Les considérants du projet stipulaient qu'on ne monopoliserait que les industries « qui permettent à un très petit nombre d'hommes riches d'exploiter la communauté » ; mais cela n'offre rien de précis, et il suffit d'une appréciation du gouvernement pour que toute industrie tombe aussitôt sous le coup de la loi. Pour commencer, l'Etat aurait repris l'exploitation des mines, la fabrication des tabacs, des sucres et des spiritueux.- Il est certain qu'on ne s'en serait pas tenu là, les Etats australiens étant déjà entrepreneurs de transports, parfois briquetiers, drapiers, métallurgistes. La loi des monopoles avait moins pour objet de créer une faculté à l'Etat que de lui permettre d'étendre à son gré ses entreprises industrielles. La loi sur l'arbitrage, plus habilement, substituait le parlement fédéral aux parlements locaux ; — ce qui était une façon de supprimer les parlements locaux, puisqu'ils comportaient tous une majorité libérale, et que la majorité du parlement fédéral était enfin socialiste. Procéder ainsi, c'était préparer l'instauration du régime socialiste dans tout le Commouwealth, au moins pour la durée d'une législature. En effet, les lois sont préparées par le « Caucus » qui est l'assemblée générale du parti, et le par lement devient ainsi une sorte de chambre d'enregistrement des décisions ' du « Caucus ». Cette loi sur l'arbitrage consacrant d'une part la toute-puissance du parlement fédéral, aurait d'autre part remis à l'Etat le soin de fixer les salaires, l'armant ainsi pour réaliser ce qu'on a appelé la « New Protection ». La New Protection consiste à limiter le bénéfice du protectionnisme économique aux entreprises qui se soumettent au protectionnisme social. Pratiquement elle enlève le profit des tarifs douaniers aux industriels qui donnent des salaires jugés insuffisants ou qui vendent leurs marchandises à un prix jugé déraisonnable.Les « Wages boards », — c'est-à-dire l'Etat, — fixent les salaires et ils les fixent naturellement conformément aux désirs des ouvriers. Il devrait aussi fixer les prix de vente mais on n'a pas encore trouvé le moyen d'appliquer les sanctions aux industriels réfractaires. De grosses difficultés sont à résoudre. En tous cas, le vote des deux lois que nous venons de résumer montre surabondamment que le triomphe du socialisme en Australie semblait complet, sinon définitif, au commencement de 1911. Les lois nouvelles, entraînant un changement dans la Constitution, ne peuvent entrer en vigueur qu'après avoir été approuvées par un référendum général : et cette consultation populaire est organisée de telle sorte que la majorité absolue doit être acquise, non seulement dans l'ensemble du Commonwealth, mais encore dans la majorité des Etats pris séparément, — c'est-à-dire dans quatre Etats sur les six dont est formée la Confédération. (A suivre.) Fikmin Charlerie. Dépêches télégraphiques [Service de UAyencc HAVAS) Le traité turco-3erlJe CuNsiANTi.Nom:, 9 mars. — C'est par erreur que l'on a annoncé que le traité de paix turco-serbe avait été signé aujourd'hui. Ce qui est exact, c'est que les négociations sont définitivement terminées. La conclusion en a eu lieu après la réunion tenue cet après-midi entre le délégué de la Porte, Rechid-bey, et le délégué serbe, M. Stoyanovitch. Ceuli-ci a proposé des modifications que la Porte a acceptées, notamment en ce qui concerne les originaires des territoires annexés domiciliés en Turquie qui pourront opter pour la nationalité serbe à condition de quitter la Turquie, mais qui pourront ensuite revenir à titre temporaire. La signature du traité de paix aura lieu aussitôt que les papiers seront prêts demain ou après-de-ina in. Le boycottage grec à Smyrne Constantinoi'I.i:, 9 mars. — On assure de soin-ce grecque qu'aux démarches du .ministre de Grèce au sujet du boycottage à Smyrne le grand-vizir a répondu que tant que la question des îles resterait sans solution les relations turco-grecques en souffriraient. Les négociations entre le Portugal, l'Allemagne et l'Angleterre Lisbonne, 10 mars. — M. Bernardino Ma "lia-do, interpellé au sujet de la nouvelle concernant un accord avec l'Angleterre et l'Allemagne dit que les relations du Portugal avec ces deux nations sont meilleures encore que durant les derniers temps de la monarchie. Le président du conseil ajoute que le gouvernement a la plus grande confiance dans l'amitié de l'Allemagne et dans l'alliance avec l'Angleterre, ruais il ne peut pas répondre en ce qui concerne les négociations engagées avec ces deux pays. Les troubles au Brésil Rio-dk-Janeiro, 10 mais. — L'état, de siège a été décrété à Ceara» Rîo-de-Janeiro, 10 mars. — Le colonel Setem-brino, commandant les troupes fédérales à Fortaleza, capitale de l'État de Ceara, a informé le ministre de la guerre "que la grève générale a éclaté. La dépêche ajoute que le commerce est arrêté. Les services du port et les tramways sont paralysés. L'usine à gaz est menacée. Des groupes d'hommes armés parcourent la ville menaçant les passants et assaillant les habitations particulières sous prétexte de perquisitions. Le -gouvernement de l'Etat est impuissant à assurer l'ordre. Les rebelles campent à vingt-cinq Kilomètres de la capitale. Les troupes fédérales gardent maintenant les maisons commerciales et particulières. C'est sur le \ u de cette dépêche que l'état* i de siège a été décrété. Le commerce des plumes d'oiseau en Angleterre Londres, 10 mars. — La chambre des communes a adopté en deuxième lecture, par 297 voix contre 15, le bill tendant à prohiber l'importation de plumes d'oiseau. La question irlandaise Londres, 10 mars. — L'opinion générale dans les couloirs de la chambre des communes est qu'à la suite de la discussion d'hier un grand progrès a été fait pour la solution de la question irlandaise, qu'un accord est intervenu, et qu'il n'y a plus aucun danger de guerre civile. A la chambre grecque Athènes, 10 mars. — M. Venizelos répondant j aux attaques de l'opposition a défendu la poli- j tique du gouvernement dans la question de I l'Epire. 11 a déclaré que les intérêts de deux I grandes puissances s'étant heurtés avec ceux | de la Grèce celle-ci fut obligée de se soumettre aux décisions des puissances, .je suis encore j obligé, dit-il, de conseiller aux Epirotes de ne j pas insister dans leur résistance car ils n'auront. rien à y gagner. J'ai cru devoir décréter le blocus de Santi Quaranta afin d'éviter des complications internationales. Répondant à une allusion de l'opposition, M. Venizelos a déclaré que la Grèce a eu et espère conserver la suprématie sur la mer Egée. (Applaudissements prolongés). .M. Venizelos avoue qu'il n'a pas empêché la formation des bataillons sacrés en Epire mais il déclara qu'il ne l'a pas aidée. Le peuple grec qui a compris la nécessité, pour les intérêts de la Grèce, de céder en Epire n'en rend pas moins responsable son gouvernement. M. Venizelos espère que le peuple acceptera bravement les terribles sacrifices. M. TheotoUis ayant déclaré que le gouvernement devrait solliciter le concours plus positif de la part de certaines puissances, M. Venizelos dit Hautement que la Russie a largement, soutenu les intérêts grecs en tous temps et notamment pendant les deux dernières guerres.Au sujet cle la création de l'Etat d'Albanie, M. Venizçlos a déclaré que, malgré les différends existant entre l'Albanie et la Grèce en ce qui concerne la frontière albanaise, l'Albanie peut être certaine de trouver une amitié sincère de la. part de la Grèce et de la Serbie. A quatre heures du matin la séance continue. Reprise du travail à Rome' Rome, 10 mars. — Bien qu'il n'ait, paru qu'un seul journal, le Pojp'qlo Ro.mano annonce la reprise du travail pour aujourd'hui. La grève semble devoir continuer. Les magasins restent fermés. Les voitures et les tramways sont toujours arrêtés. On ne sait pas encore si la réponse du gouvernement, qui admet l'installation d'un poste de prompts secours à la place de l'hôpital qui a été fermé et qui reconnaît d'ailleurs que des facilités doivent être accordées pour l'admission immédiate des malades jugés nécessiteux et qui promet l'examen impartial de la situation des infirmiers, sera de nature à mettre fin au mouvement. Il semble qu'un petit nombre de personnes ont tendance à exploiter ce mouvement et, à le prolonger. Ce sont des gens qui tirent profit de la situation anormale à laquelle le commissaire royal, nommé par M. Giolitti a pour mission de mettre fin, et certains adversaires politiques qui voudraient créer quelque événement fâcheux avant le départ de M. Giolitti, événement qui rendrait impossible son retour aux affaires. Malgré cela, la journée d'hier s'est passée sans incidents vraiment notables. Seuls se sont produits les incidents que provoquent ha- ' bituellement les manifestations sur la voie pu- j blique. Les informations arrivées à Home : prouvent que cette agitation est. purement ro- ! niaine et est suivie sans aucune sympathie ! par le reste de l'Italie. Tout le monde est unanime à rendre hommage au tact des autorités et à la prudence du service d'ordre. Économie sociale et charité Les colonnes cI'Anvers-Bourse ont toujours été largement ouvertes à l'en-; couragement et à la publicité en faveur des innombrables œuvres de charité et œuvres sociales pour lesquelles Anvers a un droit tout spécial à la reconnaissance des pauvres et des malheureux, tant la générosité y est grande, A ces œuvres, la saison actuelle est des plus propices ; il ne se passe aucun jour pour ainsi dire que nous n'ayons à faire ressortir le mérite de l'une ou l'àutre d'entre elles. Et pourtant, nous répondrons au vœu de plusieurs protecteurs les plus appréciés et, nous osons dire, les plus généreux des œuvres anversoises en revenant sur une idée que nous avons défendue plu- • sieurs fois ici même et qui a trait à lëtrangeté que constitue un aussi grand nombre d'œuvres charitables privées dans une civilisation économique aussi bien organisée que dans la nôtre. « On serait effrayé, nous faisait remarquer, il y a deux jours, un de nos négociants les plus sollicités, si l'on faisait le compte de ce que coûte la charité à Anvers en proportion de la misère qu'elle soulage réellement. Nous ne vivons pas en Angleterre, où le soulagement des misères humaines est laissé tout entier à l'initiative privée, où les sommes énormes qu'exigent le soin et l'entretien des malades sont dues uniquement, aux « benevo-lence l'unds ». Ce soin, cet entretien, ce devrait être à peu près uniquement l'affaire des administrations spécialement chargées de ces services ; en fait, l'initiative privée paye double taxe. Ne pourrait-on nous rendre l'autonomie des hospices, hôpitaux et bureaux de bienfaisance ? Les pauvres et les malades ne s'en trouveraient certes pas plus mal, tandis que notre « budget des pauvres » se trouverait considérablement allégé par rétablissement d'une administration plus économe, et même si on la chargeait d'embrasser toutes les misères actuellement secourues. Et notre éminent interlocuteur nous décrivait par le menu le « coulage » qui dérive des frais d'organisation des fêtes, du pourcentage des recettes que se réservent, — c'est devenu une industrie régulière à Anvers pour des centaines de personnes, — les placiers de billets de tombola, des cartes de spectacles, et aussi des escroqueries auxquelles ce placement donne lieu. Le vœu de notre interlocuteur ne se réalisera pas ; non seulement, ce qu'il appelait, d'un mot énergique, les « sangsues de la charité » sont fermement attachés à leur proie, mais l'institution elle-même des établissements destinés au soulagement des misères de toutes catégories possède de trop profondes assises juridiques et financières pour que l'« autonomie de la charité » ait des chances de devenir même le problème de demain. Encore, si les « généreux donateurs » se donnaient la peine de fouiller quelque peu l'aboutissement final du geste prosaïque qui consiste à ouvrir son porte-monnaie. Combien de raisons aussi peuvent motiver ce geste ? La charité ? L'esprit philanthropique ? L'.« esprit social » ? Le renom de générosité ? La crainte du qu'en dira-t-on ? Le désir de se débarrasser du quémandeur ? On celui de figurer en bonne place à certaines manifestations ? Ou celui de « payer sa dette sociale » ? Touchant accidentellement ce sujet, M. Pourveur, dans l'Ecuo de la Bourse de vendredi dernier, faisait quelques réflexions plutôt dures pour le « bourgeois » généreux. Nous transcrivons ce passage : D'ailleurs, qui est-ce qui saurait dire cev qu'est l'esprit social ? Pour nous, cela ressemble étrangement -- qu'on excuse le rapprochement — à la bonne vieille charité chré-tienne, laquelle se serait, évidemment, laïcisée pour être au goût du jour. D'après les ancien--nes formules, ce qu'on donnait aux pauvres, on le prêtait à Dieu. Il était tentant, dès lors, de donner,: le ciel rendait le capital avec des intérêts usuraires. Nos philosophes modernes, ayant substitué l'Etat à Dieu, se seraient trouvés très en peine de pouvoir offrir, en récompense, à leurs adeptes, la douce félicité promise par le catholicisme aux croyants charitables. Au reste, l'Etat a pour habitude de ne pas payer ses propres dettes ; dès lors, il ne ! pouvait décemment promettre de rembourser celles des pauvres ! Lufln. le socialisme a horreur des combinaisons financières!... Aussi, la morale «sociale» à-telle simplifié la formule religieuse — elle est, on le sait, pour les simplifications de foutes natures: «Laisse-toi voler, et donne par-dessus le marché sa'ns escompter la moindre gratitude », voilà comment elle s'exprime. Eh ! bien, le croirait-on ? Le bourgeois a accepté le dogme. Non seulement, il paye ponctuellement ses billets de contributions — de « réquisitions » serait plus juste — mais encore il n'est pas de jour où il ne fonde quelque œuvre de philantrophie ne lui rapportant que des déboires sans compensai ions... Et nous en revenons par là à la conception que visait notre article au début. Tout.ce que nous faisons, toutes nos générosités, en particulier, devraient avoir leur contrevaleur sinon dans une récompense supérieure, tout au moins dans la reconnaissance des malheureux que nous obligeons, auxquels nous venons en aide. Or, est-ce bien là que nous aboutissons ? Diminuons-nous la misère? Peut-être momentanément. Améliorons-nous l'état social ? Il empire, au contraire. En fait, nous aboutissons au résultat contraire à celui que nous visons, parce que la charité moderne, en très grande partie, est organisée sur une base fondamentalement défectueuse. Hospices, hôpitaux, asiles de vieillards, pouponnières, beaucoup d'autres créations, en elles-mêmes très belles et très louables, de la charité ou de la philanthropie, loin d'être un signe de progrès social et moral, sont plutôt l'attestation d'une décadence, celle de la famille. Normalement, la famille doit soigner au foyer ses malades, garder au foyer ses vieillards, ses infirmes, ses nourrissons. Dans les sociétés d'autrefois, l'hospice était le refuge du pèlerin pauvre, du passant, de l'étranger surpris par la maladie ; les familles soignaient au foyer leurs membres souffrants. On n'admet tait d'exception que pour des maladies réputées contagieuses ou incurables. Les orphelins étaient recueillis par des proches ; il n'y avait d'orphelinat que pour les enfants trouvés, les enfants d'étrangers sans parenté. Ce qu'il faudrait, c'est rétablir la famille, c'est en grande partie attacher plus d'intérêt, par ce temps de vie chère, à venir au secours des familles nombreuses qu'à celui des déchets de l'humanité. Nous ne nous dissimulons pas qu'on I aura raison de nous taxer un peu I d'« idéalisme » ici, d'attribuer trop de prix à une bonne économie sociale tandis que les pauvres souffrent, et de maux qui demandent un pressant secours. Personne, nous en sommes sûrs, ne nous reprochera cependant d'avoir rappelé un principe peu contestable et d'une quotidienne application, hélas ! — J. T. LA CHAPELLE SAINT-NICOLAS Depuis quelque temps, la vieille chapelle "de la place Saint-Nicolas a été prise à bail par la Ville. On se promet même d'en restaurer certaines parties, du côté de la place, conformément aux plans qui furent exposés, à ce sujet, dans les vitrines de la salle des fêtes, place de Meir. C'est avec une certaine surprise cependant que l'on vient d'apprendre que la Ville compte installer dans ladite chapelle son bureau « du travail de la formation des listes électorales». Si c'est de l'ironie, elle est vraiment cruelle et assez indigne aussi. AUX NOUVELLES DARSES Le travail avance autour des nouvelles darses avec une prodigieuse rapidité. En vue de la mise en adjudication de l'équipement électrique à fournir et à placer dans les cabines de transformation nos 8, 9 et 10 entre les darses nos 2 et 3, le service des appareils mécaniques vient de présenter les plans et cahier des charges nécessaires. Ceux-ci ont été approuvés, . hier soir, par le conseil communal. L'équipement précité, qui doit servir à la transformation du courant destiné aux grues et à l'éclairage des bassins du nord, comprendra : pour ia cabine n° 8 deux transformateurs statiques d'une puissance de 350 KVA chacun ; pour chacune des cabines nos 9 et 10 un transformateur statique d'une puissance de 650 KVA. Indépendamment des trois transformateurs / nour force motrice, il sera fourni et placé dans * ia cabine n° 9 un transformateur statique d'une puissance de 75 KVA, destiné à alimenter l'éclairage. Il sera accordé cà l'entrepreneur un délai de quatre mois pour la fourniture et le montage de l'équipement des trois cabines de transformation. La dépense est évaluée à environ 70,000 francs. RECITAL MISCHA LEVIZKI On annonce pour jeudi prochain, 12 courant, le récital de Mischa Levizki. C'est le même artiste qui, il y a six, sept ans se fit entendre ici pour la première fois sous le nom de Michel Levin. Il avait alors seulement huit ans. Les journaux ont raconté la navrante odysée de cet, enfant prodige et de sa famille. Il est né à Varsovie. Ses parents étaient des ouvriers plutôt pauvres qui avaient dû quitter la Russie, en pleine effervescence politique, et chercher un refuge en Amérique. Le petit Michel était, retenu à Anvers par une opthalinie bénigne d'ailleurs, mais suffisante pour que le service sanitaire de la compagnie de navigation ne lui délivrât pas le permis d'embarquement nécessaire. Recueilli, en attendant sa guérison, par une famille russe à Anvers, le petit « Levin » resta ici un mois en traitement et, partit, non sans avoir émerveillé ses auditeurs à un concert organisé par la colonie russe dans le but de fournir à l'enfant et à sa mère les moyens d'aller rejoindre le père en Amérique. Là, l'enfant a continué ses études avec un professeur éminent, et, après quelques années, il a pu s'installer à Berlin pour suivre les cours à la classe supérieure de piano du conservatoire. En passant, alors par Anvers, le jeune artiste a tenu à cœur de montrer au public anversois et particulièrement à la colonie russe qui l'avait si généreusement et si efficacement. protégé, ses progrès réalisés en Amérique, en un concert, donné à l'Harmonie le 6 mars 1912. La Critique alors parla avec enthousiasme des qualités artistiques de cet adolescent de treize ans. Son mécanisme était considéré comme fabuleux, et sa facilité d'interprétation, ses poignets d'une solidité remarquable et sa compréhension musicale étaient signalés comme tout aussi extraordinaires. Après deux-ans d'études supplémentaires à Berlin, il nous revient maintenant en possession d'un talent absolument mûri. Il vient de se faire entendre dans la capitale allemande et "les journaux lo-eaux sont unanimes à le qualifier de jeune artiste franchement' exceptionnel. Jeudi prochain donc, nous aurons la bonne fortune de l'entendre dans des œuvres de genres très divergents, qui permettront d'apprécier toutes les faces de son talent, il interprétera du Beethoven, du Sc'munann, fin Schubert, du Chopin, du Liszt et aussi une série de petits morceaux essentiellement pianistiques de son professeur berlinois, le célèbre pianiste V. Dohnanyi, qui n'a pas hésité à déclarer son jeune élève, — Mischa Levizki a actuellement quinze ans, — une vraie merveille, dont il est heureux d'être le professeur. Il faut donc s'attendre à ce qu'un public très nombreux vienne jeudi prochain admirer le talent et les qualités si exceptionnels d'un virtuose déjà si intéressant de tant d'autres manières.LA VIE DE VAN GOGH Il n'est question en ce moment que de Vincent Van Gogh, révélé au public anversois par l'actuelle exposition de l'Art contemporain. C'est donc le moment de donner à son sujet quelques notes biographiques. Et tout d'abord sait-on que Van Gogh est un ancien élève de notre académie et qu'il travailla quelques mois dans la classe de M. Sieberdt? Il est vrai de dire qu'à en juger par son œuvre, l'artiste ne doit pas avoir subi très profondément l'influence de son maître. Vincent Van Gogh est né à Zundert, dans le Brabant hollandais, le 30 mars 1853. Son père y était pasteur et l'enfant reçut, au sein de son village, la plus rustique éducation populaire. Vers l'Age de dix-huit ans, il s'efforça d'entrer dans le commerce des objets d'art et, c'est, ainsi qu'il entra en relation avec la maison Goupil qui le fit, passer tour à tour par ses firmes de Londres et de Paris. T1 ne tarda pas d'ailleurs à se voir démettre de son emploi de commis vendeur de tableaux, car il avait le tort assez grave de prévenir le public contre l'acuat de la mauvaise marchandise qui laisse, aux trafiquants du génie, le plus clair de leurs bénéfices. Van Gogii alors devint instituteur à Hams-gale. 11 ne'cessa pas d'y dessiner et même d'y peindre comme il avait fait jusqu'alors, c'est-à-dire à sa manière. Mais quelque c.iose déjà l'emporte en Van G >g.. sur son désir d'être un artiste, il veut se taire apôtre et prêcher les pauvres comme s.ai ascendance paternelle, sans doute, le lui iinposuit. Il a d'ailleurs le goût de l'étude ; ses connaissances encore que disparates, sont nombreuses et variées. Il a lu a peu près tout • ce que l'on pouvait lire en français et en anglais avant 1875. Bientôt, cependant, il retourne en Hollande, et nous le trouvons en 1877 commis de librairie à Dordrecht II rêve à ce moment de devenir pasteur connue son père et de se consacrer tout entier à l'apostolat. C'est ainsi qu'il gagne Amsterdam pour s'y initier à l'étude du latin et du grec. Mais impatient de débuter dans sa voie nouvelle, le voilà qui tout soudain passe en Belgique, se rend d'abord dans un institut pour missionnaires à Bruxelles et va se fixer enfin à Cuesmes, en Borinage, où il se promet d'évangeliser les mineurs. Des déceptions l'y attendent qui vont le rejeter tout entier vers les arts. Comprenant, l'inanité de son rêve et toute l'impossibilité qu'il y a à vouloir arracher au souçi quotidien des hommes qui vivent dans le plus dur et le PIu§ matériel labeur, Van Gogh se remet à dessiner avec une sorte d'énervie fiévreuse. Il se munit des « exercices du cours de dessin » de Bargue, et des « Travaux des champs » de Millet, et le voilà copiant et recopiant ces modèles. En 1880 retourné à Bruxelles, il commence l'étude dé l'anatomie et, de la perspective et se met à travailler d'après le modèle vivant. L'année suivante, à La Haye, le peintre Mauve lui prodigue ses conseils ; puis enfin il arrive à Anvers. On ne l'y comprend plus. Verlat sourit ; les élèves sont seulement effarés. Mais déjà Van Gogh repart et le voici fixé à Paris, puis à Asnières. C'est là qu'il subit l'influence de Claude Monet et de Pissaro dont il demeura jusqu'à la fin de sa vie, le disciple et le continuateur. Enfin il va travailler en Provence. Mais sa fin approche. Surmené, excédé, Van Gogh se blesse au cours d'une crise nerveuse qui devait le conduire bientôt dans une maison de santé de Saint-Remy. De crise en crise, toujours travaillant, presque fou, le peintre vient mourir enfin à Anvers sur Oise, le 29 juillet 1890. C'est la critique, après sa mort, qui lui a fait de la gloire et du succès. CARNET D'UN JURISTE LE BIEN DE FAMILLE Il est curieux de constater comment, par des procédés analogues, on peut arriver à poursuivre et à réaliser des fins totalement différentes, même entièrement, opposées. On sait que la puissance économique de l'aristocratie anglaise a pour base le régime privilégié auquel fut, de tous temps, soumise sa fortune immobilière. Un lord peut, en effet, acquérir une terre. Mais il lui est impossible d'aliéner la moindre parcelle de ses biens. En France, depuis 1909, par exception au principe qui veut, là-bas comme chez nous, que tous les biens du débiteur, meubles et immeubles, soient le gage des créanciers, il est loisible au citoyen français, ou l'étranger régulièrement autorisé à résider, de soustraire une partie de sa fortune immobilière à toute exécution forcée, même d'en rendre l'aliénation volontaire impossible, ou presque impossible, à raison des conditions particulières-dans lesquelles elle doit se faire. Or, la loi de 1909, à rencontre de la loi anglaise, est nettement démocratique. Le but que le législateur français a poursuivi est de permettre au petit propriétaire de mettre à l'abri des caprices de la fortune le coin de terre qu'il a pu acquérir par son labeur et son économie C'est aussi de permettre aux ascendants d'assurer à leurs enfants un toit qui ne pourra jamais leur être ravi. Il va de soi que ce nouveau régime, pour rendre les abus impossibles, a dû être soigneusement et sévèrement organisé. Trop d'intérêts eussent été, sans cela, mis en péril. Il ne fallait pas que, sous couleur de constituer-un «bien de famille insaisissable », pour reprendre l'expression de la loi, un débiteur menacé put. éviter les atteintes de ses créanciers. Il fallait aussi qu'à l'abri de ces nouvelles dispositions ne put renaître le majorat, condamné avec l'ancien régime. Nous avons cru utile d'exposer sommairement à nos lecteurs le fonctionnement de cette loi qui présente incontestablement un intérêt cousidérable. En Belgique, nous ne possédons rien d'analogue. Nos législateurs furent, cependant amenés à s'occuper de la petite propriété, mais dans un ordre d'idées bien différent. La loi de 1900, concernant les petits héritages, a voulu obvier aux inconvénients du partage. Le code civil s'était, comme de juste, montré favorable au partage en nature pour éviter les effets fâcheux de la réalisation qui, rarement., peut se faire dans des conditions favorables. Cela pro-« voqua.it bien souvent le morcellement de certaines propriétés qui, à raison de leur peu d'importance, devenaient inexploitables et perdaient toute valeur. La loi de 1900 a voulu éviter cela en permettant à certaines catégories de personnes, intéressées dans le partage, de conserver, moyennant certaines conditions, l'intégralité du bien. Y aurait-il intérêt à compléter notre législation à ce sujet en reprenant à nos voisins du sud, qui eux-mêmes ont emprunté le principe de leur loi à l'Amérique, l'idée qui inspira la loi du 12 juillet 1909 ? Peut-être. *** Tout d'abord qu'est-ce qu'un bien de famille? Le bien de famille ne peut se composer que de ce qui sert d'habitation à la famille; l'institution est faite dans le but d'assurer à l'homme son foyer, son « home » comme disent les anglo-saxons De là également l'expression américaine « Homestead ». Il ne peut être créé qu'un seul bien insaisissable par famille. Ceci caractérise bien l'intention des auteurs de la loi. Ils ont voulu, comme nous le disions en débutant, assurer à l'homme le moyen de se créer un «nid» solide, à l'abri des orages, modeste aussi, comme nous verrons, mais rien que cela. Comme il ne peut y avoir qu'un «bien insaisissable» par famille, il était nécessaire de bien déterminer, pour l'application de la loi, ce qu'on entend par « la famille ». Le législateur a réduit ici cette notion au propriétaire, à son conjoint, et à ses descendants ; en un mot, ceux qui vivent ensemble. Rien n'empêche donc que des frères et des sœurs fondent,, chacun de leur côté, un bien de famille insaisissable : de même, le fils qui a quitté le foyer de son père et qui s'est marié, peut parfaitement aussi fonder un bien de famille. Il n'est pas nécessaire que l'immeuble que l'on prétend soumettre à ce régime spécial soit situé à la campagne, si l'arrière-pensée des auteurs de la loi a pu être, dans une certaine mesure, de faire surtout bénéficier les campa gnardé cette institution, précisément, au moment où la terre est de plus en plus déser-tée, surtout par le petit fermier exposé à tant j de déboires, ils n'ont pas voulu cependant que le citadin ne puisse pas jouir des mêmes avantages. L'immeuble devant faire l'objet de l'institution peut aussi bien être situé en ville qu'à la campagne. .N'est-ce pas d'ailleurs de bonne politique ? Combien de fois n'a-t.-on pas constaté que rien n'assagit autant les esprits que d'être propriétaire? Les institutions de crédit destinées à faciliter l'acquisition d'immeubles, par la petite épargne, a déjà, dans cet ordre d'idées, rendu de précieux services. L'espoir de pouvoir s'assurer définitivement et quoi qu'il arrive, la propriété du bien acquis de la sorte, n'est-ce pas un nouveau et précieux stimulant? Le bien de famille doit comprendre, indispen-sablement, une maison ou portion de maison «occupée» par la famille. Il peut lui être adjoint, facultativement, des terres attenantes ou voisines « que la famille » exploite. .Jamais une part indivise d'un immeuble ne pourra faire l'objet d'une institution. Il faut que le bien soit délimité de manière précise. Enfin, et ceci est essentiel au point de vue de la portée de la loi, la valeur du bien de famille ne pourra, en aucun cas, être, au moment de son institution, supérieur à huit mille francs. Dans ce montant sont, compris tous les accessoires immobiliers du bien, comme les immeubles par destination et les animaux attachés au service du bien lorsqu'il s'agit de biens ruraux. Si, par la suite, la valeur du bien devait s'élever à plus de 8,000 francs, la constitution ne lui resterait pas moins acquise. Décider le contraire eut été décourager l'économie et l'application des bénéficiaires. Si, au moment de la constitution, le bien était estimé à moins de 8,000 francs, il pourrait être, par la suite, porté à cette valeur par des acquisitions ; toutefois l'incorporation de ces nouvelles acquisitions ne pourra se faire qu'en observant les mêmes formalités que pour , l'institution elle-même (A suivre.) INTÉRIEUR Au sénat Le bureau du sénat a décidé de retarder de huit jours la convocation de la haute assemblée : le sénat ne se réunira que le 17 courant, afin de lui permettre de discuter, en même temps que les quelques projets de loi qui se trouvent à l'ordre du jour, les budgets déjà votés par la. chambre. On espère arriver ainsi à liquider tout l'ordre du jour avant les vacances de Pâques, afin qu'à la rentrée le sénat puisse immédiatement commencer la discussion de la loi scolaire. Le désarroi sur le chemin de fer L'Union professionnelle des ingénieurs des chemins de fer s'est réunie sous la présidence de M. Wolff, ingénieur en chef, directeur. Elle a décidé l'envoi d'une lettre au ministre pour attirer son attention sur la nécessité de rattacher au service de l'exploitation tout ce qui a trait à l'exploitation technique du chémin de fer, spécialement l'organisation de la traction et du freinage des trains et l'étude des aménagements des gares et de la signalisation. Afin de prévenir le retour d'un désarroi semblable à celui que l'on a constaté, il faut, en effet, que la direction de l'exploitation puisse étudier et justifier les mesures générales qu'elle croit utiles à l'amélioration du service. Ces mesures sont de nature technique et, seuls des fonctionnaires techniques sont à même de les discuter et d'en montrer la nécessité. Les ingénieurs de chemin de fer par les conditions très sévères imposées pour leur recrutement (diplôme, concours, stage) constituent un cadre de fonctionnaires supérieurs. Après un stage pratique suffisant dans les services de la traction ou de la voie, ils ont acquis, grâce à leur" haute culture intellectuelle initiale, l'expérience des choses du railway, nécessaire pour traiter toutes les questions d'exploitation technique. C'est donc parmi les ingénieurs ayant un nombre d'années suffisant, de pratique, c'est-à-dire parmi les ingénieurs en chef et les ingénieurs principaux de la traction et de la voie qu'il faudra choisir les fonctionnaires chargés d'assurer les services d'exploitation technique, à rattacher à la direction de l'exploitation. L'organisation proposée existe dans plusieurs réseaux étrangers et notamment au Nord français. La revision du code pénal Le projet de loi portant révision du code pénal sera déposé au cours de" cette session : M. Carton de Wiart l'a déclaré à la chambre au cours de la discussion du budget de la justice. On sait que ce projet tend à abolir l'instruction secrète et à organiser un système nouveau. Le rôle des juges d'instruction sera complètement modifié ; les enquêtes seront faites par le procureur du roi et ses substituts ; le juge d'instruction exercera en quelque sorte une juridiction de contrôle : à chaque acte de la procédure, il entendra contradictoirement. le substitut chargé de l'enquête et l'inculpé assisté de son conseil, puis il statuera. La chambre ne trouvera pas le temps, au cours de cette session, de discuter ce projet, qui mérite un examen minutieux, et les dispositions nouvelles n'entreront probablement en vigueur que l'an prochain. Le musée de Malines Le musée de Malines, qui réunit des collections de peintures et de sculptures d'un intérêt local important, des souvenirs historiques très curieux, et une section de folklore très attrayante, va être réorganisé prochainement. Installé actuellement «dans l'aile droite des halles, qui seront occupées dans quelques semaines par les services communaux, ?e musée sera transféré dans les pittoresques locaux de l'hôtel des anciens seigneurs de Busleyden, où sera aménagée la section de peinture et de folklore. Quant aux collections sculpturales et lapidaires, elles seront installées à la porte de Bruxelles, dernier vestige des fortifications de Malines, qui sera restaurée à cet effet et entourée de jardinets du plus agréable aspect. Il serait désirable que l'administration communale qu'il convient de féliciter de cette heureuse disposition, se décidât, pour faire œuvre complète, à laisser les nouveaux musées accessibles au public tous les jours et non plus exclusivement le dimanche, durant deux ou trois heures. Malines est fréquentée par un nombre considérable d'étrangers, qui prendraient assurément grand intérêt à visiter ses trésors artistiques et historiques. Les machinistes d'extraction Voici le texte du projet de loi sur la limitation de la journée de travail des machinistes d'extraction dans les charbonnages tel qu'il vient d'être transmis au sénat : «Le temps de présence au charbonnage des machinistes d'extraction, durant les jours de travail, ne pourra excéder neuf heures. Ils ne seront employés à la translation que pendant huit heures au plus. Il est fait exception pour les dimanches et autres jours de chômage où le temps de présence pourra être porté à douze heures et employé à la translation aussi bien qu'aux antres travaux. » La fondation Carnegie La commission administrative de la fondation Carnegie s'est réunie lundi matin au ministère de l'intérieur. Elle a décidé d'envoyer nn secours aux familles des neuf ouvriers victimes de la catastrophe de Strépy-Bracque-gnies. La commission a attribué ensuite une somme de trois cents francs à la famille d'une jeune fille, Mlle Versehooren, de Bersse, qui a perdu la vie en voulant sauver son frère en danger de se noyer. Une somme de :>00 francs a été attribuée à la veuve de Pierre Smets, d'Anvers, qui, le 21 janvier dernier, se

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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